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Un slime chez les shinobis

Alors qu'il meurt presque sans regrets, notre protagoniste se voit proposer un choix par Dieu en personne. Il va se réincarner dans le monde de son choix avec le pouvoir et l'apparence d'un personnage de fiction de son choix. Sans hésiter, il décide de choisir le monde de Naruto et comme personne il choisit Rimuru Tempest. Maintenant avec l'apparence et les pouvoirs de notre petite boule visqueuse préférée, suivez notre ami essayer de survivre dans ce nouveau monde plein de danger, faire des rencontres et surtout s'en foutre totalement de l'intrigue. La couverture ne m'appartiens pas, si vous connaissez son auteur, pouvez vous me dire son nom s'il vous plait. Bien sur, naruto ne m'appartient pas, il appartient à Masashi Kishimoto.

Zenox007 · Lịch sử
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Qui est le taré qui pouvait bien habiter ici ? (1)

"Mmmm... on n'y est pas encore." Je me murmure après avoir humé l'air quelques secondes, ne ressentant toujours pas le moindre signe que cet endroit pourrait disposer d'un quelconque gaz.

"J'aurais dû penser à emporter un canari avec moi." 

En tout cas je remercie le ciel et mon talent pour ne pas avoir à utiliser une quelconque torche pour voir dans ce noir d'encre, merci encore pour les yeux, Alpha des chauves-souris. J'espère éviter d'avoir à utiliser le feu dans un endroit comme celui-ci, histoire de ne pas finir dans un joli coup de grisou, je ne suis pas assez pauvre ou italien pour subir cela.

Je continue alors ma route, mes pas résonnants jusque loin dans les galeries, chaque bruit que je puisse faire faisant écho pendant si longtemps que je commence à me demander si ces mineurs ne vivaient pas 24 heures sur 24 dans ce trou à rat, car vu la distance que j'ai parcourue et qu'il me reste encore à faire, le fond de cette mine me semble bien loin.

Dommage que je doive descendre jusque-là pour trouver ce que je cherche, je pense tandis que j'ouvre à nouveau mes sens, tentant de capter ce que je cherche via mon lien avec la terre, ressentant de nouveau l'énergie noire, profondément enfuie, loin jusqu'au veines de je ne sais quoi, et même en dessous, bien que cette fois cela soit d'autant plus difficile, ayant besoin d'y mettre bien plus de puissance et d'énergie afin de contrecarrer les difficultés liées à la taille de l'espace et à l'amoncellement de matières et de galeries un peu partout, rendant le tout réellement compliqué à scanner, pouvant seulement le faire de manière précise dans un bien plus petit rayon, pas habitué à devoir scanner tout une mine, n'ayant donc que de vagues et imprécises images en tête. 

Et dire que je vous fais subir tout cela pour ça" Dis-je en regardant mes pieds, boueux, mouillés et légèrement écorché à cause de ce sol de mine pas tellement confortable, ayant malheureusement besoin de les garder comme cela pour faire marcher ce jutsu.

Quoiqu'il en soit continué, j'ai encore pas mal de route avant d'y arriver.

Après de longues minutes de marche, je parviens à un croisement qui me fait m'arrêter, le chemin devant moi se divisant en deux autres galeries aux tracés différentes, celle de gauche semblant être une extension du chemin, continuant de manière similaire tandis que l'autre possède un tracé différent, plongeant bien plus loin en direction des profondeurs de la terre. Plusieurs restes d'équipement de minage, pelles, pioches et truelles, disposés pelle-mêle de manière désordonnée un peu partout. Comme s'ils avaient été abandonné dans la précipitation, comme si les personnes les utilisant étaient en pleine activité avant de se faire brusquement interrompre par quelque chose de si urgent qu'ils ont directement courus en direction de la sortie et n'ont même pas pris la peine de ranger leur équipement, le jetant par terre dans l'urgence.

Mais quelque chose semble cloche

Je ressens cela grâce à mon ouïe, l'écholocalisation m'indiquant que bien que ces deux voies se trouvent devant moi, l'endroit provoque une réverbération que seule une pièce assurément plus grande peu produire. De même, l'énergie sombre que je ressens, bien que couvrant l'entièreté de l'espace, débordant jusqu'en dehors de cet endroit crasseux qu'est cette mine, semble plus condensé en ce point, mais étant comme confiné derrière quelque chose, presque figé entre ces murs comme des sortes de canalisation.

