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Chapitre 14 : La famille WallHeart et début.

Une fois sa force retrouvé, Mylon accepta l'invitation de Leyla, la mère de Marlène. Nos trois héros avaient enfin terminé leur quête, celle de retrouver les parents de Marlène mais cela ne sonnait pas la fin non. C'était un renouveau, le début d'une autre aventure, la page d'un livre qui se tourne pour s'ouvrir sur un autre chapitre. Un chapitre qui commence par une réunion joviale et touchante avec la famille de Marlène. Leyla les avait invité à table bien que cela n'eut pas l'air de plaire à son mari Nathan qui poussa un râle. C'est ainsi que commença une discussion autour de la table en même temps que nos héros mangeaient. 

Voyant l'appétit d'ogre de sa fille, Leyla s'exclama : 

— Je vois qu'une n'a pas perdu son appétit ! Mais c'est que tu as grandis en plus, tu étais vraiment plus petite avant. 

 

— Vraiment ?! C'est vrai ça ? Ça y'est ! J'entre enfin dans ma phase de croissance. Vous entendez grand-frère et grande-sœur ? Je vais enfin ne plus être petite ! 

 

— Je ne pourrais rien te dire pour ma part, rétorqua Ada. C'est qu'on s'est vu tous les jours pendant au moins 3 mois donc difficile de dire si tu as grandi. 

 

— Pareil pour moi, ajouta Mylon. De toute façon, en voyant tes parents, c'était sûr que tu allais grandir un jour. 

 

— C'est vrai qu'elle a toujours tenue de son père ! dit gaiement Leyla. N'est-ce pas chérie ? Elle a tes yeux et ta couleur de cheveux. 

 

Toutefois, Nathan ne fut pas aussi gai. Il fixa la chevelure de sa fille et répondit d'un ton sérieux : 

— En parlant de cela, qu'est-il arrivé à tes cheveux Marlène ? Ces mèches blanches… Mais aussi cette tenue que tu portes. Surtout, pourquoi n'étais-tu pas avec nous lorsque ces bandits ont passés à l'attaque ? Je croyais t'avoir dit de rester à la maison ... 

 

— Aaah… 

 

Elle regarda avec doute Mylon qui avait enlevé son cache-oeil et son gant une fois chez elle puis Ada. Ils lui firent signes de tête, lui donnant l'accord pour tout raconter. Elle décida de commencer par le début en lui expliquant sa recherche de Volt au village, comment Mylon les avait sauvées, elle et Adamantine de Lancelot. Comment ils s'étaient retrouvés face à la menace des monstres, comment ils avaient fui. Elle mit en avant leurs aventures et comment elle s'était aussi amusée. Toutefois, le visage de Nathan s'assombrit encore plus en l'entendant mais il se tut. Il ne donna qu'un regard noir à Mylon qui le remarqua et le lui rendit un froid. Il se doutait déjà de ce qui lui déplaisait dans cette histoire mais se tut lui aussi pour la laisser finir. Elle mentionna les rencontres qu'elle avait fait : sa mamie Lépine, le papimmortel Alexandre, Lazulis la Piou azur, Lily la Driade, les gardes sympathiques de ForteMarbre, le dessinateur classe et qui se la pète : Leam, les femmes animales idoles, l'artiste martiale Elio, la noble Talia et tant d'autres. 

 

— Eh bien ! s'exclama Leyla. Tu as l'air de t'être bien amusée alors que nous on s'inquiétait pour toi. Je ne me rends toujours pas compte de tout ce que tu as dû vivre, ça a l'air si… Extraordinaire ? Au moins, je suis heureuse pour toi. 

 

— Heureuse ? gronda Nathan. C'est ça que tu ressens pour elle ?! Te rends tu comptes de ce que ces individus lui ont fait subir ?!! Te rends tu comptes des dangers auxquelles ils l'ont exposé ? 

 

— Nathan, ce n'est pas- 

 

— Silence ! On parle d'une fillette de 12 ans ! L'emmener dans ce complexe avec eux ? La faire participer à des luttes contres des monstres ? Il faudrait être fou ! Oui, toi démon, nous aurions dû te vendre à l'église quand nous en avions l'occasion. Tu es irresponsable et tu l'as mis en danger à mainte reprise... 

