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Assassins in the witcher ( French)

Un assassin voulant mourir car il ne ressent plus aucune émotions. Il se réincarne dans le monde de The witcher. Que fera t-il, sauveras t-il le monde ou il massacrera toutes les personnes qu'il croise.

achile · 游戏衍生
分數不夠
108 Chs

L'enquête du Griffon

Deux personnes marchent dans les rues désertes du quartier populaire de Cintra. L'une des personnes est un homme et l'autre une femme. L'homme porte une tenue noir avec des brodures dorées ainsi des vetements longs rouge et blanc qui dépassent. Son visage est caché par une capuche mais ses yeux de jade donnent l'impression qu'ils pénètrent ton âme.

La femme porte une tenue en cuir unique et rare. Dans son dos deux épées sont rangées dans leurs fourreaux. Elle a des yeux jaunes prédateurs, des cheveux blanc comme neige. Elle a un nez fin et aiguisé tandis que ses lèvres sont recouvertes d'un léger rouge à lèvre marron pâle. La femme a une expression noble, pensive et solitaire sur son visage. 

L'assassin et la sorceleuse parcourent les rues boueuses du quartier populaire de Cintra. Ils ne sont que faiblement éclairés par les quelques braseros dispersés un peu partout sur les routes. Des braseros qui sont tous d'ailleurs entourés de vagabonds, d'ivrognes, de gueux qui ont trouvé comme seul moyen de se réchauffer de se rassembler autour d'eux. 

Les bruits de pas, de discussion, de cris créent une ambiance inhabituelle pour une nuit froide où une créature rodent. Cela aurait pu être vrai pour les quartiers chic ou plus riches mais pour ce quartier pauvre où presque tous sont des miséreux, la mort est parfois leurs seul réconfort et voie de salut. 

Tous les quelques mètres, à chaque fois que Saibus et Lyndis arrivent à porter des braseros, ils se font dévisager par les mendiants. Ils les dévisagent, ils se demandent pourquoi un vulgaire voleur et une mutante font équipe et quel problème vont t'ils causer en ville. Puisque ce sont toujours les pauvres qui payent pour les erreurs des riches, se sont toujours les pauvres qui se font tuer quand il y a des problèmes. 

Lyndis et Saibus ne prennent pas en compte les regards que leurs jettent les mendiants. Leurs affaires ne les concernent qu'eux bien qu'elle va sauver la vie de bon nombres de ces gueux. Mais cela est le privilège des ignares. Ne devant se préoccuper que de leurs affaires. Les plus heureux sont les ignorants et les idiots.

Marchant dans la boue à un rythme soutenu, Saibus et Lyndis parcourent rapidement les bas-fonds de la ville. Leur route les mènent à un quartier de la ville qui est à la fois pauvre et aisé. Le quartier délimitant les bas-fond de la ville et la zone commerçante de Cintra. La quartier est bien sûr fermé par des patrouilles de garde. Mais rien ne peut empêcher un Assassin de rentrer s'il en a l'envie. 

"Alors, maintenant que nous sommes là, comment veux-tu nous faire rentrer dans l'hôpital de la ville ? Le quartier est sécurisé par des gardes. Et bien que ce ne soit pas des gardes d'élites à priori, ils ont l'air de faire leurs travail correctement." Lyndis interroge Saibus sur le comment ils vont rentrer inspecter les dépouilles à l'intérieur.

"Bien, il y a beaucoup de manières. Comme je te l'ai dit, l'intendant te libère contre le monstre qui tue les habitants de la ville. Je n'ai malheureusement pas de papier avec le sceau royal car le roi se fiche des petits gens qui meurent dans sa ville." Saibus regarde la troupe de gardes postés à l'une des entrées du quartier. 

Lyndis soupira. Elle sait que Saibus a raison à propos de l'attitude du roi, mais cela la désole. Elle qui est née et vécu une partie de son enfance dans cette chère ville, elle l'aime après tout.

"Mais ne t'en fais pas, un Assassin rentre là où il le veut. D'ailleurs prête moins ton grappin." Saibus se tourne vers Lyndis en tendant la main.

Lyndis le regarde avant de sortir de sa sacoche un grappin en acier avec une longue chaîne en argent. 

"Tient mais prends en grand soin. C'est l'une des seules reliques des anciens sorceleur tombé dans l'oublie que j'ai pu retrouvé." dit Lyndis avec fermeté.

"Ne t'en fais pas petit griffon, ce n'est pas le dernier que tu auras." réplique Saibus.

"Qu-" Lyndis allait interpeller Saibus sur ce qu'il vient de dire mais il avait déjà couru sur le mur en face d'eux. Lyndis vit de première main la légendaire escalade des Assassins. 

Saibus se rue sur le mur en face. Il saute sur le mur, entreprend trois pas avant de sauter en arrière. En l'air il se retourne et s'accroche à une poutre apparente. Saibus grimpe et se tient à l'équilibre sur cette dernière. Il avance sur les autres poutres servant à soutenir l'étage de la maison. Il prend de la vitesse et saute sur l'avant dernière poutre. Saibus se réceptionne sur le rebord d'un volet fermé sans aucun bruit. Saibus pose ses pieds sur les charnières du volet et commence à escalader petit à petit le reste de la façade. 

