webnovel

Un slime chez les shinobis

Alors qu'il meurt presque sans regrets, notre protagoniste se voit proposer un choix par Dieu en personne. Il va se réincarner dans le monde de son choix avec le pouvoir et l'apparence d'un personnage de fiction de son choix. Sans hésiter, il décide de choisir le monde de Naruto et comme personne il choisit Rimuru Tempest. Maintenant avec l'apparence et les pouvoirs de notre petite boule visqueuse préférée, suivez notre ami essayer de survivre dans ce nouveau monde plein de danger, faire des rencontres et surtout s'en foutre totalement de l'intrigue. La couverture ne m'appartiens pas, si vous connaissez son auteur, pouvez vous me dire son nom s'il vous plait. Bien sur, naruto ne m'appartient pas, il appartient à Masashi Kishimoto.

Zenox007 · History
Not enough ratings
81 Chs

Retour

"Mmmm."

Mon réveil est lent, bien plus que mon professionnalisme n'aimerait qu'il soit, prenant quelques longues secondes à pousser soupirs de fatigue et autres bruits de l'enfer que l'on pousse au milieu du réveil alors que j'ouvre les yeux avec difficulté pour me retrouver aveuglé par une forte lumière, devant poser ma main devant mes yeux pour éviter que ceux-ci ne soient encore plus brulés.

Posant dans le même temps mon autre main sur le sol afin de m'aider à me relever, le faisant avec une lenteur crasse alors que je sens et entend mes vertèbres craquer les unes après les autres sous "l'effort", ayant eu pour je ne sais quelle stupidité la bonne idée de m'endormir en un endroit découvert et en plus sur un sol dur comme la pierre.

Attends, finalement non, ce n'est pas un sol dur comme de la pierre. C'est juste un simple sol FAIT de pierre, ça n'a rien à voir.

Au nom de quoi j'ai eu l'idée stupide de choisir cet endroit pour pioncer.

...

Maintenant que j'y pense... je ne l'ai pas fait.

Donc co... Ah oui, l'histoire avec ce connard d'épouvantail.

Comment j'ai pu l'oublier ?

Hmmm ?

J'ai à peine le temps de me relever avec la douleur et la fatigue que toute personne normale aurait après avoir passé la moitié de la journée d'hier à se faire massacrer par un des plus grands ninjas qui puisse exister à notre époque (ou existait, selon un certain point de vue) que mes oreilles repèrent une masse se déplaçant à une vitesse vertigineuse dans ma direction.

En temps normal, j'aurais pu (ou au moins essayé) d'esquiver, mais mes blessures actuelles et la vitesse impressionnante de l'objet en question ne me permettent que de faire face à la menace en croisant les bras pour encaisser au mieux, tout en priant bien sûr tous les kamis liés au fait de survivre, notamment aux chocs.

"On ne peut jamais être tranquille."

La rencontre peu voulue arrive de manière prompte, sous la forme d'une masse sombre de poils et de peaux d'un bon demi-mètre (sans compter les ailes), me percutant sans ménagement, mais sans pour autant me vouloir du mal, comme je m'en suis rendu compte dès que j'ai vu de qui il s'agissait, se contentant simplement de me faire une sorte de parodie de plaquage de rugby, me faisant atterrir lourdement sur le sol, le tout en sentant de nouveau la plupart des os de mon dos craqueler tel des brindilles que l'on se mettrait à brise les unes après les autres. Le son de cela résonnant sinistrement dans mes oreilles, et probablement dans toute la forêt si j'ai vu juste.

"Fais chier"

"Maitre ! Quel bonheur de vous voir rétablis."

Mes malédictions et autres grommellements sont coupés par une voix aigüe, autant inhumaine que reconnaissable, alors que ma bestiole volante des enfers préférée se perd dans des frottements de tête contre mon torse dans une sorte de câlin étrange, comme une sorte de petit chien... avec des ailes.

