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Chapitre 4 : Les graines d’un doux désastre(2).

Reiner ouvrit lentement les yeux, regardant son réveil holographique qui indiquait neuf heures moins le quart. Cependant, ce n'est pas l'heure qui retint son attention. Il se leva presque immédiatement en sursaut, voyant une personne dans sa chambre. Il dévisagea Alice quelques secondes, avant de soupirer, se remémorant la journée précédente. Il tenta rapidement de reprendre son calme, puis s'approcha d'Alice, vêtue de l'une de ses nouvelles tenues, en plus d'avoir ses cheveux légèrement humide. Reiner parla maladroitement, essayant de faire comme si de rien n'était. Cependant, son réveil avait totalement disparu, remplacé par une masse informe d'un noir abyssal. Elle semblait perpétuellement en mouvement, alors qu'elle contaminait lentement ses alentours. Puis, cette masse s'évapora, comme si ce n'était qu'un mensonge, ne laissant que les paroles de Reiner résonner.

« Bonjour Alice... »

« Bonjour Reiner, avez-vous bien dormi ? »

« Bien, mais je t'avais demandé d'arrêter de me vouvoyer... »

Alice pris une expression maladroite en entendant la réponse. Voyant cela, Reiner dit la première question qui lui passa par la tête de manière précipiter maladroitement.

« Heum... Tu veux un thé ? Enfin...si les Synthétique sont toujours construit avec un bio générateur en cas de panne de courant prolonger...et puis...aaah...»

Réalisant la stupidité de ses paroles, il ouvrit la bouche pour dire autre chose, mais Alice lui répondit avant qu'un son n'en sorte.

« Oui, nous sommes toujours construits ainsi pour parer à toute sorte d'éventualité, mais comme vou-... Comme tu le sais déjà nous consommons beaucoup d'énergie et avons une très grande batterie en conséquence. Donc ce bio générateur reste assez peu efficace, et nécessite beaucoup de matière organique pour nous recharger... Il a même été envisager de le retirer pour une économie de matériaux mais ça n'a jamais été mis en pratique. »

« A bon ? Ils ne sont pas très efficaces ?Pourtant on m'a toujours dit que si... »

Répondit Reiner poussé par sa curiosité.

« Eh bien nous avons besoin de deux à trois fois plus de nourriture qu'un humain normal en fonction de nos actions pour pouvoir fonctionner en autonomie totale durant 24 heures, donc ce n'est pas très performant en comparaison à beaucoup d'autre chose. »

« Ce n'est pas ce que j'appelle peu efficace. Au tout début, enfin avant ma naissance il fallait au moins six à dix fois la nourriture consommer par un humain pour une journée d'autonomie... »

Ajouta Reiner d'une voix faiblissant au fur et à mesure de son discours, puis celle-ci repris de la force alors qu'il changeait de sujet.

« Sinon, aujourd'hui je pensais aller au magasin car il n'y a plus grand-chose à manger...tu veux venir avec moi ? »

« Oui pourquoi pas, mais je ne comprends pas vraiment pourquoi tu veux y aller avec moi ? »

Rétorqua Alice avec une légère surprise inscrite sur son visage.

« En fait c'est pour une raison simple, j'aimerais aussi bien m'entendre avec toi car on va vivre ensemble pendant un moment. »

« Vraiment ? »

Rétorqua Alice avec un regard suspicieux.

« ...Et c'est vraiment ennuyant d'y aller seul... »

Ajouta Reiner, accabler par le regard d'Alice.

« Tu aurais au moins pu faire semblant, ou essayer... »

Alice soupirât tout en secouant la tête. Elle partie ensuite avec un air satisfait, alors qu'elle observait Reiner, dont le visage était devenue rouge écarlate, la bouche entre-ouverte. Mais juste avant de disparaître de la vision de Reiner, elle se stoppa, parlant avec sourire espiègle.

« Du coup on part quand ? »

« Je comptais partir dans vingt ou vingt-cinq minutes, juste le temps de me doucher et de me préparer. »

Alice se mit à sourire en coin, avant de parler d'une voix confiante, dissimulant son sourire.

« Besoin d'aide ? »

Reiner répondit presque immédiatement le plus sérieusement et naturellement du monde.

« Ouais, c'est difficile de se frotter le dos seul. »

Alice fit alors la moue en disant.

« T'es pas drôle... »

« Bah quoi tu m'as bien eu juste avant, alors pourquoi je n'aurais pas le droit de te faire la même ? »

« D'accord, je concède. »

Accorda Alice après avoir réfléchie quelques secondes, pour ensuite ajouter.

« Je vais aussi me préparer. »

« Ok. »

Répondit Reiner tout en sortant quelques vêtements de son placard, pour ensuite se diriger vers sa salle de bain, laissant échapper un bruit d'eau peu après la fermeture de la porte.

