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Fairy Tail

Quand, toute votre vie vous avez fait le mal, mais qu'un jour, quelqu'un vous tend la main. La prendriez-vous ? Saria devra elle aussi répondre à cette question. Et choisir si elle intègrera Fairy Tail ou non. Entre combats, amitié, romance et peur, cette fan-fiction vous immergera dans l'univers de Fairy Tail. Prêt ? voici un trailer de la fan-fic (amateur) : https://youtu.be/uhQjLlsBOwc PS: Désolé pour les fautes d'orthographes. Aussi, il y a certains événements inventés par moi-même et d'autres que j'ai supprimé de l'histoire (Lucy n'existe pas).

Yesno220 · Anime & Comics
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26 Chs

Se méfier n'est pas toujours mauvais

Au bout de quelques minutes à scruter chaque recoin de la place, Saria aperçut une silhouette dans l'une des rues, et s'approcha calmement d'elle. Au final, elle put apercevoir un homme, d'un âge avancé, le visage ridé et le crâne décrépit. Malgré le fait que cet homme n'ait pas un visage inquiétant, Saria se méfiait quand même. Quand il fut à quelques mètres d'elle, elle lui demanda ce qu'il se passait dans le village et pourquoi les habitants n'était pas là. Il lui répondit sans hésiter :

- Il y a quelques jours, notre village s'est fait attaquer par des brigands. Ils ont emporté toutes les femmes et les enfants. Le reste des survivants sont allés à leur recherche. Je suis le seul qui reste dans le village, je suis l'aubergiste et ma mission et de veiller à la sécurité du village. Donc, j'aimerais savoir ce que vous faites ici, mademoiselle ?

Quelque chose clochait.

- Je vois, je suis en voyage et je me dirige vers Crocus. Je viens d'Hesperia et donc ce village est sur mon itinéraire.

- Ah bon, je ne savais pas, mais vous en avez fait de la route, pourquoi ne dormiriez-vous pas ici cette nuit, vous repartiriez demain en pleine force.

- C'est ce que j'avais prévu initialement, mais sachant que le reste de votre village n'est pas là, je ne voudrais pas vous déranger. Il y a un autre village plus loin, je pourrais sûrement dormir là-bas.

- Mais non ! Ce que je veux dire, c'est que vous ne me dérangez pas. En plus l'autre village a aussi été attaqué, ils sont peut-être moins près à vous accueillir que nous.

Il y avait définitivement quelque chose de louche. Cet homme cherchait à la garder dans ce village. Pourquoi ? Ca elle ne le savait pas, mais le comportement de l'homme ne pouvait pas prêter à confusion, il y avait bien un piège quelque part. Pour qu'elle puisse dire cela, Saria avait recueilli plusieurs indices. Premièrement, si cet homme était vraiment là pour protéger le village, ils n'auraient pas mis un vieillard qui n'était même pas capable de tenir debout sans une canne. Deuxièmement, comment ne pouvait-il pas savoir que pour aller à Crocus depuis Hesperia, le village de Prin faisait raccourcir le trajet ? Troisième et dernier point pourquoi insistait-il toujours pour qu'elle reste au village ? Il devait vraiment y avoir un piège, et si cet homme était vraiment un chasseur de mage comme elle en cherchait, il avait sûrement déjà vu sa marque de Fairy Tail et compris qu'elle mentait, Fairy Tail était basé sur Magnolia et pas Hesperia. Maintenant, il ne restait plus qu'à savoir où serait le piège, attendrait-il qu'elle s'endorme ou lui tendrait-il une embuscade quand elle s'y attendra le moins ?

- Bon, c'est vrai que j'ai besoin de repos, lui répondit-elle. J'accepte votre offre.

Il la conduisit dans une auberge simple et épuré. Quand elle arriva à l'accueil, le vieil homme se mit derrière le comptoir.

- Et sinon, pourquoi vous rendez-vous à la capitale ? lui demanda t-il.

Saria sentit un mouvement dans la pièce. Elle décida de faire semblant de n'avoir rien sentit et sourit en répondant.

- Je dois rejoindre ma grand-mère pour l'aider. Elle est toute seule maintenant, et elle commence à se faire vieille.

Les mouvements devenaient de plus en plus fréquent.

- Je vois. Tenez, votre clef.

