Et si Katsuki Bakugo n'avait pas d'Alter à l'âge de 4 ans. Un croisement entre Naruto et My hero Academia, centré sur Katsuki Bakugo
Avis de non-responsabilité : Naruto et My hero Academia ne m'appartiennent pas.
Deux hommes étaient assis face à face dans une salle de thérapie. Le plus vieux des deux, était assis dans un canapé tournant noir. Il avait un calepin où il notait tout ce que l'autre disait.
L'autre occupant de la pièce, était caractérisé par un sourire malicieux qui faisait que ceux qui ne le connaissait pas le prendrait pour un méchant. « Laissez-moi vous racontez mon histoire. Et si vous voulez me juger, vous le ferez. Je m'en fiche. » Dit-il avec un air radieux. Le vieil homme était en colère pour l'attitude décontracté du jeune.
Il connaissait les grandes lignes de cette histoire, la majorité des habitant du Japon connaissait cette histoire. Mais il devait l'écouter jusqu'au bout. C'était son travail en tant que psychologue.
Son problème avec cette histoire est qu'elle était un rappel de ce que le Japon avait perdu. Même lui avait essuyé une perte et il en pleurait encore. Bien sur il savait que le jeune homme devant lui était celui qui avait le plus perdu dans cette histoire. Il se demandait même comment ce type réussissait à plaquer un tel sourire sur son visage, même s'il était faux.
« Allez-y. » Dit le plus vieux des deux. Et le sourire du jeune s'intensifia encore plus.
Il était une fois
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Deux jeunes garçons jouaient dans le parc. Ils avaient trouvé de petites branches d'arbres et essayaient d'en faire des lance-pierres. Des rangées et des pyramides de canettes vides étaient placées au sol, créant un champ de tir de fortune.
Une mère et sa fille sont entrées dans le parc, et la jeune fille a immédiatement remarqué le groupe de garçons.
Remarquant la fille, un jeune garçon aux cheveux noir et verts cria « Aya, viens jouer avec nous ! Un autre garçon aux cheveux hérissés blond cendré le regarda d'un air refrogné. « Qu'est-ce que tu fais Deku ? C'est une fille ! Elle ne peut pas jouer avec nous ! »
La fille aux cheveux brun s'est approché et a demandé : « Pourquoi je ne peux pas jouer juste parce que je suis une fille ? » Le garçon se moqua en réponse, « ne jouez-vous pas avec des poupées et tout ça, vous les filles ? Nous fabriquons un lance-pierre et tirons sur des cannettes ! Vous ne sauriez rien à ces sujets ! »
Le garçon qui l'a appelée en premier a essayé de la défendre. « Kacchan ! Ne soit pas méchant ! Aya sait faire plein de trucs ! Son père est mécanicien ! » Il tourna la tête vers l'endroit où la jeune fille se trouvait pour confirmation, seulement pour se trouver avec un espace vide. « Eh ? »
Il la chercha et la jeune fille parlait déjà avec sa mère. Le garçon au cheveux vert fronça les sourcils, un peu contrarié de ne pas pouvoir jouer avec son ami. Le garçon au cheveux blonds rit en triomphe. « Ha ! Je te l'avais dit ! Les filles ne jouent qu'avec les trucs à froufrous ! Il a recommencé à fixer l'élastique sur la branche d'arbre pour fabriquer la fronde, devenant frustré parce qu'il n'en était pas capable.
Sa concentration fut bientôt interrompue lorsque la jeune fille revint. « Que voulez-vous maintenant ? » Elle l'ignora, ramassant une branche d'arbre tombée qui avait vaguement la forme d'un 'Y'.
Elle prit les deux minces élastiques à cheveux qu'elle avait demandé à sa mère et les cassa avec ses dents. Ayant été brisés, elle les utilisa comme des ficelles. Elle en prit un, et l'attacha à une partie de la branche d'arbre, et elle en fit de même pour l'autre élastique à cheveux de l'autre côté. Elle a ensuite sortie un mouchoir et en a attaché un morceau carré. Elle a déchiré deux trous dans la pièce, sur les cotés gauche et droit. Elle a pris les extrémités dénouées des élastiques à cheveux et les a tirés à travers chacun des trous du mouchoir, puis a fait un nœud pour qu'ils ne retombent pas, créant ainsi la « poche » de la fronde. Sa création était terminée.
