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Un slime chez les shinobis

Alors qu'il meurt presque sans regrets, notre protagoniste se voit proposer un choix par Dieu en personne. Il va se réincarner dans le monde de son choix avec le pouvoir et l'apparence d'un personnage de fiction de son choix. Sans hésiter, il décide de choisir le monde de Naruto et comme personne il choisit Rimuru Tempest. Maintenant avec l'apparence et les pouvoirs de notre petite boule visqueuse préférée, suivez notre ami essayer de survivre dans ce nouveau monde plein de danger, faire des rencontres et surtout s'en foutre totalement de l'intrigue. La couverture ne m'appartiens pas, si vous connaissez son auteur, pouvez vous me dire son nom s'il vous plait. Bien sur, naruto ne m'appartient pas, il appartient à Masashi Kishimoto.

Zenox007 · ย้อนยุค
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84 Chs

Lutte à mort spirituelle

Dans un espace reculé, clos au monde et pourtant gigantesque de par sa taille comme de par sa profondeur, deux puissantes marées se font face, se rentrent dedans, s'attaquent à coup de vagues scélérates et de tourbillons, dans un combat quasi mythologique entre éléments naturels.

Un titanesque combat où aucune pitié et aucune reddition n'est envisageable et n'est même possible pour aucun des deux camps. Chaque vague se choquant dans une tempête quasiment indescriptible, qui ferait passer les pires typhons qu'a connu la mer pour des petites pluies d'après-midi rafraichissantes.

Le combat passant pour une sorte de lutte de position et de pouvoir entre les deux mers agitées qui s'affrontent sans merci, ne tenant aucunement compte de ce qui les entoure.

La première, celle de loin la plus petite des deux, d'un bleu de lapis lazuli et léger, rappelant les plus belles peintures à toiles des époques anciennes et mortes à jamais, semble en grande difficulté, continuellement dominée, en tailles et en force et continuellement repoussée par sa concurrente, mais restant ferme sur ses positions, continuant avec vigueur malgré tout, cette lutte qui semble sans fin, tant elle semble avoir duré et durer encore.

La seconde est aussi teintée d'un bleu, mais cette fois beaucoup plus sombre, bien plus violet, qui rappelle sans difficulté les centaurées des champs parsemant les champs de mai à juillet. Celle-ci, fière et dominante dans ce combat mortel, semblant déjà savourer sa victoire qui se dévoile aux yeux de tous. Donnant tour à tour de grands vagues de plusieurs mètres de haut et encore plus de largeur, pour ensuite enchainer par de petits vagues que l'on pourrait voir sur une plage tranquille de méditerranée, comme un combattant faisant à son adversaire, après lui avoir décoché le plus formidable des enchaînement de droites à la figure, une petite tape dédaigneuse et humiliante sur l'épaule.

Finalement, que ce soit par lassitude, prise de conscience face à la force non négligeable de son opposante, ou peut-être tout simplement car elle a, dans sa folie, décidé de mettre fin à ce combat de semble-t-il plusieurs siècles, mais la mer violacée devient encore et toujours plus agressive, enserrant, bloquant, frappant, engloutissant, faisant tout pour que son adversaire ne puisse même se libérer de la mortelle étreinte de ses eaux.

Tout semble alors finit, le violet semble l'emporter à tous les niveaux face à son adversaire, submergeant et emportant ce dernier dans ses profondeurs, ne laissant à la surface de ce monde qu'un miroir d'eau teintée de de sombre.

Jusqu'à ce que la tendance s'inverse.

D'abord une petite goutte réussissant à s'échapper de l'incroyable emprise de l'autre entité, ensuite suffisamment pour donner de quoi remplir un petit verre, puis un seau, puis une piscine, pour que finalement, tel morphée remontant des enfers, la plus petite des deux mers sort de sa cage, sortant hors de la cage improvisée par sa Némésis pour, après quelques autres longues minutes de confrontation féroce entre les deux entités, finir par faire de même contre la plus, réussissant, à, contre toute attente, à piéger et engloutir sa rivale de la même manière que cette dernière l'avait faite, mais réussissant quant à elle à efficacement le faire, plongeant et envellopant complètement et durablement celle-ci avant de peu à peu l'absorber, se teintant légèrement de violet après plusieurs minutes, alors que la tempête faisant auparavant rage dans l'entièreté de ce monde de poche disparait au fil des secondes qui passent, rapportant le calme dans le petit espace maintenant de nouveau tranquille.