 

Mylon resta silencieux devant ces accusations. Il ne savait pas vraiment quoi lui répondre mais le fait qu'il ne le considérais que comme un démon voulait tout dire. Tout le monde n'était pas aussi ouvert d'esprit dans ce royaume et il ne le savait que trop bien. Toutefois, Adamantine intervint en sa faveur : 

— C'est certes vrai et il n'est pas le seul à blâmer. J'ai moi aussi acquiescé à ce qu'elle nous accompagne. Cependant, lui apprendre à se défendre, lui apprendre à utiliser la magie a vraiment été bénéfique. Elle est d'ores et déjà capable de se défendre seul vous savez. C'est même elle qui a fini par me protéger quand j'ai échoué à la défendre. Si vous deviez déverser votre colère sur quelqu'un, c'est sur moi. À vrai dire, les mèches blanches de votre fille sont entièrement ma faute… 

 

— C-c-comment ça ?! S'étonna Nathan. 

 

Elle leur expliqua alors l'incident des Draineclat et sa crise de panique. Comment elle n'avait pu défendre complètement leur fille et le fait est qu'elle s'était retrouvée faible et presque vidée de son mana. Elle s'en excusa en abaissant sa tête. 

Leyla couvrit sa bouche de choque en regardant Marlène puis se rapprocha d'elle pour l'étudier sous toute les coutures et voir si elle allait bien. Marlène essaya de la rassurer mais rien n'y faisait, c'était une vraie maman poule parfois. 

Nathan lui se crispa en serrant des dents. Il voulait hurler mais la position d'Adamantine l'en empêchait. C'était un coup pour lui à se retrouver décapité en un rien de temps. Il dit difficilement : 

— Je… Vous- rendez-vous comptes quand même ? Vous pouvez comprendre ma colère, non ? Je viens d'apprendre que vous l'avez sauvé mais mis en danger délibérément ?! Plus jamais, plus jamais je ne veux que vous l'approchiez ! 

 

— Nathan Wallheart ! rouspéta Leyla. Arrête un peu veux-tu ! Tu vois bien qu'elle est là avec nous saine et sauve ?! Il n'y a pas de raison de se fâcher ou même de les repousser… Tu n'as pas entendu notre fille ? Ils sont comme de la famille pour elle. Comment oses-tu vouloir les éloigner d'elle ? 

 

— Famille ?! Mais Leyla, nous sommes sa famille ! Elle n'a pas besoin de s'en former une imaginaire. 

 

Ça y'est cela en était de trop. Marlène ne pouvait plus se taire après tout ce qu'elle avait vécu. Elle ne pouvait point laisser les adultes décider sans y avoir son mot : 

— Maman a raison Papa ! C'étaient mes choix et ce le sont toujours ! Je ne peux te laisser dire du mal d'eux. Ils ont toujours été là pour moi quand j'en avais besoin, comme une famille. J'ai appris dans ce voyage qu'une famille n'avait pas besoin de lien de sang tant que l'on s'aimait comme une vraie, ce qui est le cas ! Je sais que je suis encore très jeune mais je veux faire mes propres choix. L'un d'eux est de les accepter comme ma famille et l'autre est de devenir aventurière ! 

 

— Marlène chérie, expira Leyla. Tu as vraiment mûri lors de ce voyage n'est-ce pas ? 

 

— Comment ? pouffa Nathan. Tu ne réagis même pas à ce qu'elle vient d'annoncer ? Tu l'as entendu ? 

 

— Qu'elle veut devenir aventurière ? Si c'est son choix. Je connais ma fille depuis longtemps et je savais déjà vers où penchait son cœur… 

 

— Et tu ne veux pas la raisonner ?! Au grand jamais ma fille ne deviendra aventurière, c'est trop dangereux ! Il n'y a aucune sûreté derrière cette profession. Imagine si on décide de l'enrôler dans l'armé des chevaliers ! Elle devra participer à la guerre, c'est ce que tu veux ?! 

