Albus Dumbledore et Severus Rogue étaient devant une maison qui semblait avoir connu de meilleurs jours. Elle avait un aspect vieux et vermoulu et paraissait émaner une aura de froid et de désolation.
Albus Dumbledore vérifia encore un fois l'adresse, et confirma qu'ils étaient bien au bon endroit. Cette maison n'était pas une simple maison, c'était un orphelinat, un orphelinat pour garçon et Albus Dumbledore et Severus Rogue étaient là pour voir le jeune Harry Potter.
Comme tous les ans, la directrice adjointe de Poudlard, Ecole pour Sorciers et Sorcières allait des lettres d'acceptation à tous les enfants enregistrés et plusieurs professeurs allaient rendre visite personnellement aux élèves pour qui le monde magique était nouveau. Mais cette année il y avait quelque chose de différent ; cette année était l'année où Harry Potter allait revenir dans le monde magique.
Dumbledore passa plusieurs heures à décider comment il allait gérer la situation. S'il était mieux d'envoyer un professeur, quel professeur serait le plus approprié ? Après avoir imaginé de nombreuse options, il conclut que le mieux était qu'il y aille lui-même. S'il y allait lui-même, il pourrait parler avec le petit garçon et voir quel type d'enfant il était. Ayant fait son choix, il attendit jusqu'à l'anniversaire d'Harry pour transplanner à Privet Drive.
Ce qui était supposé être une agréable après-midi passée à parler avec Harry Potter et sa famille ne fut en aucun point semblable à ce qu'il avait imaginé.
Les Dursleys ne perdirent pas de temps à dire au Directeur qu'ils avaient laissé le monstre, comme ils appelaient l'enfant, dans la station de police la plus proche.
Après qu'ils aient informé le Directeur qu'ils ne voulaient rien avoir à faire ce genre de monstre, ils fermèrent la porte au nez aquilin du Directeur.
Il fallut 5 secondes à Albus Dumbledore, le plus grand sorcier encore en vie, pour comprendre ce que les Dursleys venaient de lui dire. Quand il eu finalement procédé ces informations, il fit la seule chose à laquelle il pouvait penser. Il alla chercher Severus Rogue, le Maître des Potions de Poudlard, pour qu'il l'aide à localiser le jeune Potter. Car il avait beau être le plus grand sorcier de sa génération, il devait admettre que parler à des officiers de police et trouver son chemin dans le monde moldu n'était pas sa tasse de thé.
Finalement, après quelques heures et un peu d'aide magique, ils furent capables de localiser le jeune Harry Potter dans un orphelinat pour garçon ; Sainte Bénédicte.
Cela les amena à s'asseoir dans le petit bureau, quelques peu moisi de la matrone de l'orphelinat.
" Vous êtes ici pour amener le jeune Harry à une école dans laquelle il à été inscrit, c'est cela ? " demanda Mme.Brown.
Dumbledore lui souri de son habituel sourire de grand-père avec un éclat dans les yeux avant de répondre. " C'est bien cela. Il a été inscrit dés sa naissance et ces parents ont également étudié là-bas. Mme.Brown, si cela ne vous dérange pas, pourriez vous nous dire depuis quand Harry à été à ici à l'orphelinat ? "
Approximativement 10 ans, je pense. Un officier de police l'a amené, si je ne me trompe pas, le 5 Novembre 81. Il était vraiment un magnifique bébé, si calme, on ne l'entendait jamais pleurer. On n'a jamais compris pourquoi personne comme lui..... Mais après.... "
Mme.Brown ne continua pas, elle semblait perdue dans de vieux souvenirs et Dumbledore commença à avoir un mauvais pré-sentiment. Il se remémorait une conversation qu'il avait eu 50 ans plus tôt et qui commença de la même manière. Même Rogue commença à prêter plus d'attention à la conversation.
" Y avait-il un problème avait le bébé ? " demanda Dumbledore calmement.
" Je ne dirai pas un 'problème'... Je pense que quelque chose 'd'étrange' serait le bon mot. Même quand il n'était qu'un bébé, ces yeux, ils semblaient voir les secrets les plus sombres dans nos âmes. C'était si troublant. "
Dumbledore huma et prit une autre gorgée de son thé. " Et que pouvait nous dire d'autre sur le jeune Harry ? "
Maintenant Mme.Brown paraissait inconfortable et le mauvais pré-sentiment de Dumbledore avait grandit.