Une fois Reiner sorti, il passa dans sa cuisine pour attraper quelque chose à manger, puis enfilât son manteaux. Il adressa ensuite la parole à Alice qui regardais la télévision, ses cheveux désormais sec, tout en portant sa robe bleue.

« Tu t'es changée ? »

« Oui, je suis prête, mais tu ne portes pas beaucoup de noir ? »

Demanda Alice en fixant la tenue noire de Reiner.

« En fait j'aime bien cette couleur, et je ne suis pas douée pour choisir des vêtements. »

« Le noir n'est pas... »

Alice se fit interrompre par Reiner avant d'avoir pu finir sa phrase, laissant celui-ci dire.

« Si c'est une couleur. »

Après avoir rapidement soupiré Alice répondit tout en se levant du canapé.

« Si tu veux...mais dépêche-toi, tu es en retard... »

« J'ai uniquement deux ou trois minutes de retard, et en plus c'est pas comme si le magasin allait fermer tu sais. »

« Et moi je ne compte pas ? »

Rétorqua Alice avec une expression indigné.

« Ouais, les boîtes de conserve comptent pas »

Déclara Reiner en souriant, se dirigeant vers la sortie de l'appartement pour aller en direction de sa vielle voiture. Alice le suivi rapidement, riant doucement à la mauvaise blague de Reiner.

Une fois dans la voiture Reiner fixa Alice et lui dit avec un sourire taquin.

« Je ne savais pas que tu étais sensible à ce genre d'humour. »

« Et moi je ne savais pas que tu étais autant asociale. »

Répondit Alice avec le même sourire que Reiner. Laissant les deux rire pendant une partie du trajet en échangeant quelques blagues plus ou moins bonnes.

* * *

Une fois le trajet terminé, ils arrivèrent devant une immense galerie commerciale border de diverses petites ruelles, ou les invendus détruit des boutiques étaient parfois entreposer. Ils étaient laissés à la merci des gens habitant dans les ruelles en piteuse état, dissimuler par les immenses gratte-ciel et galeries commerçantes, en plus toute sorte de type de petit magasin regrouper dans plusieurs gratte-ciels. Dans l'une des ruelles, un jeune enfant ne portant qu'un morceau de tissus déchirer qui serrait quelques crédits, ainsi un couteau ensanglanter, pouvait être vu se faire ruer de coup sans pitié par deux policiers, qui prenait un grand plaisir à voir l'expression de souffrance du jeune garçon. Ses blessures commençaient à s'accumuler, poussant Alice qui fixait au loin la scène avec Reiner à chuchoter d'une voix très légèrement tremblante.

« C'est...c'est horrible, on doit aller l'aider... »

Reiner soupira d'un air exaspéré et déçus, se forçant à garder une expression calme malgré le dégoût qui se formait sur son visage alors qu'il détournait le regard.

« Désolé...on...on peux rien n'y faire, sinon on va finir dans la même situation que cette enfant, ou même pire, en plus d'être classé comme des criminels. On ne peut rien faire, désolé, même si on appelle d'autres policiers ils vont juste regarder de loin et partir en nous riant au nez...j'avais déjà essayer quand j'étais gamin... »

« Mais, mais on peux pas le laisser comme ça, il va finir par mourir le pauvre ! »

Rétorqua précipitamment Alice, mais Reiner pris son bras en chuchotant.

« Je...désolé, mais on ne peut vraiment rien faire, c'est comme ça... »

Reiner se dirigea alors vers les galeries commerciales pendant qu'Alice traînait du pied derrière lui, avant de finalement abandonner. Parmi cette galerie, un seul magasin avait le luxe d'avoir un bâtiment entier lui étant consacré, mesurant quarante mètres de plus que celui consacré aux androïdes, et sans étonnement, avec une enseigne similaire aux précédents magasins de vêtements et d'androïde.

Une fois entré à l'intérieur, la musique apaisante de l'endroit laissa un sentiment doux-amère dans la poitrine d'Alice et Reiner, cependant, rien ne pouvait être changé. Après avoir passé un petit antivol bordant la porte d'entrée, Alice et Reine se retrouvèrent face à un étage constituer d'un immense accueil rempli de caméra. En plus de plusieurs stations de recharge pour des androïdes servant de vigile, ou laisser en libre-service, en échange d'une compensation financière. Reiner se dirigea machinalement vers un très grand ascenseur situé à la droite de la pièce, ignorant ceux de gauche encore plus grand, qui n'avait aucun bouton pour être appelé, en plus d'être entouré de plusieurs systèmes d'antivols accrocher aux murs, et appuya sur le bouton du deuxième étage.

