Visite à Vengerberg

7 Saovine 1220

Par-dessus la Iaruga et le royaume de Lyrie, se trouve l'un des royaume du Nord, Aedirn. Parmi les pays voisins se trouvent : Kaedwen, la Rédanie, la Témérie, Mahakam, Lyrie et Rivie. A l'est se trouvent les Monts Bleus, Dol Blathanna, (la Vallée des Fleurs), qui est gouvernée par la magicienne elfe Francesca Findabair, ou dans sa langue : Enid an Gleanna. La capitale d'Aedirn est Vengerberg, d'où vient la magicienne Yennefer. Le roi Videmont d'Aedirn est le fils de Baldwin d'Aedirn et un fier et obstiné souverain qui ne veut pas que sa fille Agnès épouse Esteril Thyssen de Kovir. Il eut aussi un fils mais qui n'est que très peu vu par le peuple préférant la tranquillité du château.

La Ville de Vengerberg est une ville assez jolie et prospère. Bien qu'elle soit moins belle que d'autres villes connues pour leurs magnificences comme Beauclair ou Cintra, Vengerberg est connue comme l'une des villes les plus belles des Royaumes du Nord. L'architecture est tout de noir fait à partir de pierres et d'ardoise noirs provenant des carrières d'Aerdin. Vengerberg est aussi célèbre pour sa magicienne, Yennefer de Vengerberg qui est l'une des magiciennes les plus puissantes et en vogue dans les cours des rois et reines du Continent. La ville a aussi un célèbre maître parfumeur qui a créé un parfum aux lilas et groseilles très appréciés des gentes dames du royaume dont la très chère Yennefer.

La ville est une ville riche qui utilise le mark comme monnaie. Beaucoup de voyageurs y passent pour déposer ou retirer à la banque de Vivaldi tout comme les commerçants d'ailleurs qui sont en relation avec Vivaldi pour mettre leurs argents en lieu sûr dans sa banque. La ville est en plein essor depuis quelques années en raison de la réputation de la magicienne Yennefer. La magicienne est d'ailleurs en visite dans sa ville natale. Elle est accueillie par le roi Videmont dans le château de Vengerberg.

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Dans un confortable salon à l'intérieur des murs chaud et gardé du château de Vengerberg, plusieurs personnes peuvent être vues en train de discuter. Assis autour d'une table basse sur plusieurs canapés, trois hommes et deux femmes discutent. D'un côté, il y a un homme de taille moyenne, des cheveux brun, des yeux marrons. Le visage froid, sévère, les traits marqués par le temps et la vie. Il est habillé de vêtements luxueux, une longue tunique blanche, une cape rouge en velours avec une fine couronne d'or posée sur sa tête. A coté de l'homme, une femme tout tant chair. Elle à le visage court, des yeux bleus et une longue chevelure blonde tressée. Elle porte une robe rouge avec des dorures. Sa robe laisse apparaître ses formes un peu plus rondes que d'ordinaire. Mais cela lui donne un certain charme. Derrière eux, debout près d'une petite bibliothèque se trouve un petit homme à lunettes. Il a les cheveux noir en frange. Il est maigre. Il porte un pourpoint noire avec des motifs en spirale. Il à l'air d'être un érudit ou une personne de statut.

En face du roi et la reine de Aedirn, deux personnes sont en train d'apprécier les confiseries préparées sur commande de la reine. Un homme et une femme. Une magicienne et un Assassin, mari et femme.

Tout en la femme respire la beauté. Et tout en elle est dangereux. Les couleurs qu'elle porte : ce contraste de noir et de blanc, le beau et l'effroi. Ses boucles naturellement noires comme les freux. Ses pommettes saillantes, marquées d'une ride se formant, lorsqu'elle juge bon de sourire, à la commissure de ses lèvres si menues et si pâles sous le rouge. Ses cils si parfaitement irréguliers lorsqu'elle essuie le mascara qui les met en valeur pendant le jour. Son nez si parfaitement trop long. Ses doigts, menus, si parfaitement nerveux, inquiets et doués. Sa taille, dont la finesse et la délicatesse sont soulignées par une ceinture trop serrée. Ses jambes sveltes créées pour le mouvement sous sa jupe noire. À son cou scintillait une étoile d'obsidienne incrustée de diamants, suspendue à un ruban de velours noir. Sa beauté fait pâlir d'envie les hommes et jalousé les femmes. Même parmi les magiciennes qui usent de magie pour se rendre plus jeune, belle pour se sentir désirées, Yennefer de Vengerberg est l'une des plus belles femmes au monde, voire la plus belle pour un certain homme.

