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Chapitre 2

Avis de non-responsabilité : Ni My hero Academia ni Naruto ne m'appartiennent

Deux ans avaient passé depuis que Bakugo avait su qu'il ne pourrait jamais être comme les autres enfants de son âge. Il avait appris ce jour-là dure réalité du monde. On ne nait jamais égaux.

Il se rappelait du jour là comme si c'était hier. Il avait perdu connaissance dès qu'il avait entendu ce que le médecin voulait leur dire. Ce jour-là, à cause de tout ce qu'il avait réprimé en lui, il s'était endormi, pensant qu'il n'allait plus se réveiller et que la douleur sera partie.

Bien sûr il avait tort, trois jours après il s'était réveillé. Sa mère avait été si inquiète pour lui qu'elle était restée pendant trois jour à son chevet. A l'instant qu'il s'était réveillé, il avait vu sa mère, celle qu'il appelait toujours vieille sorcière, pleuré. Son père était là dans la chambre avec eux. Il avait un regard triste et des poches sous les yeux. On sentait qu'il n'avait pas dormi pendant des jours.

Lorsque Bakugo avait vu ses parents, il avait finalement compris que leur état était parce qu'ils s'inquiétaient pour lui. Ce jour-là, il avait pris sa décision. Si être quelque chose qu'il n'aimait pas pouvait empêcher ses parents de s'inquiéter pour lui, il n'avait pas grand-chose à réfléchir.

C'était pourquoi ses premiers mots étaient les suivantes:«hé vieille sorcière enlève ta tête de mon corps tu es trop lourde.» Ce qui avait suivi ce jour-là était un Bakugo avec une grosse bosse sur la tête, un sourire plaqué sur le visage de son père et sa mère entrain de crier.

Son père n'avait vu que du feu mais sa mère vit directement dans le jeu de son fils. Elle savait que son fils, malgré son comportement, ne se sentait pas du tout bien. Il voulait le masquer pour éviter de que ses parents s'inquiètent mais ce qu'il ne savait pas c'est que son attitude inquiétait encore plus sa mère.

Après cet événement Katsuki était finalement rentré chez lui où durant les jours qui ont suivi il avait appris à vivre avec son statut. Le faire avait été difficile car même s'il avait déjà vécu ainsi pendant un an, l'espoir était ce qui lui avait permis de continuer auparavant mais à ce moment-là il avait perdu tout espoir. Il ne lui restait plus rien sauf peut-être le bonheur de ses parents.

C'est avec l'amour de ses parents et son rêve de devenir un héros qu'il a pu continuer. Ne pas avoir d'alter ne voulait pas forcement dire qu'il ne pouvait pas être un héros. Non il n'allait pas être un simple héros il deviendrait le héros numéro 1.

Et pour réaliser cela, il s'était remis à s'entrainer. Il avait même fait quelque chose qu'il détestait par-dessus tout. Il avait envie vomir à chaque fois qu'il repensait à cela. Il avait supplié c'est deux meilleurs amis (c'est ce que Izuku et Ayano disaient. Il n'était pas prêt à reconnaitre des loosers comme ses amis.), de l'aider.

Dans le cas d'Izuku c'était avec l'entrainement et les combat. Et dans celui d'Ayano c'était avec les équipements de soutient. Bien sûr en le faisant il les aidait également. Pour Izuku c'était avec son alter. Ils développaient de nouveaux moyens pour aider Izuku à utiliser au mieux son alter. Pour Ayano il était devenu son testeur.

Tout cela avait continuer ainsi pendant deux ans. Et les résultats avaient été incroyable. Dans le cas de Bakugo, son corps était devenu plus travailler qu'auparavant et ses capacités aux combats étaient devenu incroyable car même s'il ne battait jamais son Deku il avait réussi à le suivre. Dans le cas d'Izuku, il avait mieux appris à utiliser son alter et avait même développé une nouvelle technique, le revêtement intégral. Et dans le cas d'Ayano, elle avait pu améliorer ses créations au fur et à mesure que Bakugo et Izuku les testaient.

Deux ans c'était le temps qui c'était passé depuis ce jour à l'hôpital. Katsuki Bakugo maintenant âgé de 7 ans plus 11 mois et 26 jours, fréquentait la Harvey school, une des nombreuses écoles primaires de la sous-préfecture Shizuoka. Il partait là-bas avec Izuku et Ayano. Il ne savait pas pourquoi mais depuis il se retrouve toujours dans la même classe avec les deux autres.

A la Harvey school academy les cours commence à 7:30 mais Bakugo préférait toujours arriver à 6: 30 pour pouvoir se reposer. Chaque matin il se réveillait à trois heures du matin pour s'entrainer et s'arrêtait finalement à 5: 30.

C'était pour arriver à l'heure qu'il s'était fixer qu'il sortait à très tôt de chez lui. «Hé vieille sorcière je m'en vais à l'école. Met mon déjeuner dans mon sac je suis pressé.» Cria le jeune garçon quirkless à sa mère. Il n'a pas entendu longtemps avant de recevoir une réponse sous forme de cris de sa mère. «SALE GARNEMENT POURQUI TE PRENDS-TU POUR ME PARLER AINSI. PRENDS ÇA ET FUIS AVANT QUE JE TE TUE.» Le fils pris le sac et s'en alla. Il voulait lui répondre mais même lui savait que ce ne serait pas la meilleure chose à faire.

Le père de Katsuki était là au bout du couloir, il regardait la scène qui se déroulait devant lui et il ne pouvait pas s'empêcher de sourire mais avec un air triste. Depuis que Bakugo avait découvert qu'il était quirkless il n'avait jamais montré que ça l'affectait. Le problème, sa femme l'en avait parler. Leur fils mentait à son entourage, il se mentait à lui-même. Dès l'instant qu'il s'était réveillé ce jour-là à l'hôpital, il avait déjà fait son choix. Son fils souffrait mais il ne l'avait pas vu et il s'en voulait pour cela. Ils avaient prévu, lui et sa femme, d'en parler à leur fils le soir de son anniversaire qui serait dans quelques jours. Ils savaient bien tous les deux que ce serait un mauvais jour pour parler d'un tel sujet. Mais ils n'avaient pas d'autre choix.