Euh.. Et bien.. Harry est un excellent élève. Il a les meilleures notes à l'école ; il a même passé plusieurs classes. La plupart de ses professeur disent que Harry peut être considéré comme un prodige. "
Albus se détendit visiblement ; peut-être qu'elle était inconfortable tout simplement parce qu'elle ne voulait pas paraître exagérée. Il n'y avait sûrement pas de raison à son mauvais pré-sentiment , en tous cas, Albus s'auto-convaincu que c'était le cas.
" Et, ses amis ? "
Mme.Brown parût encore plus inconfortable, mais elle s'arrangea pour sourire et dire ; " Euh.. Harry n'a jamais été quelqu'un de très sociable.. et vous savez les enfants... parfois peuvent être très cruels.. "
Rogue eut à contenir le grognement qui voulait s'échapper de sa gorge, il détestait les harceleurs, et le gosse semblait suivre les pas de son père. " C'est un harceleur, c'est ça ? " finît-il par demander.
" Oh, no, c'est le contraire, les autres enfants étaient souvent cruels avec lui. Vous savez comment ça ce passe, nous sommes un orphelinat avait des moyens limités, et les enfants font tout pour être adoptés. Et puis soudainement Harry est arrivé. Un enfant véritablement magnifique, une beauté angélique comme beaucoup ont dit et en plus de ça un élève exceptionnel, brillant dans tous ce qu'il entreprend. Naturellement, les autres enfants ont commencé à lui en vouloir. Ils le battaient, ils déchiraient ses vêtements, parfois même ils l'enfermaient dans le sous-sol et on ne le trouvait que quelques jours plus tard... "
" Et personne n'a rien fait ? " demanda Dumbledore incrédule.
" Que pouvions-nous faire ? Nous n'avions aucune évidence, donc nous ne pouvions accuser aucun des garçons. Et Harry était complètement seul, aucun des garçons ne disait rien pour l'aider. " la matrone se défendit, tendit que doucement ces yeux perdaient leurs focus et que ce qui semblait être de la peur apparaissait sur son visage. " Mais les choses ont changés ", elle murmura, elle semblait se parler à elle-même plus qu'a ces deux interlocuteurs, " oh, oui... elles ont changées... "
" Qu'est-ce qui a changé Mme.Brown ? " demanda Albus doucement. Le mauvais pré-sentiment qu'il avait préalablement était de retour et, peu importante à quel point il essayait, il ne pouvait pas ignorer les similarités entre ce garçon et l'autre. Mais il pouvait toujours se convaincre que ce n'était que des coïncidences.
Rogue avait beau être trop jeune pour être là, mais il savait ce à quoi son mentor était en train de penser, Albus lui avait raconté l'histoire du brillant petit garçon qui vînt à Poudlard 50 ans plus tôt. Et il pouvait voir les similarités entre lui etHarry à partir de ce qu'Albus lui avait raconté. Et il savait qu'Albus avait le même cheminement de pensée que lui.
" Vous allez le prendre, n'est-ce pas ? "" demanda la matrone avec une voix à peine plus haute qu'un murmure.
" Harry à été enregistré dés sa naissance ; rien de peut nous convaincre de ne pas le prendre et l'amener à cette école. Nous voulons juste en savoir un peu plus sur lui. " répondit Dumbledore asseyant de la rassurer.
Mme.Brown hocha la tête et leur dit ce qu'elle savait qu'il suspectaient.
" Quand il eût sept ans, les choses ont changés. Nous n'avons jamais eût d'évidence de rien. Pour tous il restait le parfait élève, le prodige qui charmait les professeurs. Mais en même temps les enfants ont commencés à avoir peur de lui.
Tout a commencé avec Ben. Il n'y avait pas d'évidence, mais son bras ne s'est pas cassé tout seul, n'est-ce pas ? Et Ben avait 14 ans, alors que le petit Harry n'en avait que 7.
Quelques mois avant cela, nous sommes allés à la ferme, pour que les enfants puisse voir les animaux.
Un petit serpent de jardin était dans le bus, Harry l'a bien aimé et a décidé de le garder. Nous n'avons rien vu de mal avec ça, il était tout petit, presque toujours dans la poche d'Harry et il n'a jamais fait de mal à personne.
Mais Steve, un plus vieil orphelin et un ami de Ben, dans la nuit avant Noël, est venu dans la chambre d'Harry et à volé l'animal, l'a tué, l'a mit dans une boite, enveloppé dans du papier et à mit le 'cadeaux' sous le lit d'Harry. Le matin suivant tous les garçons se sont moqués d'Harry. Ils lui ont dit qu'il était si monstrueux que le serpent avait commit un suicide pour ne plus être proche de lui. Pendant tout cela, Harry n'a même laissé couler une seule larme.
