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Chapitre 14 : Début Juin 1566

Les bandits furent extrêmement paniqués face à la disparition soudaine de leur compagnon.

L'un d'entre eux fouilla les alentours afin de comprendre le pourquoi de cette disparition.

"HIII !"

"Qu'est-ce qui… AAAH ! QU'EST-CE QUE C'EST QUE CE MONSTRE ?!"

Les bandits tournèrent tous la tête dans la direction du cri de leur camarade.

Et ils furent tout aussi dévastés par la peur.

Shizuko, les sourcils froncés à cause de la douleur, Shizuko regarda elle aussi dans la direction du cri.

Un loup immense, faisant près de 140 cm, se tenait là-bas.

Et le bandit qui avait tenté de déshabiller Shizuko était allongé à côté de lui.

Son cou était salement tordu et il saignait abondamment.

Le loup l'avait mordu sur le côté et lui avait facilement rompu le cou grâce à la puissance de sa mâchoire.

Les morsures d'un loup avaient une puissance d'au moins 180 kg, ce qui leur permettait de mordre facilement dans les os des japonais en sous-nutrition de cette époque.

Shizuko n'était nullement terrifiée par ce loup monstrueux.

Car elle connaissait cette bête.

"… Wittmann ?"

Elle avait le pressentiment que ce loup était le sien.

Il n'y avait aucune preuve, mais elle ne pouvait s'empêcher de le penser.

Puis, comme s'il répondait à sa question, le loup poussa un hurlement.

En réaction, les bandits lâchèrent leurs armes.

À cette époque, les humains faisaient généralement moins de 150 cm.

Même un commandant relativement bien nourri pouvait, au mieux, faire 160 cm.

La vue d'un loup avec une hauteur d'épaule d'environ 80 cm pouvait facilement être un présage de mort.

De plus, la zone était plongée dans l'obscurité totale, ce qui signifiait qu'il n'y avait aucune visibilité. Triompher d'un loup et de sa vision nocturne relativement bonne relevait de l'impossible.

Le loup hurla à haute voix face aux bandits paniqués.

Puis, sous le bruissement des buissons, un autre loup apparut dans un autre endroit.

Cet autre loup était légèrement plus petit que le premier, mais sa taille restait impressionnante.

Ce deuxième loup avait une cicatrice en forme de croix sur le front comme caractéristique distinctive.

"H-HIII !"

Les bandits, terrifié par l'arrivée du deuxième loup, s'enfuirent dans toutes les directions.

Les loup ne les poursuivirent pas, pendant qu'ils n'en valaient pas la peine.

Il était facile de comprendre qui était le vainqueur.

"Bienvenue à la maison, Wittmann"

Wittmann poussa un petit aboiement en réponse au murmure de Shizuko.

***

Naturellement, l'arrivée de Wittmann et de sa femme provoquèrent une panique dans le village.

Il était naturel que les ignorants paniquent en voyant deux loups d'une taille impressionnante entrer dans le village.

Leur ordonner de ne pas être surpris aurait été irraisonnable.

Cependant, seuls les nouveaux arrivants avaient été surpris, les villageois originels s'étaient contentés de penser "La cheffe a encore fait quelque chose".

Grâce à l'année d'entraînement qu'ils avaient reçu de Shizuko, ils avaient appris à garder la tête froide au point d'être imperturbables.

Il avait beau faire nuit, Shizuko était incapable d'ignorer l'anxiété des nouveaux villageois, alors elle dut leur expliquer à propos de Wittmann.

Après une heure d'explication, les villageois finirent par être convaincus, même si leur anxiété n'était pas complètement dissipée.

Est-ce qu'il faut endurer pendant quelques temps ?

Convaincre tout le monde était quelque chose qui relevait de l'impossible.

Elle n'avait pas d'autre choix que de laisser le temps gérer les choses. Ayant compris cela, Shizuko cessa de s'inquiéter car cela ne servait à rien.

Mais ce que Shizuko ne savait pas, c'était que les nouveaux villageois avaient changé leur opinion d'elle.

Jusqu'à présent, ils l'avaient vue comme une fille peu fiable, mais après l'avoir vue marcher avec deux loups à ses côtés, ils se mirent à penser qu'elle était une sorte de gros bonnet.