Elle prit un caillou du sol, le plaça dans la poche du mouchoir, recula et visa. Lorsqu'elle relâcha sa prise, le caillou vola droit dans la boite du milieu de la rangé inférieur de la pyramide, les renversant tous.
Le petit groupe de garçons regardait en silence tout au long du processus, et ils la regardaient maintenant avec admiration.
« WOOOOOOAAAAAHHHH ! C'était incroyable ! Tu les as tous eus d'un seul coup ! »
Ils se sont rassemblés autour d'elle, lui posant des questions sur comment elle avait fait pour fabriquer la fronde, car ils avaient tous eu du mal à trouver un moyen de fabriquer la partie « fronde » de l'arme. Ils n'ont même pas envisagé de faire la partie « poche » pour les projectiles, ils étaient aussi étonnés de cela.
Le jeune Midoriya se tourna vers Bakugo, le seul qui n'avait pas couru et entassé la jeune fille. « Tu vois Kacchan ? Je t'avais dit qu'Aya est doué pour faire des trucs ! Le blond lui lança un regard noir qui le fit immédiatement fermer sa bouche.
Il était en commère et absurdement. Non seulement ce nerd avait raison et il avait été battu par quelqu'un d'autre – même une fille ! Il marcha vers elle et lui arracha la fronde des mains alors qu'elle lui expliquait sa mécanique. Il a visé l'autre pyramide cannette et a réussi à les renverser comme elle l'a fait. Se sentant fier de son accomplissement, il plaça ses deux mains sur ses hanches.
« Wow Bakugo ! Tu les as pris d'un coup aussi ! » les garçons étaient maintenant entassés autour du blond.
Regardant la fille, il s'attendait à la voir pleurer. Les filles pleuraient toujours lorsqu'il prenait leurs jouets ou lorsqu'il les battait à quelque chose. Imaginer sa surprise lorsqu'il constata lorsqu'elle regardait la pyramide tombée avec admiration.
Ce garçon a pu utiliser sa fronde avec facilité et du premier coup. Il l'a même fait sans savoir comment en fabriquer un. Elle se tourna vers lui légèrement. « Tu es vraiment bon. »
Elle n'avait montré aucune émotion jusqu'à ce point. Il a été choqué lorsqu'elle a dit ces mots avec un sourire. La rougeur gagnait même un peu son visage. Récupérant rapidement, il frotta la zone sous son nez et souri. « Bien su que je le suis ! Je vais devenir le héros numéro un, un jour ! »
Avant que la jeune fille ne puisse répondre, une voix forte se fit entendre. « Hé morveux ! Il est temps de rentrer à la maison ! Le garçon blond grommela et commença à ramasser ses affaires.
La propre mère de la jeune fille est également venue la chercher. « Désolé ma chérie ! Je viens de recevoir un appel de ton père, il va rentrer tôt aujourd'hui ! » La femme plus âgée a remarqué la fronde plus précisément les pièces utilisées pour la fabriquer. Elle lança un regard noir à la petite fille, sachant pertinemment d'où venaient ces parties.
La fille baissa les yeux de honte et s'excusa : « désolé maman… » La mère soupira. « Toi et ton père pas un pour rattraper l'autre. Ne t'inquiète pas je ne vais pas te gronder. Dis au revoir à tes amis, nous partons. »
Le sourire revint sur le visage de la jeune fille et elle se dirigea vers le garçon afin de leur dire au revoir. En s'approchant du groupe elle remarqua le blond se faire tirer les oreilles par une femme, qu'elle supposa être sa mère. C'était un spectacle à voir. « Les gars ! » Le groupe sauf le blond, se retourna pour voir la jeune fille. « Je vais rentrer. Je vous dis à la prochaine. » Et ils lui répondirent tous, sauf le blond, avec joie.
