Quand Reiner se réveilla, une violente migraine l'assaillit, le forçant à ouvrir les yeux. Les quelques faibles rayons du soleil passant par sa fenêtre l'aveuglèrent presque immédiatement, le forçant à plisser ses yeux pour s'adapter à la lumière ambiante. Il se leva lentement, et maladroitement, avant de sortir de sa chambre. Le début d'une barbe de trois jours était visible sur son visage. Mais alors qu'il la grattait, il se dirigea en direction du salon, ou Alice l'accueillie en essayant de parler d'une voix douce, tout en gardant sa concentration sur l'animer qu'elle regardait sur la télévision.
« Bien dormis ? »
Reiner lui répondit, la voix légèrement enrouer.
« Eh bien...gueule de bois, sinon ça va. Et toi ? »
Toutefois, il se corrigea presque immédiatement, et ajouta en marmonnant avec un visage légèrement rougissant.
« Enfin même si tu ne dors pas vraiment, enfin...bref. »
Cela fit rire Alice, alors que les crédits de fin de ce qu'elle regardait jouait une musique mélancolique et triste derrière elle. Une fois qu'elle arrêta de rire, Reiner repris la parole, non sans gêne.
« J'ai... Je n'ai plus trop de souvenir d'hier soir alors, es-que ça c'est bien passer pour toi ? Du peu que je me souviens tu avais l'air d'être assez mise à l'écart et isolée... »
Pendant qu'Alice commençait à répondre, elle coupa la musique passant, mettant à la place une chaine télévision. Ce qui laissa la voix de quelques journalistes brouiller, semblant presque inaudible et tremblant, parasiter ses paroles, qui se mise également à trembler étrangement.
« Tout c'est bien passer, je me suis beau-coup amusé à vous reg-arder vous cha-a-amailler, ton frè-re et toi. »
Reiner se mit à sourire de contentement, secrètement soulager. Cependant le visage d'Alice se mit à trembler, ce qui ne perturbât pas du tout Reiner, avant qu'à son tour tout l'environnement ne tremble et ne se brouille. Certains meubles ou murs disparaissant même pour laisser place à des espaces vide, ou rien ne pouvait être vu si ce n'est un noir absolu. Un espace noir et silencieux, mais pourtant si inquiétant, semblant vouloir tout aspirer pour ne jamais rien laisser en sortir.
Pourtant, comme si rien ne se passait, Reiner ouvra ses lèvres, laissant des son inaudibles ainsi que des parasites sonores en sortir, avant que soudain, tout ne se stabilise alors que celui-ci finissait sa phrase.
«... est déjà midi moins le quart en plus.»
« Oui, tu dormais bien alors je t'ai laissé. Je comptai te réveiller à midi et demi si tu dormais toujours. »
Répondit Alice tout en se grattant l'arrière de la tête. Laissant à la place Reiner parler sans grande conviction en s'éloignant, secouant ses épaules.
« Bon je vais faire à manger, tu peux mettre la télévision un peu plus fort pour que je puisse entendre depuis la cuisine s'il te plaît ? »
Une fois arriver dans la cuisine, Reiner sorti des spaghettis qui semblaient trembler légèrement, et dont certains disparaissait partiellement ou totalement. Il fit ensuite faire bouillir de l'eau sur une plaque chauffante, tout en écoutant les quelques théories dénuer de sens qui était dit aux informations. Pourtant au milieu de ces propos inintéressants, une chose réveilla Reiner qui était sur presque le point de s'endormir en s'appuyant sur l'un des coins d'un placard.
« N'oubliez pas qu'à treize heure précise un discours de notre grand dirigeant Artus, sur l'astéroïde va être diffusé depuis notre chaîne de Télévision, ainsi que toutes autres chaîne de télévision et de radio en tant qu'interruption de programme exceptionnel. Si vous n'êtes pas chez vous, l'annonce pourras également être vu en ligne sur le site de notre chaîne, ou celui du gouvernement. »
Après avoir entendu cela, Reiner s'approcha d'Alice qui n'avait pas bougée et lui dis.
« Bon, dans une heure on va peut-être savoir ce qu'il en est, au final. »
« Ce qui me ferait rire serais que les complotistes aient raison »
Répondit Alice en ricanant, ce qui fit également rire Reiner qui répondit en essayant de reprendre son calme.