Un calme qui, on l'espère, va durer.

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\POV Kyoshi/

"Mmmm ?"

Je soupire de fatigue alors que j'ouvre mes yeux pour être directement aveuglé par une forte lumière teintée de mauve, me les faisant directement refermer.

Ennuyé de tant de luminosité, je me retourne lourdement pour me mettre face contre terre, ouvrant à nouveau mes yeux et attendant quelques secondes que ceux-ci s'habituent à la lueur plus limitée, mais toujours un peu forte. Pour ensuite me lever lentement, en partie poussé par le sol dur contre lequel je suis et qui commence sérieusement à me casser le dos.

Jette alors un coup d'œil pour voir où je me trouve pour que se découvre à moi un paysage des plus étranges, totalement inconnu et pourtant familier dans un sens.

"Qu'est-ce que c'est que cet endroit ?"

Je me demande avant de lever les yeux au ciel, pour que ceux-ci se heurtent de nouveau à cette étrange source de lumière, une sorte de soleil, mais ce soleil alternatif étant quant à lui bien plus proche de ce qui pourrait s'apparenter à la terre, mais et encore, d'une couleur noire comme la nuit, les seules véritables couleurs qu'il émet sont ces puissant rayons mauves plutôt aveuglant qui recouvrent presque l'entièreté de ma vision lorsque je regarde en direction des cieux, teintant de couleur mauve foncée l'entièreté du monde autour de moi, une sorte d'immense désert gris cendres complètement plat peu importe où je regarde, cet étrange biome s'étendant à perte de vue et semblant être présent jusqu'au bout de l'horizon, les rares élément brisant la monotonie du décors étant de rares arbres morts apparaissant une fois tous les deux ou trois cents mètres.

On ne peut pas appeler ça un espace vert, si on veut mon avis.

"Pourquoi suis-je ici ?"

Je me demande avant de me rappeler de mes derniers souvenirs, c'est-à-dire moi en train de me faire transpercer le bide suite à, ce que je pense sérieusement être, la plus irrationnelle, incompréhensible et stupide chose que j'aie faite de toute ma vie. Pour ensuite avaler, sans mauvaise pensée, le taré en face de moi, pour finalement me réveiller ici, dans ce que je pense être l'environnement à la fois le plus étrange, le plus magnifique et le plus ennuyant que j'aie vu de toute ma vie.

"Quoiqu'il en soit…"

Je pense tout en laissant tomber mes questions pour le moment, préférant me concentrer sur le plus essentiel, ma règle des trois minutes.

Ce serait dommage de perdre un temps précieux en question et problèmes auxquels je ne peux pas répondre par moi-même. Pas que l'humain moyen ne fasse pas cela continuellement.

"Il faut que je trouve un endroit où m'abriter."

Je regarde un peu partout autour de moi, mettant ma main au-dessus de mes yeux pour me protéger quelque peu de l'irritante couleur bien trop forte, avant de m'arrêter une fois que je vois enfin quelque chose qui fait tache dans le décor, une colline, une unique colline au sein de ce pays plat et morne qui jurer par sa monotonie. Et au sommet de cette colline se trouvant une bâtisse.

Et pas une petite bâtisse, loin de là. La maison très familière, ou plutôt le château pour parler sérieusement de ce lieu, étant bien plus grand que toutes les maisons que j'ai pu voir dans ma vie, celle d'avant ne comptant pas bien évidemment. Le château d'un style néogothique aux allures magistrales, presque impériales se dressant fièrement dans ce monde gris, tout en le complétant parfaitement dans un certain sens, comme une tête complète parfaitement le haut d'un corps.

"Au nom de tout ce qui existe, que fait le cousin du Hohenschwangau dans cet endroit ?"

Je demande tout haut avec un certain choc, reconnaissant facilement les nombreuses similitudes avec ce lieu si emblématique que j'appréciais particulièrement et visitais même régulièrement fut un temps.

"Dois-je y aller ?"

