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Chapitre 22- Le loup et les proies

J'avais cinq enfants en face de moi tous assis sur un banc de cette gare veille comme le monde. Moi, j'étais sur un fauteuil qu'une fille aux cheveux court noir avait ramené, les deux paumes de mes mains qui appuient sur le bord du fauteuil, je l'ai regardés, mon visage inexpressif et le regard blasé... Eux, ils étaient beaucoup plus surexcités que moi, certains ce balancé, d'autres me fixer avec un grand sourire. Je leur demandais, s'ils souhaitaient m'aider, mais je n'ai pas fini ma phrase qu'ils acceptent sans broncher. J'étais tout de même méfiante, je me suis demandé, pourquoi il était partant et le garçon brun avec des épis me répondit en anglais.

On ne s'ennuie jamais avec toi et on s'amuse bien.

Je fus surprise de cette réponse puis lui ai demandé plus de détails, il me répondit simplement que le chat et moi sommes les seuls personnes à s'intéresser à eux. J'acquiesce de la tête, la fille aux couettes s'approche brutalement et s'appuie sur mes jambes, l'une de ses couettes cache une partie de son visage, elle était de côté son œil d'une couleur bleue me regardait de travers, elle arborait un sourire digne d'un psychopathe qui était pré à assassiné sa proie.

- Tu sais quoi, quand je t'ai vue, j'ai pensé à comment on te surnommait, tu veux savoir ?

- Comment on me surnomme ?

- Yes, the wolf girl. La fille avec les couettes fait un sourire et met son visage en face du mien. Je vais t'expliquer, pourquoi un loup est solitaire où il travaille en groupe, il traque ses proies et à des yeux d'une couleur tellement indescriptible. Elle me pointe les yeux du doigt. Il est comme toi, tu nous traques... Nous les démons, on est un peu ton bouffe, sans oublier que tu es plutôt solitaire mais pour autant tu as un territoire, que tu dois protéger et pour finir tes yeux jaunes ressemble énormément à ses bêtes-là.

Je pousse, la petite fille et la dévisage énervé, elle comprend mon regard puis se met derrière l'un des enfants. Je me redresse en grognant, la fille aux cheveux noirs se met devant son amie en écartant les bras, comme pour la protéger. Je suis face à face devant eux, la petite courageuse recule légèrement de peur, mais reste bien devant. Je la pousse d'un coup sec vers ma droite, le garçon avec les lunettes la rattrape, j'étais devant la gamine complètement folle.

- Tu ne vas pas me manger, tout de même ?

Je ne lui réponds pas et elle me fait un sourire timide.

- J'avoue que je l'ai un peu cherché, mais j'avais envie de t'embêter un peu beaucoup.

J'attrape ses joues avec ma main gauche et rapproche son visage du mien puis je grogne comme un chien.

- Tu voulais m'embêter, vraiment ?

- En fait non... Je voulais juste t'énerver.

Ma voix commence à être dans une teinte plus grave qu'à mon habitude.

- Ne joue pas à ce jeu-là, gamine !

Le garçon avec les épis m'attrape le bras, je le jette un regard de colère.

- Je pense que tu devrais la lâcher, elle a sûrement compris.

Je lâche son amie et retourne m'asseoir sur le fauteuil, j'avais les jambes écartées et mes bras posés sur le dossier.

- Si j'accepte de vous aider, qu'es que vous voulez en échange ?

Ils se regardent entre eux et répondent à l'unisson.

- On veut que tu joues avec nous.

Tss était ma seule réponse qui me venait en tête à ce moment-là, la gamine m'avait énervée de vouloir me titiller, mais sans broncher, j'accepte leurs propositions et me lève pour sortir. Les enfants me regardent puis je leur fais un signe de la tête pour qu'ils viennent et ils courent derrière moi, tout en rigolant.Ouvrant les portes de la gare, je fus ébloui par les rayons du soleil, personne ne m'attendait devant l'entrée non plus, légèrement inquiète je regarde autour de moi et je vis un garçon blond avec une apparence tous qu'il y a de plus humain, il était rétracté sur lui-même, il était endormi mais aussi on avait l'impression que tout la fatigue et les douleurs qu'il avait endurer n'était pas toujours guéri, des gémissements de douleurs était étouffer par ses bras qui couvrait le bruit.

Je m'éloigne de la porte, mais plusieurs ricanements parvinrent à mes oreilles me tournent à nouveau vers le chat endormi, les cinq enfants étaient autour de lui, voulant le réveiller, fort heureusement, je réussis à attraper deux d'entre eux, ce qui fait peur aux trois autres et commence à courir loin de cette vielle bâtisse. Ils rigolent et me demandaient de les attraper, tout ceci n'était qu'un jeu pour eux et ils avaient bien raison, car c'étaient les seuls qui s'amusent réellement dans la vie que nous vivons tous actuellement. Je lâche les deux enfants que j'avais attrapés et je leur demande à quel jeu ils voulaient jouer, sans réelle surprise, la réponse était celle du chat et de la souris, je souris puis je commence à faire un décompte pour qu'ils puissent tous courir le plus loin possible. Le décompte étant fini, je me mets moi aussi à courir pour les attraper, pendant tout ce long moment de joie, les sons des cris et de rire d'enfants battaient à son plein dans toutes le quartier. La nuit était sur le point de tomber, Cipher était toujours endormie.

- Hé, réveille-toi !

- Hmmm...

- Réveille-toi ! Réveille-toi !

Je lui tape sur la tête et il se réveille en sursaut, il regarde de gauche à droite, baille et se frotte à l'arrière de la tête. Il s'étire à quatre pattes, les deux bras devant son visage, les doigts décollent, le bassin relevé vers le haut et secoue sa tête.

- Un chat ? Réponds l'un des enfants.

- On dirait un vrai chat qui s'étire.

- Hum... Qu'est-ce qu'il y a le clébard ? Pourquoi tu me réveilles ?

- J'ai retrouvé les chats, on rentre.

- Quoi, tu es parti les chercher sans moi ! Pourquoi !?

- Je n'avais pas le choix, sinon tu ne m'aurais attiré que des problèmes.

- N'importe quoi... Je suis une personne tout à faire raisonnable et sans problème. Il bouda et ne semblait pas vouloir ce relevé. Je l'attrape par le col et le lève.

- On rentre, tu viens ?

- D'accord... Madame,

On part en remerciant les enfants, on était à l'extérieur dans le chemin de la plaine désertique. Le chat avait ses mains posées derrière la tête et regardait la boîte.

-Tu comptes faire quoi de cette boîte ?

-En vrai, je ne sais pas...

- Hum... Tu penses les garder ?

-Oui, sûrement, tout d'abord, on les emmène chez un vétérinaire, puis on avisera. 

-Ok, pas de problème pour moi, d'ailleurs ton frère ne t'a pas envoyé de message ?

-Mon frère ? Non pourquoi ?

-Pour rien, je l'avais juste croisé en chemin, il avait quelques problèmes à régler, mais bon t'en pis, on va enfin rencontrer et se reposer.

-Rentrer et se reposer ? Tu parles pour moi j'espère, parce que toi tu as bien dormi cet après-midi. 

Je lui fais un sourire sournois et le pousse. Il ricane légèrement et me pousse à mon tour puis m'attrape par les épaules et me pousse vers l'avant.

- Aller accélère, je n'ai pas envie de rentrer tard.