La mère du blond voyant l'indifférence de son fils, lui chuchota : « Katsuki fait un effort et dit au revoir à ton ami. » Il ne l'a pas fait et a plutôt crié sur la femme en la traitant de vieille sorcière.
A l'insu de la mère et de son fils, une ombre s'approcha d'eux par derrière. « Comment t'appelles-tu ? Moi c'est Setsuna Ayano. » Le garçon au cheveux blond sursauta pendant un instant et se retourna pour voir que ce n'était que la fille. Elle le regardait avec de yeux qui disait qu'elle attendait une réponse.
Il voulait l'ignorer et rentrer chez lui, mais il ne voyait pas l'utilité. Cette fille l'avait impressionné aujourd'hui. « Je suis ce lui qui, un jour deviendra le héros numéro 1. » Il le dit, sourire aux lèvres. « Retient bien ce nom. KATSUKI BAKUGO ! »
Un sourire satisfait s'afficha sur les lèvres de la fille. Voyant qu'il avait atteint son objectif, Bakugo se retourna et s'éloigna avec sa mère.
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Les jours qui ont suivi ce jour au parc, ont été très mouvementé. Setsuna s'était rapproché du groupe avec qui elle avait joué au parc. Surtout de Bakugo et d'Izuku. Chaque fois qu'elle avait le temps, durant ces jours-là, elle allait les voir avec une nouvelle invention pour qu'ils les testent. Et grâce à cela elle a pu apprendre certain truc sur ses nouveaux amis.
Izuku par exemple était une personne de très gentil, un peu timide sur les bords. Et un grand fanboy pour tout ce qui concernait les héros. Ses points fort était son intelligence et sa capacité monstrueuse à analyser tout ce qui passait sous ses yeux.
Dans le cas de Bakugo, il avait une grande fierté et était surtout bruyant. Il était impoli. Même la maitresse s'en plaignait. Bien sûr il n'avait pas que de mauvais côté. Il était talentueux dans tout ce qu'il faisait et se donnait toujours à fond quel que soit la difficulté. Il était aussi intelligent.
Joué avec ses amis avait été très jouissif pour elle ces derniers jours mais ce qui avait été le plus important pour elle et ses amis, était leurs alters. Ils avaient tous déjà atteint l'âge de quatre ans. Et quatre ans était l'âge à laquelle les alters s'éveillaient. Seulement dans leur classe, au moins la majorité des élèves a déjà éveillé leurs alters. Même dans leur groupe d'amis, ils n'étaient que trois, Bakugo, Izuku et elle-même, à ne pas encore avoir éveiller leurs alters.
C'était triste mais cela ne les empêchait pas d'être exciter. C'était peut-être cette excitation qui expliquait la situation qui suivait.
Yochien, l'une des nombreuses écoles maternelles de la ville Musutafu et unique dans la sous-préfecture de Shizuoka, était dans laquelle le trio d'amis allait.
Cette école avait été construite en tenant en compte le fait qu'à l'âge de quatre ans les enfants développaient leurs bizarreries. En effet bien qu'il soit interdit pour un citoyen n'ayant pas de permis de héros d'utiliser sa bizarrerie en public, les enfants de l'école maternelle étaient encore immatures et impressionnables pour vraiment tenir compte de cette loi. Rien ne garantissait qu'ils n'utiliseraient leurs nouvelles capacités. Non on était sûr qu'ils le feraient. Et c'était pour cela que la cour de cette école étai aménagé afin d'éviter que les enfants se blessent.
Empêcher que les enfants ne se blesse était une bonne raison pour justifier cet aménagement, mais il y avait une autre raison. Elle était là pour attirer l'attention de l'enfant. Si l'on ne peut pas surveillez les enfants afin de les empêcher de faire une bêtise, il fallait au moins s'en assurer qu'ils ne pourraient pas le faire.
