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10. "Alarmé"

Je sentis la panique couler à travers moi comme de l'eau, je pris une inspiration.

Fiodor marchait avec un regard sombre sur son visage, ses mots étaient encore frais dans mon esprit.

Tu ne t'en sortiras pas. Putain, ce gars manquait d'optimisme.

Je tirai sur sa prise et il me tira comme si j'étais un chiot en laisse. Il me tira vers le bas des marches, ses doigts creusant la peau de mon bras. J'avais besoin de m'échapper.

À chaque pas que nous faisions, j'avais l'impression de me rapprocher de plus en plus de la mort.

À la seconde où nous tournons dans un coin, je me retirai de ses bras et je commençai à courir.

Oui, ce serait ma deuxième tentative de fuir les hommes de la mafia.

Je courais dans le couloir où il n'était pas descendu et je l'entendu jurer de façon colorée alors qu'il commençait à me poursuivre.

Mes jambes bougeaient étonnamment, vite... Pour une gazelle. Sadiy, les hommes de la mafia étaient des putains de lions.

Je tournai dans un autre coin, Fiodor me suivait de près et je percutai le corps de deux putains d'hommes énormes.

Je fus soulevé par l'un des hommes qui sentait l'odeur de l'herbe, ses yeux étaient cruels alors qu'il me plaquait contre le mur.

Ma tête palpitait alors qu'il se pressait contre moi.

- Qu'est-ce qu'on a ici ? Je sentis sa main libre glisser sous le tissu léger de la jupe et remonter le long de ma cuisse, je laissai un crie et luttais contre ses gros bras.

- Une petite pute sexy ? Son ami s'exclama alors qu'il se pressait contre moi.

Je devenue balistique. Mes bras s'agitaient et je commençais à crier hystériquement .

Mes jambes donnaient des coups de pied et se débattaient alors que j'agissais comme une araignée sous cocaïne.

- Tiens-la, dit l'homme à son ami alors qu'il commençait à déboucler son pantalon.

Je refusais de pleurer, mais cela n'arrêtait pas mes cris.

- Ferme-la, putain.

Une main frappa ma bouche et j'avalai la douleur cuisante qui grava mon visage.

L'ami de connard saisi mes fesses avec ses mains alors qu'il commençait à embrasser mon cou.

Je criai à nouveau et laissai échapper des cris étouffés, mais en vain.

Juste au moment où l'homme commençait à faire glisser ma culotte le long de mes jambes, une forte détonation s'interrompit et trois coups de feu furent tirés.

Les deux hommes se laissèrent immédiatement tomber au sol. J'étais dans un tas de honte et presque de larmes.

Je levai les yeux, m'attendant à voir Fiodor, mais mes yeux croisèrent ceux du diable lui-même.

Mon visage brûlait, il me jeta un rapide coup d'œil, mais son regard se posa sur les deux hommes.

- Vince, explique la situation. Sa voix était calculée, froide et bouleversante.

Je me recroquevillai alors que j'enfouissais ma tête dans ma manche. La pensée d'être violée me donnait envie de tomber et de pleurer d'embarras. J'étais faible.

- On allait juste s'amuser avec la petite salope boss, je ne savais pas que tu les aimais jeunes.

Bang.

Les larmes coulaient maintenant librement sur mes joues lorsque je vis le corps de ce Vince tomber sur le sol. L'odeur métallique du sang me piqua les narines et j'enfouissai mon visage dans mes bras.

Le diable tourna son attention vers l'ami de Vince.

- Tu sais que je ne tolère pas mes biens d'occasion. Fous le camp avant que je ne te tue, espèce de merde sans valeur.

Son ami se releva péniblement.

- Oui monsieur. Il me jeta un coup d'œil, ses yeux saignaient d'une menace alors qu'il se retirait dans le couloir.

L'attention du Diable se reconcentra alors sur moi.

Mes mains tremblaient alors que je lui jetais un coup d'œil, et je le regrettai immédiatement.

Ses yeux glacés fixaient les miens, sans émotion. Il jeta un coup d'œil à mes côtés et je vis Fiodor se tenir là. Il évitait tout contact visuel et se contentait de regarder le Diable.

- Soigne cette merde, nettoit là et emmène là aux autres. Sa voix était comme un couteau me transperçant.

Son accent était doux comme de la soie.

- Sm k nemu lichno." Il grogna avant de s'enfuir. (Je veux te voir personnellement.)

Je sentis les mains glacées de Fiodor saisir ma taille alors qu'il me hissait. Mes jambes et mes mains tremblaient alors que nous commencions à marcher.

- Tu es ici depuis une heure et t'as déjà fais tuer l'un de nos hommes.

Je me mordis la lèvre.

- J'aurais dû les laisser me violer... Désolé.

Il grogna et resserra sa prise meurtrière.

- Non, Morozov, a payé beaucoup d'argent pour toi. Comme il l'a dit, il ne veut pas de biens endommagés.

Oh, c'est vrai. Je ne suis pas une personne, je suis une putain de propriété.

Je suis juste tellement foutu en ce moment.