Je n'ai même pas encore pesé le pour et le contre de cette idée que je fais mon premier pas, puis le second, pour finir par me diriger en direction du lieu à une bonne allure de marche.

"Cela pourrait bien aussi être une très mauvaise idée."

Je me dis sans pour autant m'arrêter de marcher, étant attiré par ce lieu comme une abeille par du miel, n'ayant, malgré toute ma volonté et ma méfiance habituelle, pas la force de m'arrêter, sentant comme si je devais être à l'intérieur de cet endroit au plus vite et nulle part ailleurs.

"Ce n'est même pas un genjutsu."

Je me rends compte après avoir essayé de faire pulser mon chakra à quelques reprises, pour me rendre compte que je ne peux même pas sentir ce dernier dans le monde qui m'entoure.

Cet endroit ne possède pas de chakra ?

C'est... étrange.

"De toute manière... pas comme si j'avais autre part où aller."

J'accepte et me laisse être tranquillement transporté vers le manoir. N'ayant pas vraiment d'autre alternative un tant soit peu reluisante dans mon éventail de décisions possibles.

J'arrive en peu de temps à la porte d'entrée, la grande structure en bois se mettant alors à bouger toute seule, s'ouvrant d'elle-même aussitôt, me laissant le passage grand ouvert.

"Bon accueil"

Je pense en me déplaçant à l'intérieur sans plus de question, déjà habitué à plus étrange.

J'arrive alors dans une petite cour, décorée d'une petite fontaine avec en son milieu la représentation en marbre de ce que je pense être une figure mythologique, celle-ci étant un homme s'âge mur accompagné de deux plus jeunes se débattant face à des serpents, les deux bêtes s'enroulant autour d'eux, en particulier le vieil homme et tentant de le mordre le visage.

J'ai oublié, comment se finit cette histoire encore ?

Les humains vont-ils vaincre ? Les deux reptiles le feront-ils ?

Aucune importance, de toute manière ils sont tous et à jamais coincés à ce moment-là de l'histoire.

Je quitte la magnifique sculpture des yeux pour me diriger plutôt ver la porte d'entrée du bâtiment principal, situé juste derrière celle-ci.

Je pousse cette dernière et la franchis pour me retrouver dans une salle de réception comme on en trouve dans tous les hôtels. Comptoir de réception, salle de repos avec sofas sur la gauche, un petit bar non loin à droite dans une autre salle avec ce que je pense être le bout d'un billard qui dépasse de derrière le mur, des escaliers pour monter aux autres étages, un petit ascenseur pour les vieux, une déco old school sans pour autant ringarde tapissant les murs de la pièce où trônent des petits dessins d'enfant vaguement familiers entre deux Manet, Rembrandt ou Brueghel.

Après quelques secondes d'observations, je me rapproche du comptoir de la réception, des grommellements et soupirs de fatigue 'échappant de derrière le pupitre de celle-ci, une personne cachée à mes yeux par le bureau semblant chercher avec ferveur quelque chose sous ce dernier.

Une bonne minute d'attente plus tard où l'autre ne semble toujours pas avoir trouvé ce qu'il cherche et donc ne toujours pas vouloir se montrer, je tapote la sonnette sur le comptoir, commençant à être ennuyé de l'attente.

"Tu attends quelques secondes que j'aie finis… merci."

Une voix agacée et extrêmement familière parvient à mes oreilles, m'intimant de patienter encore un peu, bien que cela ne me fasse rien, étant bien trop choqué par le ton grincheux et perpétuellement ennuyé que je ne connais que trop bien.

"Ne crois pas que c'est parce que tu détiens l'établissement que tu as plus de privilèges que les autres, ce serait le pompon."

La voix reprend alors quelques temps plus tard avant de s'arrêter à nouveau, semblant enfin avoir trouvé ce qu'elle cherche.

"Ah enfin... les nouvelles du jour. C'est bon ! J'arrive."

Une main se révèle pour déposer sur le bureau une sorte de journal en papier, similaire à ceux que l'on pouvait se procurer aisément dans mon ancien monde.

Je suis tellement confus que je ne réagis même pas au culot de ce type.

"Tu n'as jamais été quelqu'un de patient en ce qui concerne les autres, tu devrais apprendre cette vertu l'un de ces jours."

