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L'île Strimoïs

Tác giả: Betty_Mesamours
Kỳ huyễn
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Chapter 1Chapitre 1

Aujourd'hui marque le dernier jour de ma vie lycéenne. Dernier réveil matinal, dernière fois où je me rends au lycée. Après, ce sera à moi la liberté et les grasses matinées bien méritées. Je m'appelle Lya Bauwaule, une jeune fille d'un mètre soixante-dix, avec des cheveux blonds-fraise qui tirent un peu sur le roux-rose. J'ai le teint pâle et parsemé de taches de rousseur, des joues qui rosissent facilement, un petit nez retroussé, une bouche pulpeuse et rose qui rend le rouge à lèvres superflu, juste un peu de gloss suffit. Mes yeux sont d'un bleu azuré, avec un liseré blanc près de la pupille. Je vis à Aix-en-Provence avec ma tutrice Anna, dans un quartier paisible. Anna, m'a élevée comme sa propre fille. Elle était la meilleure amie de ma mère et elles étaient aussi proches que des sœurs. Mes parents sont décédés dans un accident de voiture. Malgré le drame qui a marqué mon enfance à l'âge de 4 ans, j'ai été entourée de bienveillance. Nos voisins, en particulier Mme Quilly, ont été d'un soutien précieux. Elle prenait soin de moi lorsqu'Anna était en déplacement pour son travail, j'ai passé d'innombrables heures à jouer avec son fils Jordan, mon fidèle compagnon d'enfance. Nous avons fréquenté les mêmes écoles, partageant nos joies et nos peines, jusqu'à ce que Jordan parte poursuivre ses études d'ingénieur à Paris. Nos au revoir ont été déchirants, mais je sais que nos chemins se croiseront à nouveau pendant les vacances. Ce vendredi matin, alors que le soleil peine à percer à travers les nuages, je me dirige vers le lycée pour la dernière fois. La sensation de liberté m'envahit, sachant que cette visite sera rapide et que je pourrai enfin tourner la page sur cette période de ma vie. Les couloirs du lycée résonnent des échos de conversations animées entre élèves excités à l'idée des vacances imminentes. Pour ma part, je suis calme, presque détachée, sachant que je n'ai que quelques formalités à accomplir avant de partir pour de bon. En arrivant à la bibliothèque, je suis accueillie par l'odeur familière du papier et de l'encre, mêlée à celle des vieux livres qui tapissent les étagères. Je suis simplement venu rendre mes livres, et dire aurevoir a madame Pecs la documentaliste. Elle me sourit chaleureusement depuis son bureau, ses lunettes perchées sur le bout de son nez. C'est grâce à elle que j'ai trouvé ma voie dans la littérature. Je passais la plupart du temps, à lire, faire mes devoirs et écouté la musique dans un coin au fond de la bibliothèque caché derrière les étagères de livres. La dernière sonnerie retentit, annonçant la fin de ma dernière journée au lycée. Sans me retourner, je franchis les portes, laissant derrière moi une multitude de souvenirs et de moments partagés. Mon surnom de "la solitaire" n'est plus qu'un lointain écho, et tandis que je m'éloigne, je sais que je pars avec la certitude d'avoir trouvé ma place, même dans la solitude.Haut du formulaire Je rentre enfin chez moi. Après une heure de route en bus j'arrive devant la maison il y a un livreur, je m'approche :

- Bonjour, êtes-vous Lya Bauwaule ?

- Bonjour, oui c'est bien moi. Dis-je en ouvrant la porte.

- Signez ici s'il vous plait ! Me tendant le bordereau, je signe et lui rend.

- Voilà pour vous mademoiselle. Bonne journée.

- Merci, au revoir et bonne journée.

Je ferme la porte et ouvre le courrier du notaire. Il y est écrit qu'il doit me remettre ce document qui vient de mes parents ce jour comme stipulé dans leur testament. Ainsi que beaucoup de bla bla sur un compte bancaire a mon nom… Je saisi l'enveloppe a l'intérieure et je l'ouvre. J'ai les mains tremblantes et moites, mon cœur bat à vive allure. Le seul souvenir que j'ai d'eux ce sont les quelques photos, accroché dans le couloir et sur ma table de chevet. Il y a une lettre de mes parents, une carte de visite au nom de Mr Roger ainsi qu'une pochette de velours, contenant un collier avec un pendentif. Un triskèle avec au centre une pierre obsidienne. Mes doigts tremblent alors que je déplie la lettre, chaque mot résonnant comme une voix familière dans mon esprit.