Les alters en général avaient des limites. Et pour la majeure partie d'entre eux, c'est l'endurance. Par exemple pour un garçon crachant du feu, il pourra cracher du feu qu'un certain nombre de fois avant d'avoir de la toux. Dans ce genre de cas, l'enfant ne pourra plus utiliser sa capacité, à moins de régler son problème de toux
A cette heure de la journée à l'école Yochien, c'était la pause déjeuner l'un des moments où les enfants pouvaient jouer autant qu'ils voulaient. La cour de cette école possédait toute l'équipement nécessaire pour permettre aux enfants de jouer comme ils voulaient.
Dire que cette cour était équipée, était un euphémisme. Le sol qui avait été construit de manière à absorber les chocs empêchant ainsi un enfant de se blesser pendant une chute. Chaque centimètre carré de cette cour a été recouvert d'une substance rendant ce qu'elle touche ignifuge. De plus grâce à un alter permettant de supprimer des propriétés propre à un objet, tous les métaux de l'école sont devenu non conductible à la chaleur et à l'électricité.
Les modifications apportées à cette aire de jeu ne se limite pas que à la sécurité. Il y a beaucoup d'autres attractions destinées à attirer l'attention des enfants.
C'est justement sur l'une d'elle que notre trio et leur de groupe d'amis jouaient.
Un stand de tir. Les cibles sont organisées à être placer à différentes distances selon la difficulté. Si l'un des enfants réussis à cibler toutes les cibles, il recevra une barre chocolatée et les perdant auront de petits bonbons pours la participation.
Ça fait déjà un bon bout de temps que le groupe joue à ce jeu. En réalité ils sont en compétition avec Bakugo en tête. Il n'a peut-être pas encore développé son alter comme tous les autre mais cela ne l'empêchait pas d'être talentueux.
« Ouais ! » Il cria. Il avait réussi son coup. Il avait réussi à toucher trois cibles en même temps.
Il s'agissait du niveau difficile, les cible étaient à douze mètre et elles étaient séparé de cinquante centimètre les unes des autres. Pour réussir son coup il a lancé trois balles en même temps. La règle du jeu stipulait que l'on pouvait lancer autant de balles que l'on veut tant qu'on ne le faisait qu'en un seul lancé. Les balles elle-même étaient assez petites pour tenir dans la main d'un jeune enfant.
« Waouh Bakugo ! Es-tu sur que tu n'as pas de bizarreries ? » Demanda un enfant aux cheveux brun et aux yeux noisette.
« Tsk ! Si c'était une bizarrerie, qui en voudrait une aussi nul ? Moi je me contenterais que du meilleure. » Répondit Bakugo avec beaucoup de fierté dans sa voix.
Quand ses amis interagissaient avec lui ils avaient l'impression que rien ne pouvait ébranler sa fierté. Mais ils se trompaient, sa fierté avaient été brisé depuis sa visite à l'hôpital pour son manque d'alters. Ce jours-là le médecin avait été stupéfié, apparemment il devait déjà avoir développer son alter. Il présentait tous les critères d'une personne avec un alter. Le médecin qui s'occupait de lui l'avait assuré qu'il aurait un alter dans les semaines à venir.
Le problème est que ce rendez-vous était il y a de cela quatre mois. Il avait cessé d'espérer. En réalité en ce moment même il maintenait juste les apparences.
C'est pour cela qu'il se détestait. Il n'a jamais aimé les gens qui faisaient semblant, les hypocrites. Il avait même été assez doué pour les reconnaitre au premier coup d'œil. Et maintenant il était dans leurs rangs.
Le jeune garçon souris à la réponse de son ami et s'avança. « Tant mieux mais avec ma bizarrerie, je te détrônerai. » Il prit une de balles ou de billes et les plaça sur sa main gauche ouverte puis se concentra. Quelques secondes plus tard, un les billes s'avancèrent tout seul vers les cibles. Bizarrement elles avançaient lentement. Neuf mètre est la distance qu'elles ont atteint avant de tomber au sol. Elles n'ont même pas atteint la cible.