Katsuki ayant porté ses chaussures, sorti de la maison et parti en laissant ses parents derrière.

Lorsqu'il était sorti sa maison, il vit Setsuna Ayano l'attendre avec un sourire plaqué sur le visage. Apparemment depuis qu'il avait commencé à partir à l'école à six heures, cette fille avait décidé de l'accompagner. Son excuse, était qu'avec tout le bruit qu'il faisait en allant faire ses activités très tôt le matin, il la réveillait également. Bien sûr il n'y croyait pas.

«Pourquoi es-tu aussi vite sorti. Je voulais entendre comment tu te fais massacrer.» Elle le dit avec le sourire aux lèvres. Elle se moquait de lui. Ce genre de scène entre lui et sa mère se produisait tous les jours. Et parfois ça se finissait par des bosses sur la tête de Bakugo.

«Tsk! Allons-y.» Il avait mare de ce sourire qu'il choisissait de l'ignorer et s'avancer.

«Où pars-tu comme ça?» Il ne répondit pas à sa question et continua à marcher. «Ne m'ignore pas. Si tu le fais, tu devras trouver un nouveau technicien pour t'aider.» Il se figea en entendant la dernière partie. Il était peut-être devenu très fort à force de s'entrainer mais être sans alter le désavantageait beaucoup des autres. Désavantage qu'il avait réussi à combler avec les créations d'Ayano.

Voyant qu'il s'était arrêté, Ayano sourie et le rattrapa. «Ha! Ha! Ha! J'étais sûr que ça marcherait. Je me demande quand vas-tu accepter que tu aies besoin de moi pour atteindre tes objectifs. Hein!» Elle tapota l'épaule en attendant une réponse. Mais voyant qu'il resterait toujours le même, elle continua. «Tu sais ta fierté ne t'emmènera jamais loin. Il faut souvent reconnaitre qu'on a besoin des autres pour avancer. Mais je dis ça, je sais que tu ne le reconnaitras jamais. C'est peut-être pas mal ainsi. Tu sais je t'aime telque tu es.»

Bakugo ne pu s'empêcher de rougir. C'était l'une des raisons pour lesquels il n'aimait pas être autour de cette fille. Elle pouvait sortir des bêtises comme ça durant une conversation.

«Oublions ça et concentrons-nous sur ce qui est vraiment important. J'ai imaginé un nouveau gadget qui, s'il fonctionne te sera d'une grande aide avec ton style de combat original.» Des yeux d'Ayano, une lumière verte sorti et de l'endroit où elle l'éclaira apparu une paire de lunettes. Bakugo pris la paire de lunette qui venait d'apparaitre et la plaça sur ces yeux puis il appuya sur le bouton qui était sur le coté de la monture. «Comme tu peux le voir cette paire de lunette analyse tout dans ton environnement et compile toutes les informations dans sa mémoire. Cela signifie que les lunettes en registrent tout ce que tu vois. Mais ce n'est pas le plus important. Regarde dans la direction des gars là-bas.»

Il s'exécuta et regarda dans la direction qu'elle montrait et ce qu'il a vu l'a stupéfié. «Comme tu peux le voir les lunettes peuvent analyser les mouvements des personnes que vous regardez jusqu'à même prédire ces mouvements. Imagine les dégâts que tu ferais avec cette lunette plus ton style dangereux.» Lorsqu'elle eu fini de parler, les lunettes se désintégrait en particule de lumière verte. C'était l'alter d'Ayano, Projection. Ayano peut projeter l'image de n'importe quel objet dont elle connait toutes les caractéristiques et tous les composant qui le compose. Si elle se fausse sur les caractéristiques même d'un seul composant, l'objet qu'elle projettera sera diffèrent de ce qu'elle voulait projeter. Donc en conclusion pour l'objet qu'elle vient de projeter, bien que pas encore réalisé, elle connait tous ses spécificités même les plus minimes. Il y'a un inconvénient à son alter, la durée de vie des objets qu'elle projette. Plus l'objet est compliqué à réaliser moins sa durée de vie est grande. Au maximum un objet qu'elle projette peux durer jusqu'à 4 jours.

«Qu'est-ce qu'il te faut pour le réaliser?» Bakugo demanda. Il était vraiment impressionné par ces lunettes. Si un tel objet était fabriqué et mis sur le marché, cette fille deviendrait riche en un rien de temps. En même temps avec ce qu'il avait vu des lunettes, il ne pensait pas que n'importe qui pouvait s'en servir. Il fallait être assez vif pour comprendre toutes les données qu'offraient les lunettes. Et cela serait encore plus difficile à utiliser au combat. Mais lui il n'était pas n'importe qui.

«De toi? Rien! Papa a dit qu'il m'aidera à le réaliser. Mais, si tu me fais un bisou sur la joue peut-être que ça me donnerait beaucoup d'énergie pour me jeter à corps perdu dans la réalisation.» En l'entendant, il ne lui répondit pas et pris ses distances d'elle. Il maudit le jour que, lorsqu'ils avaient 5 ans, elle lui avait fait sa déclaration. Apparemment elle l'aimait et voulait qu'ils se marient quand ils seraient grand. Le problème est qu'il n'avait pas donné de réponse et elle l'avait interprété comme s'il acceptait. En plus de cela ses propres parents avaient dit que si dans quelques années, ces sentiments sont réciproque ils organiseront eux même le mariage. Vraiment la dispute qui avait en résulté entre Katsuki et ses parents avait été l'une des plus grande de sa vie. Si ce n'était pas que les voisins étaient habitués à la dynamique de cette famille, peut-être la police serait intervenue.

