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7. "Livré"

Les lumières s'éteignirent soudainement et je me sentis attrapée et traînée hors de la pièce. Les faibles lumières du couloir m'accueillirent et Fiodor apparus. Un homme se tenait à côté de lui, ses yeux m'effleurant et ils s'arrêtèrent sur mes seins.

- Vzyat 'yeye k bossu ( emmene-la au boss). L'homme à côté de Fiodor grogna.

Je fronçai les sourcils, patron ? Oh mon Dieu. Le patron de la mafia ? C'est de là que je connaissais Morozov.

Fiodor sorti un tissu noir de sa poche, et tout à coup, il me le plaqua au nez et à la bouche.

J'essayai de me libérer de lui. J'essayais vraiment. J'agitais mes bras et donnais des coups de pied, mais il était sur moi.

J'essayai de le mordre à travers le tissu, mais il portait des gants épais et il continuait à marcher en me tenant. Ses mains serrées autour de ma taille, je sentis l'autre homme enrouler ses mains autour de mes jambes. J'étais hors du sol.

Ils commencèrent rapidement à se diriger Dieu sait où est me sentis paniqué à chaque pas qu'ils faisaient.

L'homme qui me tenait les jambes semblait apprécier.

- Ona ognennaya, kak trakhayutsya. Bozhe, chto ya khotel by sdelat', chtoby byt' v sostoyanii zagnat'etu malen'kuyu devstvennuyu kisku (Elle est fougueuse comme de la merde, qu'est ce que je ferais pour pouvoir marteler cette petite vierge).

Je tressaillis à ses mots et je sentis ses bras se lever un peu plus haut sur mes jambes jusqu'à ce qu'ils reposent sur le haut de mes cuisses.

Je me sentais tellement inutile. Je ne pouvais rien faire. Tout ce que je pouvais faire était de crier et de protester. Je ne pouvais absolument rien faire.

- Non. Le patron le saurait, c'est tout ce que Fiodor dis, en anglais, presque comme s'il voulait que je le sache. Il voulait que je sache qu'il venait d'empêcher quelque chose de terrible de se produire. C'était presque comme s'il allait s'attendre à ce que je lui rende cette « faveur ». J'étais trop occupé à essayer de me libérer pour m'en soucier.

Ils descendirent un escalier et on se trouvait probablement dans un garage. Ils avaient dit que j'allais être "livré".

Je sentis l'homme effrayant lâcher mes jambes et Fiodor me rattrapa. Il me hissa jusqu'à ce qu'il me porte dans ses bras. Ses mains me saisissaient meurtrièrement.

J'entendu une porte de voiture s'ouvrir et tout à coup, je me sentis jeté dedans et la porte claqua derrière moi.

La voiture démarra et je me roulai en boule.

Je ressenti le genre de douleur émotionnelle à l'intérieur de moi qui piquait. Je me sentais inutile et morte de mentalement. Comment cette situation avait-elle pu autant dégénérer ?

Alors que la voiture prenait de la vitesse, je me sentais accepté ce destin terrifiant. Je n'étais plus la fille qui avait fui la Russie où sa famille avait été tuée. Je n'étais plus la fille avec des amis psychotiques qui n'étaient même pas de vrais amis. Je ne serai plus une fille heureuse et innocente. J'allais faire de ça... L'enfer de la vie de Morozov,

Il avait payé plus d'un demi-million de dollars pour moi.

Je survirai à ça, je ne serai plus jamais la même... ,

C'est tout ce qu'il me restait.