« À notre chère fille Lya,

Si jamais tu reçois cette lettre c'est que malheureusement il nous ai arriver quelque chose. Cette lettre te sera envoyée avant tes 18 ans pour que tu puisses faire le nécessaire et te rendre sur notre île natale. En attendant, Anna prendra soin de toi comme nous aurions dû le faire. Après l'avoir lu, il te faudra contacter Mr Roger nous lui faisons entièrement confiance, ça carte est dans l'enveloppe. Il te conduira sur l'île Simoïs. Là où ton père et moi avons grandi. N'essaie pas d'effectuer des recherches sur celle-ci tu ne trouveras rien sur les cartes. Personne ne la connaît, sauf ceux qui y sont né et quelques privilégiés. Anna est au courant. Ne lui en veut pas. Elle la fait pour te protéger. Rends-toi sur l'île un mois avant ta majorité. Jusqu'à maintenant tu étais protégée, mais plus pour longtemps. C'est pour cela qu'il est primordial que tu t'y rendes cela pourrai être une question de vie ou de mort TU DOIS ABSOLUMENT Y ALLER. Ai confiance ! Dans la pochette, je t'offre mon collier, prends en soin. Une fois là-bas, vas chez Mme Roy, elle t'expliquera tous ce que tu dois savoir. N'oublie pas que nous t'aimons, tu es notre plus belle réussite. On t'aime, papa et maman. »

Les mots de mes parents résonnent dans ma tête comme un écho lointain, révélant un secret qui change à jamais ma perception de la réalité. L'urgence de leur message me fait prendre conscience de la gravité de la situation. Je m'accroche au collier, sentant sa présence réconfortante contre ma peau, une promesse silencieuse de protection et de guidance dans les jours à venir. Mes pensées se tournent vers l'île mystérieuse de Simoïs, un lieu dont j'ignorais jusqu'à l'existence il y a quelques instants. Mais maintenant, c'est devenu le point de convergence de mon destin, un lieu où je devrais me rendre pour découvrir les secrets enfouis dans le passé de ma famille. Avec un mélange d'appréhension et de détermination, je me prépare à contacter Mr Roger et à entreprendre ce voyage vers l'inconnu, sachant que chaque pas me rapprochera de la vérité sur mes origines et sur le mystère qui entoure l'île de Simoïs. Mr Roger devient alors une figure cruciale, le lien entre mon passé et ce futur incertain. Sa carte de visite brille d'une nouvelle signification, une porte vers l'inconnu. Des larmes roulent sur mes joues, je les essuis du revers de ma main.

- Reprend toi Lya. Me dis-je.

Déterminée à trouver des réponses, je décide de me rendre dans l'ancien bureau de mon père. La pièce semble figée dans le temps, préservée comme un sanctuaire de souvenirs intacts. Mon regard parcourt la pièce, s'attardant sur chaque détail familier. Au centre trône le bureau en chêne, sur lequel sont posés quelques papiers et stylos, témoins silencieux des rêves et des aspirations de mon père. Derrière lui, une chaise en cuir noir, usée par le temps et les nombreuses heures passées à travailler.

