//CECI EST UN VIEUX CHAPITRE ! VOUS POUVEZ LE LIRE POUR AVOIR UNE IDEES DES EVENEMENTS FUTURE MAIS POUR LA NOUVELLE VERSION DE L'HISTOIRE IL FAUT ALLER DANS LE VOLUME DEUX.
On n'est pas partis aussi vite que je l'aurais voulu. Lorsque l'on est rentré, on a dû empaqueter toutes nos affaires et les documents sensible. Mais ce long déménagement a au moins un bon coter. Celui de pouvoir faire mes adieux à Daphné et d'honorer ma promesse avec Dumbledore.
Je suis sur le porche du manoir des Greengrass en ce début de soirée. Il y a de la lumière dans le petit salon et de la fumée s'échappe de leur cheminée. Je frappe deux coups secs et j'attends que l'on vienne m'ouvrir. Un elfe de maison ouvre la porte, semblant interloqué par ma visite tardive.
"Bonsoir, j'aimerais parler à Daphné Greengrass." L'elfe de maison m'invite à entrer.
"Mirty va chercher le maitre." L'elfe de maison disparait d'un claquement de doigts. J'attends quelques minutes quand je vois finalement arriver toute la famille Greengrass au complet.
"Sean ! On se demandaient où tu étais passé. Plus personne ne t'a revu depuis que tu es parti après la dernière tâche !" Daphné s'élance et plante un baiser rapide sur mes lèvres. Ses parents ont l'air très amusé du comportement de leur fille.
"Salut Daphné. Bonsoir monsieur et madame Greengrass. Je suis désolé de vous déranger à une heure si tardive mais je dois m'entretenir avec vous."
"Allons-nous installer dans le petit salon, ça sera bien plus confortable." Je suis le père de Daphné jusqu'à un pièce où plusieurs canapés en velours rouge entoure une table basse devant un feu de cheminée. La pièce est décorée d'une bibliothèque qui recouvre un mur tout entier et ce que je pense être des portraits de famille.
"Je vais aller droit au but car je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps. Ceci est une information confidentielle et j'aimerais que vous ne la répétiez pas si possible. Le seigneur des ténèbres est revenu et mes parents ont décidé qu'il valait mieux repartir au Etats-Unis. Ma famille à une relation particulière avec lui, mon grand-père était son oncle avant que Tom Jedusor, le vrai nom de Voldemort, ne le tue. Il est revenu le soir de la troisième épreuve pour tuer Harry Potter et je suis sur la liste des gens qu'il veut tuer." Je soupire profondément, je n'ai vraiment pas envie de faire ça même si c'est la meilleure chose à faire. "Daphné, ce n'est pas quelque chose que j'ai envie de faire mais je pense qu'il faut qu'on arrête de se voir. C'est trop dangereux." Daphné à les larmes aux yeux et elle s'enfuit en courant poursuivie par sa mère.
"Daphné, ma chérie, attend." Je les entends monter les marches de l'escalier tandis que la porte du petit salon se referme, me laissant seul face à monsieur Greengrass.
Quelque longue seconde de silence gênée s'écoule avant que le père de Daphné se lève et aille nous servir deux verres de whisky.
"Je penses que tu as pris la bonne décision. Si après ce que tu viens de me raconter, tu n'avais pas rompu avec Daphné, c'est moi qui vous aurais séparer." Il se rassied et pose les deux verres sur la table basse. "Je pense à la sécurité de mes filles avant tout, même si j'étais ravis de t'avoir comme future gendre. Maintenant dis-moi à quoi je dois m'attendre."
"A rien normalement. Daphné doit arrêter de parler de moi et ne dois pas chercher à me revoir. Avec un peu de chance, elle passera inaperçue le temps que certains amis règlent notre problème de mage noir. Mais ça ne serait pas une mauvaise idée de vous retirer dans une maison de campagne discrète."
"Je vois, dans ce cas je crois qu'il ne reste plus rien à nous dire. Je te souhaite bonne chance, et puisse-tu éviter les ennuis."
"Bonne chance à vous aussi Lord Greengrass." Je me lève tandis qu'il me raccompagne vers la porte d'entrée. Chacun de mes pas sont si lourds que j'ai l'impression de faire un effort surhumain à chaque fois que j'arrive à soulever mon pied du sol. Je n'ai envie que d'une chose, me ruer dans l'escalier et d'aller lui dire que tout ça n'était qu'une mauvaise plaisanterie. Mais ça serait égoïste de ma part de risquer sa sécurité.
Je transplane vers le 12, square Grimmaurd. Lucius m'attend dans l'ombre d'un arbre, une capuche recouvre sa tête. Il fait tout pour paraitre le plus discret possible.