Un silence assourdissant frappa le groupe pendant quelques minutes. Mais cela pris fin lorsque l'un de ses camarades se mit à rire. Il ne fallu pas longtemps avant que les autres ne suivent l'exemple. Bien sur ce ne sont pas tous les enfants qui riaient. Parmi eux trois en particulier ne s'était pas joint aux festivités. Ces enfants étaient Bakugo, Ayano et Izuku.
Dans le cas de Bakugo, lui il savait ce qu'il n'allait pas avec l'alter de son camarade. Il avait entendu la maitresse en parler une fois. L'alter de son camarade s'appelle vecteur. En prenant n'importe quel objet, il peut définir des paramètres comme son sens, sa direction, son intensité et bien d'autres, le permettant ainsi de mettre l'objet en mouvement. Ce qu'il avait compris de cela est que l'efficacité de cet alter dépend des connaissances de l'utilisateur. Et connaissant cela il ne pouvait se résoudre à se moquer de son camarade. Car lui-même qui se considérait comme quelqu'un d'intelligent ne comprenait rien à tout cela.
Les deux autres analysaient juste la bizarrerie. Izuku essayait de voir juste les points fort et les points faibles. Tandis qu'Ayano essayait d'imaginer quel équipement de soutient correspondrait à cette bizarrerie.
« Ce n'est pas bien de se moquer des autres si vous êtes si fort que ça, faites mieux que moi. » Le petit brun cria sur ses camarades, d'une voix pleurnicheuse. Ses yeux était humide et ses lèvres tremblaient.
Les autres cessèrent de rire, si leur ami commençait à pleurer la maitresse viendrait vers eux et il ne pourrait pas continuer à jouer. Bien sur il fallait que quelqu'un le réconforte. Mais seulement personne ne voulait avancer.
Izuku n'avait pas remarqué la tension des autres avant de s'avancer vers son camarade de classe. « Ton alter est trop génial ! » Fut tout ce que le garçon pu comprendre avant de se perdre dans les marmonnements de son camarade. Cette unique phrase à suffit à lui redonner confiance.
Les autres contents étaient finalement content que leur ami n'ait pas eu à pleurer. Ils pouvaient continuer à jouer. Quoi que, cela dépendait du fait que le suivant arrête de marmonner du charabia et se décide à jouer.
« OH ! HE ! DEKU c'est à toi ! » Cria Bakugo agacé par le les habitude d'Izuku. Izuku quant-à lui, arrêta de marmonner et regarda Bakugo, un peu confus. Puis il regarda dans la direction du groupe, et là il comprit. « Merci Kacchan. » Fut tout ce qu'il dit avant de se diriger tremblant vers le panier de billes. Tellement il prenait le jeu au sérieux qu'il en devenait nerveux.
Ce jeu le rappelait qu'il n'était pas comme les autres. Ce jeu depuis le début était destiné à des utilisateurs d'alters. Un enfant normal ne pourrait pas y jouer et être le meilleur, à moins d'être Kacchan. Mais le problème étant qu'à chaque fois qu'il jouait à ce genre de jeux, il se rappelait toujours que le médecin avait dit qu'il ne pourrait pas avoir d'alter.
Izuku pris l'une des billes dans le panier. Puis se mis dans la même position que Bakugo avait pris en lançant. Il voulait imiter le meilleur afin de se donner la meilleure chance pour réussir à toucher la cible. Ce n'était pas parce qu'il n'avait pas d'alter qu'il n'allait pas essayer d'être le meilleur. Non il devait se donner plus que les autres afin de pouvoir réaliser son rêve.
Alors qu'il commençait à lancer un picotement parcouru son corps, de son nombril vers la main qui devait lancer la bille. D'un point de vu extérieur, on pouvait voir des lignes rouges apparaitre sur la main qui s'apprêtait à lancer.
La bille quitta la main d'Izuku et avant que ne puisse la suivre un vent fort s'abattit sur tout le monde. Billes ayant quitté la main d'Izuku, alla à une vitesse folle détruire une des cibles puis continua son chemin vers les limites de la cour, où elle s'arrêta nette sur une surface translucide. C'était un champ de force destiné à arrêter tout projectile entrant en contact avec elle.