(image Yennefer)

(image collier et tenue)

Yennefer se tient sur le canapé confortablement installé. Elle prend plaisir à manger les pâtisseries que la gouvernante à servie à table. Yennefer reste élégante et gracieuse en mangeant délicatement les sucreries, gardant sa prestance et son statut. Bien qu'elle se sente à l'aise, Yennefer n'en reste pas moins prudente avec le roi et la reine en face d'elle. Elle sait que les magiciens et magiciennes sont craints et respectés par la royauté. Ils demandent conseils aux manipulateurs du chaos mais ils ne se privent pas si leurs conseils deviennent plus influents qu'eux à tenter à sa vie. Elle n'a déguster les pâtisseries qu'après avoir lancé un sort de diagnostic rapide sur ces dernières. Elle connaît son influence et sa renommée ainsi que son impact sur Vengerberg et le royaume d'Aedirn. Cela ne laisse peut de chance que le roi et la reine veulent l'empoisonner mais Yennefer est prudente, elle a après tout beaucoup de choses qui lui tient à cœur. Elle regarde subrepticement l'homme à sa droite. La personne à qui elle tient le plus, la personne qui lui a donné une famille.

L'homme qui l'accompagne n'est pas en reste de la beauté de la magicienne. Il est charmant. Il est grand, svelte mais musclé. Il a de long cheveux blond avec des pointes vertes. Ses yeux couleurs feuilles, sont hypnotisants pour la gente féminine. Ses traits de visage font de lui, un homme qui peut faire chavirer le cœur des gentes dames. Sa beauté est accentuée par son air sérieux, concentré et froid qu'il prend d'ordinaire. Il porte à son cou un collier avec un loup hurlant. Le collier est de la même couleur que l'améthyste qui pend au cou de Yennefer. Deux colliers, pour une promesse liant deux personnes. Saibus porte un pantalon marron foncé tirant sur le noir avec des coutures rouges parcourant le long de ses jambes. Le col ainsi que les bras d'une chemise blanche peuvent être vu en-dessous d'un pourpoint noir sans manche. Le pourpoint à des en spirales et cercles fait d'une matière argentée. Deux brassards en cuir protégeant ses avant bras. (AN: brassard classique où se trouve la lame cachée.) Pour finir sa tenue et ne pas marcher pied-nu, une paire de bottes en cuir marron foncé.

(Image Saibus)

(image collier et tenue)

Sa taille le rend intimidant pour les personnes non formées. Mais les personnes formées peuvent voir qu'il est toujours prêt à se défendre en cas d'attaque. Le moindre de ces gestes est pensé, calculé pour ne laisser aucune ouverture et pouvoir répliquer dans les plus court délais. La position de ces jambes lui permet de se projeter en avant ou sur ses côtés. Ses bras et ses mains sont lâches bien qu'il reste un peu de tensions en eux pour pouvoir se servir de ses armes cachés que personne d'autre que lui sait qu'il possède.

"Après ces discussions enrichissantes, je peux vous demander ce qui vous amène dans votre ville de naissance madame Yennefer. C'est après tout rare que vous reveniez ici." demande la reine avec curiosité.

"Je ne suis pas là pour faire affaire si c'est ce que vous demandez. Je suis là pour voir comment la ville qui m'a vu naître. Je fais visiter à mon mari cette ville." répond Yennefer avec une voix sans émotions.

"Oh, un voyage en amoureux. Cela me rend tellement nostalgique de notre romance, Videmont. Tu te souviens tu m'as fait la cour pendant de longs mois, m'offrant des cadeaux, m'emmenant dans les plus beaux endroits d'Aedirn." Son altesse la reine, repense à ses belles années de sa jeunesse.

"Effectivement très chère, ces mois à vous courtiser ont été d'une douceur incroyable." déclare Videmont avec un sourire.

Le roi revient vite sur le fil de la conversation introduit par son épouse. "Je ne savais pas que vous étiez mariée dame Yennefer. Monsieur Saibus doit être un homme heureux et comblé." dit Videmont.

