Chapitre 08:chaleur d'une table

Au zénith, canicule et embrasement semblable à un four en marche, tous étaient des signes bien clair que l'après-midi venait de pointer son aiguille sur les Izyriennes. Rien de mieux que l'apparition des rayons éblouissants de l'immense étend ardent, soleil, pour creuser l'appétit et ainsi faire surgir à la surface la soif. Des rires strident et amusés,les verres remplis à ras bord qui s'entrechoquent, la musique jouée qui porta l'atmosphère sympathique et joyeux,les assiettes aussi garnies et fortifiées que les fondements d'un château, l'odeur enivrante et alléchantes de porc, de poulet, de lièvre, de mouton, et même de reptiles tel que de serpent ou encore de crocodile était véritablement renforcer et ainsi que appuyer l'aspect convivial voir même presque familial de cet endroit, de cette cuisine particulièrement invitante. Cette taverne servait de lieu de demeure et de délivrance contre les effets imparables causés par la sécheresse dans la gorge des femmes guerrières et également par la famine qui oserait troubler leur estomac. Un lieu qui servait de rassemblement,de rappel à tous autour d'une table commune où chacune feigne leur manière de "princesse" copié à contrario de celles qui s'amusent tout simplement de à dérober dans l'assiette d'autrui dans ce cas précis il était possible de démonter discrétion et inventivité afin de saisir le dû si bien convoiter.

Pourtant en dehors de se rapprochement chaleureux, il y avait une table bien lointaine de ses rires, chamailleries et boissons à partagées, il appartenait à celle d'un garçon seul face à lui-même dans un coin perçu comme une sorte de punition, de mention à ne pas s'égarer hors du chemin déjà établie. Il n'avait que pour seul et unique compagnie qu'une chaise qui avait le mérite de ne point lui bombarder de regard furtif et discret ou encore de rires moqueur et provocant dans sa direction contrairement aux autres prédatrices enjoués. Parmis les regards lancés il reconnaîtra quelques visages familiers avec qui il avait déjà passé des nuits animées et fort mouvementées, se sentant quelque peu mal à l'aise il n'eut d'autres choses judicieux que de baisser la tête contre table se contentant d'essayer de manger avec difficulté lui qui est tout sauf abonné à la viande pour la seule raison que dans son village natal, aukorie, il est fondamentalement question d'une alimentation plus saine avec du riz,de légume et même de poisson s'il était possible à cause de sa rareté suite aux péripéties dont il faut faire face tout le long du trajet...

Perdu entre la situation et ses pensées angoissantes, la chaise en face de lui émit un grincement raclant le sol, quelqu'un pris siège à ce moment se qui le réveilla de sa brume et lever les yeux sa lionne de toujours, suba, qui après avoir pris place piqua aussitôt son assiette ainsi que ses ustensiles en même pas une minute. Elle commença aussitôt à engloutir l'assiette sans se soucier du propriétaire légitime. De son côté plus que surpris le jeune instrument ne semblait pas du tout être révolter ou en colère face à cela mais il pensa probablement que sa faim serait égal à sa nervosité c'est-à-dire,grande, d'autres part aussi qu'il fallait mieux ne rien gaspiller.

Suba:"tu en veux par hasard ?"

Une cuillère suspendue par une main tendue se rapprocha assez proche de son visage ce qui le surpris par l'acte...ne serait-ce pas quelque chose de déjà vu ?,il repoussa l'idée immédiatement, ne voulant pas ressasser le passé avant de donner sa réponse à son interlocutrice par un refus plaçant sa main devant sa bouche et l'aggitant quelque peu. Se qui ne plaisait pas à la dominante.

Suba:"oh aller,c'est pas si mauvais que tu le pense".

Elle insista et était sûrement prête à continuer à vouloir le convaincre pendant des heures son regard fixé sur lui ses yeux perçants ne quittèrent pas ceux du garçon avant qu'il ne cède enfin.