Le choc de la scène dans la ruelle pesait encore sur Alice, perdu dans ses réflexions internes. Cependant, quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, l'odeur de la nourriture fraîche contrastant violemment avec l'atmosphère suffocante des ruelles poussa Alice à secouer sa tête. La seule chose qu'ils pouvaient voir en sortant de l'ascenseur était une vue emplie de tant d'étagères débordant de nourriture qu'il était presque impossible de les comptés. Bien que tout cela étant emballer dans d'épaisses couches de plastique. Mais alors qu'ils avançait, Alice ne put contenir ses paroles plus longtemps.

« Ce qu'il se passe dehors...c'est vraiment horrible...J'ai l'impression qu'on vie dans deux mondes séparer...lui et nous... »

« Je suis d'accord avec toi, mais on ne peut rien changer, on finira juste en prison si on essaie quelque chose... »

Alice soupira avec un air résigné et déçus, mais en voyant le visage de Reiner, elle essaya maladroitement de changer de sujet.

« D'ailleurs, que veux-tu acheter ? »

« Des choses pas chers, un peu de viande, du poisson, des pâtes, du riz, enfin ce genre de truc, rien d'exceptionnel. Tu veux quelque chose en particulier ? »

Alice n'a même pas répondu, fixant simplement Reine, puis s'est mise à rire comme si elle avait entendu la meilleure blague au monde. Une fois à peine calmer, et après avoir vu l'apparence confuse de Reiner, elle lui dit.

« Rassure-moi, tu te souviens que je n'ai pas besoin de manger ? »

Reiner se mit à rougir face à la réalisation tardive, puis essaya également de changer de sujet de manière un peu gêner, tout en se raclant la gorge.

« On va à gauche prendre deux cadis et on continue au premier rayon à droite, il devrait y avoir du riz là-bas... »

« Dis je suis curieuse, je peux poser une question ? »

Demanda Alice avec un air penseur.

« Vas-y, je répondrais si je peux. »

« Tu as dit que tu avais rencontré Clovis quand il venait d'avoir 18 ans et que tu vivais chez ton frère, c'est ça ? »

« Oui, approximativement, pourquoi ? »

« Je me demandais simplement s'il était un ami précieux pour toi car ton expression à l'air de s'adoucir un peu quand tu parles de lui. »

« Oui, je le considère comme un membre de ma famille en fait, et malgré ce qu'il dit parfois il m'a énormément aidé. Sans lui je serais peut-être à la rue, ou mort dans une de ces ruelles à l'abandon...qui sait...j'aurais peut-être même été à la place de ce pauvre enfant... »

Répondit Reiner en haussant les épaules, parlant de plus en plus bas avant d'ajouté.

« Quand je me sentais déprimer, alors que je m'étais brouiller avec mon frère, que je me suis rendu compte que j'avais été utiliser, et qu'en plus j'avais même perdu mon job, c'est lui qui m'a relevé et m'a fait m'accrocher en fait... Tu sais les humains sont puéril, même quand on a beaucoup on a l'impression de ne rien avoir, c'était mon cas à ce moment-là. »

Reiner regarda alors devant lui, se remémorant de vieux souvenirs, alors qu'Alice qui avait écouté en silence hochait la tête en chargeant le cadi. Tout ce que prenait Alice devenait noir et informe, tremblant intensément en essayant de ne pas disparaître, avant de reprendre leurs formes d'origine. Bien que cela ne soit clairement pas normal, tout comme les dernières fois, personne ne semblait le remarquer.

Reiner et Alice se sont ensuite dirigé comme-ci de rien n'était vers d'autres rayons, parlant de sujet frivole et sans grand intérêt, bercer par la douce musique rétrofuturiste qui baignait tout le magasin.

Après avoir acheté ce dont Reiner avait besoin et être allé aux caisses se situant à gauche proche d'une rangée d'énorme ascenseur, Ils descendirent au premier étage par ces mêmes immenses ascenseurs, là où toute la nourriture surgeler ou réfrigérer était entreposé, prenant assez rapidement ce dont Reiner avait besoin. Mais alors que tous deux avaient des cadis remplis et se dirigeait vers les caisses, Reiner demanda.

« Tu veux faire quelque chose en particulier après ça ? »

« Pas vraiment, pourquoi ? »

« Car je t'ai traîné ici, donc je me disais qu'il fallait au moins que je demande. »

Répondit Reiner sans trop d'expression.

« Il faudrait d'abord rangé tout se surgeler avant de commencer à parler de rencard avec moi. »

Rétorqua Alice en pointant les cadis, alors qu'ils étaient coincés dans une petite file d'attente de deux personnes malgré le nombre absurdement grand de caisse automatique disponibles. Reiner plissa les yeux avant de dire.

« Qui t'a dit que c'était un rencard ? »

Alice c'est alors mise à rire les yeux mi-clos en voyant la réaction de Reiner, couvrant légèrement sa bouche.