Il monte rapidement et arrive sur le toit de la maison. Il jette un coup d'œil à Lyndis avant de bloquer le grappin dans une cheminée et de jeter la chaîne. Lyndis s'approche de la chaîne et commence à grimper. Arrivée en haut, elle voit Saibus assis sur le toit comme s'il lui appartenait. Il regarde vers le reste du quartier. Il regarde précisément le lieu où se trouve l'hôpital. 

"Tu en as mis du temps à monter cette chaîne, griffonnet." Saibus taquine Lyndis avec un petit sourire en coin.

"Non, c'est toi qui es trop rapide pour escalader les façades. De plus ne m'appelle pas GRIFFONNET." Lyndis rétorque à Saibus en appuyant sur le mot griffonnet. 

"Saches que pour moi, tu en es un. En tout point, mais ne s'attardons pas sur le sujet."

Lyndis obtempère. Elle récupère son grappin et le range dans sa sacoche. Elle se positionne à côté de Saibus sur la pente du toit.

"Bien maintenant que nous sommes là, que faisons nous ? Nous ne sommes toujours pas dans le quartier aux abords sur un toit."

"Simple, nous sautons." Saibus regarde Lyndis et fait briller sa main. Cela fait bourdonner le médaillon de Lyndis qui n'arrête d'ailleurs pas de s'agiter. Un courant d'air est alors projeté sur elle et lui. Il court alors et saute dans le vide. La toit suivant est à environ un peu moins de dix mètres. Contrairement aux attentes de Lyndis, Saibus ne tombe pas mais réussit à sauter aussi loin. Il se retourne vers elle et lui fait signe de le suivre.

"Viens, tu es sous ma magie de l'air pendant une dizaine de minutes avant que le sort ne s'arrête." Saibus reprend alors sa course sans attendre la réponse de Lyndis. Il file à toute allure vers le toit suivant en direction de l'hôpital.

Lyndis regarde Saibus partir au loin. Elle s'approche aux bord, regarde le sol qui est à une dizaine de mètres plus bas. Elle recule de quelques mètres. Elle baisse sa respiration et surgit comme un guépard. Elle arrive très rapidement au bord du toit. Elle prend appui sur la jambe droite et saute. En l'air, elle sent qu'elle est plus légère. Néanmoins, ce n'est pas la seule chose qu'elle ressent. Elle sent qu'une force la tire en avant. Une force très puissante qui lui permet facilement de franchir l'écart entre les deux toits.

Lyndis courent en toute hâte pour ne pas se laisser distancer par Saibus. Les deux courent sur les toits de Cintra, sautant de toits en toits comme tous les Assassins. Leurs ombres jouent avec le sol et la lumière des braseros. Les quelques gardes qui peuvent ne voir que leurs ombres sont bien trop occupés à tomber dans leurs verres de bières. Seule la Lune voit l'Assassin et la Griffonne se mouvant avec agilité et rapidité sur les demeures de la ville. 

 Ce spectacle offert à la Lune doit prendre fin comme tout spectacle. C'est sur le toit plat couvert de tuiles noires avec de nombreuses cheminées qu'il se termine. Les deux contemple l'arrière-cour du bâtiment. 

"Bien, descendons." Saibus fait un mouvement de main et saute. Il atterrit parfaitement bien en effectuant une roulade au sol. Lyndis saute alors, comprenant que Saibus leur a jeté un sort alléguant leurs chutes. Et comme elle le pensait, elle se réceptionna sans aucun problème sur le sol. 

Elle se relève et s'approche de Saibus qui est à côté de la porte. Elle se positionne de l'autre côté.

"Bien, voici le plan. Je vais lancer une sorte de silence avec moi au centre. Le sort est un dôme de deux mètres de rayon. Il va empêcher tout son de se former, que ce soit notre voix ou le bruit que nous allons faire. On va devoir communiquer seulement par les signes. En revanche, on pourra entendre le son fait en dehors de la bulle. Si tu as un signe qui permet d'amplifier tes sens c'est le moment griffonnet. Tu as le meilleur odorat de nous deux, si une odeur particulière provient des cadavres, tu devrais pouvoir la sentir et l'identifier." 

Lyndis hoche la tête et projette un jet de lumière blanche vers elle. 

"Fais." Lyndis ne dit qu'un mot et se met en position. Saibus lance alors son sort. Lyndis sent son médaillon à tête de griffon se mettre à frétiller. Saibus sort deux crochets de sa manche et les introduit dans la serrure. Il ne lui faut pas moins d'une minute pour déverrouiller la porte. Il range ses outils et ouvre la porte. 

L'hôpital est silencieux, triste et morne. Les murs sont noirs avec de faibles bougies éteintes comme seuls ornements. S'introduisant dans le bâtiment, les deux avancent rapidement avec Saibus en tête. Il à le plan de l'hôpital en tête. Ils parcourent les couloirs vides, les portes fermées, l'odeur putride de décompositions. Ils arrivent rapidement à un escalier menant vers la morgue. L'assassin et la sorceleuse descendent l'escalier les conduisant sous terre. 

