Je marche, dans les rues de la ville, sans réel but, regardant autour de moi les boutiques. Je m'arrête devant un bar avec une façade qu'y rappelle les films de western, le nom de l'enseigne était marqué en marbre on pouvait voir écrit Holliday, j'ouvre les portes, des escaliers ce dresse devant moi, au centre un vieux billard, les tables étaient disposées un peu partout et à ma gauche, il y avait un comptoir, on ce serait cru dans un saloon. Après mettre installer au comptoir, je me mis à parler avec le gérant du bar, qu'y était aussi le barman, le patron ne voulait qu'être à cette endroit, car selon lui, on a une bonne vue d'ensemble, bien sûr je le crois, car ayant souvent aidé ici, on peut clairement empêcher des bagarres de clients bourrés ou des clients trop opportun. Je sors sans addition à payer, je marche un long moment jusqu'à ce que je m'arrête devant une maison bien entretenue, sur la porte d'entrée, un mot y était marqué.
Ghost Rider, on a ta pote aux cheveux gris, si je me rappelle son nom, c'est Makoto
Ramène-toi aux putains de ranch si tu ne veux pas qu'on la flingue.
- Makoto ? Je regarde le morceau de papier.
C'était le nom d'une personne de ma classe, je m'entends bien avec elle, mais on se connaissait à peine, je me demande, si je dois la sauver, car après tout, c'est normal dans cette ville. Mon visage inexpressif regardant encore le papier puis un soupir apparu, je me mis à courir en direction du ranch ou plutôt chez-moi, une fois arrivé devant la clôture, je ne vis personne à l'extérieur, je sors mon flingue qui était attaché à ma cuisse droite. J'avance lentement et regarde autour de moi, je me rends derrière, elle était là attachée à une chaise avec deux hommes de chaque côté, l'homme de droite s'avance de quelques pas.
- Salut Ghost Rider, comment va tu ?
Je le regarde sans un mot, il s'avance devant Makoto, il sort un couteau et le met devant elle, je pointe mon arme vers lui. Il fait un non de la tête, puis retire son couteau. Il me dit d'une voix joyeuse.
- Tu sais ce que je rêve, c'est de t'arracher la tête, mais pour ça faut que je, tue t'as pote non ?
Je lui répondu aussitôt.
- Tente quoi que ce soit et crois-moi que la balle traverse la tête de ton bâtard de pote et la tienne.
Il me fit un sourire et sort instantanément son arme à feu puis me tire en plein cœur. Il dit d'une voix sarcastique.
- C'est ça le problème avec les histoires d'aventure, toujours en train de parler au lieu de passer à l'action.
- C'est exactement ce que j'allais dire !
- quoi !?
L'homme ce prix une balle en pleine tête ainsi que son acolyte, ils étaient au sol, puis les deux hommes disparus en poussière. Makoto ne disait rien, son regard était étincelant, mais aussi tôt elle s'écrit.
- J'en étais sûr ! Cette ville n'est vraiment pas normale, c'est génial !
Je la regarde étonner ne sachant pas quoi lui dire, je la détache puis elle se mit à me secouer.
- Tu es vivante, une vraie personne encore vivante, ce n'est pas une blague !
- Non... Arrête de me secouer...
J'étais limite prête à vomir tellement elle me secouer, elle me lâche et me suit tout heureuse, comme si elle avait reçu un cadeau.
- Du coup, il t'a raté ? Tu n'as pas pu survivre sinon?
- Détends-toi... Et puis pourquoi tu es si contente... Tu n'es pas censé être traumatisée ou choquée à vie ?
- Non, j'ai vu les cadavres de mes parents en rentrant de l'école du coup ça, ce n'est absolument rien.
- d'accord... Attends quoi !?
- Oui, c'était il y a longtemps, j'avais 8 ans et puis je veux savoir pourquoi tu es toujours vivante.
- Je suis immortel.
- Ah... Tout s'explique.
Je m'arrête et me tourne vers elle.
- Tu es vraiment tarée.
- Non-juste réaliste
- Si tu le dis, et puis pourquoi tu me suis ?
- Parce que je suis ton amie et qu'il fait bientôt nuit.
- J'ai compris, tu peux dormir chez moi.
Elle saute de joie et rentre à l'intérieur du ranch. Makoto pénètre dans le salon et s'allonge directement sur le canapé, je m'approche puis la regarde quelques instants avec une mine d'incompréhension, je monte à l'étage et marche au fond du couloir une porte ce tenais devant moi, j'ouvre puis regarde le lit, quelqu'un était endormi, je m'approche et remets la couette, qui était au sol après cela je pars et ferme la porte derrière moi. Le lendemain, j'entends du bruit, j'ouvre les yeux et vois Makoto au-dessus de ma tête.
- De quoi tu rêves ?
- Hein... Pardon.
- Tu rêves de quoi ?
- Une femme morte dans un orphelinat.
- Oh, mais c'est un cauchemar.
Elle avait un visage triste, elle prit ma couette et la retire, je peux vous dire très clairement que ce n'était pas l'été, ensuite elle me tire par le bras et m'emmène en bas, elle ouvre les placards de la cuisine et me jette des gâteaux à la figure.
- Mange, change toi vite, on part chez moi.