Comme ils seraient exécutés s'ils échouaient, ils pensèrent qu'elle était leur dernière chance et devinrent plus motivés que jamais.

Puis, peu de temps après que les nouveaux venus aient changé leur façon de penser.

La germination forcée des grains de riz avait été terminée, les grains étaient maintenant prêts à être semés.

Le terrain qu'ils allaient utiliser était celui qui avait été préparé en fin février. Les grains de riz seraient arrangés équitablement.

Les semis qui pousseraient sur ce terrain seraient ensuite replantés dans la rizière originelle plus tard.

Comme prévu, les nouveaux villageois affichèrent un air dubitatif, mais contrairement à avant, ils obéirent aux ordres de Shizuko sans poser de question.

La croissance des semis allait prendre du temps.

Et ils profitèrent de ce temps pour préparer les terrains à la plantation de riz.

Ils avaient d'abord commencé par un labourage grossier. Ils grattaient légèrement la terre et y jetaient de l'eau pour créer une petite mare. Au bout de quelques jours, la mare avait été complètement formée.

À ce moment-là, les semis avaient poussé et atteint une taille suffisante.

L'étape suivante consistait à planter les semis et à répandre du son de riz, c'était la chose la plus importante à faire lors de la plantation de riz.

C'était l'étape la plus cruciale car le rendement des récoltes dépendait grandement du fait que les plants de riz soient plantés de façon élaborée ou non.

Tenter de faire les choses à moitié nuisait aux graines et provoquait une baisse de rendement.

Naturellement, aucun des villageois ne savait que cette technique de plantation de semis de riz était la pratique courante dans le monde moderne.

Shizuko s'était servie de la technique de plantation en échiquier, dans laquelle les semis plantés étaient alignés verticalement et horizontalement.

Autrefois, les paysans utilisées une technique de plantation dite « au hasard », faisant que les récoltes étaient toujours mauvaises voire même ne poussaient pas du tout.

Cependant, le simple fait de passer à la plantation en échiquier améliorerait grandement le rendement des récoltes.

La raison à cela était que grâce à cette technique, chaque plant aurait suffisamment d'air et de soleil, et il serait plus facile de retirer les pestes et les mauvaises herbes.

Il faut noter que techniquement parlant, cette technique a été implémentée au cours de la seconde moitié de la trentaine d'années qui composent l'ère Meiji, alors on pourrait dire qu'elle a été implémentée environ 200 ans à l'avance.

Cependant, ses effets étaient si incroyables qu'utiliser cette technique était devenu du bon sens voire même la base de la culture du riz.

Cependant, si cette technique avait des avantages, elle avait également des inconvénients.

Pour commencer, il n'y avait aucune machine de plantation de semis durant l'époque Sengoku. Et cette plantation en échiquier nécessitait un alignement vertical et horizontal précis.

Pour palier à cela, Shizuko avait fait fabriquer un « rouleau-cage » qui permettait de déterminer les points de plantation à l'avance.

Comme son nom l'indique, si l'on fait rouler cette cage, les croisements creusés dans la rizière seront utilisés pour planter les semis.

Cependant, si l'on fait directement rouler le « rouleau-cage » dans la rizière, l'eau se salira à cause de la boue, et il faudra chercher les points de plantation minutieusement créés.

En guise de solution, elle avait préparé une longue corde qui pouvait s'étendre d'un bout à l'autre de la rizière.

Puis ils repéraient les points de plantations indiqués par le « rouleau-cage » en plantant de la paille là où la corde se chevauchait.

En utilisant la paille comme repère, ils étaient devenus capables de savoir où est-ce qu'il fallait planter sans devoir creuser dans l'eau.

Mais cela ne se limitait pas à la plantation des semis. Il fallait également disperser le son de riz.

Il y avait trois raisons de se disperser le son de riz autour des semis :

– Pour limiter la germination et l'enracinement de mauvaises herbes en utilisant l'acide organique produit par le processus de fermentation organique.

– Pour propager les micro-organismes.

– La croissance des micro-organismes permet d'approvisionner les plants de riz en nutriments.