"Doucement Deimeja." Je demande avec un léger sourire en coin alors que je réponds aux caresses, frottant ma main contre la tête de mon éternel garde du corps.

"Sinon à ce rythme-là tu vas rapidement devenir un plus grand danger que tout ce que j'ai pu affronter jusqu'ici." Je continue, blaguant à moitié, grinçant des dents en ressentant mes pauvres côtes déjà si males en point pleurer sous la douleur suite à ce... câlin.

Kami, depuis quand est-elle devenue aussi forte ?

"Ne dites pas de bêtises maître !"

Ma douce amie s'arrête et me lance d'un ton amusé, comme si je venais de dire la dernière des stupidités qu'elle ait pu entendre de sa vie. Battant des ailes dans le même moment comme pour appuyer son point, le seul véritable effet de cela étant de me faire hérisser mes cheveux, certains me cachent les yeux durant le processus.

D'accord, on dirait que je ne suis pas le seul qui semble avoir grandis ici.

"Tu as grossis."

Je reprends d'un ton neutre, remarquent tout juste la taille bien plus grande de mon alliée, celle-ci faisant maintenant une taille similaire à celle d'un gros bichon maltais. Ce qui est plutôt pas mal comparés à l'époque de notre rencontre.

La première réponse que je reçois à cela est une mâchoire se refermant sur l'une de mes mains, pas assez puissante pour me faire des dommages, mais au moins suffisante pour me faire regretter mes précédentes paroles.

Ma seule réaction à cela est un léger grognement alors que j'agite ma main pour la faire lâcher, mon bourreau obtempérant après un petit moment.

"Je pensais que tu n'étais pas un danger."

Je continue d'un ton sec tandis que j'observe brièvement les traces de dent s'estompant rapidement de ma peau pour ensuite revenir à ma charmante amie.

"Je pensais qu'un gentleman ne devait pas dire ce genres de méchancetés à une dame ?"

"Je ne suis pas un gentleman, et tu n'es pas une dame." Je rétorque agacé et étrangement amusé dans le même temps.

Notre discussion est bientôt interrompue lorsque qu'au loin, une présence se fait ressentir grâce au bruit bizarrement important qu'elle produit pour sa taille, se faisant probablement entendre dans toute la forêt... et probablement aussi dans les dix autres à la ronde. N'étant donc pas très difficile à repérer pour deux personnes à l'ouïe fine comme Deimeja et moi. Celle-ci se hérissant d'ailleurs lorsque le bruit en question se rapproche de nous, tranquillement sans pour autant être particulièrement lent, mon garde du corps se postant dans sa direction, les ailes écartées et avec un air des plus menaçant, semblant étrangement effrayant pour une raison que j'ignore.

Peut-être est-ce dû au fait que les chauves-souris de la taille d'un petit chien ne sont pas si fréquentes et on logiquement de bonnes raisons de faire peur ?

"Ne t'inquiète pas. Il est avec moi." Je la rassure tout en lui caressant le dos, plus pour éviter que le "Il" ne se fasse massacrer que pour autre chose, tandis qu'intérieurement je compte le nombre de mes côtes qui me sembles êtres cassés, étant arrêté à cinq lorsque Deimeja réplique.

"Je ne lui fais pas confiance." Cette dernière me répond avec de l'hostilité dans sa voix, bien que dirigé envers le faiseur de bruit.

"Ça tombe bien." Je lui dis de manière évasive alors que l'objet de notre discussion s'approche de plus en plus de notre position.

L'intéressé ne se fait pas attendre bien longtemps. Kenshin apparaissant tranquillement depuis un buisson, une dizaine de buches dans les bras, les lâchant toutes en une fois lorsqu'il pose les yeux sur nous.

"Kyoshi !" Il commence avec une joie certaine, jetant son fardeau à terre pour foncer dans ma direction, visiblement prêt à me faire subir le même tourment que Deimeja.