"Bonsoir Lucius." Il sursaute en entendant le son de ma voix.
"Bonsoir Sean. Vos amis me font courir un gros risque, il refuse de me laisser entrer."
"C'est parce que je n'ai pas l'habitude de laisser entrer des vipères dans ma maison." Sirius Black sort de derrière un buisson. Il a bien meilleure allure que la dernière fois où je l'ai vu. Il a repris un peu de poids et il ne reste presque aucune trace des poches noirs de fatigue qu'il avait en dessous des yeux. Il porte le même costume noir que dans les films, ce qui lui va extrêmement bien je trouve. Je devrais m'en faire faire un similaire. "Alors voilà mon sauveur. Je n'ai pas encore eu l'occasion de te remercier de m'avoir fait innocenter, et encore moins de m'excuser de t'avoir attaqué. D'ordinaire je ne suis pas agressif quand je suis métamorphosé en chien. James dit même que j'ai suis plus un chien de salon qu'un chien de garde."
"Bonsoir Lord Black, vous n'avez pas besoin de vous excuser de quoi que ce soit. Est-ce que le professeur Dumbledore est déjà là ?"
"Oh que oui, ça fait trois jours qu'il nous fait ranger la maison pour trouver ce médaillon. Je n'arrivais pas à croire qu'il y avait une de ces maudites choses chez moi avant qu'on la retrouve. Dire qu'un si petit objet détient un fragment de l'âme de Voldemort." Lucius flanche lorsqu'il entend le surnom de Tom et se met à regarder frénétiquement dans toutes les directions. "Venez, je vais vous faire entrer."
On s'approche de la maison. Sirius fait un mouvement de baguette désactivant la protection qui cache la maison. Notre hôte ouvre la porte et nous laisse rentrer. La maison à l'air propre même si elle a l'air d'avoir besoin de sérieuse rénovation.
"Sean, tu es tout maigrichon. Tu restes pour diner j'espère ?" Molly Weasley débarque d'un couloir sans crier gare et me prend par les épaules. Elle sent fort le gratin de pomme de terre.
"Bonsoir madame Weasley, je suis désolé mais je ..."
"Pas de mais, viens t'installer à table, c'est bientôt prêt." Elle tourne son attention vers le second invité. "Bonsoir Lucius, je suppose que je vais devoir vous éviter la gêne de nous regarder manger."
"Ne vous donnez pas cette peine, j'ai bien peur que tout ce qui sort de votre cuisine ne me coupe l'appétit." Lucius se couvre le nez d'un mouchoir d'un air faussement dramatique.
"Et bien dans ce cas ne manger rien. Allez viens Sean, je vais te montrer la salle à manger." Elle se retourne et cries dans l'escalier. "Il est bientôt l'heure de passer à table !"
Nous suivons tous Molly tandis qu'elle nous amène vers la salle à manger. Arthur Weasley est tranquillement en train de lire son journal sur sa chaise lorsque l'on franchit la porte.
"Ha Sean, je suis bien content de te voir. Avec les gars du laboratoire on pensait à ..."
"Arthur laisse donc notre invité tranquille. Vous aurez tout le loisir de parler travaille un autre jour." Monsieur Weasley soupire avant de me faire un clin d'œil.
Les autres occupants de la maison arrivent l'un après l'autre. Lilly et James arrive accompagné de Rémus Lupin et de Nymphadora Tonks. Alastor Maugrey est le suivant à rentrer dans la pièce. Rogue l'a récupéré dans la malle de Barty Croupton et en a profité pour altérer sa mémoire. Dans l'esprit de Maugrey, il a été responsable de la sécurité du tournoi et ne sais pas pourquoi la coupe s'est transformé en portauloin. Ensuite, c'est Fred et Georges qui débarque avec Ginny et Rose. Suivis de Harry qui cours avec sa vitesse surnaturelle de vampire vers sa place.
Le dernier à arriver est Dumbledore qui tient dans ses mains un coffret. Molly est déjà en train de servir le repas, un gratin de pomme de terre et du rôti avec du jus de viande.
"Bonsoir Sean, je suis bien content de te voir arriver. Je pensais que tu avais finalement décider de nous faire faux bonds."
"Je n'ai qu'une parole professeur. Est-ce que c'est ce que je crois." Je fais un geste en direction du coffret. Une boite tout en métal et cadenassé.
"Un peu que c'est ce qu'on cherchait. Cette saloperie sent la magie noire à des kilomètres. Sirius à faillis s'arracher lui-même son œil quand il l'a trouvé." Tout le monde se retourne vers Maugrey quand il fait cette remarque et Sirius laisse échapper un petit rire gêner.