Mes soupçons se confirment lorsque mon exact sosie apparait de derrière le comptoir, celui-ci, habillé comme une sorte de mélange étrange entre un dandy et un comptable, s'asseyant tranquillement sur sa chaise de bureau pour ensuite se procurer de je ne sais où un stylo et une sorte de formulaire, posant ce dernier contre le bois du bureau avant de déclarer d'un ton fade.

"Nom, prénom, âge, travail actuellement exercé, pâtisserie préférée, couleur préférée, occupation préférée ainsi que raison d'entrer dans l'établissement… Avec autorisation signée et explicite de la direction, bien entendu."

Je ne peux que rester là, les bras ballants et la bouche ouverte, en totale confusion face à tout ce grand n'importe quoi que j'aie sous les yeux, que ce soit en ce qui concerne le formulaire d'admission, le non-sens même de créer un hôtel où ne peuvent entrer que ceux qui sont recommandés personnellement par la direction, le style grand n'importe quoi de mon interlocuteur et bien sûr, mon interlocuteur lui-même.

Ma rencontre du quatrième type ne semblant quant à elle, nullement choqué ou même étonné de la situation, plutôt ennuyé et même légèrement méprisant, me regardant quelques secondes comme si j'étais un débile, la main tendue dans ma direction comme pour me réclamer quelque chose, avant de se mettre à faire des petits claquements avec les doigts, comme pour me réveiller alors que je ne dors même pas, pour finalement sembler se rendre compte de quelque chose, sa bouche formant un petit "ah" avant de se refermer, celui-ci ramenant lentement sa main sur le bureau, se déplaçant avec raideur.

"Ah oui non, effectivement, je comprends le problème."

Il finit par dire avant de commencer à répondre de lui-même au questionnaire."

"Finalement votre entrée dans l'établissement ne requiert pas le moindre document. En même temps, ce serait saugrenu pour le propriétaire d'avoir besoin d'un laisser passer signé par lui-même pour pouvoir entrer dans son propre chez-lui."

Il continue en avec un sourire en coin, visiblement amusé à l'idée, tout en continuant de remplir la feuille sous ses yeux."

"Donc... Takikara, Kyoshi, entre six et neuf ans, petit esclave de son village, tarte au sucre saupoudré de poudre de cacao, avec de la chantilly, du chocolat fondu, une boule de stracciatella et du miel récolté en forêt, d'ailleurs vous ferez attention à ce propos, l'équipe médicale de l'établissement m'a dit, je cite " Si c'est pour passer son temps à manger ça à la première occasion, autant aller se foutre sous un train, la mort sera au moins plus rapide et moins humiliante.", bien qu'au vu du temps qu'elle a mis à vous parvenir, cette information puisse sembler un peu dépassée. Toutes nos excuses à ce sujet, la mauvaise communication entre nos services a peut-être retardé cette missive de quelques petites années. Voire de quelques dizaines d'année."

Oh mon kami... ça y est, je sais où je suis.

Je me rends compte de cela lorsque je me souviens d'un livre vieux et poussiéreux de la bibliothèque de l'école que j'ai lu qui parlait à propos de la méditation, celui-ci expliquant la possibilité qu'il y avait pour les pratiquants les plus doués et assidus d'arriver ici suite à une séance trop longue et trop profonde.

"Mes excuses je continue... couleur préférée, ne sais pas, occupation préférée, l'ocarina et trainer avec ses amis les chauves-souris, décidément on pue vraiment la pauvreté si quelqu'un veut de mon humble et désintéressé avis... Et pour finir, raisons d'entrer dans l'établissement : Simple visite fortuite due à un épuisement physique et mental couplé à l'ingestion de ce lourdaud de chez Kiri qui nous pose quelques problèmes."

La personne devant moi, ou plutôt moi devrais-je dire, finit de remplir la dernière question du formulaire avant de signer celui-ci pour, sortant ensuite une pochette plastique dans laquelle il met délicatement ce dernier avec un air très satisfait, mettant ensuite la pochette dans une farde vide qu'il range ensuite sous son bureau.

"Lors du début de cette conversation, vous avez dit que, bien que propriétaire, je n'avais pas plus de droit que les autres... quelqu'un est déjà entré dans mon esprit ?"

