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Utopie ( My Hero Academia )

Genso Shun est un jeune garçon vivant dans le forêt avec sa famille. Cependant, un jour, sa vie va changer complètement, faisant de lui un héros extraordinaire. No Harem. Je ne possède pas My Hero Academia.

Major0127 · Komik
Peringkat tidak cukup
2 Chs

Chapitre 1

Je ne possède pas My Hero Academia

PDV Shun

« Maman ! Papa ! Regardez ce que j'ai trouvé dans la forêt ! » m'exclamais-je en ouvrant la porte de la maison à toute vitesse.

Je m'empressa de traverser de couloir et entra dans le salon où se trouvait mes parents.

« Regardez ! Regardez ! J'ai trouvé plein de champignons ! » m'écriais-je avec excitation en montrant le panier rempli de champignons à mes parents.

« C'est incroyable Shun ! On va bien mangé ce soir grâce à toi ! » s'exclama ma mère avec un grand sourire en regardant mon panier.

« C'est bien le fils de son père ! » fit mon père en ébouriffant mes cheveux blonds tout en souriant de toutes ses dents.

Je ne pus m'empêcher de rire quand mon père arrêta de m'ébouriffer les cheveux pour commencer à me chatouiller.

« Allez les garçons on arrête ! » interrompis ma mère exaspérée quand elle vit que je ne pouvais plus respirer correctement.

« Je vais aller cuisiner. Shun, tu veux m'aider ? » continua-t-elle quand elle vit que je m'étais calmé.

J'acquiesça avec enthousiasme et avec un sourire elle m'ordonna d'aller me laver les mains.

Après m'être lavé les mains, je suis allé dans la cuisine et commença à peler des pommes de terre.

« Maman, quand est-ce que j'aurais mon alter à ton avis ? » demandais-je au bout d'un moment.

« Ne t'inquiète pas, tu as eu 4 ans la semaine dernière, ton alter devrait bientôt apparaître.» répondit ma mère en coupant les courgettes.

« Tu penses que ce sera quoi ? Une poche dimensionnelle comme toi ? Ou une vision à rayon X comme papa ? Ou peut-être un mélange ? Comme une sorte de vision où je peux voir les autres dimensions ? Ou peut-être que je pourrais voyager dans les autres dimensions ? Ce serait vraiment génial ! » babillais-je avec enthousiasme.

« Tu veux avoir un mélange de nos alters ? » demanda-t-elle avec un sourire en arrêtant de couper les légumes pour me regarder.

J'arrêta moi aussi de peler pommes de terre et me tourna vers elle pour hocher la tête à toute vitesse.

« Pourquoi ça ? » fit-elle avec un sourire confus.

« Parce que vos alters sont géniaux ! Tu peux sortir tout ce que tu veux à n'importe quel moment avec ta poche dimensionnelle. Imagine un méchant t'attaque ! Tu as juste à sortir un pistolet ou une épée et BAM tu peux battre le méchant et après tu fais CLAC et tu arrêtes le méchant avec les menottes ! Ce serait génial ! Et si papa avait été là à l'attaque sur la banque il y a 3 mois alors il aurait pu repérer le méchant. Parce que le méchant, il avait plein d'armes sur lui la madame de la télé elle a dit ! Du coup il aurait pu faire POUM en frappant le méchant avant qu'il ne puisse attaquer les gens ! Et il aurait sauvé tout le monde ! » expliquais-je en mimant une attaque à l'épée et un coup de poing pendant que ma mère rigola devant mon énergie.

« Donc tu veux être un héros ? » me demanda-t-elle avec curiosité en me regardant de ses yeux bleu azur que j'ai hérité d'elle.

« Ouais ! Je serais le meilleur héros ! Même meilleur que All Might ! » m'exclamais-je avec un grand sourire.

« Je suis sur que tu seras un héros formidable et que ton alter sera encore meilleur que celui de ton père et le mien. » fit-elle en m'étreignant.

Je rendis l'étreinte avec empressement et après être resté comme ça quelques instants, ma mère s'est éloignée et s'est retournée vers les légumes qu'elle coupait.