Il lui tendait maintenant une clef accompagné d'un porte-clef en forme d'arbre. Elle se posa sur ses appuis et tendit la main pour attraper la clef. Maintenant ! Elle bondit et transperça le toit grâce à un peu de métal qu'elle avait liquéfié. En quelques secondes, autour d'elle, les tables, et les meubles s'étaient transformés en personnes qui s'étaient rué vers elle.

Ils étaient maintenant sur la grande place, elle, entourée par une centaine d'hommes et de femmes. Le vieillard qui l'avait amené jusqu'à l'auberge s'avança vers elle. Petit à petit, son visage se métamorphosait en le visage d'un homme plus jeune, aux cheveux blonds, un homme presque angélique.

- Bien joué ! commença t-il. Mais même si tu as réussi à sortir de l'auberge, nous t'attraperons quand même.

Saria dévisageait toutes les personnes autour d'elle, surtout l'homme qui l'avait accueilli. Elle les évaluait et essayait de calculer ses chances de réussite. Elles étaient très faibles, car même s'ils n'avaient pas l'air très fort individuellement, ensemble ils pouvaient faire la différence. Saria devait réfléchir correctement à sa stratégie pour mettre toutes les chances de son côté, mais avant qu'elle n'ait fini, un premier assaut arriva sur son flanc gauche. Une dizaine d'hommes se dirigeait vers elle. Elle réussit à contrer leurs attaques puis à les mettre à terre. De plus en plus de personnes se joignaient au combat, comme pour donner l'impression à la jeune mage que ce combat était éternel.

Malgré les cris des hommes, Saria pouvait entendre ceux du blond qui se détachaient des autres.

- Allez bande d'incapable ! Ne m'obligez pas à intervenir ! Celui qui l'attrape aura un repas gratos ! Si vous ne réussissez pas, corvée de ménage pour tout le monde pendant un mois !

Dorénavant, tout le monde était sur Saria. Les coups venaient de tous les côtés et la jeune mage tentait de tous les éviter. Mais elle commençait à fatiguer. Maintenir sa magie aussi longtemps et de tous les côtés était un effort incommensurable pour la jeune mage. Elle devait se sortir de là et reprendre son souffle.

Un homme d'une quarantaine d'années, de grande taille se lança vers elle. Presque à bout de force, il tenta de la toucher. Elle vit une ouverture et utilisa la grande taille de l'homme pour se propulser hors du cercle d'ennemies. Une fois en dehors de celui-ci, elle commença à courir et alla se cacher dans l'une des rues plus loin. Elle pouvait enfin reprendre son souffle. Une minute passa, sans que Saria n'entende un seul bruit. Mais, au moment même où Saria se demanda où étaient passés ses poursuivants, une voix se fit entendre à ses côtés.

- Trouvé !

Saria voulut sauter pour s'extraire de sa cachette et pour pouvoir voir le visage de l'homme, mais ce fut comme si son corps ne lui obéissait plus, elle ne pouvait plus se mouvoir. La silhouette se déplaça devant elle et elle put apercevoir le blond tout sourire.

- Je crois que le QG va être resplendissant ces prochains jours.

- Co...comment ? essaya de dire Saria en grinçant des dents.

Il ne lui répondit pas et la prit sur l'épaule. Une fois sortit du coin sombre où était caché Saria, l'homme appela ses collègues et ces derniers ligotèrent Saria pour qu'elle ne puisse plus bouger.

- Allez, emmenez-la !

Trois des hommes s'avancèrent vers Saria, lui mirent un tissu sur la tête et l'emportèrent. A peine quelques minutes plus tard, ils lui avaient déjà retiré, ce qui montrait que l'endroit où elle se trouvait restait dans le village de Prin.

Quand elle put rouvrir les yeux, ces derniers eurent du mal à s'adapter à la pénombre. Quand ceux-ci y furent adaptés, Saria put conclure qu'elle se trouvait désormais dans une prison où des cages se suivaient les unes après les autres. Elle, marchait dans le couloir accompagné de gardes. Elle passa devant chaque cage et ne pouvait distinguer aucun visage. Jusqu'au moment où, un éclat furtif de lumière attira son regard. Dans le coin d'une des cages, la silhouette d'une femme se détachait des autres. A ces oreilles, celle-ci portait deux boucles d'oreilles en forme de prisme losange (on appelle aussi ça un , mais bon, le nom est déjà assez compliqué, je ne vais pas vous sortir tous les solides de Platon et d'Archimède, hein ? Sinon, avez-vous deviné de quel personnage il s'agit ?). .