"Mais quand nous y réfléchissons, cela me paraît tout à fait naturel, les personnes belles sont avec des personnes belles, les intelligents ensemble comme toi et moi, Videmont. De ce fait, voir une magicienne, belle, puissante et influente se marier avec un membre de la Ligue des Assassins ne me choque pas plus que cela." rétorque la reine avec un sourire sur le visage.

"Son altesse a raison bien que cela ne soit pas la raison pour laquelle nous nous sommes mariés. Une personne influente à plus de chance de se marier avec une autre personne puissante. Pour combiner les pouvoir, car ils ont eu l'opportunité de se rencontrer. Une personne qui passe sa vie dans les bars, n'aura aucune chance d'être avec une personne qui a grandi dans les murs d'un château faute de moyen de se connaître." déclare Saibus.

"Des paroles pleines de vérités. Si vous voulez, je peux demander à l'intendant Jester de vous trouver des gardes et une voiture pour parcourir les rues de la ville sans être dérangés par personne." dit le roi en jetant un coup d'œil derrière lui vers l'homme proche de la bibliothèque.

"Comme le dit si bien sa majesté, cela peut faire venir une escorte en moins de dix minutes." répond l'intendant toujours debout derrière le canapé où se trouve le roi et la reine.

"Merci pour la proposition mais ce n'est pas la peine. Je souhaite profiter de ces moments pour être avec Yennefer tranquillement. Je ne souhaite pas devoir m'occuper des gardes. Surtout que l'escorte et la voiture n'ont feront plus remarquer qu'autre chose. Les habitants se demanderont qui est à l'intérieur d'une voiture protégée par les hommes de sa majesté." rétorque Saibus en secouant la tête.

"Bien si c'est ce que vous souhaitez je ne peux que vous souhaitez une bonne visite dans notre magnifique cité et espérez que vous profitez de votre voyage entre mari et femme."

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Parcourant les rues de la ville de Vengerberg, Yennefer et Saibus sont dissimulés sous un sort d'illusion mixte réalisé par Yennefer. Le sort cache leurs présences aux yeux des gens, seuls les appareillages détecteurs de magies peuvent les détecter. Bien sur, des personnes avec des capacités de visions spéciaux peuvent voir leurs silhouettes comme la vision d'aigle de Saibus ou le fondateur maintenant mort de l'école de la Vipère, Ivar Maloeil qui avait "l'oeil Maléfique" lui permettant de voir le monde différemment et les différents monde, lui causant le désir de vaincre la Chasse Sauvage en voyant les atrocités qu'elle commet. Malheureusement pour lui, il connaissait parfaitement son ennemi mais n'a jamais pu le rencontrer avant sa mort.

Les deux parlent de la ville, enfin surtout Yennefer qui lui racontent les souvenirs qu'elle a dans la ville avant d'être partie vivre dans la forêt à l'écart où ils se sont rencontrés à cause de son père.

"Comme tu peux le voir, le marché est assez classique. Il n'y a pas une grande place comme à Novigrad mais plusieurs petites rues qui servent aux marchands pour installer leurs étales et vendre leurs produits." déclare Yennefer en naviguant dans le marché avec Saibus.

"Ta ville de naissance à un certain charme bien que je préfère Novigrad ou Beauclair mais le meilleur endroit sans contexte reste quand même notre magnifique petite forêt privée." répond Saibus en souriant à Yennefer.

"Bien sûr que la forêt est le meilleur endroit, c'est notre maison. nous avons besoin du meilleur pour vivre. C'est pour cela, que nous sommes ensemble, la meilleure magicienne et le meilleur assassin." déclare Yennefer avec une voix et un sourire arrogant.

"Merci pour les fleurs mais je pense que tu t'avances un peu trop. Nous ne sommes pas encore les meilleurs, mais faisant partie des meilleurs. Pour toi, je ne sais pas mais pour moi, je ne pourrai pas être le meilleur Assassin à proprement parler car il y a beaucoup d'Assassins avec des compétences différentes. Le meilleur en furtivité oui, en magie oui mais en artisanat ou en alchimie maniement de la lance, je ne pense pas. "

"Nous serons les meilleurs des meilleurs dans nos domaines respectifs."

