" Soldat T212, ici le quartier général de l'armée impériale de Forandor, l'union Galáctica a découvert l'existence d'une espèce intelligente à l'extrémité de la sinture Oracle, ils envoient un représentant pour les inviter à rejoindre l' alliance. L'empereur et ses conseils ont donné l'ordre de commencer à conquérir ce système. On serait sur place dans 4 unités temporelles locales. Veuillez vous préparer pour soumettre votre rapport. ". C'était très court, mais cette lettre contenait des informations que mon cerveau, même après une vie qu'on peut qualifier d'éternité, n'arrivait pas à comprendre. C'est quoi ce putain de bordel. C'est une farce, mais qui a le pouvoir de faire ce genre de farce. Tout à coup je commence à voir flou, mes pieds ne tenaient plus debout,
Je me suis réveillé dans un truc en verre, flottant dans un liquide inconnu. La première a choisi à laquelle j'ai pensé que c'est que les autres mon trahit, et qu'il essaye d3 comprendre pourquoi je suis immortel. J'ai poussé un soupir de réduction : au moins il y a pas d'extraterrestre. Soudain, j'ai entendu une voix robotisée : " Le prototype 13, 35, 90, 212 et 1003 sont conscients. Les vitaux des autres prototypes sont dans le rouge."
Une voix rauque a répondu : "5 survivants, c'est plus que ce que j'imaginais au début." J'ai essayé de voir qui parlait, mais j'arriverais pas à croire ce que j'ai vu.
C'était le vieil homme, le même qui ma donné la lettre.
"Passant à l'étape suivante", déclarer le vieil homme d'un ton solennel. À peine avait-il prononcé ces mots que je replongeai dans l'inconscience. Lorsque je me réveillai dans mon lit, une profonde confusion m'envahit à nouveau. Je luttais pour comprendre ce qui m'arrivait. Bordel, c'était quoi ce bordel ? La frustration me rongeait et mes yeux scrutèrent frénétiquement mon environnement à la recherche de présence. C'est alors que mon regard se pose sur une lettre déposée déposée sur ma table de chevet. Je la pris avec précaution, sentant que son contenu avait changé : « Rendez-vous à l'Œil du Désert ».
Avant que l'humanité ne maîtrise la fusion nucléaire de deuxième génération, vers l'année 2050, ce qui était appelé la Mauritanie à l'époque abritait un vaste désert. En son centre se dressait une étrange structure circulaire, un phénomène dont personne ne connaissait l'origine. Même lorsque le grand Sahara a été envahi par la verdure, cette partie reste désespérément sèche. Elle est devenue l'un des lieux les mieux sécurisés et les plus confidentiels du monde. Je devais m'y rendre, je devais comprendre.
J'ai saisi mon téléphone et composé le numéro de la personne considérée comme la plus puissante et influente au monde. Une voix tremblante a répondu de l'autre côté de la ligne :
Bonjour monsieur ! Comment puis-je vous aider ? demanda-t-il d'une voix fébrile.
Je souhaite obtenir un accès à la Zone 102, répondis-je d'un ton déterminé.
Pour quand, monsieur ? questionna-t-il avec curiosité.
Maintenant, rétorquai-je avec fermeté.
Après cet échange court, je sortis de ma résidence, marchant d'un pas décidé vers mon destin...
Quelques heures plus tard, je me retrouve seul au centre d'un cercle étrange, perdu au milieu d'un désert aride. Pas une âme à plusieurs kilomètres à la ronde. J'avais déjà attendu pendant plus de deux heures, me demandant ce que je devais faire. Au bout de plusieurs minutes supplémentaires, j'ai commencé à scruter les environs, cherchant instinctivement quelque chose. Mes pas me conduisirent inconsciemment vers un étrange dessin ressemblant à une couronne. Je tends la main pour le toucher et soudain, une douleur me transperça. Des gouttes de mon sang s'échappèrent et tombèrent sur le dessin. Mais je ne m'attendais pas à ce qui suivit : le dessin absorba mon sang. Soudain, un tremblement de terre ? Non, ce n'était pas ça. Un trou apparut devant moi, surgissant de nulle part, remplaçant le dessin. Tout mon être criait, me poussant à sauter. Comme si quelque chose m'appelait depuis les profondeurs de ce trou. J'ai toujours eu confiance en mon instinct, mais cette fois, la peur s'empara de moi. Est-ce que je le regretterais ? Peut être. Le pire qui pouvait m'arriver, c'était de mourir. J'avais vécu suffisamment longtemps pour ne pas être dérangé.
Contrairement à mes attentes, le trou n'était pas profond. Une vaste salle s'ouvrait devant moi, avec une table, deux chaises, et un objet étrange ressemblant à une seringue. Avant même que je puisse penser à autre chose, une voix rauque et froide s'éleva derrière moi : « Bonjour Lyraël, ça fait longtemps ».
Pourquoi diable cet homme était-il toujours là où je me trouvais ?