«Quoi? Ne t'éloigne pas je blaguais juste.» Il ne l'écoutait pas tout ce qu'il voulait c'était s'éloigné d'elle. «Tu n'es pas drôle.»

Il fuyait et elle poursuivait. Ils continuèrent cela jusqu'à arriver à destination. Et pour les passant qui les voyaient, c'était l'événement habituel du matin.

***

Dès que son fils était sorti de la maison, elle se retourna et vit son mari qui la regardait. Elle marcha et passa à côté de lui et alla au salon. Son mari l'a suivi sans un mot. Une fois au salon, ils se sont assis l'un en face de l'autre, après quoi ils se sont regardés pendant un bout de temps. Après quelques minutes de combats de regards, Misaki parla. «Es-tu près?»

Question à laquelle répondit en hochant la tête. Mitsuki hacha également la tête et sorti son téléphone sur lequel elle composait un numéro. Après quelques sonneries, on décrocha le téléphone. «C'est moi. Nous sommes prêts.» Fut tout ce qu'elle dit avant de raccrocher le téléphone. Puis elle et son mari se leva puis sorti de la maison en laissant un mot. Ils avaient des visages déterminer et sombre. Quelque chose se préparait.

Flashback

Il y a deux ans de cela, après que Katsuki se soit évanoui et amené au dans une chambre pour qu'il puisse y rester, Mitsuki était resté avec le médecin. Il avait demandé à la parler en privé. Bien sûr elle n'y voyait aucun problème car elle voulait qu'il lui dise un peu plus sur l'état de son fils.

C'est pour cela qu'elle était restée dans son bureau qu'au lieu de suivre son fils. Le médecin, comme il avait fait plus tôt, sorti un document de son tiroir. Sauf que cette fois-ci au lieu de le lire, il lui passa et lui fit signe de le lire. Elle n'y réfléchit pas une seconde avant d'ouvrir le document et le lire.

En le lisant elle ne comprenait pas la majeure partie de ce qui était écris dessus. Elle ne comprenait pas pourquoi le médecin voulait qu'elle lise cela. Puis elle tourna une page et vit ce sur quoi le médecin voulait qu'elle se concentre. C'était impossible à manquer puisse qu'ils eussent soit été souligné soit entouré. Elle commença à lire le premier mot entouré. « Inhibitor quirks.» Elle ne s'avait pas ce que c'était mais elle était sûr qu'elle allait le découvrir en lisant la suite. Ce qu'elle fit et ce qu'elle découvrit ne lui a pas du tout plu. Elle avait envie de crier de rage lorsqu'elle eut fini. Elle ferma le document et le jeta sur le côté.

«Madame je comprends votre douleur mais ne cédé pas à la colère. J'ai besoin que vous soyez lucide pour répondre à mes questions.» Dit le médecin dans un espoir de calmer la femme.

Voyant qu'elle s'était calmée, il continua. «Comme vous l'avez vu dans le dossier de votre fils, nous avons trouvé dans son corps un élément jamais découvert auparavant. Cet élément nous l'avons appelé Inhibitor quirks. Et je suis sûr qu'à partir de ce que vous avez lu dans le document, vous comprenez pourquoi.»

Elle hocha la tête. Voyant qu'elle suivait, il se reprit. «Je suis sûr que vous comprenez, mais laissez-moi vous expliquez un peu plus en détail pour que puissiez mieux comprendre.» Elle hocha la tête d'accord pour qu'il puisse continuer. Elle ne voulait pas parler car elle savait que si elle le faisait elle ne se contrôlerait pas. C'était déjà assez difficile de se contrôler maintenant. «Depuis que les alters sont apparu, nous avons toujours chercher à comprendre la cause. Bien sûr après des années d'étude nous avions réussi à déterminer le gène responsable des alters. Nous l'avons appelé le gène Q. tous ceux qui ont un alter ont ce gène. Même votre fils n'en fait pas différence. La question que l'on se pose en ce moment c'est pourquoi votre fils qui possède le gène Q, est quirkless? Voyez madame c'est là qu'intervient l'Inhibitor Quirks. Cet élément que nous avons découvert dans le corps de votre fils, inhibe le gène le responsable des alters.» Le médecin s'arrêta un instant. Il voulait voir si la femme suivait. Les informations qu'il venait de donner étaient tous dans le dossier.

Mitsuki s'en foutait de son explication. Tout ce qu'elle voulait c'était de connaitre une solution. «Monsieur je vous respecte vraiment, mais ce qui m'intéresse c'est de savoir s'il y a une solution. Il s'agit là de mon fils.» Elle parlait calmement mais le docteur pouvait sentir sa colère et lui-même comprenais pourquoi.

«Madame je comprends que vous êtes en colère pour ce que j'ai fait à votre fils. Mais je pense que cela était nécessaire. Comme vous l'avez sûrement deviné, nous n'avons pas pu trouver de solutions. Et pour que vous le sachez, nous avons confié ce cas à des spécialiste d'un niveau supérieur aux nôtres et même eux n'ont rien pu faire.» Il regarda l'espoir se vider dans les yeux de la femme. «Madame en réalité il y a une bonne raison pour laquelle on a cette conversation maintenant. Voyez-vous madame, depuis le moment où nous avons découvert l'Inhibitor quirks jusqu'à maintenant, nous avons établi plusieurs hippothèses. Mais deux seules pourraient nous permettre de trouver une solution.»