Sur la droite, la fenêtre offre une vue dégagée sur le devant de la maison, laissant filtrer la lumière du jour à travers les rideaux. C'est comme si le monde extérieur tentait d'entrer dans cette pièce chargée de souvenirs. À gauche, une bibliothèque imposante, remplie de livres de toutes sortes. Je me saisis d'une vieille encyclopédie, espérant y trouver des informations sur l'île Simoïs. Mais après deux heures de recherche infructueuse, je suis forcée d'admettre que je suis arrivée à une impasse. Je remets l'encyclopédie en place, la frustration et la déception pesant lourdement sur mes épaules. Il semble que l'île Simoïs reste un mystère insoluble, du moins pour l'instant. Je quitte le bureau, laissant derrière moi les souvenirs qui y sont enfouis, une partie de moi-même se demandant si je trouverai un jour les réponses que je cherche. En attendant, je dois me concentrer sur le présent et sur ce que l'avenir me réserve.Haut du formulaire Je me dépêche de rejoindre ma chambre, m'affale sur mon lit et saisie mon ordinateur sur la table de nuit. J'ouvre une page google, oui google est mon ami. J'entreprends de rechercher l'ile Simoïs. Je suis têtue. Après plusieurs minutes de recherche je n'ai rien trouver sur internet non plus. Je me force à respirer profondément, relâchant la tension accumulée dans mes épaules. Mes pensées s'égarent vers l'avenir incertain qui m'attend, mais je me rappelle que je dois suivre les instructions de mes parents, quoi qu'il arrive. Je prends mon téléphone et compose le numéro sur la carte de visite. Espérant qu'il ait toujours le même, sinon je devrai faire le tour des Mr Roger dans les pages jaunes pour essayer de le retrouvé. La voix de Mr Roger est rassurante alors qu'il m'assure qu'il est là pour m'aider. Nous convenons d'un rendez-vous pour le lendemain, où il me retrouvera dans un café du quartier pour discuter de cette mystérieuse affaire. Une fois raccroché, mes pensées se bousculent dans ma tête. Je me lève de mon lit et commence à faire les cent pas dans ma chambre, aux couleurs vives mais désormais étrangement étrangères à mes yeux. Le dessin d'un arc-en-ciel sur le plafond et les étoiles fluorescentes semblent appartenir à une époque révolue, à une version de moi-même qui n'existe plus. Cette chambre de petite fille ne me ressemble plus depuis longtemps, mais elle reste le témoin silencieux de mon passé. À présent, je m'apprête à plonger dans l'inconnu, à découvrir des vérités qui pourraient bouleverser ma vie à jamais. Je ferme les yeux, laissant le sommeil m'emporter dans un monde de rêves et d'incertitudes, prête à affronter l'inconnu qui m'attend au réveil.

J'ai dormis d'une traite, je n'ai même pas diner hier soir. A croire que j'étais bien plus fatiguée que je ne le pensais. Je me prépare et descends rejoindre Anna a la cuisine.

- Bonjour Anna, tu vas bien ?

- Très bien et toi ? je n'ai pas osé te réveillée hier soir. Tu dormais tellement bien. Me dit-elle.

- Je vais bien. J'ai reçu un courrier du notaire hier et avec après toutes ses émotions je me suis endormi.

- Dit m'en plus ma puce.

- Je sais que tu est au courant de tout, sache que je ne t'en veux pas du tout. J'ai contacter Mr Roger, d'ailleurs j'ai rendez vous avec lui dans 15 minutes au café de la gare.

- Si tu permet j'aimerai t'accompagner. Me demande Anna.

- Alors allons-y.

Après 10 minutes de trajet, nous arrivons au café. Nous nous installons face à la porte d'entrée, pour nous permettre de voir qui rentre et sort. J'observe le va-et-vient des passants, mon regard et attirée par un homme a l'allure imposante. Il se tient près de la porte et me fait face puis se dirige vers nous.

- Bonjour mes dames. Etes-vous Lya ?

- Bonjour monsieur, oui c'est bien moi.

- Enchanté, je m'appelle Roger. Que puis-je pour vous ?

- Enchantée monsieur Roger. Comme je vous l'ai dit hier au téléphone mes parents mon laisser vos coordonnées. Personnellement je ne pensais pas que votre numéro serait toujours attribué depuis tout ce temps mais bref… Je suis ravi de ne pas devoir faire de recherche surtout si c'est pour ne rien trouver, comme cette île mystérieuse, que mes parents m'ont demandé de rejoindre au plus vite. Oups je m'égare ! reprends toi Lya.

- Est-ce que vos parents seront là aussi ?

Je regarde l'homme à l'allure de routier avec une pointe de tristesse dans le regard, sentant le poids du souvenir de mes parents peser sur mes épaules.

- Mes parents, Mary et John Bauwaule, sont décédés il y a longtemps dans un accident, dis-je d'une voix calme mais teintée d'émotion. J'ai reçu vos coordonnées dans une lettre que je viens de recevoir. Il est écrit que je dois vous contacter pour rejoindre l'île et que je dois trouver Mme Roy une fois là-bas.

Je sens le regard de l'homme se faire plus compatissant, comme s'il comprenait la douleur de ma perte. Il hoche lentement la tête, semblant réfléchir à mes paroles.