Je demande avec une légère inquiétude, ne me rappelant pas de quelque chose comme ça.

"Mmmmm... oui !" Le réceptionniste lâche après quelques secondes de réflexion, avant d'ajouter.

"Je me souviens même très bien d'eux."

"D'eux ?"

Je me répète avec une petite frayeur

"Qui ?" Je demande, prêt à tout pour savoir qui a osé et est entré dans ma tête.

"Mussolini, le pape François et Gordon Ramsay."

Mon interlocuteur me dit avec tout le sérieux du monde, raide comme un piquet et sans le moindre sourire sur son visage, pour ensuite continuer.

"Mais ils étaient seulement de passage, ils étaient à la recherche du mystérieux trésor de Rackham le rouge qui serait détenu quelque part en Ohio par un immense dragon rose cracheur de coca cola qui aurait une coupe de Donald Trump."

Ah d'accord.

Maintenant au moins j'ai la confirmation sure et certaine que je suis bien dans ma tête et pas autre part ailleurs.

Il n'y a qu'ici que je pourrais trouver un humour aussi désastreux.

"Qu'est-ce que je fais ici."

Je demande avec agacement, un peu trop ennuyé d'être coincé à l'intérieur de mon esprit.

"C'est une bonne question... je me la suis souvent pausée." Mon réceptionniste préféré répond d'un air rêveur tout en posant son coude contre son bureau, sa tête sur penchée à septante degrés sur sa main, les yeux collés au plafond.

"Que faisons-nous ici ? Pourquoi sommes-nous là ? Quelle est notre place dans l'univers ? La morale existe-t-elle réellement ? Quelle est la voie vers le bonheur ? Quel est mon conatus ? Plutôt spaghettis bolognaise ou carbonara ?"

Oula... je commence à comprendre pourquoi c'est lui qui est ici et moi qui dirige le tout.

"Malgré la rudesse et le manque de tact de ce commentaire, ce n'est pas faux." Il dit soudainement avant de se lever, remettant tranquillement sa chaise sous son bureau avant de passer sa main sur celui-ci à plusieurs reprises, essuyant des poussières inexistantes pour ensuite sortir du comptoir par la petite porte sur le côté et se mettre à mon niveau."

"Je devrais arrêter de divaguer, bien que penser qu'une partie de ta psyché ne soit pas continuellement présente et n'ait pas au moins quelque peu d'influence en toi semble être un peu de la folie, enfin bon, ce ne serait pas la première ni la dernière fois."

"Et puis quoiqu'il en soit, Carbonara bien sûr !"

"Quelles sont les affaires urgentes qui requièrent ma présence ?"

Je lui demande d'un ton sec, un peu intrigué de découvrir la chose qui semble être si problématique que mon ego, mes défenses mentales et mon subconscient doivent recourir à mon action "personnelle" sur le terrain.

"Je te l'ai dit." Il me répond avec ennui avant d'ajouter avec un peu plus de précision quelques secondes plus tard.

"Tu devrais te souvenir qu'énormément de shinobis, en particulier ceux qui pratiquent régulièrement le genjutsu et en font une spécialité, peuvent entrer dans leur paysage mental, bien que la plupart y arrivent après quelques séances de profonde méditation... ou de fumage de certaines herbes, bien que nous pouvons exclure cette partie-là."

"C'est pourtant écrit dans les putains de bouquins que tu passais ton temps à lire quand on était à Taki, ce serait sympa que tu t'en rappelle."

"Excuse-moi, j'ai eu une journée difficile, précédées de quelques mois assez épuisants." Je m'excuse avec un certain agacement alors que je pose ma main sur mon front, commençant déjà à ressentir un profond mal de tête dû à cette conversation.

"Je pense que ce mal de tête est plutôt dû au gaillard bien plus fort que toi que tu as dégusté. Ce qui est aussi la raison pour laquelle tu es ici, parce que la pression pour notre mental est bien trop forte pour je te laisse partir comme ça."

Mon sosie réplique avec un sérieux retrouvé, lisant de nouveau en moi comme dans un livre ouvert.

"Je me demande toujours pourquoi tu as fait ça d'ailleurs. C'était complètement stupide."