C'est en utilisant mes capacités de capteur liées à la terre que je peux mettre fin rapidement à ce problème, mes sens me révélant une troisième partie, une excavation que je ne peux voir à l'œil nu.

"Kai" je murmure alors, faisant disparaitre une partie de la roche située à ma gauche, ce mur de roche se dissipant pour laisser place à un troisièmement chemin, bien plus exigu que les deux autres.

"Illusion visuelle... et de plutôt bonne qualité en plus." Je constate en dissipant celle-ci, un sort simple mais très bien utilisé. Rendant ce mur inexistant aussi vrai que quoi que ce soit aux yeux du simple mineur et de la personne sans capacité de chakra, pouvant aussi bien marcher contre le shinobi peu habitué à cet art.

Le shinobi novice et complètement consacré aux arts moins subtils de ce métier bien entendu, n'importe qui avec une expérience même légère de ceci ou avec des capacités de repérage et de traque pouvant sans grande difficulté percer ce jutsu.

Mais quoi qu'il en soit, il semblerait que je sois sur la bonne piste. 

Rentrant alors de suite mais toujours sur mes gardes dans cet endroit inconnu, je ne fais à peine que quelques mètres qu'une étrange sensation me prend, un mélange de peur et de dégout me prenant les corps, me remplissant d'une unique envie, celle de rebrousser chemin.

Je règle rapidement cela en faisant pulser mon chakra, la sensation de terreur quittant mes os de suite. 

Genjutsu sans aucun doute, et pas celui d'un novice, une seconde barrière destinée à faire rebrousser chemin à quiconque ayant passé l'illusion, les poussant à décamper de suite, probablement jumelé avec un genjutsu de confusion mentale afin de faire oublier cet évènement une fois sortis de là. Peut-être même aussi d'un autre jutsu d'illusion servant à faire croire à ceux n'ayant pas franchis la limite que leur camarade est avec eux, histoire qu'ils ne s'interrogent pas du pourquoi celui-ci a subitement disparu franchissant une paroi comme s'il était Harry power.

Hali Foster ? 

Quoiqu'il en soit, la personne ayant disposé ces illusions n'est clairement pas un novice en matière de jutsu. Au vu du fait que ceux-ci soient toujours actifs, de leur jumelassions plutôt bien élaborée ainsi que de leur utilisation, ces techniques étant simple mais si brillamment exécuté que leur utilisation s'en trouve décuplée.

Technique simple mais brillamment composée, on reconnait une utilisation de quelqu'un versé dans les arts shinobis, utilisant de manière ubiquiste des jutsu semblant pourtant basiques et à utilisation très limitée.

Mais pourtant probablement pas spécialisé en genjutsu, les techniques bien qu'utilisées et exécutées avec brio étant basique pour l'utilisateur de genjutsu commun et faciles à briser si on y quelque peu habitué. Le genjutsu lié à la terreur pouvant bien repousser le simple ninja mais s'effondrant sans trop de difficultés face à même un apprenti en la matière.

Mais ne nous laissons pas distraire, une fois l'illusion dispersée et après une petite vérification sur la possibilité que d'autres puisse subsister, je m'engouffre plus loin dans la caverne, uniquement guidé grâce à ma vision de nuit et à mes écholocalisations, évitant les pièges mortels comme les trappes, les piques, les murs rétrécissant et les plaques à pression déclenchant l'envoi de shuriken et d'acide ici et là. Mon parcours ne durant qu'une dizaine de minutes avant que je ne m'arrête, ayant atteint ce que je recherche

C'est le mur de pierres taillées décoré d'une lourde porte en pierre de plutôt bonne manufacture en son milieu fermant l'entrée à la galerie qui m'a donné la puce à l'oreille.

Je m'approche alors de ladite porte, prenant en main l'un des loquets de celle-ci et le tirant avant de faire un saut de côté, évitant la lourde massue sortant du plafond pour venir s'écraser sur ma précédant position, l'impact produisant un bruit assourdissant. La masse remontant ensuite à sa position d'origine au-dessus de moi, habilement caché par une illusion faisant passer le plafond pour légèrement plus bas qu'il ne l'est vraiment afin de cacher celle-ci ainsi que tout le mécanisme qui va avec. Suffisamment petit pour que même mes sens d'écholocalisation en puissent faire la différence si je n'y prête pas forcément attention.