« Tu penses que ça à un lien avec la perte de contact de la colonie minière martienne ? »
Alice se mit alors à réfléchir quelques secondes avant de secouer la tête en marmonnant.
« Je ne pense pas, il n'y a que des synthétiques là-haut, et si c'était vraiment grave il y aurait eu un appel de détresse, un pays aurait pris l'initiative d'aller enquêter, surtout le grand empire de chine. Là ça a plus l'air d'être un brouillage des communications liée à une éruption solaire ou quelque chose du genre. »
« Pourtant on a encore nos liens avec la lune. »
Grogna Reiner en se grattant le menton.
« Mais la lune est bien plus proche, et c'est juste une décharge donc même s'il n'y avait plus de communication ça ne changerais rien, il y a à peine quelques simples drones de recyclage là-bas, et deux ou trois appareils de transmutation de matière. »
Reiner haussa alors les épaules, partant de la cuisine pour revenir assez rapidement avec une assiette si chaude en main qu'il ne put se retenir de pousser de petit crie. En voyant ce que faisait Reiner, Alice le fixa plus intensément en soupirant.
« Tu pourrais au moins faire attention à toi quand même... »
Reiner ne lui adressa qu'un sourire gêné en réponse, pendant qu'il commençait à manger, se brûlant la langue au passage. Le voyant faire, Alice couvrit son visage avec ses mains, alors que les bruits des couverts et de la télévision était devenu l'unique fond sonore de la pièce.
Après avoir fini de manger, et d'avoir nettoyé ses couverts, Reiner s'installa sur le canapé avec Alice, attendant l'annonce avec curiosité.
Quand l'heure prévue arriva, toutes les chaînes diffusèrent simultanément l'image d'un homme politique, le grand gouverneur. Après quelques secondes de silence, l'homme parla de manière mécanique, comme s'il avait appris sont discourt par cœur, mais que quelque chose le gênait.
« Chère citoyens, j'ai une nouvelle importante à vous annoncer en ces temps de trouble. Tous les dirigeants de chaque pays, moi compris, sommes arriver à un accord historique depuis la guerre d'unification, celui d'être transparent avec notre population sur la nature de la situation aux États-Unis d'Amérique. »
L'homme prit alors une grande inspiration avant de continuer.
« Cet objet n'est pas un astéroïde ordinaire comme beaucoup l'ont soupçonné. C'est le premier signe d'une vie autre que là notre dans l'univers. Les formes de vie contenue dans cet astéroïde semblent dotées d'un quelconque intellect aux vues de leurs réactions, et stratégies fournis, face à l'approche des quelques équipes de reconnaissance. »
Après s'être raclé la gorge, le dirigeant repris sont discourt avec une voix plus naturelle.
« Nous faisons donc peut-être face à une crise similaire à la grande guerre d'unification. Mais cette fois l'ennemie n'est pas un autre humain, et nous ne sommes pas divisé, mais unis. Nous avons donc décidé à la quasi-unanimité d'envoyer des renforts militaires au États-Unis d'Amérique pour donner suite à leur demande de renfort en raison des menaces possible. Nos soldats ont déjà été envoyer sur place hier, mais la situation ne c'est aucunement améliorer. Mon conseil et moi-même avons donc décider de mobiliser tous les troupes réserviste, qu'elles soient humaines ou mécaniques. Que tous les réservistes se prépare en conséquence, des vaisseaux de transport viendrons vous chercher dans la journée. »
L'homme fit alors une pause, reprenant sa respiration, sa voix devenant plus autoritaire.
« Aucun refus ne sera toléré, et ce pour aucune raison autre que l'un des rares handicap ne pouvant être soigné. Toute usurpation sera passible d'une peine de prison. Prothèse, et opération seront fournie pour tous les réservistes ayant un handicap mineur qu'ils n'ont pas les moyens de soigner comme récompense pour leur participation à cette guerre. Les informations étant encore trop limiter à ce jour, je n'ai rien à rajouter. Des informations serons fourni aux soldats une fois sur place. »
Le discourt pris fin soudainement, aussi vite qu'il avait commencé, laissant Reiner et Alice perplexe de ce qu'ils avaient entendus. Ce n'est qu'au moment où une journaliste pris la parole qu'ils se concentraient de nouveau sur l'écran.
