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Chapitre 24 Un souvenir peut en cacher un autre.*

(*Rating M entre deux lignes ********** : scènes de s*xe explicite)

« J'ai hâte d'entendre ton explication, Bella… grogne Edward.

J'ai reconnu Garrett dans la rue. Et tu t'es dit que c'était une bonne idée d'inviter un vampire se nourrissant de sang humain dans le salon… ironise-t-il. Je suis consciente que ça a l'air un peu dangereux… A peine, siffle Edward. Mais ils avaient l'air si mignons ensemble… »

Kate et Garrett était un de mes couples préférés dans le livre. J'étais honnêtement ravie d'avoir pu aider à les réunir plus tôt dans le jeu, mais Edward semblait avoir un train de pensée légèrement différent.

« Tu as pris des risques inutiles pour le bien de personnes que tu ne connais même pas ! hurle-t-il, hors de lui. »

Je tremble alors que le son me vrille les tympans.

« Quête secondaire : Calmer Edward… Récompense : un orgasme… Pénalité : Un retour précoce à la maison. Durée : 10 minutes. »

Je réfléchis à toute allure, choisissant d'ignorer la récompense, qui me parait plutôt hors propos. Je décide que lui parler de front, comme d'ordinaire, ne le calmera pas. Je suis en tort et il a raison d'être fâché. Alors autant assumer jusqu'au bout. Je m'agenouille à ses pieds et baisse la tête.

« Tu as raison… j'avoue. Je n'aurais pas dû me mettre en danger de cette façon. Je n'ai pas assez réfléchi et tu as raison de te mettre en colère. »

Il se ne bouge pas et ne dit pas un mot pendant de longues minutes. Je commence à me demander si je n'ai pas poussé le bouchon trop loin. Finalement, il pose un genou à terre à son tour et me soulève le menton.

« Oui, je suis furieux. »

Sa voix est calme, mais lourde de tension.

« Si tu étais ma fille, je te garderai dans ta chambre pendant une durée indéterminée… »

J'écarquille les yeux.

« Mais tu es ma compagne et je ne sais pas quoi faire de toi…

Tu tiens à me punir ? je demande, hésitante. Tu t'attendais à quoi ?! Après m'avoir donné la peur de ma vie…dit-il en se pinçant le nez. »

Je prends une décision immédiatement. C'est la bonne chose à faire de le prendre à contre-pied. J'en ai l'intuition. Je prends une inspiration, déglutis et lui déclare avec assurance :

« Alors punis-moi !

Pardon ? s'exclame-t-il, surpris. J'ai fait une erreur et je suis prête à l'assumer. Si tu veux me punir, tu en as le droit. »

Il est interloqué. Je pense que mon ton affirmé lui montre que suis sûre de mon choix : c'est à lui de décider de la punition adéquate. Cela va tellement à l'encontre de ma façon d'être jusqu'à présent qu'il est pris au dépourvu. Et soudain, je vois dans son regard qu'il prend une décision. Il me prend dans ses bras et je me retrouve sur son lit, dans sa chambre. Je le regarde, interrogative, mais je ne cherche pas à me relever.

« Puisque tu me laisses le loisir de te punir, je ne vais pas me faire prier, me dit-il. »

Je reste silencieuse, j'attends ses explications. Il s'avance vers moi, grimpant sur le lit et je suis son regard de prédateur.

« Je t'avais dit de rester tranquillement à la maison. J'ai promis à ton père de te garder en sécurité… Et toi, tu as choisis délibérément de te mettre en danger en mon absence. Tu dois regagner ma confiance. Tu es d'accord avec moi ?

Oui, je murmure. Tu vas rester bien sagement allongée ici pendant que je m'occupe de toi. Je dois juste rester allongée ? Je n'ai rien à faire ? je demande. C'est tout à fait ça. Si tu bouges, la punition se prolongera. Tu me fais confiance? Oui, je dis en hochant la tête. Est-ce que je peux t'embrasser ? Oui, je souffle. Où ? Où tu veux.»

**********

Il m'embrasse férocement et je peine à trouver mon souffle. Quand je crois que je vais m'évanouir, il se détache de mes lèvres et s'attaque à mon cou. Plaquant mes bras à côté de ma tête, il plante de petits baisers le long de ma gorge. J'halète de surprise et de plaisir. Si c'est ainsi qu'il compte me punir, j'approuve à deux milles pourcents. Je force mon corps à rester immobile alors qu'il descend dans mon décolleté, ses mains passent sous mon tee-shirt et il le soulève doucement, le repoussant sur mes yeux, immobilisant mes bras par la même occasion.