"Merci Alastor, je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'ajouter plus de détail. Est-ce que tu es sûr de pouvoir t'en occuper ?" Dumbledore me regarde d'un air inquiet. Il a l'air d'un bibliothécaire avec sa robe grise.
"Eh bien, une démonstration vaut mieux qu'un grand discours." Je sors le couteau qui est attaché à ma ceinture.
Dumbledore ouvre doucement la boite et lorsque j'approche la lame, le médaillon réagit de la même façon que le diadème, il vibre légèrement sur place cependant de la fumée noire s'échappe de lui. J'avais oublié ce petit détail mais ce genre de malédiction est exactement ce qu'il me faut pour renforcer mon arrière-grand-père Elvis, le spectre de la mort.
"Je vous préviens n'ayez pas peur, le spectre m'obéit" J'ouvre ma mallette et laisse sortir le spectre. Certaines personnes à table reculent. Un peu terrifié par l'apparition.
Lorsque je touche le médaillon avec mon couteau, un nuage noir où se dessinent des visages de Tom apparait.
"Maledicent Spectrum Confirma. Et Autem Ad Tenebrae Mortis" Elvis ouvre la bouche et le nuage commence à s'y engouffrer. "Maledicent Spectrum Confirma. Crescere Gradum Proximum Progredi" Mon arrière-grand-père à l'air plus solide que jamais, il lévite encore au-dessus du sol mais j'ai l'impression que je pourrais le toucher si je le voulais. Une aura nouvelle se dégage de lui et il a l'air beaucoup plus fort.
Tout le monde me regarde sans comprendre ce qu'il vient de se passer. James et Alastor sont debout prêt à se battre et même Dumbledore qui est pourtant assis n'a pas l'air à l'aise.
"Sean, est-ce que tu pourrais nous expliquer ce que tu viens de faire ?" Dumbledore essaye de rester polis mais il n'y pas grand-chose qu'il le retient de sortir sa baguette et de s'aligner avec ses deux autres camarades.
"C'est de la nécromancie. Il y a fort longtemps c'était une des grandes spécialités de ma famille. Mais c'est tombé en désuétude quand le ministère à créer des règles contre cette pratique. Je m'en suis servis pour transférer la malédiction du médaillon vers mon spectre de la mort. Maintenant qu'il n'y a plus de protection, il ne reste plus qu'à m'occuper du locataire indésirable et récupérer ce qui m'appartient."
"Je devrais te faire jeter à Azkaban pour pratiquer une telle magie." Fol Œil pointe sa baguette vers moi.
"Alors voilà comment on me remercie quand je viens vous rendre service ! Allez-y, attaquez-moi donc si vous l'osez. Je vous laisse le soin d'expliquer à ma tante pourquoi on devrait me jeter à Azkaban. J'ai hâte de voir lequel de nous deux en deviendrais le nouveau pensionnaire." Je sors mon couteau et le plante violement dans le médaillon. Un cri solitaire à vous glacer le sang s'en échappe, je range les deux objets dans ma poche. Je réouvre ma valise pour y faire rentrer le spectre et je dépose une boite contenant une vingtaine de fiole de 30 centilitres de venin de Styx. Ça représente plusieurs mois de récolte de venin. "Comme promis, voilà une caisse de venin de basilic. Il vous suffit de faire tremper l'horcruxe dedans pour le détruire." Je suis fou de rage, je passe déjà une soirée horrible avec ce que je viens de faire subir à Daphné et maintenant ça. "Venez Lucius, on s'en va. Ne vous déranger pas, on connait le chemin de la sortie."
Je me lève et marche d'un pas vif vers la sortie, j'ai assez vu de gens pour ce soir. Cependant Lilly court dans ma direction.
"Sean, attend ! Ce que tu viens de faire avec le médaillon, tu crois que tu pourrais le faire avec Harry." Je sens une pointe d'espoir dans sa voix. Malgré toutes les horreurs qu'a fait son fils, elle reste une mère malgré tout.
"Je suis désolé madame Evans. Mais ce qu'a Harry est un sort d'immortalité pas une malédiction. Et même si j'arrivais à l'enlever, il subirait de nouveau ce qui l'a tué et rien ne permet de survivre aux effets du sortilège de la mort." L'espoir qu'il y avait dans son regard disparait. Ses jambes flanchent et elle se retrouve à genoux sur le sol. Une larme solitaire roule sur sa joue.
Je quitte la maison des Blacks après ce qui doit être une des pires soirées de ma vie.