Qu'est-ce qu'ils ont tous à la fin ?

"Crrrrrrr !"

Mon compagnon de route est très rapidement arrêté par une Deimeja particulièrement énervée et surprotectrice. Celle-ci se postant en tant que bouclier entre moi et le nouveau danger pour mes côtes. Kenshin se stoppant alors au quart de tour, s'arrêtant en plein milieu de sa course, droit comme un poteau, semblant particulièrement apeuré par la menace.

On dirait que certains ont peur des chauve-souris.

"Pas que je puisse lui en vouloir." Je reconsidère lorsque mon regard tombe de nouveau sur une Deimeja prête à littéralement dévorer le guerrier.

Quelque peu amusé, je dois bien l'avouer. Je sifflote tout de même en direction de mon familier, lui indiquant via un code que nous partageons qu'elle doit reculer. Reculer ET rester calme, au moins dans les limites qui lui sont possibles.

Cette dernière s'exécute avec tout de même beaucoup de déplaisir si j'en crois son expression. Rabattant ses ailes et se poussant maintenant calmement sur le côté pour laisser passer un Kenshin mal-à-l'aise, celui-ci gardant toujours un petit œil en sa direction alors qu'il me rejoint d'un pas faussement assuré.

"C'est bon de te voir." Kenshin me dit avec un sourire en coin, semblant réellement content malgré qu'il soit toujours en partie concentré sur ma protectrice.

"En vie je veux dire."

"De même"

J'accepte tout en renvoyant l'hommage. Sans que ce soit totalement faux pour autant. Appréciant plutôt l'idée que mon compagnon ne soit pas mort.

Sinon je commencerais à croire que je porte la poisse.

"Je t'aurais bien aidé." Le guerrier reprend après un petit silence tranquille, remarquant certainement ma main appliquée depuis mon réveil dans la zone où de trouvent mes côtes.

"Mais je n'ai aucune connaissance dans ce qui concerne le domaine médical... et de toute manière, ton truc ne m'aurait en aucun cas laissé passer..."

Il finit tout en jetant un regard pas si furtif en direction de Deimeja, maintenant accrochée à une branche, ne nous quittant pas des yeux.

"Elle a ses qualités." Je commente, de nouveau occupé à compter le nombre de morceaux dans ce gigantesque puzzle qu'est devenu une partie de ma cage thoracique.

Le reste de la discussion… il n'y en a pas réellement, aucun de nous deux n'ayant ni la force ni vraiment l'envie de papoter après qu'autant de merde soit arrivé en si peu de temps. Si ce n'est quelques phrases à propos de qui fera quoi pour le camp de ce soir. Kenshin prenant et ayant déjà fait une bonne partie du boulot, merci à lui.

Après quelques heures à monter le camp au ralenti, que cela soit à cause de nos blessures ou du simple fait que nous prenions notre temps au vu du peu de choses à faire, nous finissons alors que le soleil se meurt dans une scène de rouge et jaune. L'observant posé sur une pierre alors que j'ai choisi de prendre le premier quart.

Une fois que Kenshin semble bien endormi, je fais un léger signe en direction de l'arbre à côté de moi, Deimeja y descendant juste après pour se poser tranquillement sur ma main.

"Donc..." Je reprends après avoir jeté un dernier coup d'œil à un Kenshin ronflant tel une sorte de grizzly des montagnes. Pour ensuite revenir à mon interlocuteur.

"Le groupe de ce type s'est retrouvé dans un affrontements avec des ninja qui passaient dans le coin ?"

"Oui." La diurne confirme tout en hochant fermement de la tête avant de continuer.

"Un groupe de ninja que j'ai reconnu être de Konoha. Un adulte et trois adolescents. Ils se sont rencontrés pendant que vous affrontiez l'autre ordure."

Oula … une équipe de genin de Konoha plus leur professeur qui se retrouvent seuls face aux sept épéistes de la brume… ça promet un sacré carnage.