« Pour faire suite à l'annonce de notre honoré dirigeant, nous nous sommes vu conférer l'honneur de pouvoir ajouter des détails à ce discourt. Le contact instable avec Mars c'est vu couper depuis trois jours et demi maintenant, les androïdes présents sur place et les systèmes de communication ne réponde plus comme vous le savez. Cependant ces deux événements n'ont aucun vraisemblablement aucun lien entre eux, des équipes sont actuellement mobiliser pour rétablir les communications avec la colonie minière. De plus, aucun danger n'est à craindre. Ne fait rien d'irréfléchie qui pourrait vous mener en prison, ou même à la peine capitale sous l'emprise d'une panique inutile comme cela a été le cas par le passé. Nous ne sommes pas menacées, vous n'avez donc aucun souci à avoir. Cela signe la fin de cette interruption de programme, nous vous souhaitons une agréable journée. »
La journaliste adopta alors un sourire légèrement forcer, avant que l'écran ne change pour montrer l'ancienne équipe de journaliste qui reprenait leurs travailles. L'un d'entre prit la parole, se grattant la joue.
« Cela conclue donc l'annonce spéciale, nous nous revoyons après la pose publicité ! »
Reiner coupa en conséquence le son quand les publicités vu et revu ont commencé à être jouer sur la télévision, avant qu'Alice ne prennent la parole, légèrement hésitante.
« Est-ce que tu es réserviste ? »
Reiner s'apprêtait à répondre à Alice, mais avant qu'il ne puisse le faire, tout redevint instable, tremblant, se disloquant tout autour de lui, laissant même Alice presque entièrement disparaître. Il ne restait rien à leurs places, si ce n'est le même noir abyssal muet, qui semblaient même entraver les paroles à peine audibles de Reiner, alors que son expression semblait peiner, malgré son sourire forcé.
« Non, heu-sement ... -contre Clovis en est un-»
Reiner ferma à nouveau la bouche et tendit la main dans le noir abyssale, agrippant un téléphone qui n'était pas visible il y a quelques secondes, mais qui était désormais bien claire. Il resta silencieux pendant quelques secondes avant d'ouvrir à nouveau la bouche, mais aucun son audible ou compréhensible ne sortit. Au lieu de cela, son corps commença même à disparaître, ne laissant plus qu'une petite partie d'Alice dans cet abysse.
Tout d'un coup, elle commença à réapparaître comme dernière élément au milieu de ce noir de jais, pour soudainement perdre son apparence habituelle, affichant à ma place un visage composer de parties détruite, révélant son infrastructure interne. Elle était également désormais vêtue d'un uniforme militaire léger, déchiqueter par endroit, révélant à son tour une peau blanche ou des parties mécanique complexe et robotique, visible entre ses divers tremblements. Des parties de son corps disparaissant, se décalant, flottant seul décrocher du corps. Tous ces problèmes s'accentuèrent quand elle prit la parole d'une voix robotique, usée par le temps.
« Sou...venir co- co- co-rompue... reprise stable dans dix...neuf neuf...huit...quatre...dix-neuf...six...huit...huit...huit...huit... deu- »
Soudain, le noir abyssal commença à changer, laissant place au salon de l'appartement de Reiner avec celui-ci, ainsi qu'Alice à une fenêtre, leurs visages portant une expression incrédules et terrifier. Ils n'étaient éclairés que par les flammes visibles au sol, porter par des navettes volante, ainsi que divers voitures détruites par les flammes rongeant l'extérieur.
De plus, des hommes en uniforme militaire renforcé léger, comportant le blason de « police » en leur sein, tiraient avec de vieux fusils à impulsion sur une foule. Cette même foule était armer d'encore plus vieilles armes à feu, et quelques cocktails Molotov artisanaux, en plus d'arme artisanale de toutes qualités, ou même des fusils à plasma plus moderne. Laissant les banderoles et les tags sur les murs affichant « Non à la mobilisation totale forcé » brûlé ou fondre, ne faisant que rendre ce paradoxe encore plus flagrant. Le paradoxe d'engendré et participé à des conflits armé pour ne pas participer à un conflit armé.
Cependant, tout devint floue de nouveaux, plus rien n'était stable, et Salvatoris ouvrit lentement ses yeux, seul avec ses morts-vivants, dans le bunker en ruine qui l'avait amener à cette visions. Son expression était tordu par la douleur et l'incompréhension.