La balle ayant brisé l'une des cibles, les débris de celui-ci s'envolaient dans différentes directions dont l'une d'elle se dirigeait vers un des enfants. Ayano depuis le dernier lancer, elle était toujours perdue dans ses pensées. Pensant à une plaque d'acier dont elle se servirait comme base pour sa nouvelle création. De ce fait, s'il n'y avait pas la voix de son ami et voisin Bakugo qui l'appelait, elle ne se retournerait pas. Bien sûr il était déjà trop tard. C'est ce que pensait Bakugo en courant vers on amis pour la sauvé.
Le débris était déjà à mis chemin de crever l'œil d'Ayano lors qu'il fu arrêté par une plaque d'aciers projeté, comme un hologramme, de l'œil d'Ayano. Le débris étant arrêté, la projection disparu et Ayano tomba sur ses genoux.
Bakugo se tenait déjà à côté d'elle, essoufflé avec des yeux écarquillés. Il avait bien vu. Tous les dégâts qu'avait subi le stand de tir c'était l'œuvre de Deku et le débris arrêté celui d'Ayano. Il ne rêvait pas ses amis avait finalement développer leurs Alters. En regardant l'état d'Ayano, il ne pouvait pas s'empêcher d'être jaloux et en même temps un nouvel espoir germa dans son cœur. Peut y avait-il une possibilité qu'il développe son alter.
Pendant ce temps les enseignants ayant vu l'accident sont intervenu pour protéger leurs élèves.
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Un an, c'est le temps qui s'est passé depuis l'incident. Durant les jours qui avaient suivi cet incident, il avait été déterminé que Izuku et Ayano avaient développé leurs alters. Avec eux appartenant au groupe, il ne restait plus qu'un qui n'avait pas encore développé son alter. Katsuki Bakugo.
Bakugo avant cet incident avait perdu tout espoir d'acquérir sa propre bizarrerie. Mais ce qui était perdu, fut retrouvé lorsqu'un miracle s'était produit. Apparemment le simple fait que Deku éveil un alter était scientifiquement impossible. Il présentait toutes les caractéristiques d'un quirkless. De ce fait on lui a fait beaucoup de test et comme on ne trouvait rien, beaucoup de scientifique l'on vu comme une nouvelle inconnue.
En bref Bakugo se disait que si un nerd comme Deku, prédestiné looser, pouvait avoir un alter puissant, pourquoi pas lui. Forcement il y avait une possibilité que sa bizarrerie soit juste tardive. Et si c'était le cas ? Non ! Comme c'est le cas, il devait juste la stimuler pour qu'elle s'éveil. Et pour le faire il commença un programme d'entrainement rude.
C'était vraiment déroutant pour les habitants de la sous-préfecture de Shizuoka, de voir un enfant courir à cinq heures du matin arrêtant des alters dans ses mains et avec des poids attachés à ses jambes. Non le plus déroutant c'est lorsque cet enfant a été rejoins par un autre aux cheveux verts noirs.
Izuku Midoriya avait rejoins Kacchan dans son entrainement. En réalité il l'avait rejoint son ami à cause de son alter. Il avait découvert que son alter, mal utilisé, pouvait lui briser les membres. Et la solution qu'il avait trouvée pour résoudre ce problème était de rendre son corps plus puissant.
Les deux enfants avaient continué ainsi pendant des mois, produisant de résultats plus qu'escompté dans le cas Izuku, il pouvait maintenant utiliser 3% de son alter. Bien que pour Bakugo le but qu'il s'était fixé ne fut jamais atteint, il avait un corps suffisamment taillé pour se battre avec des enfants plus vieux que lui. En effet chaque jour qu'il rentrait chez lui il était couvert de bleu, résultant de bagarres après l'école contre des adolescents. Ces derniers ne l'appréciaient guère à cause de deux raisons. Principalement parce qu'il était quirkless et deuxièmement parce qu'il les traitait de nerd à chaque fois qu'ils venaient l'intimider. Chacune de ses interactions avec ses intimidateurs finissaient toujours par des blessures des deux côtés. Plus chez les intimidateurs ce qui faisait qu'ils venaient toujours plus nombreux que le jour précédent.