Les gardes ouvrirent la cage juste à côté de celle-ci et firent entrer Saria tout en lui enlevant ses liens et en lui plaçant de grosses menottes au niveau des poignets. Même pas deux secondes plus tard, Saria se sentit vidé de toute magie et de toute énergie. Les menottes lui pompaient tout ! La porte derrière elle claqua et les gardes partirent dans la même foulée.

- Viens, faut qu'on profite de nos dernières heures de tranquillité avant que le commandant Lu ne nous demande de tout nettoyer, dit l'un des garde juste avant de refermer la porte de la prison.

Après leur départ, tout était calme, il n'y avait plus aucun bruit. Même les cliquetis des chaînes ne se faisaient pas entendre.

Sachant que l'autre mage était de l'autre côté du mur, Saria s'adossa contre ce dernier.

- Tu m'entends ? demanda Saria tout en chuchotant.

Quelques secondes passèrent sans qu'aucune réponse ne se fasse entendre. Mais au bout d'un moment, Saria perçut une voix qu'elle connaissait, même si cette dernière avait un ton très... fatigué.

- Oui, je t'entends... Je... Je suis contente que tu te sois réveillé, tu nous as tous manqués. Mais pourquoi es-tu ici ? Pourquoi as-tu pris d'aussi gros risques ?

- Toi aussi Erza, vous m'avez tous manqué. Et devine, c'est pour venir vous chercher.

- Oui, merci, mais tu vois où ça t'a mené.

Saria baissa la tête, car même si elle avait pris des précautions, et fait attention à chaque détail, elle avait réussi à se faire attraper.

- Je sais... Mais d'ailleurs où sont les autres, vous ne deviez pas mener l'enquête ensemble ?

- Si, c'est ce qu'on a fait, mais...

Quelqu'un venait de rentrer dans la prison, faisant taire Erza. Dès que quelqu'un surveillait, les mages ne pouvaient plus discuter, ce qui fit que les filles ne purent parler que quand les tours de gardes se faisaient, c'est-à-dire toutes les 30 minutes et ce seulement pendant quelques minutes.

Pendant ces laps de temps, Erza raconta à Saria tout. Les autres mages n'étaient plus là, car effectivement, ils étaient arrivés tous ensemble à Prin, mais lors de leur capture, la plupart furent envoyé dans "d'autres camps", comme le disaient les gardes.

- Tu penses qu'ils vont bien ? demanda Saria, à Erza.

- Les connaissant, oui.

- Mais, vous n'avez pas essayé de vous échapper ?

- Tu crois quoi ? s'indigna Titania. Bien sûr, mais sans pouvoirs c'est très compliqué de faire la différence.

- Tu n'as remarqué aucun point faible dans leur organisation.

- Pas vraiment, en tout cas, ici il n'y en a pas.

- Tu veux dire quoi par "ici"?

- Ce que je veux dire, c'est que tant qu'on est dans la prison, on ne peut rien faire. Il n'y a personne ici, mais tous nous attendent derrière cette porte.

- Comment tu le sais ? se demanda la jeune mage.

- A chaque fois que quelqu'un est déplacé, on voit un peu à travers la porte. Il y a une grande salle derrière où sont tous les gardes, je dirais une centaine. Mais comme je le disais avant, avec nos pouvoirs ce serait facile de les éliminer, mais sans, c'est comme se suicider.

- Mais pourquoi vous n'avez pas essayé de vous faire transporter et de vous échapper en plein mouvement.

- C'était mon idée, mais toute seule, ce serait vraiment chaud, et les autres sont des flippés de la vie.

- Tu vois que j'ai bien fait de venir, je serais pas prête à dire que tout cela faisait parti de mon plan, mais ça tombe bien, avoue-le.

- Oui, tu as raison.

- Mais attends, comment on fait pour se faire transporter, qui plus est toutes les deux ?

- Ils ne transportent que les plus en forme une fois par mois. Je ne sais pas ce qu'ils leur font, mais, si on arrive à se faire repérer, je suis sûr qu'ils nous prendrons. En plus je suis sûr que les autres nous aiderons en se ratatinant. Ils n'ont pas envie de partir et de voir ce qu'il leur arrivera.

- Alors on essaye ?

- On essaye. Mais faut qu'on le fasse chacune de notre côté pour ne pas qu'ils voient qu'on a une idée derrière la tête.

- Ok.