* * *

Alors que Reiner et Alice sortait du magasin, ils jetèrent un rapide coup d'œil à la ruelle, ou seul une petite trace de sang restait, témoignant silencieusement de la brutalité de la scène qu'ils avaient aperçue.

Après avoir décharger et ranger les cadis à l'endroit où ils avaient été pris, et être entré dans la voiture, Reiner mit la radio en route pour briser le silence qui commençais à s'imposer pendant qu'il démarrait la voiture.

« ...enfin. Vous écoutez bien la radio XXXXX, nous vous laissons sur les nouveaux hits de la saison ! Et cette saison nous à donner du lourd ! »

Le silence entre Alice et Reiner se prolongea durant tout le trajet, laissant la musique ne collant que très peu à l'ambiance comme unique fond sonore.

Une fois garer près de la résidence de Reiner, tous deux se mirent à décharger la voiture, avant que Reiner ne commence à cuisiner quelque chose tout en demandant une chose d'étrange à Alice.

« Tu penses qu'on peut être considéré comme amis ? »

« Pourquoi cette question ? »

« En fait je ne parle pas vraiment à grand monde sauf Clovis...donc comme on se parle beaucoup, enfin...même si on a pas trop le choix...enfin...je me demandais si on était amis ou pas... »

A honnêtement répondu Reiner, le visage rouge de honte.

« Tu n'as jamais eu d'autres amis ? »

« Non...pas vraiment, étant petit je me suis fait harceler à l'école donc j'étais toujours restée seul... »

Répondit Reiner d'une voix faible, tout en sortant une assiette alors qu'Alice réfléchissait, avant de hocher la tête tout en s'approchant de Reiner.

« Je suppose qu'on peut être qualifié d'amis, même si on ne se connaît pas depuis longtemps, il y a des gens avec qui le courant passe tout de suite tu crois pas ? »

Alice haussa alors les épaules en parlant. Laissant Reiner légèrement sourire avant qu'Alice n'ajoute.

« Dis, tu m'avais dit que tu étais en froid avec ta famille, ça ne te dirait pas d'aller voir ton frère un jour ? Enfin, c'est étrange dit comme ça mais... Il faut bien régler les confits à un moment tu ne penses pas ?»

« Hein ? Ça sort d'où...tu as entendu ce que Clovis avait dit ? »

Répondit Reiner visiblement surpris.

« Clovis te l'a également dit ? »

Reiner réalisa alors son erreur, puis se mit à réfléchir quelques secondes avant de répondre.

« Oui, avant qu'on te voie au magasin...désoler si ça t'a parue étrange, je n'ai pas vraiment réfléchi avant de parler... »

« Ce n'est rien, mais il faudrait que tu aille le voire un jour si tu ne veux pas rester en froid avec, et comme on est amis tu penses pas que je devrais au moins un petit peu t'aider, en plus là on est dimanche, et il va bientôt être 13h donc... pour éviter de toujours le remettre au lendemain... »

Alice n'a pas fini sa phrase, regardant à la place fixement Reiner qui avait l'air calme en apparence. Toutefois, il se mit à parler doucement, l'air réticent.

« Je ne peux pas y aller demain ? »

« Non, tu as déjà oublié ce que je viens de dire... ? Ça fait combien de temps que tu te dis ça ?»

« Plusieurs mois...enfin...années... »

« Voilà, donc tu comprends pourquoi je t'ai dit ça »

« Oui je comprends pourquoi tu dis ça, et je l'ai déjà réalisé grâce à Clovis...je m'était déjà promis d'y aller d'ici peu, et je lui ai aussi promis en plus... autant le surprendre en le fessant vraiment... Je me préparerais après manger pour partir avant que ma motivation ne s'épuise, je l'ai déjà beaucoup repoussé, cependant tu vas me devoir une faveur. »

Dit Reiner en fixant Alice, qui répondit avec un léger sourire en coin.

« Si tu le souhaite tant que ça pas besoin d'une faveur... »

« Joli sous-entendu, mais c'est non, je sais que tu n'es pas sérieuse. »

« Tu n'es vraiment pas drôle, même pas un petit rougissement, et comment tu fais pour savoir quand je suis sérieuse ou pas... »

« Comment je fais ? On ne se connaît pas depuis assez longtemps pour ça, même si vous êtes programmée pour rapidement apprécier votre propriétaire vous restez humain...enfin non mais presque...et puis j'ai surtout une chance sur deux. »

Reiner haussa ses épaules en commençant à manger. Peu de temps après avoir fini son repas, il commença à se préparer à sortir, mais Alice l'interrompit en disant.

« Tu ferais mieux de prendre un cadeau en passant non ?Enfin tu ferais peut-être meilleure impression. »

« Je ne sais même pas ce qu'il voudrait ... »

Cela laissa Alice soupirer, alors que Reiner s'apprêtait à sortir. Son cœur battait à tout rompre, pourtant, il venait de faire le premier pas.