Je sens mon cœur accélérer. Je sais que c'est Edward, mais de vieux souvenirs refont surface. Je ne m'attendais pas à ce qu'il bloque mes bras et le fait de ne pas le voir stimule d'une mauvaise façon mon imagination. Je sens ses lèvres descendre plus bas sur ma poitrine et sa main droite se pose sur ma cuisse. Je me crispe, sentant la panique m'envahir. Je ne peux pas m'empêcher de serrer les cuisses et je sens mes yeux me brûler.

« Ne bouge pas, m'ordonne-t-il »

Et je fais ce qu'il me dit. Je sens mes yeux s'embuer de larmes et me mords la lèvre inférieure pour ne pas gémir. Cette situation je l'ai déjà vécu. Je pensais l'avoir mis derrière moi, mais elle me revient aussi claire et terrifiante, que s'il ne s'était pas passé dix-huit ans depuis le moment, où cette ordure, qui se faisait passer pour mon petit-ami, a abusé de moi.

**********

J'essaie d'être aussi immobile que possible, mais je sais que je tremble. J'entends Edward renifler et il cesse de m'embrasser le ventre. Je le sens se relever et abaisser le tee-shirt. Je cligne des yeux, mais j'ai du mal à le voir dans la pénombre. Il essuie mes larmes.

« Bella ? »

Sa voix est inquiète. Mais je suis encore tétanisée par la résurgence des souvenirs de ma vraie vie et je n'arrive pas à lui répondre.

« Bella, qu'est-ce qui se passe ? me presse-t-il de répondre. »

Il abaisse les bras le long de mon corps et me berce de façon frénétique.

« Je t'ai fait mal ? S'il te plait, réponds-moi. »

J'arrive enfin à bouger mon corps et je balbutie.

« Je… je suis désolée…

C'est moi qui suis désolé. Je n'aurais pas dû aller si loin. Je pensais que tu étais d'accord… Tu m'as dit où je voulais… Et comme tu avais parlé avant de… se caresser mutuellement… Oh, Bella, pardonne-moi s'il te plait. »

Je me rends compte qu'il se fustige pour quelque chose dont il n'est pas responsable.

« Ce n'est pas ça… ce n'est pas toi…

Comment peux-tu dire cela alors que je te fais pleurer ?! Mauvais souvenirs… C'est… Ça m'a juste rappelé… Mike a été plus loin ? grogne-t-il soudainement. Non… je sanglote. Pas Mike… loin d'ici… Il y a longtemps… Je pensais avoir oublié… C'est arrivé à Phénix ? »

Je secoue la tête.

« En France… »

Edward s'immobilise, puis déclare :

« Tu n'es pas allée en France… Tu n'as même jamais quitté les Etats-Unis…

Tu as fait des recherches, je murmure. Je t'ai dit que je découvrirai ton secret. Je ne te mens pas ! Je m'exclame, paniquée. Je sais… Jasper est assez impressionné ! J…Jasper ? je demande, complètement perdue. Il ressent toutes sorte d'émotions venant de toi : la peur, la colère, la confusion, la tendresse, la détermination… l'amour… »

Je sais qu'il sourit au son de sa voix. Il reprend :

« Mais du mensonge, jamais ! Tu es une des personnes les plus honnêtes qu'il ait rencontrés en plus de cent quarante ans. Il a beaucoup de respect pour toi. »

Il soupire.

« Bella, je dois te poser des questions, parce que je ne veux plus te faire du mal comme je viens de le faire.

Ce n'est pas ta faute, j'affirme à nouveau. J'aurais dû aborder le sujet avant qu'il arrive quelque chose comme cela. Tu sais que je ne peux pas te parler de mon secret… Je sais. Je pose les questions et tu réponds honnêtement. Qu'est-ce que tu veux savoir ? je souffle, me demandant s'il a découvert mon secret. T'appelles-tu vraiment Bella ? Ce corps s'appelle Bella. Es-tu née dans ce corps ? … Non… je réponds, après un temps d'hésitation. Tu es née en France ? Oui, à côté de Paris. Quel est ton nom ? »

Il hausse un sourcil et je précise.