Un gentil rappel que les sens ne font pas tout, il faut aussi que je reste constamment sur mes gardes, un sens peut être trompé, un esprit, c'est légèrement plus compliqué.

Regardant alors la lourde porte maintenant dans un état un peu plus déplorable, une partie de sa face rayée et décrochée, sans pour autant que l''attaque ne l'aie percée. Je décide de changer d'option, appliquant ma main sur le mur la bordant pour ensuite activer mon chakra, utilisant mon lien avec la terre pour ressentir un point spécial dans ce mur, dans lequel la pression se fait plus grande que sur les autres parties. 

Décidant de faire confiance à cela, j'applique ma main sur la pierre correspondante avant d'appliquer une légère pression sur celle-ci, faisant reculer cette dernière au son d'un clic retentissant. L'entièreté du mur à la gauche de la porte semblant à ce moment-là prendre vie pour se déplacer, disparaissant à ma droite dans une cavité le bordant. 

Ingénieux, bien que l'idée d'installer une fausse porte déclencheurs de piège puisse très vite rapporter un retour de bâton si tant est que suite à une journée fatiguant ou dans la précipitation, on puisse oublier la véritable utilité de celle-ci et la confondre avec les autres portes de cet endroit. Bien qu'au vu de l'idée que je commence à me faire du type de personne ayant piégé cet endroit, cela ne soit pour lui qu'une préoccupation mineure. 

Préoccupation mineure, et je n'ai même pas fait exprès, comme quoi il semble qu'il reste un peu d'humour dans ce corps. Même inconscient.

Soufflant légèrement à ce jeu de mots non voulu, je me glisse dans la maintenant légère ouverture, rentrant dans la pièce inconnue pour être, à peine entré dans celle-ci, assailli par une écœurante sensation. Tant dans l'odeur que dans le chakra de l'endroit même, une odeur nauséabonde avec laquelle même les champs ayant accueillis les batailles les plus longues et les plus conséquentes auxquels j'ai pu assister ne peuvent rivaliser, seul l'expérience me permettant de me retenir de cracher mon estomac sur le sol. 

Sang, cadavre… et pas vieux de quelques jours ni un seul, ça c'est sûr. Le tout accompagné d'une énergie si noire, si sombre et si inextricablement froide, évoquant la mort à l'état pur. On dirait que plus d'un péché a été commit ici.

Maintenant complètement entré dans l'antre du démon, je distingue mieux les contours de la pièce, celle-ci étant bien plus longue que je ne l'avais prévu, semblant plus être une pièce de transition qu'autre chose, un énième couloir menant à la pièce principale. 

Mais il n'y pas que cela que je puisse distinguer.

Des corps charnus et pourrissants, certains d'un blanc de craie d'autres présentant des zones de peau affublées d'une noireté non naturelle, certains présentant des corps ayant les veines si exposées et ressorties que l'on croirait que leur sang est mauve. La plupart sont fort heureusement rangés, exposés les deux bras relevés au-dessus de la tête, les poignets attachés à des fers profondément accroché aux murs de la salle, même pas présentés comme des trophées ou des objets d'exposition comme je le pensais au départ, mais alignés les uns à la suite des autres, comme une suite de cobaye sans grande valeur et dont même le nom ou le visage n'est pas digne d'intérêt. 

Certains sont debout la tête baissée comme si la honte d'être ici les dominais plus que la douleur de leur condition, d'autres sont assis par terre, le dos faiblement posé contre le mur, comme s'ils c'étaient laissés tomber au sol, abandonnant tout espoir. 

Des positions diverses et chacune différente à sa manière, mais dont un point en commun reste le même, celui de l'abandon, celui de la mort de l'espoir, celui de la renonciation, celui d'une âme dont les tourments en ces lieux étaient si lourds, si terribles et si long que même si l'opportunité de s'évader sans aucun risque s'exposait à eux, ils y renonceraient sans l'ombre d'un doute. 

L'espoir et la détermination, les deux faces d'une même pièce, d'une même chose. La chose la plus dure à briser chez un être humain.

Et pourtant ici, cette chose a complètement disparue, ne laissant que mort, tristesse et désespoir.

Finalement rester à la surface et aller faire la causette avec le petit daimyo du coin pour le reste de la journée ne me semble pas si terrible comme idée.