Une semaine après cela, Steve a été hospitalisé ; il était dans un coma profond. Personne ne sait ce qui c'est passé, il est allé au lit la nuit d'avant et le matin il ne voulait tout simplement pas se lever. Il a été dans le coma 2 semaines. Quand il s'est réveillé, il a été mit dans une institution médicale, les docteurs ne savent toujours pas ce qu'il s'est passé. Mais je me souviens su sourir d'Harry.
Les années suivantes nous avons trouvé deux garçons dans le sous-sol, Je ne sais pas ce qui c'est passé, mais ils ont commencé à avoir peur de leurs propres ombres, ils n'ont plus jamais étaient les mêmes à nouveau. Et ils faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour ne jamais être dans la même pièce qu'Harry. Cela à duré six ou sept mois, je pense. Après ça, un des deux garçons, Collin, s'est tué. Il s'est pendu dans sa chambre.
Il n'y avait absolument aucune évidence, et même si je l'accusait de quelque chose qui allait me croire ?
La plupart des gens quand ils le voient ne voient que sa beauté angélique, il charme tout le monde.
C'est un vrai ange tombé du ciel. "
Quand Mme.Brown finit, ils étaient capables de la voir clairement, son expression était une de pure peur. Cependant, mixée à la peur il y avait une autre expression, presque comparable à de l'admiration,et cela fit frisonner les deux hommes.
Les deux avaient déjà vu ce genre d'expression, mais en plus intense et sur les faciès des Mangemorts.
Rogue ne fut pas capable de contenir le frisson qui arriva le long de sa colonne vertébrale alors qu'il se rappelait son maître précédent. Albus eût à faire un grand effort pour sourire et demander s'il était possible de parler à Harry. Seulement plusieurs années en tant qu'espion stoppèrent Rogue de montrer ses sentiments, mais l'idée de voir Potter ne lui faisait plaisir pour autant.
Si cela ne tenait qu'à lui, ils auraient laissé le gosse ici et n'auraient jamais remis leurs pieds ici à nouveau, mais ce n'était pas à lui de choisir. Même s'il y avait quelques chose au sujet de Potter qui le troublait.
Quand Mme.Brown leur montra la chambre d'Harry, ils furent surpris quand elle pointa du doigt la porte avant de reculer ; c'était clair qu'elle ne voulait pas s'approcher d'Harry.
Dés qu'ils entrèrent dans la chambre et virent Harry, Dumbledore et Rogue eurent tous deux à faire un effort pour cacher leur choque. Normalement, quand ils pensaient à Harry Potter, ils pensaient tous les deux à un clone de James avec les yeux de Lily, ils étaient préparés à quelques pour quelques petits changements mais ils n'étaient pas près pour ce qu'ils virent. Ils comprirent immédiatement ce que Mme.Brown voulait dire par ' ange tombé du ciel '.
Assis sur le bord de la fenêtre, avec son dos contre le mur, sa jambe gauche tendue devant lui et sa jambe droite contre sa poitrine, son bras droit contre son genou, un livre dans sa main gauche, sa tête inclinée sur le coté et ses cheveux aussi sombres que la nuit couvrant son visage aristocratique quasiment similaire à celui des Black, vous pouviez dire qu'il était un Potter, mais ses caractéristiques étaient purement celle des Black, clairement héritées de sa grand-mère maternelle.
Il avait aussi des traces des Malfoy et des Rosier, qui c'étaient mariés à des Potter tout au long des années ; Dumbledore se rappela que son arrière grand-mère fut la seule fille des Rosier. Apparemment, Harry avait hérité des traces de différentes lignes, lui donnant une beauté une beauté sans précédent.
Rogue le vit également, mais il n'oublia pas Lily Potter, qui était considérée comme la plus belle fille de Poudlard dans son temps.
Et quand le soleil brilla dans les cheveux d'Harry, il ne manqua pas leur reflet rouge sang. Mais ce qui le surprit le plus fut ses yeux, ils avaient beau être de la même forme que ceux de Lily, la couleur était si différente.
Aucun d'eux deux ne put stopper le frisson qui passa le long de leurs colonnes vertébrales qui ils regardèrent la couleur de ces yeux, des yeux de la même couleur que le sort 'Avada Kedavra'.
Le premier à se reprendre fut Dumbledore, il mit alors un sourir sur son visage. Aucun des deux professeur ne manqua les changement sur le visage d'Harry, il semblait plus enfantin, plus innocent.
Ils se remémorèrent immédiatement ce que Mme.Brown avait dit '...et même si je l'accuse lui de quelque chose, qui va me croire ?.... il charme tout le monde...'
