Chapitre 17 ; Ne m'appelle pas.....
Elle ne pouvait pas comprendre ce qui lui arrivait, elle venait juste de sortir de prison, mais soudain, elle se sentait très mal physiquement. N'était-elle pas en pleine forme l'autre jour ?
Huo Shen, qui se tenait à la porte de la salle de bains pouvait entendre ses vomissements, il se retourna et regarda le bol de soupe en fronçant les sourcils. Il n'avait pas une odeur suspecte, ou pourrait-il être que c'était différent de la nourriture de la prison ?
« Dois-je jeter la soupe ? » pensa-t-il tout haut, inquiet, le visage tout contracté. Il avait les bras croisés sur sa poitrine.
« Puis-je entrer ? » frappa-t-il à la porte sans l'ouvrir, et après quelques tentatives, ne recevant pas de réponse, il ouvrit précipitamment la porte et se précipita pour la voir allongée sur le sol, inconsciente.
Il la souleva et la porta rapidement au lit avant d'appeler un médecin, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait.
Il saisit une serviette humide et commença à lui essuyer le visage en attendant que le médecin, qui habitait à proximité, arrive.
Son visage était luisant de transpiration même si la pièce était à température ambiante.
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« Mademoiselle, vous feriez mieux de connaître votre position exacte ici, ne jouez pas avec la madame de la maison, n'essayer pas de l'accuser à tort, ou vous finirez misérable... » Huo Qi la jeta sur le lit avant de s'éloigner, qui était-elle pour piéger Wei Wei ? Elle avait bien suggéré se fiancer à leur Maître, mais au fond, il pouvait voir combien Su Wei Wei détestait les hommes et il n'y avait pas besoin d'accuser qui que ce soit.
Elle n'avait aucun sentiment envers Huo Shen et elle avait suggéré cela probablement dans l'intention d'utiliser ses pouvoirs.
Le visage entier de Zhan Shan pâlit. Qu'entendait-il par là ? Et quelle était sa position exacte dans le cœur de Huo Shen ? Quel message voulait-il transmettre avec cela ?
« Huo Qi... » l'appela-t-elle doucement, mais Huo Qi s'éloigna rapidement de la chambre, laissant Zhan Shan furieuse. Non seulement essayait-elle de piéger leur bienfaitrice, mais c'était la même personne qui allait soigner leur maître...
Elle serra les poings à s'en faire saigner légèrement la paume.
« Maudit sois-tu femme ! Tôt ou tard, je te mettrai à la porte ! » jura-t-elle avec colère, mais d'abord, elle devait mener des recherches et découvrir quelle famille était la sienne.
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« Wei Wei... Qu'est-ce qui t'est arrivé ? » demanda-t-il, inquiet, son visage devenait pâle et il ne savait pas ce qui aurait pu arriver pendant qu'elle était dehors.
Il ne savait pas où elle avait été tous ces jours-là ! Que lui était-il arrivé ? Qui avait-elle rencontré ? Où avait-elle dormi ? Il avait déjà vérifié et elle n'était pas allée chez la famille Su et ils ne savaient pas qu'elle était sortie de prison.
Su Wei Wei pouvait l'entendre et voulait ouvrir la bouche pour parler mais elle était incapable; elle avait l'impression d'être paralysée de partout.
« Wei Wei... » l'appela-t-il encore en lui secouant les épaules, mais ces yeux clos ne s'ouvraient plus, peu importe à quel point il la secouait, elle ne répondait pas.
Il était nerveux et transpirait, pour la toute première fois, il paniquait à cause d'une femme; certes, il appréciait Mo Zi Jia en tant que femme mais comme une sœur, et il ne s'était jamais autant inquiété pour elle qu'il ne l'était maintenant.
« J'ai payé un très grand prix pour ramener cette femme des enfers, partez et arrêtez de me déranger... » Su Wei Wei se redressa soudainement sur le lit, tentant de cultiver, elle ressentait soudainement une énergie puissante entourant la pièce, elle avait besoin d'augmenter sa réserve d'énergie et d'essayer de guérir...
Si ce n'était à cause de cette fille, cela ne serait pas arrivé et Huo Shen était ravi que le poison fut parti, mais à quel prix ? Il suffisait qu'elle remplisse sa part du marché.
« Su Wei Wei... » Il recula d'un pas et l'appela presque en tombant à genoux, il ferait tout pour apprécier cet effort. Si seulement elle pouvait parler et s'expliquer.
« Ne m'appelez pas, les hommes seront toujours mon malheur, ma chute, les cœurs humains sont très versatiles, même ceux que vous pensez innocents et liés par le sang pourraient être le vrai danger caché derrière ces relations... trouvez-moi des jades verts émeraude, beaucoup, dépêchez-vous... » Elle devait tester si son énergie magique pouvait être reconstituée par l'énergie magique provenant des jades, cela renforcerait ses yeux et sa réserve d'énergie, mais pourquoi Dieu lui donnait-il une telle épreuve ?
Elle n'était pas si avide de pouvoir, elle ne voulait que se venger, elle ouvrit brusquement les yeux, ils étaient d'un vert émeraude profond, et ils étaient féroces et effrayants. Ils brillaient.