 

Leyla détourna le regard pendant que Marlène eut les larmes aux yeux en serrant des dents. Elle se doutait déjà de sa réaction mais c'était sans compter l'intervention de Mylon : 

— Monsieur, je ne veux pas paraître présomptueux mais votre fille, comparée à certains, possède un rêve. Pour ma part je n'en ai jamais eu un vrai, on ne m'a jamais laissé en avoir l'occasion. Jusqu'à très peu je vivais sans vivre, porté seulement par une demande, une demande de mes parents de vivre pour eux. C'était la seule chose qui me maintenant dans cette dépression qu'était ma vie. Je pense donc qu'un parent de ce nom devrait la supporter jusqu'au bout. Combien même il désapprouve, ce n'est pas son choix à faire. Je sais qu'ils ont toujours voulu mon bonheur, n'est-ce pas la même chose pour vous ? 

 

 

Nathan écarquilla des yeux, ne trouvant pas les mots. Il se leva de sa chaise et le fixa un instant avant de s'exprimer : 

— Je- J'ai besoin d'un instant, j'ai besoin d'être seul pour réfléchir. 

 

Il se dirigea vers les escaliers menant à l'étage sans un mot de plus. Voyant cela, Leyla s'étonna : 

— Alors là, c'est la première fois que je le vois s'enfuir comme ça. Il est toujours têtu d'habitude et ne m'écoute pas… Veuillez l'excuser. Je suis sûr qu'il ne veut que protéger Marlène à sa façon. 

 

— Ne vous inquiétez pas, informa Adamantine. Nous l'avons bien vu dehors tout à l'heure et cela se comprend. La peur de perdre un être cher peut souvent s'avérer source de colère et d'erreur … 

 

…Sur ce sujet Mylon ne pouvait rien redire. Mais il l'avait vraiment atteint alors ? C'est qu'il ne devait pas avoir mauvais fond non plus. Ils continuèrent ainsi ce moment à table sans lui. Adamantine en profita donc pour poser une sacoche sur la table et intima à Leyla : 

— Tenez c'est pour vous. C'est une somme que je voulais vous laisser avant que nos chemins se séparent. 

 

— D-de l'argent ? balbutia-t-elle. Non, non je vous en prie, gardez-le ! Vous nous avez déjà ramené Marlène, c'est le plus beau cadeau que vous puissiez nous faire. 

 

— J'insiste, continua Adamantine. Nous nous inquiétions avec Mylon du futur de Marlène et j'ai donc décidé de lui donner une somme destiner à ses études. 

 

— Aaaah ! pouffa Marlène. C'était donc pour ça les 100 pièces d'argents de ce matin ?! C'est vraiment pour moi ? 

 

— Je vois, ajouta Mylon. Je me disais aussi que c'était bizarre que tu veuilles retirer autant. 

 

— Oui c'est ça, répondit Ada. 

 

— C-c-cent pièces d'argents ? C'est trop ! Je ne peux accepter… 

 

— Comme je l'ai dit, elles sont pour ses études. Je sais qu'elle veut devenir aventurière mais une ou deux années dans une écoles ne devrait pas lui faire du mal. Il y a assez pour 2 ans d'inscriptions avec les fournitures nécessaires. Enfin, cela dépend des écoles, je pense… 

 

Mylon se mit à rougir en l'entendant. Il lui avait fait part de ses inquiétudes sur ce sujet hier soir et elle y répondait donc de cette façon ? Il ne sourit qu'alors en les regardant tous, oui, il pouvait laisser Marlène ici maintenant sans avoir à trop se soucier d'elle. Il en était certains… 

Leyla finit par accepter lorsque son marie redescendit enfin. Il toussa deux coups pour avertir de sa présence et clama : 

— Après réflexion je suis d'accords pour soutenir le rêve de Marlène mais avec certaines conditions. 

 

— Vraiment ? s'extasia l'intéressée. 