Yennefer et Saibus s'amusent dans les rues du marché. Yennefer l'emmène visiter les lieux importants de la ville comme le quartier noble qui est splendide et moins terne et sans vie que les quartiers nobles des autres Royaumes du Nord. Les deux visitent aussi dans les jardins publics apprécier le peu de nature qu'il y a en ville. Yennefer lui fait faire un tour du quartier où elle a grandi.

"Cette maison est la maison où j'ai grandi." Yennefer désigne une maison en contrebas de la route où ils marchent.

"Une maison assez simple pour la grande et merveilleuse magicienne que tu es." taquine Saibus.

"Excuse-moi, cher mari, mais je ne suis pas née dans le luxe et l'abondance avec une mère archéologue et un père membre de la Ligue. Ma mère n'était qu'une jeune femme au foyer tandis que mon père était un putain d'ivrogne." répond Yennefer avec une fausse voix d'excuse sauf à la fin où elle crache sur son père.

"C'est pour ça que je t'aime. Tu as réussi par ton travail, par ta force de caractère et ton mental. bien que de nombreuses personnes n'aiment pas ton attitude arrogante, je la trouve charmante et très mignonne quelques fois."

"Je sais, j'ai pu avoir le prince de la Ligue grâce à ma beauté et ma magie. Je t'ai envoûtée avec mes charmes pour pouvoir t'étreindre. Tu es à moi et à personne d'autre. Je ne laisserai personne prendre mon prince à moi." Yennefer affirme l'appartenance de Saibus.

"Oui, je suis à toi et tu es à moi. Chacun de nous tuerai la personne qui s'approche de l'autre. On est fou."

"On sera ensemble pour l'éternité."

"L'éternité c'est long, mais pourquoi pas. Mais dans ce cas, on prendra notre retraite et on vivra tranquillement chez nous, comme un vieux couple."

"Un vieux couple de jeunes personnes."

"Mais arrêtons de parler du futur, j'ai un endroit que je veux te montrer, surtout que le soleil ne va pas tarder à se coucher."

"Bien, ma reine, je te suis."

Yennefer entraîne Saibus dans les rues étroites du quartier où elle à vécu une partie de son enfance. Se tenant la main, pour ne pas se perdre l'un l'autre bien qu'ils se suivent l'un derrière l'autre en raison de l'espace très réduit des rues.

Les deux arrivent vers un endroit isolé de la ville. Le lieu est très peu fréquenté par les habitants ou les gardes, ce qui en fait un lieux de super cachettes. Yennefer s'est arrêté devant une grande tour qui dépasse les murs qui entourent et protègent la ville.

"Bien, maintenant nous n'avons plus qu'à grimper." déclare Yennefer.

"Tu escaladais cette tour lorsque tu étais jeune ?" questionne Saibus surpris que Yennefer arrive à monter sur une tour d'une vingtaine de mètres de haut.

"Non, bien sûr que non. Il y avait un escalier dans le temps, mais il s'est effondré un jour à cause de l'usure du temps. Par chance, personne ne l'empruntait et n'était en dessus lorsque cela s'est passé. Depuis, la tour est barricadée pour que personne ne rentre." répond Yennefer.

"Ok, tu veux que je te fasse monter ?" demande Saibus en regardant Yennefer.

"Non, j'y vais, je te retrouve en haut." Yennefer rétorque lorsqu'un bourrasque de vent l'emporte et la soulève dans les airs.

"Tu as besoin de la magie pour grimper si peu haut. J'ai des choses à t'apprendre on dirait." Saibus s'approche de la tour et comme l'ascension. La position de nombreuses prises, sa force, son agilité et son expérience de l'escalade font que cette ascension n'est pas un challenge pour lui mais plutôt une promenade de santé. Il ne lui faut pas plus de cinq minutes pour se hisser en haut de la tour.

Se positionnant derrière Yennefer se tient à la barrière. Il prend Yennefer dans ses bras. L'enlaçant par la tête. Yennefer recule dans son étreinte pour être plus proche de lui et sa chaleur.

"Alors, que voulais-tu que je vois ?"

"Je voulais que tu observe ça." Yennefer répond en pointant l'horizon de sa douce et petite main.

Au bout du doigt de Yennefer, le soleil descend dans les profondeurs de la Terre. Les rayons du soleil chatouillent les toitures noires des maisons et bâtiments. Les couleurs vives du soleil et ceux des toits sombres créent un contraste sublime à voir. Le jeu de lumière et d'ombre rend cette vision magnifique.

(image vue)