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Chapitre 10 : Préparation pour la fuite

Une nouvelle journée commençait

Assez tard le matin, Edward se réveilla en ayant fait une grasse matinée.

Il ouvrit les yeux, poussant des gémissements et baillant comme à son habitude dès qu'il se réveille.

Edward :

Mmmm, haaahm !

(Ça fait longtemps que j'ai pas autant dormi, ça fait du bien pour une fois de pas être aussi fatigué quand je me réveille.)

Il se lève du lit pour aller dans sa salle de bain se brosser les dents puis boire de l'eau depuis un seau rempli d'eau potable, près de la seule fenêtre de la maison placée tout à droite de celle-ci.

Il se lave ensuite le visage avec cette même eau.

Il prend ensuite, depuis sa table de chevet, un fruit avec un bout de pain placé juste à côté, qu'il mange sur son lit en guise de petit déjeuner.

Dès qu'il a fini de manger, il alla voir si un livre pourrait piquer sa curiosité dans sa bibliothèque personnelle.

Fait assez surprenant, cette bibliothèque personnelle est le seul meuble de la maison qui n'a pas l'air en mauvaise état ou de mauvaise qualité, avec sa couleur blanche et doré, ce meuble a toujours donné l'impression à Edward qu'il n'a jamais fait partie de la maison.

Cette apparence luxueuse que l'on ne pourrait trouver que dans des

maisons de luxe entre tout un tas d'objets à l'apparence blanche, a fait sens pour Edward dès qu'il s'est intéressé à des histoires racontant des aventures mettant en scène des aristocrates du 18ème et du 17ème siècle.

Les descriptions des maisons concordaient tous pour donner l'impression que ce genre de meubles ont toujours été la mode quand il s'agissait de donner à un intérieur l'impression d'être dans la salle d'une personne riche.

C'est pour cette raison qu'Edward s'est toujours questionné pour savoir quel raison particulière aurait poussé quelqu'un à mettre ce type de meubles dans sa maison.

Encore aujourd'hui, il n'en a aucune idée.

Edward :

(J'ai toute ma journée de libre aujourd'hui, même si ça me fait pas plaisir, je vais essayer de lire au moins un livre pour passer le temps jusqu'à ce soir.)

Pendant qu'il regarde quels livres prendre dans sa bibliothèque, un livre retient son attention en particulier.

Edward :

(Mmm, pourquoi pas lui ?

Je me souvenais que son intrigue est plutôt pas mal et il fait partie aussi des livres que je n'ai pas relus parce que l'histoire est longue pour pas grand-chose à mon goût, pourquoi pas ?)

Il prend le livre et commence à le relire en s'asseyant sur son lit.

(Chapitre 1: Légèreté étonnante d'une dame

Elle était magnifique, simple dans ses manières comme dans son parler voluptueux et suave, une dame dans l'air du temps, accueillante aux pratiques bourgeoises qui crient l'extravagance et le paraître, criantes d'éclats pétillants.

Le prestige servant de feu de cheminée à l'égo démesuré d'un univers aussi brillant qu'arrogant.

La dame, par sa place, vit une vie de cygne décorée de joyaux divers, ne dérogeant à aucune règle, lissée comme un vase brillant aux courbures nobles et réglées, à la parole envoûtante à souhait, une parole faisant rouler le cœur d'un homme plus vite que la roue d'un carrosse.

Qui tourne si vite, si vite que le mal vivant dans ces paroles transforme ce charme en une hypnose si puissante, que ses victimes meurent de frustration.

Comment fait-elle pour capturer un cœur à main nue si facilement ?

Les femmes qui la dévisagent le savent, ce même mal, elles le connaissent, pour rien au monde elles oseraient se l'avouer elle même, comment pourrait-on appeler cela autrement que de la luxure par des mots ?

Un amour promis qui n'est guère qu'une promesse, la sensualité et le désir par les mots n'est qu'un mur qui promet une demeure sans montrer qu'il n'y a rien derrière le mur.

Au fond, la noblesse n'a jamais quitté les clichés de la chasse, appâter sa proie pour mieux la capturer qu'ils disent, qu'en penser ?

Ironie cruelle si l'on est, que de voir sa proie être volée à cause d'une chasseuse de cœur jouant aux mêmes règles redoutablement efficace et sournoises, ne laissant aucun récompense à la faiblesse de caractères.)

Edward continua de lire le livre pendant un long moment.

Le temps passa, passa, jusqu'à ce que le coucher de soleil laissa place au début de la nuit.

Après qu'il pût finir sa session de lecture, entrecoupé pendant sa lecture par ces seuls moments où il devait manger, Edward se leva pour ranger le livre.

Edward :

(Ça a pris plus de temps que ce que je pensais de lire le livre en entier, 400 pages à lire c'est pas rien.