Mitsuki sembla reprendre espoir avec les mots du docteur. «La première hypothèse est qu'il s'agit d'un virus que votre fils aurait contracté. Mais cette hypothèse souffre déjà d'un problème c'est que votre fils est le seul dans ce cas. Nulle part ailleurs quelque chose comme ça n'a été observé. Donc cette hypothèse a été mise de côté. Il ne reste plus que la deuxième hypothèse. Selon nous quelqu'un aurait pu injecter ou donner quelque chose à votre fils qui serait la cause de tout ce gâchis. Cela peut être un médicament pris sans ordonnance ou injection qui a été fait sans surveillance d'un médecin. Il y a deux raisons pour lesquelles nous pensons ainsi. La première raison est qu'à l'instant que nous avons émis cette hypothèse, nous avons fouillé dans le dossier médical de votre fils pour voir si médecin avait fourni en médicament qui aurait pu causer cette situation. Le problème est que nous n'avons rien trouvé. Donc si quelqu'un a fourni un médicament à votre fils d'une façon quelconque cela devrait être de manière illégale.» Mitsuki paniqua un peu on aurait fait quelque chose à son fils et elle ne le savait pas, ce n'était pas possible. Quand il s'agissait de son fils, elle connaissait tout ce qu'il y avait à savoir sur lui. Mais ce que venait de dire le médecin était pertinent. Il fallait qu'elle se rappelle si quelque chose d'inhabituel s'est déjà produit avec son fils. «Avant de vous donner la deuxième raison laissez-moi ajouter un petit détail sur l'Inhibitor Quirks. Comme mentionné plus haut, il inhibe le gène Q. Mais il semblerait qu'il ait eu un but différent au départ. C'est pour cela que la deuxième raison a plus de sens. Nous pensions que celui qui l'a injecté à votre fils avait un autre objectif mais cela a plutôt causé cette situation.»

Mitsuki s'interrompit lorsqu'elle entendit ce que le médecin venait de dire. Quel autre but était-ce?» Elle demanda voulant savoir ce qu'on voulait tant faire à son fils en prenant le risque de lui rendre malheureux. Elle avait déjà eu une idée de quand cette supposée injection aurait eu lieu.

«Madame, c'est ça le problème. Nous ne le savons pas.» Le docteur répondit avec un air triste. Il voulut ajouter quelque chose mais il fut interrompu par Mitsuki.

«J'en ai assez entendu et je pense savoir, à la base de ce que vous m'avez raconté, quand est-ce que l'injection aurait pu être fait.» En le disant la colère monta en elle et elle voulut l'exprimer. Mais elle savait qu'à ce moment cela n'aiderait pas.

«Voyez-vous, lorsque mon enfant n'avait que…» Mitsuki commença à raconter comment son fils à l'âge de deux ans, avait été enlevé. Elle raconta que son fils n'était pas le seul à avoir été enlever, un autre garçon du même âge avait été enlevé dans les mêmes conditions et avec un décalage de trente minutes. L'autre garçon s'appelait Izuku Midoriya. Elle raconta que c'est ainsi qu'elle avait rencontré la mère d'Izuku, Inko Midoriya. Deux parents apeurés par la disparition de leurs enfants, ne pouvant que se réconforter chacun auprès de l'autre. Elle raconta comment les enfants ont été rendu trois jours plus tard sans qu'aucune demande de rançon n'ait été demandé auparavant. La police était prête à croire que les enfants avaient juste fugué si ce n'était pas leur âge ridiculement petit pour avoir même la force de le faire. Mais ce qui avait convaincu la police qu'il s'agissait bien d'un enlèvement c'était la trace de piqure qui avait été retrouvé dans le corps de Katsuki. La police était arrivée à la conclusion que Katsuki, à un moment donné, s'était débattu et que le ravisseur c'est servi d'un somnifère qu'il avait injecté au jeune enfant. La théorie avait été renforcé par le fait que le petit Izuku n'avait aucune trace. En racontant elle dit que maintenant qu'elle y pensait, cette trace piqure pourrait être fameuse injection dont il parlait.

Le docteur ayant écouté son histoire, lui dit que lui aussi était arrivé à cette conclusion. Et qu'ils ont déjà donné le dossier à la police pour re ouvrir l'enquête sur l'enlèvement des enfants. D'après ce qu'il avait pu lire sur le dossier que la police avait fourni sur l'enlèvement, l'affaire avait été abandonné suite au fait qu'elle n'avait trouvé aucun indice.

Le docteur a également ajouté que la police ne peut re ouvrir l'enquête en se basant sur de simple supposition. Cela lui semble très fâcheux car le seul moyen de comprendre l'Inhibitor Quirks serait d'avoir un échantillon du produit qui avait été injecté au petit Bakugo.

«Si c'est impossible d'avoir cet échantillon, pourquoi me raconter tout cela?» Mitsuki demanda d'un air un peu aigri. Tout au long de la conversation avec le docteur, elle avait son espoir faiblir et revenir.

«Madame je vous raconte cette histoire parce que j'ai de la considération pour vous. En général madame, je suis un médecin spécialisé dans les bizarreries. Il m'est souvent arrivé de diagnostiquer des enfant quirkless et souvent dans ces cas-là ce n'est pas l'enfant qui souffre le plus mais plutôt le parent qui s'en veut de ne pas avoir pu transmettre le gène Q à leurs enfants. J'ai vu des parents tombés dans l'enfer à cause de ça. C'est pour cela que je voulais vous le dire. Ce n'est pas votre faute. Vous avez fait tout ce que vous pouvez. Laissez, nous ferons en sorte que la police se penche à nouveau sur cette affaire. Donc ne vous inquiétez pas.» Le médecin disant les derniers mots ne preta pas attention au regard de la femme. Il pensait avoir fait une bonne chose. Comme il avait tort. Pour la femme, la décision était déjà prise. Son fils ne devait pas souffrir des actions des autres.

Mitsuki se leva puis fit ses adieux au médecin avant de sortir de la pièce, allant voir son fils.

C'est plus tard dans la soirée que son marie est venu. Il était inquiet pour l'état de son fils et Mitsuki le raconta ce que le médecin avait dit tout en omettant la conversation entre elle et le docteur. L'homme avait décidé de rester à l'hôpital et de prendre des jours de congé au travail.

Trois jours plus tard, leur fils était réveillé. Il s'emblait plutôt heureux pour quelqu'un à qui on avait annoncé que l'avenir serait gâché trois jours avant. En tout cas c'est ce que son père pensait. Mitsuki quant-à elle, savait que c'était que de la comédie.