"Ils sont morts n'est-ce pas ?" Je demande avec un désintérêt croissant, les restes de la bataille, ou plutôt du carnage unilatéral pour parler en des termes sincères, ne sont certainement que de peu d'utilité. Si jamais cette pauvre équipe avait quoi que ce soit qui eut été d'une quelconque valeur, ceci a probablement été embarqué par ces terribles gars de chez Kiri.

Cela m'étonnerait s'il restait même un morceau de corps de ces types de Konoha, les épéistes de la brume ne sont pas vraiment connus pour être des gars qui font dans la dentelle, et ils sont du genre professionnel, la plupart d'entre eux en tout cas.

Et moi qui pensait pouvoir ramasser quelque chose de cette confrontation.

Il faut croire que même les charognards ne seront pas gâtés aujourd'hui. On ne pense que rarement assez aux charognards.

On dirait que je vais devoir faire avec des soins normaux.

"Oui, la plupart en tout cas." Deimeja confirme avec énergie, semblant bizarrement étonnée que j'aie deviné, pour une raison que j'ignore, cette issue pourtant assez certaine.

"Certains des épéistes, trois dont celui qui semble être leur chef, se sont échappés."

Et voilà, issue cert...

...

A-t-elle bien dit ce que je pense qu'elle a dit ?

"Comment ?" Je me rapproche de mon petit espion et lui demande, tout en conservant je ne sais comment mon calme face à cette nouvelle des plus… étonnantes, maintenant totalement concentré sur cette conversation.

"Qui ?"

"Par un drôle de shinobi moustachu, coupe au bol et avec une paire de sourcils comme je n'en ai jamais vue, même pour un humain. Arrivé pile au moment où les genin semblaient foutus." Celle-ci répond rapidement suite à mes soudaines insistances.

"Tout vêtu de vert de la tête aux pieds, dans une sorte de combinaison de Spandex vert. Il semblait atrocement faible au début, pour ensuite dégager une énergie des plus terribles, passant en quelques secondes de son statut de proie à celui de prédateur, affrontant seul le groupe de Kiri-nin, brisant os, attaques et arbres avec ses poings et ses pieds comme si ce n'était que du papier et avec la plus impressionnante des vitesses, presque invisible à l'œil nu, jusqu'à ce que reste seul trois d'entre eux prenant la fuite... mais cela lui a couté la vie."

Je ne peut que rester là, presque atterré, pendu aux lèvres de Deimeje alors qu'elle me livre le plus incroyable des récits, tellement spectaculaire et invraisemblable que, si ce n'était pas elle qui me le disait, je serais terriblement tenté de gifler pour se foutre de moi.

"Combinaison verte, moustache sourcils proéminents. Combinaison verte, moustache, sourcils proéminents. Combinaison verte, moustache, sourcils proéminents." Je murmure à plusieurs reprises alors que je repasse dans ma tête tout shinobi dans ma mémoire ayant même une seule de ces caractéristiques.

"Non." Je finis par lâcher dans un mélange entre murmure et souffle, plus par erreur qu'autre chose.

Alors que rien ne me vient en tête, que ce soit dans les livres bingos que j'ai feuilletés sans relâche, ou dans tout autre moyen que j'ai pu trouver pour me renseigner sur les shinobi célèbres (ou valant une plus ou moins petite fortune, on ne sait jamais), que ce soit les manuels de cours que j'ai eu ou encore les conversations et autres ragots que j'ai pu entendre à la volée où que j'aille, rien ne me vient à l'esprit à propos d'un fameux type vert se baladant pour fracasser ses ennemis à la seule force de ses poings et de sa vitesse sans commune mesure.