C'est donc ce qu'elles firent et une semaine plus tard leurs efforts, furent récompensés. Le jour-J, le blond que Saria avait identifié comme étant le commandant Lu, était venu dans la prison sélectionner les mages. Ayant vu que Saria et Erza étaient en forme, il les sélectionna en plus d'un autre homme d'une forte corpulence.

Ce fut le même rituel qu'à leur arrivée, sauf qu'on leur laissa les menottes qui les privaient de toute magie. De la même manière, ils leur couvrirent le visage coupant le contact visuel qu'avait Saria avec Erza.

Ils les transportèrent hors de la prison et les chargèrent dans une sorte de charrette. Dès que la charrette démarra, Saria se concentra du mieux qu'elle put sur le temps qui passait depuis leur départ pour évaluer la distance qui les séparait de Prin. Si elles réussissaient à s'échapper assez loin, par exemple au niveau de la montagne, elles auraient le temps de fuir avant que les renforts ne viennent.

Cela faisait maintenant environs 45 minutes que Saria comptait les secondes. Elles étaient sûrement au bon endroit et sachant cela, Saria tapa dans la jambe d'Erza. C'était le moment ou jamais.

- Punaise, ça fait mal ses menottes, commença Saria.

- Tais-toi, ordonna le garde qui était avec eux.

- Vous me demandez de me taire alors que ça fait un mal de chien, vous voulez prendre ma place peut-être ?

- Je t'ai dit de te taire !

- Non, mais écoutez-vous, vous voulez que je vous obéisse alors que vous n'avez pas d'autorité, non mais regardez-vous !

- Tu ne comprends pas quand on te parle !

Saria sentit que l'homme s'était levé et se rapprochait d'elle, elle devait continuer.

- Non, désolé, mais je ne comprends pas des gens aussi peu intellectuels que vous...

Il la prit par la gorge.

- Tu te crois vraiment supérieur ?! dit le garde en haussant la voix.

- Pourquoi, je ne devrais pas ? demanda t-elle d'une façon hautaine.

C'en fut trop pour le jeune garde qui jeta Saria hors de la calèche. Cette dernière ne put se réceptionner correctement, car elle avait toujours le linge devant les yeux. Mais ce qu'elle put sentir, et surtout entendre, c'est que la calèche s'était arrêté, et qu'Erza était passé à l'action. Sachant cela, Saria se releva et tendit l'oreille pour se diriger du mieux qu'elle le pouvait, à la différence d'Erza, elle n'avait pas une oreille entraînée à la détection des mouvements.

Quelqu'un arrivait vers elle, mais cette personne n'eu pas le temps de l'atteindre, qu'elle se fit assommer, enfin, c'est ce qu'elle crut entendre.

- Euh,... merci.

- De rien, lui répondit une voix grave.

Saria, compris que la personne qui l'avait aidé n'était autre que l'homme qui avait été embarqué avec elles. Ce dernier s'approcha de Saria et lui enleva le tissu de devant les yeux. Sur le coup, Saria fut éblouie par la lumière du soleil, mais elle retrouva rapidement la vue. Ceci, lui fut d'une grande aide, car elle put voir arriver un autre garde dans le dos du mage qui l'avait aidé.

- Attention derrière vous !

- T'inquiètes.

Il eut à peine besoin de lever le bras pour assommer l'homme. Désormais, il n'en restait plus un seul. Néanmoins, même s'ils avaient réussi à s'échapper, il fallait qu'ils courent pour s'éloigner le plus possible de la zone de recherche.

- Allez, on y va ! ordonna Erza.

- Attends ! Tu veux qu'on court avec ces menottes qui nous pompent toute notre énergie ?

- Ouais, t'as raison. Peut-être que l'un d'entre eux a la clef, si aucun d'eux ne l'a il faudra quand même qu'on parte. Allez, on cherche !

Tous se mirent à la tâche et fouillèrent les dix gardes présents.

- Trouvé ! cria Saria aux autres. C'est lui qui l'avait.

Elle se libéra en premier puis aida les autres à se défaire de leurs liens métalliques.

- Maintenant, on ne perd plus de temps et on s'en va !

Après plusieurs heures d'alternance entre course et marche, les mages trouvèrent une petite grotte pour s'abriter et se cacher.

- On va être bien ici. Je vous propose que nous dormions maintenant, qu'on récupère toutes nos forces et nos pouvoirs, et que demain, nous réfléchissions à une solution pour retrouver les autres. Ça vous va ?

- Nickelle chrome ! répondit Saria

- ça me va, dit l'autre mage tout en fermant les yeux.