C'est une semaine après être rentré à la maison que Mitsuki raconta la conversation qu'elle avait eu avec le médecin à son mari. Elle lui fit part du fait qu'elle comptait retrouver la personne qui avait fait cela à son fils. Même si la police et les héros ne sont pas prêts à les aidé, elle demanderait de l'aide à son père qui est un ancien policier à la retraite. Son mari n'était pas d'accord. Il pensait que son fils n'allait pas si mal donc à quoi donc ça servait de se mettre en danger, alors qu'ils pouvaient laissez cela à la police.

Lorsque Mitsuki avait entendu son mari dire que son fils allait bien, elle n'avait pas pu s'empêcher de pleurer. «En quoi Katsuki allait-il bien? S'il ne pouvait plus exprimer ce qu'il ressent vraiment pour éviter que ses parents ne s'inquiètent pour lui.» C'est ce qu'elle avait dit à ce moment-là. Comment pouvait- elle rester là en attendant que la police fasse quelque chose.

Son mari fut choqué ce jour-là. Il n'avait rien remarqué sur le comportement de son fils. Mais il savait qu'il pouvait faire confiance à Mitsuki sur ces choses-là. Et c'est parce qu'il savait qu'elle avait sans doute raison qu'il s'en voulu. Il était conscient de la souffrance de Mitsuki et à ce moment-là, aussi celle de Katsuki. Mais il ne pouvait pas prendre de décision sans avoir réfléchi. C'est pour cela qu'il reporta la conversation à plus tard.

Un mois d'observation. C'est le temps qu'il s'était donné pour réfléchir. Et pour ce faire, il devait observer son fils. Son fils agissait comme si tout allait bien. Mais il fallait être aveugle pour dire qu'on ne voyait pas les bleus avec lesquels il rentrait à la maison. Une petite enquête, lui avait permis de savoir que son fils se battait à chaque fois qu'il était provoqué. Puis il avait remarqué également que les seuls amis de Katsuki étaient Midoriya et Ayano. Ce qui était un peu triste en considérant que ces deux-là était très populaire.

Il avait fait beaucoup d'observation durant ce mois. Et il en avait trop remarqué pour simplement rester assis et attendre que la situation se règle d'elle-même. Il avait finalement décidé desuivre le plan de Mitsuki.

La première chose qu'ils ont faite c'est d'appeler le père de Mitsuki, Egao no Akuma. Avec un nom pareil on ne pourrait jamais deviner que l'homme était policier. Masaru était content que le plan de son beau-père qui avait été Mitsuki garde son nom de jeune fille après le mariage, ait échoué. Il ne voulait pas imaginer son fils se faire appeler Katsuki Akuma.

Le père de Mitsuki était un policier à la retraite. Pendant son temps de service, il avait résolu toutes les affaires qui lui avaient été donné. Il était doué. Mais il avait un problème. Il n'avait aucun respect pour l'autorité et il ne respectait pas non plus la loi sur l'utilisation des alters. Car il utilisait constamment son alter pour ressourdre des affaires. En termes de caractère et de physique, il était une version plus grande Katsuki.

Lorsqu'ils ont contacté Egao, ils lui ont expliqué la situation. Et il les a demandé d'attendre un mois.

Après avoir attendu un mois Egao les a contactés. Apparemment pour l'affaire de l'enlèvement de Katsuki, il avait lui-même mené une enquête. Il avait trouvé plusieurs indices dont il ne pouvait pas connecter au mobile de l'enlèvement. Le problème était qu'au moment-là les enfants avaient été rendu, sans qu'aucune rançon ne soit demandé et qu'aucun mal, si ce n'est que la trace de piqure sur Katsuki, ne leur soit fait.

Mais maintenant qu'ils connaissaient le vrai mobile de l'enlèvement il avait pu relier les points de l'enquête. Selon lui la personne qui avait enlevé son petit fils avait prévu de l'injecter quelque chose dans l'organisme. Ce n'était pas parce que Katsuki se débattait, qu'il avait injecté un sédatif. Non il pensait même que les trace du sédatif retrouvé dans l'organisme de Katsuki était un leurre pour tromper les policiers et les médecins.

Avec ces suppositions il avait promis à sa fille et son beau-fils qu'il trouverait le bâtard qui avait fait ça à leur fils. Tout ce qu'il les demandait c'est de ne pas s'impliquer. Il les avait promis que quand il aurait trouvé le bâtard, il les ferait signe.

Ayant été rassuré que leur père ferait le travail, le couple a décidé que jusqu'à cela ne soit fait ils resteront assis, s'assurant que leur fils aurait la vie qu'il mériterait. C'est ce qu'ils ont fait. Le reste du temps ils passèrent du temps à élever leur fils le mieux qu'ils pouvaient.

Il y a une semaine de cela, ils ont reçu un appel. C'était Egao, le père de Mitsuki. Il disait qu'il avait finalement attrapé le coupable. Que s'ils voulaient assister à son interrogation, il devrait l'appeler dans une semaine

Fin flashback

Aujourd'hui ils avaient donné la confirmation de leur présence au père de Mitsuki. En sortant de la maison, ils ont vu une voiture qui les attendait. Ils s'en sont approchés et la vitre du côté conducteur se baissa révélant un homme aux cheveux écarlate et yeux gris avec une cicatrice sur le côté droit de sa bouche. «Vous devez être la fille et le beau fils du grand Akuma?» L'homme les demanda avec un sourire sur le visage. Ils hochaient la tête.

L'homme toujours avec son air jovial dit: «je suis content de pouvoir vous rencontrez. Imaginer que je rencontrerais un jours la fille du grand Akuma. Madame vous le ressemblez comme deux gouttes d'eau. Je pense que vous une version féminine de lui en plus jeune. S'il vous plait ne lui dites pas que j'ai dit ça.» Il prononça la dernière chose la dernière partie en tremblant.

Le couple ne pouvait pas s'empêcher de transpirer. Qui était ce type? Ils avaient beaucoup de questions à se poser.

