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18

« Eh bien mademoiselle vous m'en voyez surpris ! » dit le médecin

Adélie cru sentir son cœur jaillir de sa poitrine, il savait toute la vérité, c'en était terminé de son aventure à la coure.

Elle sentit sa main moite dans celle du Roi.

« Il n'y a rien à dire, cette femme ne peut être plus pure qu'elle ne l'est déjà » reprit le vieil homme

La jeune femme fut surprise, elle ne comprit point.

«- Comment cela peut-il être possible ?! s'indigna ouvertement la Reine Mère.

-Je vous l'avais bien dit mère, Adélie à des valeurs et elle les respecte ! » répondit Gustave à la remarque de sa génitrice.

Victoria sortie en furie de la pièce suivit d'Isadora.

Comment cela était-il possible ? Adélie restait choquée. Elle n'avait donc pas été souillée, le garde avait-il fait semblant où l'avait on sauvé ? Tant de question qui resterait sans réponse pour la jeune femme.

Gustave baisa la main de la jeune femme en s'excusant de devoir prendre congé.

Il rejoignit les appartements de sa mère.

« Mère ? » s'annonça-t-il

Victoria hoqueta de surprise, son fils ne pénétrait que rarement dans cette partie du palais.

«- Croyez-vous que je suis dupe, dit-il fronçant les sourcils

-Pardon mais je... répondit-elle confuse

- Croyez-vous être la seule à avoir des espions dans ce pays ?! S'énerva-t-il

-Gustave enfin... tenta-t-elle

-C'est Votre Altesse ! » Il hurlait à présent

La Reine-Mère de nature bavarde n'osait plus répondre, quelles informations possédait le Souverain, était-elle en danger ? Elle déglutit.

« Je vous savais fourbe mais je vous ignorais abjecte ! J'ai honte mère, honte de vous comment avez vos oser tenter de corrompre ainsi ma future épouse, si mes hommes n'avaient point intervenu, sa vie serait à présent anéantit tout cela à cause de votre soif de contrôle et de pouvoir ?! »

Victoria s'assit lourdement sur un divan, enfin elle tomba plus qu'autre chose. Dans son égoïsme habituel elle craignait pour le sort que son fils lui réservait.

« Mon fils je vous en pris écoutez moi, c'est votre sœur Isadora qui à eu cette idée saugrenue, elle hait tellement votre fiancée ! Mentit-elle

-De plus vous oser affabuler sur ma propre sœur ?! Votre fille ! Vous n'êtes qu'ignominie ! »

Gustave respirait fort pour se calmer, il aurait été capable d'abattre un mur avec cette colère.

« Je déciderais de votre sors après mon mariage, j'ai d'autres chats à fouetter, comme soutenir ma fiancée après ce que vous auriez pu lui faire subir, sachez que je ne veux plus vous voir, où que je sois débrouillée vous pour ne jamais plus me croiser »

Il s'apprêtait à quitter la pièce mais il se retourna

« Et c'est Votre Altesse ! »

Il claqua la porte à sa mère décontenancée.

Gustave était donc au courant de tout mais il n'avais osé agir espérant que sa mère n'irait au bout de ces horribles bassesses.

Adélie attendais dans sa chambre, elle avait revêtit une robe. Elle fixait les jardins par les fenêtres, se remettrait-elle de cet homme sur elle l'écrasant, de son souffle immonde sur elle, de sa main sur sa bouche et de... de cette bosse dans son pantalon tout contre elle ?

Des larmes se mirent à rouler sur ses joues en silence. Était-elle faite pour la vie au palais ? Pour les coups bas et les espionnages en tout genre ? Mais aujourd'hui elle ne devait plus penser qu'à elle mais à sa famille qui n'aurait plus jamais faim grâce à elle et à Flore... Flore ! Cela faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas vue !

Gustave entra doucement dans la chambre, Quant-il vu sa bien aimée ainsi contre la fenêtre il se précipita à elle.

Elle restait dos à lui craignant qu'il ne perçoive ses larmes. Il l'entoura de ses bras observant lui aussi les jardins. Il déposa délicatement son menton sur le haut de son crâne.

« Je suis là maintenant, soupira-t-il »

Adélie surprise comprit qu'il savait tout et que cela était probablement grâce à lui si elle était encore à la coure aujourd'hui.

Il se détacha d'elle et la fit se retourner pour la regarder dans les yeux, des yeux humides qui lui firent un pincement au cœur.

« Adélie ma belle Adélie, sachez que je ne voudrais point vous forcer à un mariage mais je vous porte haut dans mon cœur et je souhaiterais m'unir à vous... »

Il mit un genou à terre près à dévoiler ses sentiments les plus secrets. Adélie sentit ses joues rosir et son pouls s'accélérer.

« J'aimerais que vous m'épousiez mais si toute fois vous... »

Il ne pu terminer sa phrase que la jeune femme avait plaqué ses lèvres contre celle du Souverain.