Une fois la plantation de semis terminée, l'étape suivante fut la propagation d'actinobactéries et le désherbage.

Les actinobactéries sont un engrais fermenté fabriqué à partir d'un mélange de terre, de son de riz, d'intestins de cerf et de poulet, de farine d'os, de viande pourrie, de légumes pourris, de rachis de poulet et d'EM (micro-organismes efficaces).

Cela rendait le travail pour les micro-organismes dans la terre plus facile. Sa propagation lente et naturelle en faisait le meilleur engrais pour les champs de riz.

Cependant, comme cela devait être propagé selon l'état des plants de riz, la quantité et la fréquence de propagation dépendait de la rizière.

Mais une fertilisation sporadique basée sur l'expérience restait la meilleure pratique.

Le désherbage était le deuxième travail qui demandait le plus d'efforts après le désherbage. De plus, les résultats étaient difficiles à voir malgré le dur labeur.

C'est pourquoi Shizuko avait fait fabriquer des houes rotatives, capables de déraciner les mauvaises herbes qui poussaient dans la rizière en les faisant rouler entre les plants de riz.

Comme ces outils n'existaient pas durant l'époque Sengoku, Shizuko avait demandé aux artisans du village de les concevoir.

Le prototype de la houe rotative avait été conçu durant l'ère Meiji (1868-1912), mais ce n'était qu'au début de l'ère Taishō (1912-1926) qu'il s'était répandu.

C'était un excellent outil de désherbage qui pouvait être utilisé entre les rangées de plants de riz avec une efficacité d'environ 20 acres par jour.

Ce désherbage intercalaire permettait également de labourer superficiellement la couche arable du sol afin de contribuer à la croissance des cultures.

Le sol était remué et ameubli, permettant à l'oxygène d'être envoyé aux racines, stimulant leur respiration et leur croissance.

Cela stimulait également l'absorption de l'engrais. De plus, les gaz nocifs (sulfure d'hydrogène, méthane, etc.) pouvaient être libérés du sol et la croissance des mauvaises herbes pouvait être contrôlée.

En d'autres termes, une fois la plantation de semis de riz terminée, ce désherbage intercalaire était le travail principal jusqu'au moment de la récolte.

Ainsi que l'une des tâches les plus difficiles de la culture du riz.

Comme ces outils étaient nécessaires pour augmenter l'efficacité, Shizuko n'avait épargné aucun effort à leur fabrication.

Le premier désherbage intercalaire serait effectué sept à dix jours après la plantation, lorsque les semis auraient pris racine.

Après cela, il serait effectué deux fois tous les dix jours. Cela était peu, mais le travail à chaque fois était très épuisant.

Un jour, en juin, alors qu'il ne restait plus que le désherbage à effectuer.

La louve amenée par Wittmann (baptisée Vultee par Shizuko) avait donné naissance à cinq louveteaux. C'était la première fois qu'une nouvelle vie naissait dans le village.

***

"Ils sont trop mignons !"

Shizuko sourit chaleureusement alors qu'elle regardait les louveteaux qui avaient ouvert les yeux.

Naturellement, elle devait garder ses distances car Vultee s'énerverait si elle les regardait de trop près ou si elle tentait de les caresser.

Vultee était incapable de bouger pendant une à deux semaines, mais la vue de ses enfants qui regardaient partout autour d'eux la détendit.

"Trop mignons~"

Shizuko attendait la semaine prochaine avec impatience. Cependant, il y avait quelqu'un qui ne partageait pas le même sentiment.

C'était Wittmann. Il était resté avec Shizuko et avait reçu son affection pendant près d'un an, alors il était naturel qu'il n'apprécie pas le fait que cette affection soit tournée vers ses enfants.

Il rapprocha son corps et se lécha les babines pour montrer son affection. Mais elle n'avait rien remarqué.

Habituellement, Wittmann hurlait comme une bête, mais cette fois-ci, son cri était semblable à un chiot.

"Oui, oui, toi aussi, tu es mignon, Wittmann~"

Shizuko dit cela en se frottant la tête de manière excessive comme pour répondre à l'appel de Wittmann.