« Ma mère aime le seigneur des anneaux…

Une héroïne de roman, dit-il, amusé. Tu ne crois pas si bien dire… je murmure. Hum… Maman aime le fait qu'elle ait suffisamment de courage pour prendre les armes contre la décision de son père, afin de défendre ses valeurs. Je commence à comprendre ton opposition au patriarcat, remarque Edward, sur le ton de l'humour. Tout comme toi, ma mère est mon modèle. »

Il réfléchit quelques minutes avant de poser une nouvelle question :

« As-tu voyagé dans le temps ?

Euh…. J'hésite, incertaine de la réponse à apporter. Viens-tu d'une époque plus lointaine que 2005 ? demande-t-il en ajustant sa question. Oui… mais pas si éloignée. Une époque où on peut utiliser ses doigts pour zoomer sur un écran ? suggère-t-il en faisant son sourire tordu. Oui, je glousse. J'ai fait une erreur involontaire. J'étais trop à l'aise et j'ai laissé une habitude de ma vie initiale revenir. Tu… tu es morte et tu t'es réincarnée dans le passé ? demande-t-il avec hésitation. Non ! je m'écrie, scandalisée. Et Bella ? Je veux dire … La propriétaire de ce corps ? Je n'en sais rien ! Au début je croyais qu'elle n'avait existé, et maintenant… maintenant je n'en suis plus si sûre. »

Je le sens hésiter une nouvelle fois avant de poser la prochaine question.

« As-tu choisi de prendre possession de son corps ? »

Question délicate…Je me mords la lèvre inférieure en réfléchissant. Edward tire légèrement su ma lèvre pour la libérer.

« Je n'aime pas que tu te fasses du mal. Si c'est trop difficile de répondre…

J'aimerai te donner une réponse… Je sais… »

Il me caresse la joue et ses yeux dérive sur mes lèvres. Je comble l'espace entre nous et l'embrasse tendrement. Il murmure contre mes lèvres :

« J'aimerai comprendre ce que j'ai fait de mal…

Mon ex-petit-ami m'a agressée… j'avoue, la boule au ventre et je le sens se figer… Il y a dix-huit ans… Quel âge as-tu ? Bella a dix-sept ans. Et Eowyn ? Trente-sept. Je n'étais pas loin au final ! »

Je glousse à sa tentative de me détendre.

« Qu'est-ce qui t'as rappelé ce mauvais souvenir ?

Ne plus pouvoir bouger les bras… et toi qui m'ordonne de ne pas bouger. »

Je sens les larmes remonter à nouveau. Edward me serre alors dans ses bras, me jurant qu'il ne le fera plus.

« Tu n'es plus fâché alors ? Je demande. Tu veux toujours me punir ?

Je pense que tu as subit bien assez subit ce soir. Ma colère est retombée dès que j'ai sentis tes larmes. Tu ferais mieux de dormir un peu. Je vais avoir besoin d'aide pour cela. Tu veux une berceuse ? se moque-t-il. Non, je veux un orgasme, je dis sérieusement. Pardon ?! s'écrie-t-il, affolé. S'il te plait, fais-moi oublier ma peur. Je ne veux pas associer ton toucher à un viol. »

Le mot est cru, violent, mais il s'agit bien de ça. Ce sal*pard m'a violé et c'est ce moment que j'ai revécu. Or Edward ne lui ressemble en rien et je ne veux pas que mon subconscient me fasse me crisper comme tout à l'heure à son contact. Il est hors de question que cette pourriture détruise mon avenir.

« S'il te plait… je le supplie. Aide-moi…

Je… Je ne peux pas te faire l'amour… dit-il en secouant la tête. Nous ne sommes pas mariés. Tu sais que je ne suis pas croyante et que j'ai perdu ma virginité depuis longtemps ? Bella… Eowyn…C'est la seule … J'ai brisé toutes les règles… Il ne me reste… Je sais que tu crois en Dieu et je ne te demande pas d'abandonner ta vertu. »

Edward parait soulagé, mais me regarde, incertain.

« Touche-moi. Caresse-moi. Fais-moi oublier. »

**********

Il hoche la tête. D'une main hésitante, il la glisse le long de mon corps, tout en scrutant mon visage. J'expire de plaisir quand il effleure l'arrondi de mes seins. Il m'embrasse les lèvres, puis le cou et mordille mon lobe d'oreille.

« Tu dois me dire si je fais quelque chose de mal. »

Je hoche la tête.

« Bella ?