 

— Oui mais seulement si tu me promets trois choses : un de ne jamais te laisser te faire engager dans l'armé, deux, de cacher ton nom de Wallheart. Et enfin la troisième est de suivre au moins trois ans d'études. Je ne souhaite pas que ma fille ne puisse pas, si elle le souhaite, se ranger de sa vie d'aventurière pour se poser et avoir un métier plus… normal. Il lui faut une bonne éducation pour ça. 

 

— Ce n'est que ça ?! s'étonna Marlène. Ça va alors ! Je suis même impatiente d'aller à l'école. Je me demande comment c'est… 

 

Étrange… se demanda Mylon. Pourquoi veut-il qu'elle cache son nom ? Pour ne pas leur attirer d'ennui si jamais ? Pourtant, ce n'est pas si méprisé cette voix, juste rare…  

 

— Et au sujet d'eux, continua Nathan. Je retire ce que j'ai dit, je ne t'interdis pas de les voir. Je ne suis pas cruel a point de t'empêcher de voir ta famille. 

 

— Génial, merci, merci papa ! 

 

Leyla sourit alors quand elle l'entendit. Elle retrouvait enfin là son marie d'avant. Ils avaient bien vécu des épreuves mais tout pouvait enfin reprendre son court ! Toutefois, Nathan ajouta finalement : 

— Cependant, cela devra se faire en dehors de la maison. Je ne veux pas qu'on voie le dé- … Hum, Mylon, rentrer chez nous. J'ai le devoir de protéger ma famille, tu comprends jeune dé-, hum, hybride ? 

 

Le concerné serra du poing mais sans plus. Il le regarda d'un air sérieux en revenant à la réalité de sa situation et affirma : 

— Oui, je comprends. Si je veux aussi la protéger, il vaut mieux faire ainsi. Les gens qui me méprisent pourraient en profiter le jour où je suis découvert. 

 

— On est sur la même longueur alors. Tu n'es pas aussi horrible que je le pensais … 

 

Ils continuèrent ainsi ce moment de réunion … 

 

Toutefois, loin de là planait une menace, une menace que tout le monde craignait. Se rapprochant de ForteMarbre, cette menace s'apparentait à une marée, une marée noire… Râles, cries bestiaux, grognement infernales, hurlement stridents, bruits de milliers de pas. C'était comme si l'enfer lui-même s'approchait de la ville. Alban, de sa musculature saillante, se tenait là, en haut du rempart blanc de la ville. Son sixième sens d'ancien aventurier ne l'avait pas trompé, quelque chose approchait… Même les remparts de la ville et les nouvelles douves n'allaient pas être efficace fasse à cette menace car il la vit au loin avec une lunette. Son visage se teinta d'horreur, il en tremblait même. Le Primordial fut une chose, mais là ! Il se secoua la tête et hurla à ses hommes : 

— Faites sonner les cloches, vites !!! Que chaque homme de la ville se préparent au combat, que l'on évacue aussi les habitants. L'armée démoniaque arrive ! 

 

— L'armé démoniaque ?! demanda Samael à ses côtés. Ils se sont déjà regroupés en une armée ? 

 

— Non, nous sommes chanceux sur ce point-là. Il n'y en a qu'un… 

 

— Un seul ? demanda André un autre garde. Mais alors qu'est-ce qui l'accompagne… 

 

— Une calamité, un désastre, quelque chose qui pourrait se comparé à la vague amenée par le « Dévoreur de monde » lors de son passage : une armée de monstres… 

 

— Une armée … 

 

— De monstres ? 

 

C'est alors que la cloche sonna enfin, avertissant du début de la guerre. Le Duc qui se trouvait dans son bureau se mit à se tirer avec hystérie les cheveux et hurlant : 

— Comment ça ? Déjà ?! Maintenant ? Cette Reine ne va même pas nous renvoyer des renforts sous prétextes de « tester la puissance des démons » ? Cette garce !! Ils sont déjà à nos portes, j'ai besoin de protéger mon fils, mon héritage… 

 

Il commença frénétiquement à embarquer ses objets de valeurs et cria dans le manoir : 

— ALICIA, SOPHIE, ELSTON !! 