Elle avait affiché un visage tellement sérieux que je m'exécute, une fois prête, on se rend chez elle. On était arrivées, j'entre avec surprise, je m'attendais à voir ses parents, mais e me dit directement d'une voix naturelle.
- C'est vrai qu'hier, je t'avais dit que mes parents étaient morts. Elle s'arrête quelques secondes puis reprend, voilà, au moins tu ne me prendras pas pour une folle. Dit-elle avec les bras grand ouvert
- D'accord.
J'étais complètement perdu et toujours à moitié endormi.
Elle monte à l'étage et me fait signe de monter, on tourne à droite des escaliers et ouvre une porte avec une clé, j'entre et voit des papiers au mur et sur un bureau, je lui demande qu'est-ce que sais que tous ça, elle me répond que c'était des documents sur le jour où ces parents étaient morts ainsi que son arbre généalogique. Je m'assois sur la chaise et lui répond sous un air narquois.
- Il te manque vraiment une case.
- Non, je veux juste savoir, quel pauvre malade a tué mes parents.
- N'essaie même pas, je lui fis non de la tête et me lève, pas question que je t'aide.
Elle souffle puis ce mets devant moi en me suppliant.
- S'il te plaît. Elle se dirige vers sa table de bureau et sort un classeur bien rempli. Tiens voilà tout les événements bizarre et paranormal que j'ai pu trouver dans cette ville.
Je pris le classeur et feuilleté rapidement ces documents.
- Comment t'a eu ça ? J'avais un ton très sérieux.
- Dans les archives de la ville.
Je lui redonne et me dirige vers la sortie quand elle me répond d'un ton sec.
- Tu as une pièce chez toi, où on y trouve des milliers de papiers et documents sur les événements étranges de cette ville.
Je me retourne et m'approche d'elle.
- Tu as fouillé chez moi ?
- Oui, car tu n'es pas mort, tu es revenu à la vie. Elle me regarde puis continue, regarde juste la mort de mes parents et tu comprendras.
Je regarde puis je vis des photos des cadavres, son père avec la tête coupée d'une façon particulière, comme si on lui avait découpé avec des ciseaux, sa mère avait juste été plantée dans le cœur. Je regarde Makoto puis je continue à feuilleter, je vois un morceau de journal datant de presque 300 ans.
Le nouveau jack l'éventreur fait son apparition
Je la regarde, je savais ce qu'elle pensait, bien sûr aider quelqu'un pour un meurtre, c'est plutôt lambda dans cette ville, mais je me voyais mal jouer les Sherlock Holmes. Je lui donne son classeur, je croise les bras et je la regarde d'une façon qu'on pourrait croire à une demande en duel.
- Tu ne m'as pas tout dit, crache le morceau tout de suite.
Elle pose son classeur et me répond honnêtement.
- J'ai bien fouillé chez toi, j'ai vu la pièce dans le couloir à l'entrée des escaliers, tu as tellement de documents qui regroupe des événements, meurtres ou choses étranges de cette ville, que j'ai tout de suite pensé, que tu pourrais m'aider.
Je soupire un bon coup, je savais que les cadavres de ses parents sont étranges et je ne voulais pas la mêler à ça, mais elle a encore quelque chose qu'elle ne m'a pas dit. Elle lève la tête puis me dit une phrase qui résonne dans ma tête, un mot que je ne voulais pas entendre.
. - Tu connais le lapin !? Son regard ne ment pas, elle était vraiment sérieuse, dit comme ça, c'est plutôt bizarre, mais ce mot ou plutôt ce nom résonne dans ma tête, comme si...
Je l'arrête dans son élan.
- Tu le connaissais et que tu l'avais déjà vu.
Elle fut vraiment surprise de ma réponse, et on se mit à parler en même temps.
- Tu as déjà fait un rêve, comme si tu étais Alice et que tu poursuis un lapin, puis il s'arrête et te dit essaie de m'attraper, puis d'un coup, tu te réveilles.
On se regarde un moment, on se met à exploser de rire, elle me demande aussi si un vrai lapin blanc et apparut devant moi avec un papier autour d'un collier, j'affirme sa question puis nous discutons un moment, tous les exemples qu'elle avait vécue, je l'avais vécue pareille ou dans un contexte différent. On était maintenant assis tout en parlent de tout et n'importe quoi, je lui dis que j'étais bien immortel et pour lui prouver, j'étais partie chercher un couteau de cuisine puis je me coupe la main, la blessure se referme directement, je me lève puis je lui tends la main, je lui dis d'une douce voix.
- Je m'appelle Jiyu, ravie de te rencontrer.
Elle se lève à son tour puis me sert la main.
- Je suis Makoto, elle me regarde quelques secondes, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ça quelque part.
Je fais mine, de n'avoir rien compris puis elle me demande.
- Du coup, est-ce que tu vas m'aider pour mes parents ?
- ok, mais je t'arrête tout de suite ; ça peut prendre plus de temps que prévu et puis j'ai déjà d'autres chats à fouetter.
- Oh d'accord. Makoto était dégoûtée.
- Demain rendez-vous chez moi à 15 h 00, on discutera encore de cette affaire étrange, plus tranquillement.
Je pars de la pièce puis je sors de chez elle, je marche un peu et m'arrête, une personne m'attendait, je me gratte la tête puis souris en disant.
- Stupide chat.
Je reprends ma route en espérant que demain sera beaucoup moins mouvementée.