« Allez mon petit héros ! Tu dois bien manger pour être plus fort que All Might ! » m'annonça-t-elle avec un clin d'œil auquel j'acquiesça avec tout le sérieux d'un enfant de 4 ans.

3 heures plus tard

« Je vais voir Kuroo ! » annonçais-je en mettant mes chaussures et en ouvrant la porte d'entrée.

« Soit prudent et ne rentre pas trop tard. » répondit mon père en passant la tête dans le couloir pour me regarder.

« Ça marche ! » fis-je en fermant la porte derrière moi et en commençant à courir hors de la clairière.

Ma maison se trouve dans une clairière à 2 kilomètres de Mustafu car mes parents n'aiment pas vivre en ville. Ils disent qu'il y a trop de bruit et ils préfèrent le calme de la forêt.

J'aime la forêt, elle est calme, belle et pleine de vie. J'ai toujours préféré la nature à la ville donc je ne me plains pas du choix de mes parents.

Courant à travers les arbres, j'arriva rapidement devant un grand arbre qui surplombe toute la forêt avec sa taille. Il fait au moins 4 fois la taille d'un arbre normal.

Voyant que Kuroo n'est pas encore là, je laissa un sourire traverser mon visage et commença mon ascension au sommet de l'arbre.

Cependant alors que j'étais presque au sommet, une tête que je reconnut comme celle de Kuroo apparut soudainement devant moi. Pris par surprise, je laissa échapper une exclamation choqué et perdant mon emprise sur la branche, je commença à tomber.

« Oula ! » cria Kuroo en tendant immédiatement ses mains pour m'attraper par le col, me donnant ainsi quelques secondes pour reprendre mon emprise sur la branche.

« Sauvé ! » s'exclama mon ami en souriant de toutes ses dents tout en me lâchant.

« Kuroo ! Idiot ! Tu m'as fait peur ! J'ai failli mourir ! » lui criais-je en m'asseyant sur une branche paraissant robuste.

« Désolé mais c'était trop tentant de te faire peur. » répondit-il avec un sourire enthousiaste.

« En plus j'aurais pu te rattraper maintenant que mon alter s'est réveillé ! » m'annonça-t-il avec fierté, la tête toujours à l'envers, ses cheveux noirs se balançant au grès du vent.

« Quoi ?! C'est quoi ? C'est quoi ? Quoi que non finalement laisse moi deviner ! Et assis toi correctement, j'ai peur que tu glisses en étant accroché par tes jambes la tête à l'envers comme ça. » fis-je les yeux brillants en pensant à son alter mais avec un peu d'inquiétude en voyant sa position.

En effet, Kuroo avait le dos de ses genoux reposant sur une branche, le haut de son corps était en direction du sol et sa tête pendait librement, ses main reposant à l'arrière de celle-ci, se grattant les cheveux.

« Je te laisse une chance de deviner la génialité de mon alter mais je suis bien comme ça, j'ai pas envie de bouger. » répondit-il avec un grand sourire.

Pendant que je réfléchissais à sa quirk je remarqua que son visage rougissais rapidement.

« Idiot ! Assis-toi correctement ! Maman m'a dit que si on restait trop longtemps à l'envers le sang nous montait à la tête et que c'était dangereux. » expliquais-je en le voyant se balancer un peu.

« D'accord... D'accord... » dit-il en s'asseyant correctement sur sa branche.

« Kuroo... ton pouvoir ce ne serait pas... de pouvoir contrôler les plantes par hasard ? » demandais-je après avoir réfléchis un instant.

« Raaaah comment t'as trouvé ?! Je voulais faire le son game over quand tu allais dire une bêtise. » s'exclama Kuroo, frustré.

« C'est parce que je suis un génie ! » répondis-je avec fierté en gonflant ma poitrine.

En vérité, je me doutais bien que c'était son alter avant même qu'il ne l'ait. Il semble toujours si vivant que je ne peux m'empêcher de le comparer à la forêt. En plus, je l'ai rencontré dans une clairière de celle-ci, faisant une sieste paisiblement à l'ombre d'un arbre. Il a l'air d'aimer la forêt autant que moi, voir même plus. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que son alter soit en rapport avec la nature.