- Je suis désolé pour votre perte, mademoiselle, répond-il d'une voix grave mais empreinte de compassion. Je connais Mme Roy, elle est une vieille amie de la famille. Si vous avez besoin d'aide pour vous rendre sur l'île Simoïs, je peux vous y emmener.

Sa proposition me surprend, mais je sens une lueur d'espoir renaître en moi. Peut-être que cet homme, malgré son apparence de routier, pourrait être la clé pour débloquer les mystères qui entourent l'île et l'héritage de mes parents. Je le remercie avec un sourire timide, sentant un nouveau sentiment de détermination grandir en moi. Peu importe les défis qui m'attendent, je suis prête à affronter l'inconnu pour découvrir la vérité sur mes origines et sur l'île Simoïs.

- Un bateau part la semaine prochaine vendredi 21 juin de La Ciotat à 15h. Je vais faire le nécessaire pour votre embarcation.

- Ok, je serai là.

- Très bien donc on se revoit vendredi prochain.

Roger se lève puis s'en vas. Une fois rentrée à la maison. Anna et moi discutons pendant un long moment. Elle m'explique que mes parents avaient dû fuir leur île mais ne sait pas pourquoi. Je réalise soudain que je vais devoir quitter ma vie confortable, mes études littéraires, peut-être même mes rêves les plus chers, pour affronter un avenir incertain.

La semaine passe plus vite que prévu, l'heure du départ approche. Anna ouvre la porte de ma chambre.

- C'est l'heure, m'annonce-t-elle.

Assise dans la pénombre de ma chambre, je contemple Anna avec une profonde gratitude mêlée de tristesse. Les années se sont écoulées, marquant son visage de rides témoignant de ses soucis et de ses larmes. Ses cheveux noirs sont parsemés de quelques mèches blanches, une représentation tangible de ses préoccupations et de ses sacrifices pour moi. Sans échanger un mot de plus, je me lève et rassemble mes affaires. Mon sac, mes valises, mon manteau. Anna me suit silencieusement, une présence rassurante dans ce moment empreint de mélancolie. Dans le couloir, mon regard se pose sur les photos accrochées aux murs. Parmi elles, une capture figée dans le temps : mes parents, souriants, me tenant dans leurs bras. La même photo, en version miniature, repose sur ma table de chevet. Je la prends avec moi, comme un précieux souvenir de mon passé. Les larmes me montent aux yeux alors que je prends une dernière inspiration, gravant dans ma mémoire chaque détail de ma maison, chaque éclat de lumière, chaque parcelle de chaleur et de sécurité qu'elle représente. Puis, dans un geste résolu, j'expire et monte dans la voiture. Malgré mes appréhensions, je sens une bouffée de courage et de détermination grandir en moi. Quoi qu'il advienne, je suis prête à affronter l'inconnu, à percer les secrets de mes origines, à découvrir la vérité sur mes parents et sur moi-même. Arrivée sur le port de La Ciotat, je m'avance avec détermination sur les quais, traînant mes valises derrière moi et Anna qui me suit de près, portant le reste de mes bagages. Mes yeux balayent la scène animée du port, où plusieurs bateaux sont amarrés. Au loin, je repère un homme à l'allure familière, supervisant le chargement d'un bateau. Vêtu d'un simple jeans, de baskets usées et d'un tee-shirt blanc qui met en valeur son ventre bedonnant, il a une allure décontractée mais imposante. Je sens une pointe de nervosité me traverser alors que je m'approche de lui. Son accueil amical apaise mes nerfs, et je sens un poids se soulever de mes épaules. Je sais que je suis sur le point de commencer un voyage vers l'inconnu, mais la présence de Mr Roger me donne un sentiment de sécurité et de confiance.

- Bonjour monsieur Roger.

- Bonjour Lya. Appel moi Roger et tu peux me tutoyer.

- D'accord.

- Super, je te laisse dire au revoir, on lève l'ancre dans 10 minutes.

Je serre Anna dans mes bras, sentant une boule se former dans ma gorge à l'idée de devoir me séparer d'elle. Ses paroles réconfortantes me touchent profondément, et je lui promets de rester en contact dès que j'en aurai l'occasion.

- N'oublie pas de m'appeler ou de m'envoyer un mail quand tu seras bien arrivée, me dit-elle en caressant mes cheveux avec tendresse.

