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Chapitre 3

Nous sommes en début d'après-midi et après avoir pris une douche et un bon déjeuner, je conduis Juliette en ville pour y faire quelques courses, ainsi que visiter par la même occasion. Je n'avais pas encore mon permis mais j'étais en conduite accompagnée. Cela ne dérange pas Juliette, elle m'a dit qu'elle ferait le nécessaire ... C'est une petite ville d'environ 3500 habitants. Une grande avenue avec plusieurs boutiques. Un magasin d'antiquité, coupe tif le coiffeur, un café « chez Moka », une librairie ou je que j'y passerai beaucoup de temps et plusieurs autres magasins. Sur la gauche il y a le supermarché, assez grand pour cette ville et plein de pot de fleurs partout avec des jonquilles, des tulipes, des hortensia... Au bout de la rue, la mairie. Copie conforment en beaucoup plus petite de la maison blanche du moins c'est l'impression que ça me donne. Massive, voyante, ont pourrai dire qu'elle surplombe la grande rue. Le bâtiment me donne des frissons il est impressionnant et mon instinct me dit de rester éloigné. Toujours écouter son instinct surtout quand celui-ci ne m'a jamais fait défaut. Un grand bâtiment blanc, des buis de chaque côté de l'escalier et deux drapeaux, un sur fond de couleur vert olive, Phoenix en noir dans un cercle blanc transpercé par une flèche et le drapeau de la France. Je me gare sur le petit parking devant et suis Juliette à l'intérieur. Mur blanc, sol en marbre. Devant nous l'accueil, derrière le comptoir une dame d'environs la trentaine, carré plongeant, lunette noir qui lui donne un aire sévères. Je souris en la voyant car elle me fait penser à Velma dans le film Scooby Doo.

- Bonjour Becca. S'annonce Juliette.

- Oh bonjour Juliette, comment vas-tu ? que puis-je pour toi ?

- Je vais bien merci et toi ? je ne suis pas là pour moi mais pour cette demoiselle. Lya je te présente Becca. Becca, Lya et nouvelle ici et voudrai le formulaire de demande de visite pour sa famille.

- Enchantée, demoiselle. Tu viens d'arriver ? Toi et ta famille n'êtes pas d'ici ? Avant de te donner le formulaire il me faudra plus de renseignement si tu veux bien.

- Enchantée Madame Becca. Oui je viens d'arriver. Mes parents venaient d'ici, ils ont du partir sur le contient et m'ont eu. Ils sont décédés dans un accident et il y a peu j'ai appris que je devais venir ici donc me voilà. J'ai besoin d'un formulaire pour ma mère adoptive, j'aimerai qu'elle me rende visite.

- Mes condoléances, qui étaient tes parents ?

- Mes parents, Mary et John Bauwaule.

- Oh ! oooohhhhh. Dit-elle en écarquillant les yeux.

- Becca, le formulaire s'il te plait. Demande une nouvelle fois Juliette.

- Oui voilà, tu peux le remplir la, il y a une table et un stylo juste ici.

Je m'installe et commence à remplir le formulaire. Une fois fait je le dépose a Becca.

- Merci, le délai de traitement est de maximum un mois.

- D'accord, merci Becca et à bientôt.

Juliette salua son amis et me rejoint. Direction le magasin faire les courses. Une heure après, on ressortait le caddie plein. Après 15 minutes de route, je me garai devant l'auberge. Blanche, le toit en ardoise des grandes fenêtres ainsi que des bows windows, un magnifique sol pleureur sur le côté, il a dû en voir des années défiler et au loin derrière la forêt. Je récupère les courses dans la voiture, et monte les quelques marches blanches qui mène à la double porte d'entrée. J'arrive à la porte, mais un frisson me parcourt. J'hésite à entrer. Derrière moi Juliette me dit en rigolant :

- Pas besoin de frapper entre, c'est ouvert.

J'inspire une grande goulée d'air, met mon coude sur la poignée et ouvre. J'entre après une inspiration, et franchis l'entrée en poussant la porte. Le hall est vraiment immense, je frissonne en resserrant mes bras autour des courses que je tien. Soudain mon regard croise celui d'un apollon. Il me dévisage avec une insistance perturbante. J'en fais de même. Il a un visage carré, le menton large et prononcé, des lèvres pulpeuses qui appel aux baisés. La carrure d'un dieu. Une lueur étrange apparaît dans son regard. Et c'est à ce moment-là que je remarque la couleur de ses yeux, gris. Magnifique. Je suis subjuguée. Je ne sais comment interpréter son regard qui ne me lâche pas. J'ai quelque chose sur la figure ou quoi ? J'ai l'impression qu'il essai de lire en moi. Je secoue la tête. Aller Lya reprend toi ! Pourquoi me fixe-t-il ainsi ? Je suis troublé par l'intensité de son regard. Je me balance d'un pied sur l'autre, toujours chargé des sacs de courses. Je frémi devant son air insistant et sa tête légèrement penché sur le côté. Il me reluque de haut en bas. Ça va la vue te plait ? Je lui tourne le dos et jette un dernier coup d'œil par-dessus mon épaule. Il me suit du regard, je passe ma main dans mon dos et lève mon majeur dans sa direction. Je l'entend rire. Juliette me précède et me dit :

- Viens la cuisine est par là.

Je vais pour la suivre mais me retourne sur le gars, plonge mes yeux dans les siens et lui dit :

- Si tu n'as rien de mieux à faire que de me reluquer, tu peux m'aider a vidé le coffre de la voiture.