« N'empêche ton pouvoir est génial ! Tu pourras devenir un grand héros avec un alter comme ça ! » m'exclamais-je avec excitation.

« Ouais ! Tu verras je serais le meilleur des héros ! » s'écria-t-il avec enthousiasme.

« Ne dis pas n'importe quoi ! Ce sera moi le meilleur des héros ! » réfutais-je en me mettant debout sur la branche.

« Tu n'as même pas encore réveillé ton alter idiot ! » fit-il avec un sourire moqueur.

« Rahhh idiot toi même ! » criais-je en me jetant sur lui.

Cependant, j'avais oublié que nous étions au sommet de l'arbre et me jeter sur Kuroo nous a fait tomber de l'arbre.

« Merde ! Merde ! Je ne veux pas mourir comme ça ! Et Kuroo ! Il va mourir parce que je ne suis qu'un idiot ! » pensais-je pendant que le vent fouettais mes larmes pendant notre chute.

Je pouvais entendre le cri de Kuroo et je ferma les yeux en voyant le sol se rapprocher à grande vitesse.

« Je suis désolé maman, papa. Je suis désolé Kuroo, tu vas aussi mourir à cause de moi. » songeais-je, me préparant au contact inévitable avec le sol.

« Mais... je ne veux pas mourir ! Je ne suis pas encore devenu un héros ! » pensais-je en sentant les larmes quitter mon visage sous la force du vent.

Cependant, juste avant d'être aplati, des cordes s'enroulèrent autour de mon torse et m'empêchèrent de toucher le sol.

Ouvrant les yeux doucement, je remarqua que je me tenais à seulement quelques centimètres du sol.

Levant les yeux, je remarqua que les cordes qui s'enroulaient autour de moi n'étaient pas des cordes mais des lianes.

Tournant la tête vers Kuroo, je vis qu'en réalité il ne criait pas mais riait pendant notre chute.

« Aïe ! » m'exclamais-je quand les lianes me lâchèrent brusquement et que je me retrouva sur le sol.

« Bien rattrapé Kuroo. » fis-je en jetant un coup d'œil à mon ami qui souriait, ayant clairement apprécié notre chute.

« On recommence ? » demanda-t-il innocemment.

« Jamais idiot ! » rétorquais-je avec une force que je ne savais plus posséder, j'avais l'impression que cette chute m'a prise toute mon énergie.

« C'est celui qui le dit qui l'est ! » contra mon ami en me tirant la langue.

Je me contenta de lever les yeux au ciel et resta silencieux quelques minutes avant de demander : « Hé Kuroo ! Ce sera quoi ton nom de héros ? »

« Je l'ai déjà choisi, ce sera Kage ! » s'exclama-t-il avec son sourire habituel.

« Kage ? Ça veut dire ombre non ? Pourquoi tu veux ça comme nom ? » fis-je avec curiosité.

« Parce que je ne pourrais jamais briller autant que cette forêt ! Alors je serais son ombre ! » répondit-il avec un sourire fier.

« Idiot. » soufflais-je exaspéré, même si un petit sourire se trouvait sur mon visage.

« Hé ! » s'insurgea-t-il en secouant son poing vers le ciel.

« Bon je vais rentrer sinon mes parents vont s'inquiéter. » fis-je au bout d'un moment, voyant le soleil commencer à se coucher.

« Ça marche. Tu viens demain ? » me demanda Kuroo en se relevant.

« Non, j'ai école demain. Comparé à une certaine personne je ne suis pas scolarisé à la maison. » répondis-je en réunissant assez de force pour me relever.

« Donc on se revoir vendredi alors... » fit-il, déçu.

« Ouais... À vendredi. » annonçais-je en m'éloignant, également déçu.

Le trajet pour retourner à la maison fut beaucoup plus long que d'habitude. Quand je fus finalement proche de la clairière où se trouvait ma maison, je sentis un poids dans mon ventre qui n'étais pas là auparavant. Il y avait une odeur étrange et je ne pus m'empêcher de m'inquiéter.

