04 RIEN QUE LE TRAVAIL
Après son exploit, Malik devint une véritable sensation. Non seulement il avait gagné l'admiration de ses collègues et des patients, mais il attira aussi l'attention de nombreuses jeunes dames. Son calme, sa maîtrise exceptionnelle de la médecine et son dévouement sans faille étaient des qualités qui ne passaient pas inaperçues. En plus de son intelligence, Malik était un homme charismatique, avec une présence imposante, et son humilité rendait ses accomplissements encore plus impressionnants.
Des jeunes femmes, qu'il croisait dans l'hôpital ou lors d'événements professionnels, venaient souvent le complimenter ou lui faire des avances. Certaines lui laissaient des numéros de téléphone, d'autres l'invitaient à des dîners ou des soirées. Ses réseaux sociaux étaient inondés de messages de soutien, de félicitations, et aussi de propositions romantiques. Malik, cependant, restait distant, presque détaché.
Il n'était pas insensible à ces attentions, mais il avait toujours en tête une seule chose : sa mission. Malik ne se souciait guère de la popularité ou des distractions romantiques. Depuis son enfance, il avait toujours été concentré sur un seul objectif : devenir un excellent médecin et sauver des vies. Il savait que la reconnaissance pouvait être éphémère, et il ne voulait pas se laisser distraire par des flatteries qui ne correspondaient pas à ses véritables priorités.
Malgré les nombreux regards admiratifs qui se posaient sur lui, Malik continuait de mener une vie simple et disciplinée. Chaque matin, il arrivait tôt à l'hôpital, se plongeait dans ses recherches ou prenait des nouvelles de ses patients. Il passait des heures supplémentaires à étudier de nouvelles techniques médicales ou à s'entraîner, toujours en quête d'amélioration. Pour lui, la médecine était une vocation sacrée, et il se sentait redevable envers les personnes qui avaient cru en lui – sa mère, sa famille, et surtout ceux qui avaient été laissés pour compte par le système, tout comme lui à une époque.
Lorsqu'on lui parlait de sa popularité auprès des jeunes femmes, Malik souriait doucement et éludait la question. Ses amis, amusés, lui disaient souvent : « Malik, tu pourrais avoir toutes les filles que tu veux ! Pourquoi tu ne profites pas un peu de la vie ? » Mais il leur répondait toujours avec la même sérénité : « Il y a un temps pour tout. Pour l'instant, mon chemin est ailleurs. »
Pour Malik, l'amour et les relations viendraient en temps voulu, mais pour le moment, sa priorité était son engagement envers la médecine et les patients qui comptaient sur lui. Sa vie avait été marquée par tant de sacrifices qu'il savait que la seule chose qui importait réellement était d'être fidèle à lui-même et à ses objectifs.
En secret, Malik portait encore en lui les blessures de son passé, les moments de doute, les critiques qu'il avait subies. Il savait qu'il devait continuer à se battre, à ne pas se laisser emporter par la gloire ou les distractions. Ainsi, malgré l'attention croissante des jeunes dames, Malik restait concentré sur ce qu'il savait faire de mieux : sauver des vies et poursuivre son rêve de devenir l'un des plus grands médecins de son époque.