Wittmann, en réaction, secoua joyeusement sa queue, mais il était très grand.

Sa queue faisait quelques dizaines de centimètres de long, l'agiter ainsi était suffisant pour la transformer en arme légère.

"Hé, doucement ! Je sais que tu es content, mais calme-toi~ !"

Comme prévu, il avait fini par renverser des choses autour de lui.

Grondé par Shizuko, Wittmann poussa un gémissement tandis que Vultee se mit à rire.

***

Juin s'écoula et laissa place à juillet.

Les villageois, au départ perplexes face aux houes rotatives, s'y étaient à présent habitués et finissaient leur travail en l'espace d'une journée.

Lorsque juillet était arrivé, le travail de désherbage était presque terminé. À présent, ils faisaient principalement du contrôle de pestes.

Après tout, les rizières étaient remplies de plants de riz qui avaient bien poussé.

Tous les villageois furent émerveillés et avaient dit « Je n'ai jamais vu autant de riz de toute ma vie ».

Ils pouvaient facilement prédire que la récolte serait très bonne.

Il y avait d'autres choses à faire à part le contrôle des pestes.

Premièrement, il fallait creuser des rainures à des intervalles de deux à trois mètres pour le drainage.

Cela faciliterait la gestion de l'eau avant la récolte, et ce n'était pas une tâche qui devait être faite à moitié.

On dit que le nombre de talles de riz atteignait son pic 35 jours après la plantation, il fallait alors drainer le sol dans une période qui était appelée le drainage de mi-saison.

L'eau était drainé de la rizière au moyen d'une gouttière.

Le drainage de mi-saison servait à éliminer les talles trop grosses ou inefficaces, ainsi qu'à fournir de l'oxygène au sol qui, à son tour, transformerait les restes de micro-organismes en engrais.

Il servait également à solidifier le sol pour empêcher les plants de riz de tomber, et à créer des fissures dans le sol qui concevraient un environnement aérobie permettant d'empêcher la génération de méthane provoquée par une fermentation causée par la putréfaction.

De plus, la fissuration du sol stimulait les racines des plants de riz et les faisait passer du type surface au type souterrain.

Tels étaient les résultats auxquels ils pouvaient s'attendre.

Si on réduit l'azote, on pourra empêcher l'apparition de punaises.

Parmi les insectes nuisibles au riz, les punaises étaient en tête de liste, mais leur apparition était moins probable si aucun pesticide n'est utilisé.

C'est parce que les plants de riz absorbaient l'azote, faisant qu'ils devenaient un festin pour les punaises.

Mais les pesticides n'existaient pas durant la période Sengoku, alors ils n'avaient pas d'autre choix que de faire une culture organique et sans pesticides.

Ce faisant, les ennemis naturels des punaises s'étaient installés dans les rizières.

Surprenamment, on dirait qu'on a pas vraiment besoin de prendre des mesures contre les pestes.

Même si des insectes nuisibles aux plants de riz apparaissaient, leurs prédateurs arriveraient à leur tour.

Bien sûr, cela allait sans dire que retirer les mauvaises herbes étaient le meilleur moyen de s'occuper des pestes.

Les mauvaises herbes avaient été fauchées aussi bien dans les rizières que sur les sentiers qui les séparaient.

Et elles furent utilisées pour créer du paillis.

Ainsi, un beau cycle dans lequel tout était utilisé et rien n'était gaspillé avait été établi dans les rizières.

Un jour, en août, lorsque le désherbage était devenu le travail principal jusqu'à la récolte, Nobunaga était enfin passé à l'action.

***

En août de l'an 9 de l'ère Eiroku (1566), Nobunaga traversa la rivière Kiso et envahit la province de Mino.

Lorsque Shizuko entendit la nouvelle, elle ne put s'empêcher de penser au mot [défaite].

Si je me souviens bien, ils ont été battus par une inondation, alors Hideyoshi a été chargé de construire un château à Sunomata, une zone stratégique entre Mino et Owari. Ce château a servi de base en première ligne pour l'attaque du château de Saitō Tatsuoki, l'Inabayama Inokuchi.