Très étrange, normalement, il n'y a aucun moyen qu'un ninja de cette envergure puisse être aussi fort et passer entre les mailles du filet, que ce soit à cause des espions, des traces qu'il laisse durant ses différentes missions qui doivent êtres évidemment de rang S ou au moins de rang A pour un type aussi puissant, des ragots que l'on peut entendre à propos de lui à l'intérieur de son village et en dehors, ou même simplement de l'attrait qu'un village a à exposer au grand jour ses prodiges pour effrayer les autres villages cachés et montrer que l'on est meilleur qu'eux.

Comment un tel type a pu être aussi discret si longtemps ?

...

À moins qu'il n'ait été couvert...

Oh, je vois...

"C'est donc lui la fameuse arme secrète de Konoha ?"

Je pense en me remémorant de nombreuses rumeurs que j'ai pu glaner autour de moi, me souvenant de nombre d'entre elles, pour la plupart entre différents membre de moindre importance de villages de moindre importance comme Kusa, Yu ou Taki, tous plus ou moins affiliés et/ou subordonnés à la feuille, parlant du fait que Konoha disposerait d'une arme secrète, d'un prodige encore caché aux yeux de tous et accomplissant son devoir en toute discrétion, lui et les échelons supérieurs de son village faisant tout pour conserver le secret afin de maximiser ses chances de réussite.

Je dois avouer que, en tout cas jusqu'à maintenant, je ne portais que peu d'attentions à ces rumeurs, étant terriblement peu précises, tous plus floues et différentes de version en version, et avec si peu de preuves derrière qu'une accusation de sorcellerie pourrait être considérée fiables comparé à ces ragots de bas étage entre petits soldats de première ligne et venant de villages n'étant même pas celui en question.

Mais maintenant, il semblerait que d'une manière ou d'une autre, celles-ci se soient avérées êtres des plus véridiques.

...

Surprenant.

Mes pensées sont interrompues par un léger mordillement que je ressens sur le bout de ma main, une des seules parties de mon corps ne me faisant pas sacrément mal soit dit en passant (en tout cas pour l'instant), me faisant y baisser les yeux pour voir une Deimeja me mordillant tranquillement la main, s'arrêtant lorsque nos yeux entrent en contact. Me faisant me rendre compte que j'état tellement concentré que j'en avait plus ou moins oublié le monde réel, tendance agaçante que je devrais vraiment commencer à me débarrasser.

Mais bon, passons.

"Deimeja." Je rappelle alors cette dernière, ayant changé mes plans au vu de cette nouvelle des plus extravagantes, établissant un strict contact visuel entre elle et moi avant de parler.

"J'aimerais que tu y retourne." Je lui demande tout en lui frottant le dessus de la tête, ne voulant pas trop épuiser, mais ne voulant pas non plus passer à côté de cette opportunité.

"Et que tu m'apporte un reste des combats, le plus gros sur lequel tu puisses tomber ;"

"Bien !" Celle-ci accepte sans détour tout en hochant fortement de la tête pour encor plus marquer l'affirmative avant de se retourner et de commencer à battre des ailes.

"Deimeja." Je rajoute alors en dernière minute, faisant se retourner celle-ci en ma direction alors qu'elle flotte dans les airs, battant tranquillement des ailes.

"Quand je parlais d'un reste des combats, c'est littéralement." Je précise, voulant éviter une quelconque incompréhension, laissant ensuite mon petit espion partir à toute vitesse, visiblement aussi pressé que d'habitude de remplir sa mission.

Je me rassieds tranquillement sur mon rocher, dont je ne me souvenais même pas m'être levé, observant tranquillement la forme sombre, mais encore assez visible, disparaitre entre les arbres au loin, pensant déjà à quand j'aurais mon colis demandé dans les mains. Étrangement pressé et presque fébrile à propos de cela.

Finalement, merci à Konoha pour nous avoir caché un prodige de cette envergure, cela à au moins le mérite de faire en sorte que je n'aie pas à traverser la moitié de ce pays avec une cage thoracique en ruine.

Hokage-sama, vous avez mes compliments.