Mettant de coté le mauvais pré-sentiment qu'il avait, Dumbledore le salua jovialement.
" Harry, c'est un plaisir de te voir à nouveau. Mon nom est Albus Dumbledore et mon collègue est le Professeur Severus Rogue. "
" Bonjour, c'est un plaisir de vous rencontrer. " Harry répondit, il avait une voix presque musicale, et un petit sourire sur son visage. Rogue était sure que si il n'avait pas eu cette discussion avec Mme.Brown, il aurait cru que ce sourire était vrai.
" Bien Harry, Professeur Rogue et moi sommes venus pour t'inviter à venir dans une école pour enfants spéciaux."
Le changement a été instantané, toute l'innocence disparut de son visage et à sa place il y avait un regard froid et calculateur, quelque chose que Rogue ne pensait même pas possible de voir chez un enfant.
" Quel type d'école ? " il demanda sans aucune émotion dans sa voix.
" Ah, et bien, cette école dont je suis le directeur est nommée Poudlard ; c'est une école de magie. "
Albus s'était préparé à donner à Harry une grande explication sur comment Harry était un sorcier et à utiliser quelques sorts pour prouver qu'il disait la vérité, quand il étendit un petit ricanement venir d'Harry. Croyant que le jeune Harry pensait qu'on lui mentait, il allait expliquer que c'était en fait la vérité quand il a vu quelque chose dans les yeux de Harry : de la reconnaissance et le soulagement ?
Mais avant qu'il ne puisse mieux analyser l'expression présente dans ces yeux, elle était partie et Harry dit.
" Donc je peux faire de la magie.. Je le savais, Je savais que j'étais différent d'eux."
Le mot 'eux' fut dit avec tant de dédain et de dégoût que les deux professeurs s'étouffèrent à moitié. Dumbledore pensa immédiatement à Tom Jedusor, mais il y avait une différence.
Quand le petit Tom Jedusor disait quelque chose de similaire, c'était dit avec de la haine, Harry d'un autre coté parlait avec dédain et dégoût, comme s'il ne les considéraient par comme des humains ou comme quelque chose digne d'attention. Réellement, Albus ne savait pas ce qui était le pire.
" Est-ce vrai, que peux tu faire ? " demanda Albus avec calmement et jovialement, cachant son anxiété et sa nervosité.
Pendant une seconde ou deux, Rogue fut sur que les yeux de Potter étaient en train d'analyser leurs âmes, les jugeant, pour voire s'ils étaient dignes de confiance ou pas.
Rogue était certain que c'était une sorte de test et quand Potter eu un pétillement dans ses yeux, un sourire chaleureux sur son visage, et un air d'enfant excité, Rogue fut sur qu'ils avaient passés le 'test'. Mais tout cela fut très rapide.
" Oh, des choses étranges arrivent quand je suis triste ou en colère ", Harry leur dit, dans une voix remplie d'innocence qu'il était difficile de croire fausse, " un professeur m'a crié dessus et soudainement, ses cheveux sont devenus bleus. Parfois quand je suis en colère, les choses commencent à trembler, des choses comme ça. " finit par dire Harry avec sourire heureux.
Et pendant un petit moment, les deux hommes crurent l'image innocente que Harry projetait, pendant un petit moment, ils crurent que tous ce que Mme.Brown avait dit était juste des coïncidences, pendant un petit moment, ils ne virent rien d'autre qu'un enfant innocent.
Mais c'était bien cela, à ce moment, ils ne voyaient que ce qu'Harry voulait qu'ils croient.
Toutefois, aucun d'eux deux n'oublia ce que Mme.Brown leur avait dit. Donc que l'image que Harry projetait, même si elle était persuasive, n'était qu'une image et aucun des professeur n'était bernée par cette derni��re. Ils revinrent à la réalité quand Harry parla.
" Professeur, comment puis-je aller à cette école ? Est ce que j'ai à compléter un dossier scolaire ? Ou quelque chose comme cela ? "
La question d'Harry leur rappela que Harry ne connaissait rien de sa propre histoire.
Pendant une fraction de seconde, Dumbledore se pondéra pour ne pas tout lui dire d'un coup.
Le garçon avait le droit de savoir, et le fait qu'il était le Garçon-qui-a-survécu était impossible à cacher.
" Tu n'a pas besoin de t'occuper des dossiers scolaires ; tes parents s'en sont chargés pour toi. "
" Mes parents ? " Harry demanda d'une voix plate et avec un visage sans expression, " vous avez connu mes parents ? "