"Tu peux remercier le fait que notre esprit et notre âme semblent être étranglements puissants (Peut-être est-ce grâce au fait que nous nous sommes réincarnés ? Je ne sais pas) et aient été suffisant pour que nous vainquions ce psychopathe en puissance lors de notre combat mental, sinon nous aurions simplement été réduits à une masse de gelée bleue rampant sur le sol. Ou pire, ce connard aurait pu prendre possession de notre corps."

"Je n'avais pas vraiment le choix." J'explique alors que je m'approche d'un canapé trainant pas loin pour m'y affaler, ressentant soudain une énorme fatigue dans tout mon corps. Et qui s'accentue à une vitesse impressionnante, me laissant de plus en plus vidé à mesure que moi et moi n°2 sommes en train de parler.

"J'aurais simplement fui."

Mon réceptionniste préféré me répond d'un ton sec, reprenant mon attention et me coupant momentanément de ma fatigue rien que ma ses mots et la force contenue derrière ceux-ci. Nous faisant nous fixer pendant quelques minutes jusqu'à ce que celui-ci abandonne, baissant les yeux dans un souffle d'agacement mêlé de fatigue. Alors que je bougeotte légèrement mon corps afin de trouver une meilleure position dans cet impresionnamment grand canapé.

"C'est à ce point." Je demande après quelques secondes de silence.

Mon alter ego ne répond pas, se contentant simplement de me fixer de nouveau dans un silence profond (on dirait que l'on a bien plus de point commun que l'on ne le pense) avant d'aquiescer.

"Tout le monde ici travaille au ralenti." Il m'annonce

"Cette charge mentale est tellement grande que même maintenant, que l'on fasse, notre esprit est aussi performant que celui d'un gamin qui bouffe ses crottes de nez."

Il finit avant de poser longuement les yeux sur le canapé sur lequel je suis posé

"Je vois... dans ce cas." J'accepte tout en fermant les yeux, comprenant le message.

"Combien de temps avons-nous besoin pour traiter tout cela et revenir à un état stable ?"

"Environs un bon mois."

Mon alter ego m'indique, me faisant presque sursauter face à ce besoin gigantesque de temps.

"Ne t'inquiète pas à propos de ce que ce débile que tu trimballe avec toi pourrait penser à propos du fait que tu dormes sans interruption pendant plusieurs jours."

Il me rassure pile lorsque je pense à ce problème.

"Tu dormiras à l'intérieur de ton état mental, le temps ici n'est pas le même. Dans le monde réel, tu ne dormiras réellement que pendant quelques heures, huit au grand maximum."

"Donc j'imagine que cela ne soignera et ne reposera réellement que mon esprit, pas mon corps ?"

Je demande tandis que je réouvre les yeux pour jeter un petit coup d'œil à mon interlocuteur maintenant de nouveau derrière son bureau, occupé à trier ses papiers.

"C'est exact." Celui-ci me répond d'un ton las.

"Maintenant dors, j'ai beaucoup de travail à cause de toi. Et tu ne m'aide pas particulière avec ta présence."

"Comme tu veux." Je lui glisse avant de refermer mes yeux, me sentant sombrer assez rapidement dans le néant."

"Oh et d'ailleurs !" Mon double me lance en dernière minute comme si cela n'avait aucune importance.

"J'ai momentanément prit possession de notre corps afin que nous gardions notre enveloppe charnelle "habituelle", ce serait dommage que notre prodigieux ami nous voie sous notre véritable état, trop ont déjà eu cet honneur, cela nous mettrait en danger."

Merci

"Pourquoi ne pas juste lisser les choses se dérouler et ensuite tuer l'idiot une fois que nous sommes réveillés ?" Je demande d'un ton las alors que je sens mes forces qui atteignent rapidement leurs limites.

"Tu n'aurais pas pu..."

Batard intelligent... mais c'est pour cela que je l'aime.

Batard

"Je te dirais bien à demain, mais on ne se verra plus. Pas avant que tu n'aies fait encore une autre connerie."

C'est cela oui

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L'idée de fusion m'a semblé quelque peu inutile, ennuyante et rendait le tout trop compliqué.

J'ai donc réécrit.

A bientôt.