Sentant son regard sur ma nuque, un frisson me parcourt, mes poile se hérissent. Grrr ce type m'agace déjà. Vue la superficie de la maison je pourrai facilement me perdre. Je suis bien contente de suivre Juliette jusqu'à la cuisine, la maison est immense. Un vrai labyrinthe. Je cours pour rattraper Juliette pour ne pas m'égarer. Quand je rentre dans la cuisine, j'en suis subjuguée elle est magnifique, un four, gazinière, frigo... tous dernier cri de couleur gris acier tandis que les murs contrastent d'un jaune soleil, très lumineux. Anna adorerai cuisinée là. D'ailleurs en pensant à elle, il faut que je l'appelle. Je pose les courses sur le plan de travail.

- Juliette je reviens tous de suite je dois appeler Anna et récupérer le reste des courses.

- Oui bien sûr. Cependant, je ne suis pas sûr qu'il y ai du réseau donc au pire tu peux utiliser le téléphone dans le hall d'entrée enfin s'il veut bien fonctionner. Et sinon nous avons internet, il y a un bureau avec un ordinateur au premier étage première porte à gauche.

- Très bien merci je vais voir ça. J'ai ramené mon ordinateur portable, il me faudra juste la clé wifi pour me connecter.

- Pas de soucis, tout est dans le bureau, fait comme chez toi.

Je retourne dans l'entrée et sors. Effectivement le réseau est vraiment merdique. Même une fois dehors, je mets mon téléphone en l'air pour essai de capter mais rien. J'ai l'air bien le bras en l'air et une jambe tendue vers l'arrière pour essai de capter du réseau. Le tout en me déplaçant. Je regarde autour de moi et je suis surprise de mon environnement. Derrière la maison il y a un petit étang et un peu plus loin une forêt et en arrière-plan des montagnes aride. Une cabane en brique blanche se trouve à la lisière de la foret, elle a l'air de tenir à peine debout. De retour dans le hall d'entrée, je trouve le téléphone sur une table près d'une méridienne. Je m'assoie et compose le numéro d'Anna. Après plusieurs sonneries, je tombe sur son répondeur et lui laisse un message.

« Salut Anna, c'est moi Lya. Je voulais te donner de mes nouvelles mais tu dois être occupée. Mme Roy, Juliette est très gentille, elle a su me mettre à l'aise tous de suite. Tu verrais ma chambre elle et immense et j'ai même ma propre salle de bain. Tout ici est immense. Même la cuisine, tu en serai folle ! Si tu essai de me contacter, laisse-moi un message ou envoi moi un mail car comme prévu le réseau ici est merdique mais on a accès à internet, malgré le coin paumé entre la forêt et la montagne. J'ai fait la demande d'autorisation pour que tu puisse me rendre visite, j'aurai la réponse d'ici un mois maximum. Tu me manques. Bisous. »

Plusieurs aller, retour plus tard, j'ai fini de rentrée les courses, toute seule car l'autre n'a pas daigné aider le contraire m'aurai étonné. Je monte dans ma chambre pour défaire mes valises. Il serait peut-être temps ! Je range mes vêtements dans l'armoire et la penderie, dépose ma trousse de toilette dans la salle de bain. Puis voulant mettre mes valises vide au-dessus de l'armoire, je prends la chaise à côté de mon lit et la met contre l'armoire. Debout sur la chaise, je me mets sur la pointe des pieds pour les faire glisser. Soudain, les valises me glissent des mains, la chaise tangue, je bas des bras dans l'espoir de me rattraper à quelque chose. Je me vois tomber. Je ferme les yeux attendant le choc. Quand je les ouvre, il est là. Il m'a attrapé dans ma chute. Il dégage une odeur d'herbes fraichement coupé, de musc et un soupçon de cacao. Une odeur envoutante. Il me repose sur mes pieds, mais me soutien un peu car mes jambes tremble. Mes mains poser sur son torse, je lève la tête pour me perdre dans ses yeux. Il se penche vers moi pour me chuchoter à l'oreille et un frisson me parcouru tous le long de ma colonne vertébrale.

- Tu devrais faire attention !

- Je... je voulais ran... ranger mes valises au-dessus de l'armoire. Bafouillai-je. Mais merci de m'avoir rattrapé.

- Il y a un escabot pour ça, juste là.

Il me prend la main, me tire dans le couloir ouvre une porte et appui sur un interrupteur, un néon cligne et s'allume.

- Voilà ici tu trouveras tous ce dont tu as besoin.

- Je le saurai la prochaine fois. Merci euh...

- Je m'appelle Zack au faite.

- Enchantée moi c'est Lya.

Il me regarde fixement de ses yeux gris acier. S'il continu je vais finir par entrer en combustion spontanée, tellement je rougi. Mon cœur se met à battre plus vite, mes mains deviennent moites et ma respiration s'accélère. Il s'approche de moi, se penche. Il est prêt un peu trop même. Puis il me murmure à l'oreille :

- Lya, c'est joli tous comme la personne qui le porte.

Merde il se passe quoi la ? il ne va quand même pas m'embrasser ? Soudain, il se redresse, me tourne le dos et quitte la pièce. Je reste planté la quelques seconde et me secoues pour remettre mes idées en place. Mes yeux balaye la pièce, il y a sur les étagères des rouleaux de papier toilette, des serviettes propre et dans un coin un aspirateur, balais, plumeau... tout le nécessaire pour le ménage et changer les draps. Contre le mur un escabot que je prends et retourne dans ma chambre.

A 19h, je descends manger. Juliette a préparé un gigot d'agneau, avec des pommes de terre et une salade. Nous mangeons à deux. Après manger j'attrape ma veste dans le hall et m'apprête à aller promener.

- Tu vas quelque part ? Me demande Juliette.

- Oui, juste prendre l'air dans le jardin.

- Pas de soucis, mais ne vas pas dans la forêt tu pourrai te perdre.

- Ok, mais tu sais je n'ai pas peur du grand méchant loup. Dis-je en rigolant.