Mais avant qu'ils ne puissent même y réfléchir, les traits de l'homme changea et devint sérieux. Le ton jovial qu'il avait avant, avait disparu. «Je suis là pour vous amener à l'endroit où est détenu notre homme.» Il le dit après avoir ouvert la portière arrière en les faisant signe de monter.

Ils l'ont fait et le conducteur démarra la voiture et partit.

***

Lorsque Katsuki rentra ce soir-là, il vit qu'il n'y avait personne à la maison. Il se rappela aussitôt que ses parents lui avait dit qu'ils ne seraient pas là pendant une semaine. Il avait été déçu par la nouvelle. Mais ce qui l'avait le plus énervé était le fait qu'il doive passer cette semaine chez Ayano. Il en avait marre que cette fille le taquine toujours. Le seul espoir qu'aurait c'est qu'il fêterait son anniversaire avec ses parents.

S'étant rappelé des consigne de ses parents, Bakugo les exécutait. Puis il alla sonner à la maison d'à côté. Sur la porte il était écrit Ayano. C'était la maison de la famille Ayano.

Ding! Ding!

La porte s'ouvrit pour révéler une femme, la mère de Setsuna, Shinobu Ayano. «Oh! C'est toi Katsuki! On t'attendait. Entre. Ne reste pas à la porte.» Offrit la mère de la meilleure amie de Katsuki. Il salua la femme et fit ce qu'elle dit. En entrant la première chose qu'il vit, c'était du matériel et des outils trainés un peu partout. C'était la plus grande raison pour laquelle il n'aimait pas venir dans cette maison. Le père de Setsuna était mécanicien et Setsuna elle-même aspirait à suivre les pas de son père. De ce fait comme son père créait de nouvelles inventions chaque mois, Setsuna faisait tout pour l'égaler (bien que Setsuna considère que jusqu'à maintenant, elle n'avait créé que 5 gadgets). C'était une incroyable détermination mais il y avait un hic. Ces idiots, comme Katsuki aimait les appeler, ne se contentait pas que d'un atelier bien équipé pour faire leurs créations. Pour eux s'il se trouve dans une pièce avec de bon outils, ils auront trouvé un nouvel atelier. C'est pour cela qu'ils considéraient toutes les pièces de la maison, sauf la cuisine et les salles de bain, de leur maison comme leur atelier.

Katsuki entra en prenant soin d'éviter tous les objets qui se trouvaient au sol. Il avança dans le couloir jusqu'au salon où il trouva Setsuna. Elle était assise au sol et était entrain de bricoler un objet qu'il supposa être ses lunettes. «Hé binoclarde.» Bien sur elle n'avait pas de lunette. Il trouvait juste que à ça lui allait bien.

Setsuna leva les yeux et vit Katsuki puis un magnifique sourire se forma sur les lèvres de Setsuna. En voyant ce sourire, il ne put s'empêcher de lui répondre avec un sourire. Car même s'il ne voulait pas le reconnaitre il aimait Setsuna.

Le sourire de Setsuna changea en sourire narquois lorsqu'elle vit celui de Bakugo, une réponse au sien. Sans s'en rendre compte elle avait réussi à passer les barrières que Bakugo avait érigé. C'était une victoire pour elle car le type était trop fier pour reconnaitre qu'il était lui-même amoureux d'elle.

Se réjouir de sa victoire était bien. Surtout lorsque cette victoire ne dure pas du tout. Le sourire de Bakugo disparu en voyant le sourire narquois de Setsuna. Il reprit sa route vers le salon tout en ignorant Setsuna. Qui l'appelait par derrière pour s'excuser. Bien sur il ne pouvait pas se retourner seulement du fait simple fait qu'il ne croyait pas à ses excuses. Ce qui l'empêchait de croire peut-être le fait qu'il pouvait l'entendre rire derrière lui.

En arrivant au salon il vit le père entrain de travailler sur quelque chose sur la table. La table était devenue un sacré désordre. Tel père, telle fille. Il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir pitié de madame Ayano.

Il ne prit pas la peine de saluer le père d'Ayano et alla directement à l'étage dans la chambre d'ami placé ses affaires. Ce n'était pas la première fois qu'il devait passer quelques temps chez Ayano. Il connaissait déjà la disposition de la maison et la chambre qui lui était réservé. La chambre d'ami c'était où il dormait à chaque fois qu'il venait ici. En réalité la première fois qu'il avait du dormi dans cette maison, on lui avait demandé de dormir dans la chambre de Setsuna. Mais après qu'il avait vu le désordre de sa chambre, il avait pratiquement supplié (c'est comme ça qu'il le voyait. Pour Shinobu ça ressemblait plus à un enfant qui la gueulait à cause des différents objets (écrou, bagues, tournevis, etc.) qui trainaient au sol de la chambre.) la mère Setsuna de lui laisser dormir dans la chambre d'ami. Setsuna n'en avait pas été content de sa décision.

Après une heure à ranger ses affaires, il décida finalement de descendre pour le diner. En arrivant à la salle à manger, tout était déjà rangé. La table avait déjà été fait. En réalité c'était l'un des seuls moments de la journée où la maison ne ressemblait pas à un atelier mal rangé. C'était dû à l'alter de Shinobu qui s'appelait Réinitialisation. Avec lui elle pouvait faire en sorte que tout objet déplacer dans la maison revenait à sa place. Elle avait assez de contrôle pour pouvoir les objets qui se réinitialisait. Il pouvait aussi marcher sur les humains.

Bakugo ne réfléchit pas et alla s'asseoir à sa place.

Tout se passait comme d'habitude pendant le diner. Le père et la fille parlait la bouche pleine, partageant leur connaissance sur tout ce qui concernait la mécanique. C'est pour cela que Bakugo s'asseyait près de Shinobu.

Après le diner, Bakugo et Setsuna alla faire leurs devoirs ensemble. Ils étaient très intelligents et lorsqu'ils s'entraidaient, rien ne pouvait les dépassé. C'est pour cela que la tâche ne les pris pas beaucoup de temps.