- Oui, Anna, ne t'inquiète pas, je réponds, essayant de garder un ton rassurant malgré le nœud qui se forme dans ma poitrine. J'espère juste qu'ils auront Internet. J'aurais tellement aimé que tu puisses m'accompagner.

- Ne t'inquiète pas ma puce, je viendrai te rendre visite dès que possible.

- Tu vas beaucoup me manquée.

- Toi aussi ma puce Je t'aime.

- Je t'aime Anna. À bientôt.

Je sens le réconfort des bras d'Anna alors qu'elle essuie mes larmes et m'embrasse le front avec douceur. Nous restons serrées dans une étreinte silencieuse pendant quelques minutes, nos cœurs lourds de la séparation imminente. Finalement, je me détache doucement de son étreinte, me forçant à retenir les larmes qui menacent de déborder. Je bats des paupières rapidement pour chasser les émotions qui m'assaillent, essayant de me concentrer sur ce qui m'attend. La boule au ventre et les mains moites, je me retourne pour faire face à Mr Roger qui m'attend près du bateau. Sa silhouette imposante et son regard bienveillant me rappellent que je ne suis pas seule dans cette nouvelle aventure. Avec un dernier regard empli de gratitude envers Anna, je me lance vers l'inconnu, prête à affronter les défis à venir avec courage et détermination. Je sais que peu importe ce qui m'attend sur l'île Simoïs, je porterai toujours avec moi l'amour et le soutien inconditionnel d'Anna, une source de force et de réconfort dans les moments difficiles.

- Prête ? me demande Roger.

- Comme faire se peut.

D'un hochement de tête, je suis Roger à bord du bateau, observant avec curiosité les diverses marchandises qui occupent l'espace. Des voitures neuves sont alignées à gauche, tandis que des caisses de marchandises diverses s'entassent à droite, chacune étiquetée avec soin.

- Ce sont des provisions, m'informe Roger. Chaque mois, un bateau vient livrer des marchandises, des médicaments et toutes sortes de choses utiles. Ne t'inquiète pas, je suis sûr qu'Anna aura bientôt l'autorisation pour te rendre visite.

Le mot "autorisation" me fait tiquer, mais je choisis de ne pas m'attarder dessus pour l'instant. J'ai confiance en la promesse de Roger et je sais que je pourrai compter sur le soutien d'Anna, quoi qu'il arrive. Je hume l'air iodé de la mer alors que le bateau prend le large, laissant la ville s'éloigner à l'horizon. Nous mettons le cap vers une île que je ne connais pas, remplie de mystères et d'incertitudes. Malgré mes appréhensions, une étincelle d'excitation naît en moi à l'idée de découvrir ce que l'avenir me réserve sur l'île Simoïs.

Alors que nous naviguons depuis trois longues heures, je ressens une profonde impatience de retrouver la terre ferme. Je n'ai jamais apprécié les trajets en bateau, cette sensation d'être ballottée dans tous les sens m'est particulièrement désagréable. Malgré le fait que je vive près de la côte et que je fréquente souvent la plage en été, je n'ai jamais pu me familiariser avec les mouvements du navire. Il est environ 18 heures, et bien que nous soyons au début de l'été, la nuit commence déjà à tomber, ce qui me semble étrange. Un sentiment de malaise m'envahit alors que je me mets à la recherche de Roger à l'avant du bateau. Soudain, le vent se lève violemment, les vagues claquent contre la coque et le bateau tangue de plus en plus fort. Je m'accroche à la rambarde pour avancer, mais mon estomac se serre et la nausée me submerge. Le ciel s'obscurcit rapidement, le brouillard s'installe autour de nous, et je sens que quelque chose ne va pas. Ma vision se trouble, des points noirs dansent devant mes yeux, ma tête pulvérise de douleur et mon estomac menace de rendre son contenu. À côté de moi, Roger apparaît presque comme par enchantement, et je peine à articuler son nom.

"Roger..." soufflé-je faiblement, avant d'être submergée par une douleur lancinante. Mon corps s'affaisse, ma tête prête à exploser, et un cri de souffrance s'échappe de mes lèvres. Puis, tout devient noir. Le néant m'enveloppe dans ses ténèbres, et je sombre dans l'inconscience, sans savoir ce qui m'attend au-delà.

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