 

Les deux maids elfs et le thérianthrope habillé en majordome apparurent par la porte du bureau quelques instants après. Il leur intima tout de suite : 

— Vous deux, préparez une charrette pour emmener mon fils et nos biens les plus précieux loin d'ici. Sophie, avec moi ! Cette bataille va être rude, je sais que je suis lâche et que je me cache souvent derrière ma chance mais cela ne veut pas dire que je vais abandonner la ville que ma ligné a mis tant de mal à bâtir. 

 

— Et Zydraft alors monsieur ? demanda Elston. Dois-je le ramener ici pour qu'il puisse vous dire au revoir ? 

 

— …Non, remet lui juste cette lettre. 

 

Il la lui tendit et ajouta de manière solennelle : 

— Je m'étais déjà préparer à cette éventualité quand je suis revenue de notre réunion. Dites-lui de l'ouvrir uniquement si je suis définitivement partit. Si c'est le cas, il sera votre nouveau maître… Enfin non, je vous dois bien votre liberté pour vos loyaux services… Ce sera à vous de décider. 

 

— À vos souhait monsieur… 

 

Elston partit ainsi avec Alicia réaliser les demandes du Duc tandis que Sophie resta à ses côtés. Celui-ci commença à s'équiper d'une armure grise avec l'insigne des Wildsoar gravés dessus. Il ajouta pendant ce temps à Sophie : 

— Je suis désolé de t'imposer la tâche de rester avec moi, je fais un maître bien cruel. 

 

— Cruel mais juste. Je dois ma vie et mon semblant de liberté à vous mais surtout à la bonté de votre femme. Je lui ai promis de veiller sur vous jusqu'à la fin. 

 

— Ma Dianne… Toujours avec moi jusqu'au bout. 

 

Il s'en alla alors accompagné de Sophie jusqu'au porte. Il décida d'utiliser la même technologie que celle utilisé lors de l'attaque du dragon pour faire passer un message d'évacuation. Toutefois l'ennemie était déjà aux portes. Ce qui fit intimer Alban à Samael : 

— Part vite, va t'occuper de l'évacuation ! 

 

— Chef mais… Pourquoi ?! Je ne peux pas abandonner la garnison ! 

 

— Pense à ta famille bordel, gamin ! Elle a déjà perdu un fils, elle n'en a pas besoin de perdre un autre ! 

 

— Mais vous alors, en ce qui concerne Dame Angela ? 

 

— Je te la confie aussi ! André toi aussi accompagne le. 

 

— Désolé chef répondit André. Mais comparé à notre rouquin je n'ai aucune vraie famille, rien. La garnison est ma famille. Je resterais avec vous jusqu'au bout… 

 

Samael se sépara ainsi d'eux, les laissant avec le reste des gardes s'occuper de la menace. Tous les gardes s'étaient rassemblés en haut des remparts : les mages, les archers et les canonniers se préparèrent en premier à faire feux. L'ennemie n'était plus qu'à une dizaine de mètre laissant aux gardes l'horreur de voir ce qui les attendait : 

— D-des loups des enfers ! 

 

— Des marcheurs blancs, des orcs … 

 

— Des gobelins et même des Draineclats ! 

 

— Ce n'est pas tout, il y a mêmes des cerbères et des chimères !! On va vraiment pouvoir les repousser ?! 

 

— Celui qui les dirige c'est, c'est … !!! 

 

— Ne tremblez pas les gars ! hurla Alban. Cela fait vingt ans que l'on s'y prépare, dix que l'on s'entraîne tous les jours. On fait comme aux exercices et aux entraînements. Compris ?! 

 

La silhouette qui se tenait en bas, à une vingtaine de mètres des douves ria enfin : 

— Comme on se retrouve humains !! Nous vous avions manquez ? L'heure de la rétribution est arrivée, la Reine vous salut ! Voici son châtiment, sa grâce et notre furie… J'espère que vous me donnerez du fil à retordre au moins ! Résistez, battez-vous, tuez comme vous savez si bien le faire ! 

 

Elle tendit sa main et au même moment, l'ensemble des monstres derrière la grande silhouette vêtue de vieux bouts d'armure se mirent à charger la ville, hurlants tellement fort que même les enfers en trembleraient…