Une fois avoir fini leur devoir, ils allèrent se brosser les dents pour enfin se coucher. Bakugo aimait dormir tôt. Des exercices très tôt le matin et en après les cours en soirée était très épuisant. C'est pour cela qu'il aimait ses heures de sommeil.

Bien sûr il oubliât dans quelle maison il dormait. Setsuna l'avait suivi jusqu'à dans sa chambre. Elle le faisait à chaque fois qu'il dormait chez elle. A chaque fois il dormait toujours plus tard qu'il ne le faisait habituellement. C'était gênant mais au fond de lui il trouvait cela agréable surtout que Setsuna aimait tant parler de sa passion pour la mécanique et de ses inventions. Il n'admettrait jamais que c'était parce qu'il la voyait heureux lorsqu'elle parlait qu'il ne la chassait pas. Il avait trouvé la justification parfaite pour expliquer cette inaction. Il voulait apprendre plus sur la mécanique car il ne pouvait pas éternellement compter sur elle. S'il voulait être un héros, un jour il devra se débrouiller seul.

Le raisonnement ne plaisait pas à Setsuna car selon elle, ils ne seront jamais séparés. A chaque fois qu'il en parlait, ils finissaient toujours par se disputer.

Après que la jeune fille ait eu fini de parler, elle fini par s'endormir et la mère vint la prendre pour la mettre au lit dans sa chambre. En partant elle dit à Bakugo de passer une bonne nuit.

Bakugo ne dura pas debout et alla se coucher. A peine quelques secondes il fini par s'endormir, souri aux lèvres. Il aimait tellement les moments qu'il passait avec Setsuna.

*

Les jours qui ont suivi était comme les autres. A part les appels de ses parents tous les jours pour prendre de ses nouvelles, rien n'avait vraiment changé. Durant ses appels il avait l'occasion de parler avec son père, se disputer avec sa mère et son grand père et lui ne faisait que se crier dessus. Ils n'étaient censés faire qu'une semaine mais plus il était loin de ses parents, plus il avait mal. Et cela n'arrangeait pas les choses qu'il avait le pressentiment que tous ce que quelque chose de mal allait arriver.

Son mauvais pressentiment a pris de l'ampleur lorsque deux jours avant jour j pour son anniversaire, ses parents n'ont plus appelé. Il avait parler de ce qu'il ressentait à mère de Setsuna mais elle l'avait rassuré que rien ne pourrait arriver à ses parents. Cela n'enlevait pas son pressentiment mais l'empêchait de constamment s'inquiéter.

C'est ainsi qu'il vécut chez Ayano jusqu'au jour de son anniversaire.

C'était finalement arrivé. Le jour de son anniversaire. Ses parents allaient finalement rentrer. Ils pourraient fêter tous ensemble son anniversaire. Sa famille, la famille de Setsuna, Deku et sa mère. C'était tout ce qu'il voulait.

Ce jour là la mère de Setsuna s'était mise aux fourneaux très tôt le matin. Elle était aidée par Bakugo car parmi les personnes présente, il était le seul à pouvoir l'aider. Le mari de Shinobu et sa fille étaient des catastrophes à un tel point qui les était interdit d'approcher la cuisine.

Setsuna et son père était chargé de décorer la maison de Bakugo. C'est sans doute pour cela que l'on pouvait attendre des bruits bizarres à l'intérieure. Père et fille quoi qu'ils fissent, ils ne pouvaient pas se passer de leurs inventions. Des canons tirant des tirant des banderoles, des canons à paillettes et bien d'autre. Chacune était une création récente, vraiment récente de quelques minutes avant leur utilisation. C'est surement pour cela que la tache leur pris plus de temps qu'il ne l'était prévu.

Midi arriva très vite et toutes les taches était terminées. La famille Ayano et Bakugo se retrouvèrent au salon de la maison de Bakugo. Ils avaient fait du bon travail. La maison avait été parfaitement décoré et la table était plein à craqué. Shinobu et Bakugo avait fini de préparer tous ce qu'ils voulaient faire.

Maintenant ils attendaient que 14 heures arrivent et que les invités débarquent.

La famille était assise autour d'une table basse, grignotant quelques petits biscuits tout en entretenant de petites conversations.

«Que penses-tu que tes parents te donneront comme cadeau cette année.» C'était la question qui était venu de Setsuna pour Bakugo au bon milieu de la conversation. Cette question attira l'attention de Katsuki. Chaque année à son anniversaire, ses parents lui offraient un cadeau qui finissait toujours dans les mains de Setsuna. C'est pour cela que cette question attira son attention. Par-là elle voulait demander quel cadeau elle recevrait des parents de Bakugo. Mais ça ne lui dérangeait pas car elle s'en servait toujours pour ses créations et on peut dire qu'il appréciait la voir heureuse dans ce qu'elle aimait faire.

«Hé! Setsuna chérie! Je t'ai déjà dit que les cadeaux de Katsuki sont pour Katsuki et non pour toi.» La mère de Setsuna la réprimanda. «Mais maman…» «j'ai dit non.»

DING DONG

On sonnait à la porte ça devait être Inko et son fils. Se dit Shinobu avant de se lever et d'aller ouvrir la porte, plat en main.

Bakugo quant-à lui se demandait qui ça pouvait être. Ce n'était pas ses parents. Ils n'avaient pas besoin de sonner pour entrer dans leur propre maison. Ça ne pouvait pas être non plus Deku. Il était trop tôt pour qu'ils viennent lui et sa mère.

Le train de pensées de Bakugo s'interrompu à cause du bruit d'une assiette se brisant au contact du sol.

Au son, Bakugo a réagit avant de pouvoir réfléchir. Il couru très vite vers la porte. Ce n'était pas normal que la mère de Setsuna lâche le plat qu'elle avait en main et si c'était le cas son alter devait s'activer. Mais il semblait que non. Ça ne pouvait signifier que quelque chose lui soit arriver.