Les maitresses de son école ont bien vu ce problème et ont essayer de l'aider. Ce n'était pas parce qu'il était un quirkless qu'elles allaient l'abandonner. Mais leur aide n'avait servi à rien, Katsuki Bakugo était un enfant qui attirait naturellement l'animosité des autres. Et le fait qu'il soit quirkless empirait sa situation.
En gros pendant un an la vie de Bakugo avait été classé comme la vie de nombreux quirkless dans le pays. Mais aujourd'hui allait être différent, le docteur qui l'avait examiné il y a de cela un an, les avait contacté et demandé de venir le rencontrer à l'hôpital.
C'est pour cela que mère et fils c'était retrouvé devant la porte du bureau du médecin.
Toc toc toc.
« Entré. » Fut la réponse qu'a attendu Bakugo après que sa mère ait toqué. Et sans plus attendre ils sont directement entrés.
Quelque salutations et présentations, ils se sont installés, assis devant le médecin. C'était un médecin différent de celui qu'ils avaient rencontré il y a un an. Celui était plus jeune, peut-être la vingtaine. Il avait des cheveux vert foncé et les yeux rouge.
Le médecin fouilla dans son tiroir, un dossier qu'il en sorti. Sur celui-ci il y avait la photo de Katsuki à l'angle à gauche du dossier. Le médecin l'ouvrit et commença à le lire. Puis dès qu'il fini il le déposa puis regarda dans la direction de la mère et du fils et dit : « l'année passé nous vous avions assurer que nous en tant que médecin nous ferions tout pour comprendre quel était le problème de votre fils. Et c'est ce que nous avons fait. »
Le médecin s'arrêta un instant et lança un regard plein de pitié au jeune enfant. Il avait remarqué à quel point cet enfant encore chétif il y a un an, avait acquis un corps bien travaillé maintenant. Il pouvait voir les efforts qu'il avait fourni pour en arriver là.
La mère et le fils remarquèrent le regard du médecin. Et ils ne l'aimaient pas. La mère pouvait déjà deviner quels seront les prochains mots du docteur.
« Je ne vais pas plus contourner le sujet. Tous les tests que nous avons effectués n'ont donné aucuns résultats. Bien que votre enfant soit un cas unique, nous ne devons pas, en tant que médecin donner de faux espoir à nos patients. Madame je suis désolé de vous annoncer cela, votre fils est sans bizarrerie. »
En entendant cela la mère était en colère. Mais pour le fils ça la pris quelques minutes pour traiter l'information.
Moi sans bizarrerie.
Quirkless.
Looser.
Ces mots trottaient dans sa tête attirant toute son attention, de sorte qu'il ne remarqua pas que sa respiration était devenue forte. Que sont cœur battait si fort à lui en faire mal.
Ces yeux autrefois plein de vie se remplissait de larmes. Un regard vide fit envoyer au médecin demandant des réponses. Réponse que le médecin n'avait pas hâte de donner.
Attendre. Il ne pouvait plus le faire il avait trop attendu et il ne le pouvait plus. Tout ce qu'il avait refoulé auparavant menaçait de sortir. Mais par chance ou par malchance, il tomba dans les pommes.
Voyant son fils tombé, Misaki refoula la colère qu'elle voulait exprimer et accouru auprès de Katsuki, criant son nom assez fort pour que toute l'hôpital l'entende.
Le médecin accouru aussi vers le jeune garçon, conscient que lui et l'hôpital avaient été la cause de cette situation.
Katsuki attendis les cris de sa mère et voulu la réconforter. Mais la douleur qu'il ressentait était trop forte et il voulait qu'elle disparaisse. Et pour ce faire il devait s'endormir. Fermant les yeux, peut-être pour de bon, il se laissa entrainer ailleurs loin de cette douleur.