Shizuko avait beau s'être souvenue de cela, elle n'avait aucune raison de s'inquiéter car elle connaissait déjà l'issue de la bataille.

Sous cette conclusion, elle secoua la tête pour chasser ces pensées de son esprit.

Passant à des pensées plus agréables, elle regarda les rizières qui s'étendaient devant elle et hocha la tête avec satisfaction.

"Bien, bien. Ça pousse vraiment bien. Si ça continue comme ça, on devrait pouvoir récolter la quantité prévue."

Pour être honnête, travailler sur 8 hectares de terre avec seulement quelques dizaines de personnes l'avait légèrement inquiétée, mais ils avaient néanmoins réussi et le moment de la récolte approchait.

Cependant, la vue de tous ces plants de riz ne la rassurait pas.

Connaissant le seigneur Nobunaga, il va probablement demander quelque chose d'irraisonnablement difficile l'année prochaine…

Au cours de l'année prochaine, Oda Nobunaga aura placé le Mino sous son contrôle.

Lorsque cela arrivera, sa zone de production s'élèvera à 1 million de koku.

Ordonner à Shizuko d'augmenter la production était davantage une inéluctabilité qu'une prédiction.

J'espère que Kinzō-san réussira à fabriquer la repiqueuse de riz à temps. Avec ça, on pourra planter 10 ares en seulement 3 heures.

Elle ignorait cependant que Kinzō était en train de se creuser à la tête à essayer de comprendre le schéma (semblable à un gribouillage) de la repiqueuse de riz manuelle qu'elle lui avait donné.

La repiqueuse de riz manuelle, la houe rotative et la batteuse à pédale. Toutes étaient des outils servant à faciliter les tâches les plus difficiles de la riziculture.

La présence ou non de ces outils changeait le temps de travail à la ferme de façon exponentielle.

De plus, même les femmes, les enfants et les personnages âgées pouvaient s'en servir, faisant que le travail pouvait être fait par les personnes qui n'avaient pas à aller à la guerre.

Voilà à quel point ces machines réduisaient la charge de travail.

Elles permettaient également aux paysans de répartir le travail entre les rizières et les autres champs en fonction de leurs familles.

"Hum, je me demande si j'aurais droit à un terrain d'environ 60 hectares l'année prochaine."

La taille actuelle des champs pour les patates douces et les autres légumes était suffisante.

Les légumes de printemps qui avaient été récoltés furent un succès auprès de tous, aussi bien les paysans que Nobunaga.

Mais sur le champ de bataille, le riz restait la ressource la plus importante.

Après que Nobunaga ait mis la main sur le Mino, il était allé plus souvent en guerre, alors il ordonnerait probablement d'augmenter la production.

L'abondance ou le manque de riz avait un impact important sur la situation alimentaire des soldats.

"Ça se passe bien également du côté des œufs… mais j'ai peur que Kaiser et les autres n'attaquent les poules."

Kaiser était le premier des louveteaux de Wittmann et Vultee.

Maintenant âgé de deux mois, il était devenu conscient de son statut social et a été sevré.

Le moment était venu pour lui de quitter la maison de Shizuko, qui lui servait de tanière.

Un ordre hiérarchique avait déjà été établi entre les louveteaux, alors Shizuko les nomma respectivement Kaiser, König, Adelheit, Ritter et Lutz.

Ces noms signifiaient littéralement les rangs d'empereur, de roi, de noble, de chevalier et de guerrier. Comme leurs parents avaient des noms allemands, elle en avait fait de même avec eux.

"Bah, si ça doit arriver, ça arrivera. S'ils ne chassent pas régulièrement, ils s'affaibliront."

Bien qu'ils étaient basiquement domestiqués, il y avait une forte possibilité qu'ils partent à la chasse une fois qu'ils auront une famille.

Lorsque ce moment arrivera, cela ne la dérangerait pas s'ils chassaient des cerfs sauvages de temps en temps, mais s'ils s'attaquaient aux poules de la ferme avicole, cela serait un problème.

"J'ai pas d'autre choix que de leur enseigner pendant qu'ils sont encore jeunes."

Craignant qu'il y aura tout de même des poules sacrifiées, Shizuko poussa un gros soupir.

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