Descendant sous terre, Saibus et Lyndis furent accueillis par un petit vestibule avec des caisses, des étagères avec des outils chirurgicaux, des bocaux avec des foetus. Des membres d'animaux et d'humains conservés dans de l'huile. Des tables avec des livres ouverts et fermés. Des plantes pendus sous les poutres de soutien aux plafonds. 

Le vestibule continue en un couloir avec de nombreuses portes espacés les une des autres. Saibus s'avance de la première porte. Devant, une plaque où est inscrit "Crématorium 1". Sur la porte en face, la même plaque y est accrochée mais cette fois on peut y lire "Autopsie 1". Saibus ressent un caillou lui touchant le dos. Il se retourne et voit Lyndis tenant un livre avec ses mains. Le livre est ouvert en grand. 

Il se rapproche tandis que Lyndis pose le livre sur la table où elle l'a trouvé. Saibus parcourt rapidement les deux pages du livre et s'aperçoit que le livre est l'un des registres des décès de la ville. Il est le dernier en date car la dernière entrée enregistrée date d'aujourd'hui ou plutôt d'hier car minuit est déjà passé.

A l'entrée du 7 Birke 1208, Saibus peut lire qu'un autre corps à été retrouvé dans les bas quartiers de la ville. Le corps présente des marques de mutilation, des marques de crocs. Le corps est pâle et maigre. La peau de la dépouille est frêle marquée par le temps. Le corps ne présente pas de toxine. D'autres entrées similaires sont inscrites sur les derniers mois. Saibus peut lire que le dernier corps est dans la salle de stockage avec l'étiquette n°7. 

Saibus se lève de sa lecture et suit Lyndis qui est parti un peu en avant. Il la rattrape dans la salle du fond qui est une grande salle avec rien d'autre que des sortes de tissus noirs au sol sur lesquelles gît des dépouilles. Les dépouilles sont nombreuses et n'ont aucune distinction. Il y a des hommes, des femmes, des enfants, des personnes dans la fleur de l'âge et des vieillards. 

Saibus peut voir que Lyndis est accroupi près d'un corps. Il l'entend bouger lentement ses bras, ses jambes et le retourner pour l'inspecter. Il s'approche et le mince bruit audible s'interrompt mais pas le mouvement de Lyndis. Saibus se baisse près de Lyndis. Le corps est bien pâle, maigre et sa peau est fragile. Au moindre touché trop brusque elle peut partir. 

Elle lui jette un regard puis lui pointe les diverses lacérations profondes sur le cadavre. Elle éloigne ses mains comme une mesure indiquant que les choses qui ont infligé ces blessures sont très grandes. Elle sert son poing et fait un mouvement sur l'une des mutilations. Elle montre que cela n'est pas fait par une lame mais une griffe. 

Elle le tourne délicatement avec l'aide de Saibus cette fois-ci. Le corps sur le ventre, Saibus peut voir sans l'aide Lyndis des griffures sur tout son dos. Des griffures faites par des ongles, de très long ongles. Sur le cou de la victime, il y a de nombreux suçons et marques de baisers. Les deux le remettent doucement sur le dos. 

Soudainement, Lyndis tourne sa tête en direction de l'escalier. Elle tape sur son épaule pour attirer son attention avant de pointer le vestibule. Le regard de Saibus devient sévère, comprenant qu'une personne descend les escaliers et arrive dans le vestibule. Saibus émet une flamme de son doigt écrit dans les airs. Les flammes prennent la forme de lettres pour s'estomper quelques secondes après. 

Lyndis lit rapidement les flammes.

"Si nous n'avons pas fini, sortons par les égouts." 

Lyndis regarde Saibus avec un regard vide. Les bruits de pas s'approchent, permettant à Saibus de les entendre aussi. Il ne perd pas de temps et s'approche de l'un des murs. Lyndis le suit et les bruits de pas s'approchent de plus en plus. Un sifflement leur parvient puis un bruit de chair. S'ensuit alors une voix grave.

"Qui va là ?" 

Saibus tape sur une brique et le mur s'écarte lentement. La lumière d'une lanterne sourde fait apparaître les premiers cadavres de la pièce. Un homme entre alors dans la sous un autre bruit de chair. L'homme à l'entrée de la pièce parcourt la salle de son regard pernicieux et marron. 

"Par la peste, que fait ce bruit odieux." L'homme trapue s'approche du mur d'où provient le bruit de chair. Il s'approche et avec une vivacité qui devrait lui être étrangère attrape quelque chose. 

"Te voilà, c'est toi qui couine." Dans la main de l'homme, un gros rat, d'une monstruosité à tout épreuve. L'homme rigole, accroche sa lanterne à sa ceinture et sort son couteau. D'un coup sec, la tête du rat tombe au sol. Une giclée de sang teint le mur, la tunique de l'homme et le sol. Mais ce dernier ne fait que rire.

"Bien, répartissons ton sang et tes tripes partout pour que tes frères ne rodent pas ici. Je fais placer ta tête avec les autres. Tu seras parfait avec ma collection.