Accélérant, je contourna le dernier arbre me séparant de la clairière et aperçut du rouge, beaucoup de rouge.

L'herbe était baigné de liquide cramoisi que je reconnus comme du sang. Cependant, je n'avais jamais vu autant de sang réuni en un seul endroit.

Je vis une bosse sur le sol, au centre de l'énorme flaque de sang et j'eu peur de m'approcher.

« Papa ? Maman ? » fis-je d'une petite voix tremblante.

Je fis un pas incertain vers la bosse, puis deux et avant même que je ne le sache, je sprintais vers elle.

« Papa ! Maman ! » hurlais-je, choqué en m'approchant.

La bosse était en réalité le cadavre de ma mère recouvert du cadavre de mon père, comme si il l'avait protégé jusqu'à la fin.

Mes jambes perdirent le peu de forces qu'elles avaient et je tomba au sol, à genoux, à côté des cadavres de mes parents.

Je pouvais sentir l'humidité du sang d'accrocher à mes jambes, mon short s'alourdissant avec les liquide cramoisi qui le recouvrait.

Pourtant, j'ignora ce fait et approcha une main tremblante que je posa sur l'épaule de mon père.

Je le secoua doucement mais il ne dit aucun mouvement.

« Papa ?... Allez... Réveilles toi... C'est pas drôle... Papa ?... Arrête de jouer la comédie... » suppliais-je en le secouant, espérant une réponse.

« Maman... Dit à papa que ce n'est pas drôle... Il ne veut pas arrêter... » continuais-je en secouant cette fois-ci ma mère avec mon autre main, toute aussi tremblante.

« PAPA ! MAMAN ! » hurlais-je en voyant qu'aucun des deux ne réagissaient.

Je ne sais pas combien de temps j'ai passé à essayer de les réveiller mais au bout d'un moment, j'abandonna.

Au moment où j'arrêta de les secouer, les larmes coulaient depuis longtemps sur mes joues et je ne pus m'empêcher de lâcher un cri de rage.

« AHHHHHH ! » SI j'avais été là...

« AHHHHHH ! » Si j'avais une quirk...

« AHHHHHH ! » Si je serais revenu plus tôt...

« AHHHHHH ! » Si un héros était venu...

« AHHHHHH ! » Si j'étais plus fort...

Mes cris ne s'arrêtèrent que quand ma voix me lâcha. Seulement quand ma gorge me fit mal. Seulement quand mes yeux furent tellement sec que j'avais l'impression de ne plus avoir d'eau dans mon corps.

Pourtant, je rassembla mes dernières forces et me leva. J'alla ensuite dans la cabane de bricolage et ressortis avec une pelle.

Quand je regardais des films et qu'il y a avait des morts, pour ne pas que je sois triste pour eux, mon père plaisantait toujours en disant qu'il fallait enterrer les corps. Il disait que ça les empêchait de devenir encore plus moche que ce qu'ils étaient déjà. Mais cette fois-ci... ce n'est pas un film.

Je creusa seulement un gros trou, mes parents auraient voulu rester ensemble comme ils l'ont toujours fait.

Forçant mes mains tremblantes a se calmer, je pris une profonde inspiration avant de commencer à traîner le corps de mon père vers le trou.

Le mettant à l'intérieur, je ne pus m'empêcher de regarder les lacérations couvrant son corps. Donc c'était un ours qui les a tué.

Retournant vers la flaque de sang, je traîna alors le cadavre de ma mère et là posa à côté de mon père.

Leur jetant un long regard, je me détourna finalement d'eux pour récupérer la pelle et refermer le trou, juste au moment où l'aube se levait.

Les larmes coulaient sur mes joues alors que je rajoutais de la terre pour couvrir les corps de mes parents.

Une fois qu'ils furent recouvert, je lâcha la pelle et m'effondra à côté du tas de terre, en larmes.

Avant même que je ne m'en rende compte, je m'étais endormi, souhaitant que tout ça ne soit qu'un rêve, une illusion.