Oui, je souffle. »

Il parsème alors ma gorge de baisers, puis tire sur le bas de mon tee-shirt, me regardant droit dans les yeux. Je me relève et enlève le vêtement, ainsi que mon soutien-gorge. Je vois Edward déglutir, puis me demander la permission du regard. Je ne lui réponds pas, mais attire sa tête vers mon téton gauche. Je le sens le prendre dans la bouche et le sucer. Le contact glacé de sa bouche me fait frissonner de plaisir et je tire sur ses cheveux, ce qui le fait ronronner.

Attends ! Quoi ?! C'est un vampire ou un chat ?! Ma surprise est vite surpassée par le plaisir qui me submerge. Il s'occupe ensuite mon second téton tandis que sa main gauche effleure mon ventre et le bouton de mon pantalon. Je souffle un « Oui ». Je le sens sourire contre ma poitrine et il ouvre mon pantalon, puis le descend, soulevant légèrement mon corps dans le processus. Mes chaussures, chaussettes et pantalon sont enlevés en quelques secondes et ses lèvres reprennent possession de ma bouche.

Je sens sa virilité, emprisonnée dans son pantalon, se presser contre ma hanche. Mes mains, jusque-là posées contre sa poitrine, commencent à déboutonner sa chemise. Il attrape mes mains, puis les lâche en m'entendant murmurer contre ses lèvres :

« Fais-moi confiance… »

J'ouvre entièrement sa chemise et la fais glisser le long de ses bras. Elle atterrit par terre avec le reste de nos vêtements. Je passe mes mains sur son dos musclé, souriant en les sentant se contracter à mon contact. Une des d'Edward passe une première fois sur ma culotte et je gémis de plaisir. Il passe alors plus doucement son index le long de ma fente à travers le tissu. Je sens que le morceau de dentelle s'humidifie et je repousse ma tête en arrière quand je sens son doigt passer sous l'élastique de mon sous-vêtement.

Je l'entends grogner quand il sent ma réaction à son toucher. C'est un grognement sexy et sauvage. Probablement le son le plus excitant que j'ai entendu de ma vie. Son doigt trouve mon clitoris et le caresse doucement d'abord, puis de plus en plus vite à mesure que mon plaisir monte et que mes gémissements augmentent. Mon dos se cambre, se pressant d'avantage contre son sexe palpitant, emprisonné dans sa barrière de tissus. A ce stade, ses grognements font vibrer son corps entier, comme un gigantesque vibromasseur. La pression augmente à un point de non-retour dans mon bas-ventre et des vagues de plaisir déferlent en moi, secouant plusieurs fois mon corps, tandis que je crie son prénom.

Il renifle l'air et ronronne de bonheur. Je pose une de mes mains sur son visage et lui demande :

« Montre-moi… Montre-moi comment tu te fais du bien. »

Il ne montre pas une seconde d'hésitation avant de se laisser tomber sur le dos. Je me redresse et me tourne sur le côté à temps pour le voir se libérer de son pantalon et de son boxer en un seul mouvement. Ses vêtements atterrissent avec les autres, par terre, et il prend son membre dressé en main. Je suis fascinée par sa forme et sa largeur. Il est parfait et un jour je l'aurais en moi. Cette pensée m'excite à nouveau. A en croire le mouvement de ses narines, il le sent et ses orbes noires de désir me fixe intensément.

« Tu es si beau, je murmure en passant une de mes mains sur celle qui serre son sexe dressé. Je veux te voir jouir. »

Sa main bouge alors de haut en bas, passant son pouce sur sa fente d'où perle du liquide pré-éjaculatoire. Je suis ses mouvements des yeux, hypnotisée. J'ai envie de le prendre en bouche, mais je me contente de me lécher les lèvres. Je l'entends gémir et ses mouvements s'accélèrent, je vois ses bourses remonter légèrement. Ses mouvements deviennent saccadés. Je regarde son visage et j'ai alors une vision des plus sensuelles : Edward, les yeux roulant dans ses orbites, la tête penchée en arrière, la bouche ouverte, gémissant mon prénom… Mon vrai prénom…

Je suis dans un état second quand je me penche vers son membre et lèche sa libération sur ses doigts. Je l'entends haleter et gémir. Il a le goût de miel et je l'engloutis sans en laisser une goutte.

**********

Puis je pose mes lèvres contre les siennes, pose ma tête contre son torse et me sens m'endormir. J'ai à peine la force de voir une fenêtre bleue s'afficher :

« Quête réussie. La récompense a été accordée. »

« Empathie + 2 »

« Complicité Edward +50 »