Cette intrigue policière avec le meurtre en série de membres de la bourgeoisie de l'époque de la renaissance était vraiment intéressant, mais encore une fois sans plus.)

Mmm ?

En tournant sa tête vers la fenêtre, il remarqua que la nuit a déjà commencé.

Trop concentré à lire, il n'a même pas pris le temps de voir cela, alors même que la lumière baissait de plus en plus vers la fin de sa lecture, ce qui était déjà un grand signe que la nuit faisait surface.

Edward :

(Mince.

On dirait bien que la nuit est déjà entamée, il est temps de préparer mes affaires.)

Edward prend un sac qu'il gardait sous son lit pour le poser sur son lit.

Edward :

(Je devrais prendre que le strict nécessaire, deux livres sur la survie au cas où, même si je les connais bien.

Deux autres livres pour passer le temps, une lampe de poche avec toutes les piles qu'il me reste depuis trois mois, de la nourriture comme provision et une bouteille d'eau.

Je crois bien qu'à part ça, il n'y a rien d'autre que je devrais amener en termes d'affaires qui peuvent me servir à survivre, je ne crois pas avoir autre chose de toute façon.)

Il rassemble tous les objets qu'il va emporter et les mets dans son sac, sauf la bouteille d'eau qu'Edward hésitait dès le début à mettre dans son sac pour des raisons d'hygiène.

Les bouteilles sont presque introuvables sur le village volant, les seules trouvables sont souvent plongés sous terre pour des raisons obscures, ce qui fait que selon Edward, la bouteille est sûrement porteuse de maladies qu'il ne connaît pas.

Pour ne pas prendre le risque de s'intoxiquer lui-même, il n'a jamais bu de l'eau avec cette bouteille malgré le fait qu'il l'ait nettoyé depuis bien longtemps, craignant le pire.

Pour cette raison, il décida finalement de ne pas l'emporter avec lui, se disant que c'est un mal pour un bien finalement.

Autant ne pas pouvoir boire de l'eau que de mourir à petit feu à cause d'une maladie sans remèdes.

Edward :

(Ça c'est fait, maintenant faut penser au chemin que je devrais prendre pour espérer ne pas être découvert en plein fuite.

Mais avant ça.)

Edward part boire de l'eau, juste assez pour qu'il ne ressente pas la soif pendant sa fuite, puis il va faire ses besoins naturels dans les toilettes de sa maison, pour ne pas être gêné pendant sa fuite.

Il le sait, gérer ses besoins vitaux avant d'aller dans un environnement dangereux est le nerf de la guerre en survie, négliger cela peut entraîner la mort d'un individu, souvent très rapidement.

C'est pour cette raison qu'Edward se prépare comme pour aller en guerre, contre toutes les difficultés qui l'attendra dans l'environnement où il devra survivre.

Quand il a fini, Edward partit vers un des tiroirs de son bureau et sort une carte qu'il a faite du village vu du ciel.

Edward :

(Heureusement que j'ai été souvent inspiré par des livres pour faire des activités que je trouvais amusante, si ça n'avait pas été le cas, je n'aurais sûrement jamais eu l'envie d'un coup de faire une carte qui retrace à ce si près tout le village.

Je suis assez fière de cette carte que j'ai faite pour le plaisir, elle donne un rendu assez propre pour que je puisse l'utiliser aujourd'hui.

Donc pour le chemin, je vais sûrement emprunter la route du marché, pour aller jusqu'au restaurant Le Pain Aux Dents et jusqu'au bar Nuit Trouble, vers le sud est du village en partant de chez moi.

C'est un des endroits les moins peuplés puisque c'est là qu'il y' a le moins d'activités à faire pendant la nuit, mais ça reste dangereux de m'y aventurer malgré tout, je devrais juste faire attention et en théorie ça devrait bien se passer.

Enfin je l'espère.

Ceci fait, je vais juste regarder la feuille avec les points forts et points faibles des habitants pour éviter d'oublier sur l'instant comment m'en sortir si je suis découvert.

Ensuite, je me mettrai en route quand la nuit sera complètement noire.)

Edward part reprendre la feuille avec les caractéristiques posées sur le bureau, il revient vers son lit, s'assoit dessus et commence à relire ce qu'il a déjà écrit.

Après avoir fini, il posa la feuille sur le lit.

Edward :

(J'ai à peu près tout mémorisé.

En gardant en tête les scénarios que je me suis créé pour éviter d'être surpris, il ne devrait pas y avoir de problèmes.

Plus qu'à attendre.)

Il s'allonge dans son lit et attends patiemment que la nuit devienne plus sombre.

Pendant cette longue attente, des pensées lui traversaient l'esprit.