En quelque seconde il était à la porte. La mère de Setsuna était là devant un homme portant des lunettes bizarres et des rubans blancs autour du cou, comme une écharpe. La mère de Setsuna était figée en regardant l'homme. Bakugo examina Shinobu. Elle allait bien. «Hé! Toi le vieux! Que lui as-tu fais?» Demanda Bakugo.

«Maman!» «Chérie!» Père et fille venaient de le rejoindre.

Ayant entendu la question du jeune garçon, l'homme se tourna vers Bakugo. Son regard était quelque chose qui fit tressaillir garçon. Il avait déjà vu ce regard, au moins trois fois auparavant.

Puis c'était autour de Shinobu de se tourner et le regarder. Le même regard que l'homme. Il y avait des larmes dans ses yeux et ses mains se joignirent pour couvrir sa bouche. Toutes ces signes il les connaissait. Le malaise qu'il avait ressentit ces derniers jours était revenu.

Setsuna et son père étaient là se demandant ce qui se passait avec beaucoup d'inquiétude. L'état de Shinobu ne faisait rien pour arranger les choses. Et ne parlons même pas de l'homme qui se tenait à la porte.

Qui était-il? C'est ce que se demandait Setsuna.

N'est-ce pas Eraser le héros effaceur? Que fait-il ici? Qu'a-t-il fait à ma femme? Pourquoi pleure-t-elle? Pourquoi... ? Se demanda le père.

Shinobu continua à regarder Bakugo. Elle voulait le parler mais elle n'y arrivait pas la tache était trop dur. Comment pouvait-elle dire reporter ce qu'elle venait d'entendre à l'enfant. Même elle n'arrivait pas à gérer la nouvelle. C'était top pour elle.

L'homme à la porte pouvait voir la détresse de la femme qui lui ouvert la porte. Il la comprenait trop bien. C'est pour cela qu'il avait choisir de venir lui-même personnellement. Personne d'autre n'avait assez sang-froid que lui pour annoncer une tel nouvel à un enfant. «Petit, s'il te plait écoute moi.» Dit-il pour attirer l'attention du petit. Ce qui fut un succès, il pouvait le dire, le petit allait l'écouter.

«Petit! Je m'appelle Shouta Aizawa. Je suis le héros Eraser Head. Je suis ici à propos de vos parents.» Il s'interrompis lorsqu'il vit ce que l'enfant soulevé ses mains pour les placer devant ses oreilles. L'enfant savait à peu près ce qu'il allait dire. C'est pour cela que sans le savoir, le petit se protégea de la seule façon qu'il pouvait. Comment être blesser par des paroles, si l'on ne pouvait pas entendre ces paroles.

Aizawa comprenait les insécurités du petit. Mais il fallait qu'il le dise même si cela devait briser le cœur de cet enfant.

En arrière-plan, le père de Setsuna analysait la situation et lui-même était déjà arrivé à une conclusion. Il fronça les sourcils. Le petit avait déjà trop vécu. Pourquoi devait-il passer encore par de telles souffrances. Surtout en ce jour.

Il regarda sa fille qui appelait sa mère qui pleurait. Il regarda le garçon blond qui était tétanisé avec ses mains couvrant ses oreilles. Il pouvait voir dans les yeux de Katsuki de la peur, quelque chose qu'il n'était pas sûr que cet enfant ressentît au-par-avant. Il voulait protéger le garçon. Mais que pouvait-il faire?

Il n'avait pas de réponse. Mais on corps, si. Il se courba et pris Katsuki dans ses bras. Le petit était si léger, c'était la première fois qu'il le portait. Il voulait lui dire que tout irait bien. Que ce n'était qu'une mauvaise phase. Mais il ne le pouvait pas. Lui-même considérait cela comme la pire qui pourrait arriver à cet enfant. Tout ce qu'il pouvait faire était de le soutenir. C'est pour cela que l'on pouvait lire «détermination» inscrit sur son visage.

Katsuki, lorsqu'il senti qu'il était porté par quelqu'un, il retira les mains de ses oreilles et leva la tête, pour voir le de Setsuna. Ce sérieux sur son visage, était quelque chose qu'il n'avait jamais vu de l'homme. Son cœur se calma et il regarda dans la direction du héros qui était devant lui.

Aizawa avait vu les actions de l'homme. Et même lui ne pensait pas qu'il aurait pu faire mieux. «Petit Katsuki! Comme je le disait tout à l'heure, tes parents…» Il s'interrompis il avait pensé que cela aurait été facile de le dire. Non c'était difficile. Comment dire une telle chose à un enfant. C'était une des parties de son métier qu'il détestait le plus. Le problème était que là maintenant il n'avait pas le choix.«…Ton grand père sont parti très loin. Dans un endroit bien où ils seront heureux.» Ce n'était peut-être pas la meilleure façon de le dire. Non c'était encore pire, cette parole donnait l'impression de sous-entendre quelque chose.

Bakugo comprenait ce que signifiait cette phrase. C'est pour cela qu'il ne pouvait pas empêcher les larmes de couler. Son cœur battait très fort dans sa poitrine.

«Papa, est-ce que ça veut dire que tonton et tata ne seront pas là pour l'anniversaire?» Setsuna demanda à son père. Setsuna était très intelligente pour son âge mais sur certains points elle était comme les autres enfants.

Le père regarda sa fille qui attendait une réponse, il regarda Katsuki qui était aux bords des larmes et il sut qu'il devait dire quelque chose pour les aider. Le problème était que, quand Bakugo était face à un problème, il l'ignorait. Et il ne voulait pas que ce jeune garçon décide de penser comme Setsuna et se dire que ses parents reviendront. Ce qu'il devait dire devrait être le plus proche de la vérité. C'était pour cela, même s'il le regrettait, que les mots suivants sont sortis de sa bouche. «Non ma fille. Ça veut dire qu'ils sont Mort.»