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[FR]Shoto Todoroki - Terroriste des Temps Modernes

« Un meurtrier de masse, l’appelait-on. Le terroriste des temps modernes » Je croyais que j’avais de la chance. Que j’étais différent. Que je pourrais vivre ma vie comme je l’entends. Mais les dés étaient joués depuis longtemps. « C’est amusant, tu ne trouves pas ? Je suis devenu tout ce qu’ils ont dit que je serai » -------- PATREON : patreon.com/Nar_cisseFR English version available on my account

Nar_cisse · Tranh châm biếm
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125 Chs

Chapitre 59 - Rendre le Canon Caduque

J'entrai dans la classe avec mes écouteurs vissés dans les oreilles, mon casque sous le coude et les mains dans les poches. Presque tout le monde était présent mis à part le prof et quelques lève-tard sans intérêt. Je me déplaçai entre les rangs sans regarder qui que ce soit, ayant la nette impression que ne faire qu'un échange de regards par mégarde serait comme ouvrir la porte aux commères. Ils avaient tous l'air de trépigner d'impatience, sautillant d'un pied sur l'autre et hésitant à m'aborder mais mourant d'envie de le faire – ça se voyait à leurs visages contractés et leurs regards nerveux.

Ca avait commencé dans le groupe de classe où, pour je ne sais quelle raison, tout le monde avait commencé à m'identifier pour me demander mon opinion sur X ou Y chose stupide et dénuée d'intérêt. J'avais seulement ouvert leurs messages sans daigner y répondre, espérant inverser la vapeur en jouant la reine des glaces, mais c'était sans compter sur leur esprit shonenesque puisque ça les avait seulement fait redoubler d'efforts pour me faire parler.

J'aurais dû me douter que ça ne me mènerait à rien de les repousser ; ils avaient déjà montré leur résilience dans l'anime, ayant reçu à tourner un harceleur (qui avait même été jusqu'à pousser un adolescent à se suicider) en un élève à peu près normal et l'un des plus appréciables du manga. Soyons honnête, si je n'avais pas pu me réincarner en Shoto, j'aurais très certainement prit Bakugo – et pas à cause de son Alter.

N'empêche que pour leur propre intérêt, j'espérais qu'ils allaient arrêter d'essayer de m'adresser la parole ; à contrario du Shoto original, j'avais des tendances violentes quand trop irrité (Mon vieux essayait de me faire travailler dessus, mais j'avais un peu de mal à appliquer les conseils du psy. Pourquoi faire des exercices de respiration quand je pouvais tout simplement exploser un crâne à coups de club de golf ?).

Je m'assis et déballai mes affaires sans préambule, vérifiant l'heure sur mon portable.

Plus que 30 secondes et -

- Todoroki-san !

La voix nasillarde d'Inaza réussit à passer la barrière du rap russe qui bourdonnait dans mes oreilles. Je vrillai mes prunelles sur ma trousse, me forçant à sortir avec une lenteur considérée chacun de mes instruments – même ceux que je n'utiliserais pas.

Stylo, gomme, colle, ciseaux, comp-

La main d'Inaza écrasa ma trousse et accessoirement ce qui s'apparentait à mes doigts.

Mes yeux se vrillèrent sur les doigts fins, longilines et répugnants alors que le sang battait dans mes tempes. Mes narines se dilatèrent pendant que je serrai et desserrai mon poing dans ma poche.

Ca va, Shoto, ça va. On est quelqu'un de patient, donc on attendra le prochain cours pratique pour lui casser les doigts un par un en faisant croire que c'était un accident.

J'inspirai longuement, mes épaules se relaxant.

Une pointe de fierté m'envahit pour ne pas lui avoir sauté à la gorge ; le vieux va être fier de moi quand je lui raconterai ça.

- Je voulais te dire, au nom de toute la classe : merci infiniment d'avoir ralenti le vilain avec la tête d'oiseau assez longtemps pour permettre à All Might et aux autres héros de venir à notre secours.Il se plia à quatre-vingt dix degrés pour me montrer toute sa gratitude, à ma plus grande surprise.

Il y eut une vague de 'Merci Todoroki-san' et 'Tu es un vrai héros' avant que le reste des élèves ne le suivent dans ce salut impromptu.

Un sourire suffisant - quoique surpris - apparut sur mon visage.

Ils devraient s'incliner plus souvent devant moi, ces idiots.

Les secondes s'égrenèrent, et je vis bien Inaza commencer à se dandiner, se demandant quand est-ce que je sortirai le fameux 'Non enfin, ne me donnez pas tant d'honneur, je ne suis qu'un humble étudiant au coeur pur comme vous !'. Dommage pour lui, je commençai à prendre goût à les voir si respectueux en ma présence. Peut-être que je devrai leur demander de se mettre à genoux ?

- Y se passe quoi ici ?, interrompit une voix forte et (pour ne pas changer) énervée.

- Kacchan, lançai-je en pivotant vers le nouveau venu. Vois-tu les autres élèves de la classe me remerciaient pour ma contribution essentielle lors de l'incident à l'USJ. Ils répétaient sans cesse que sans moi la situation aurait été critique et qu'Aizawa-sensei n'aurait pu en sortir vivant

- Ce n'est pas exactement ce que…

- Par contre, je n'ai entendu personne mentionner ton nom. Peut-être parce qu'à part manquer de te faire taillader, tu n'as pas servi à grand-chose ?

Son visage vira au rouge alors que ses yeux criaient au meurtre.

Ses explosions crépitaient si intensément dans ses mains que de la fumée s'en dégageait, tournoyant en boucles grises sur ses bras pour finir derrière ses épaules.

Il y avait quelque chose de si incroyablement amusant à le voir fulminer de rage.

Il s'avança d'un air menaçant alors que je le regardai faire, bras croisés sur le torse.

Inaza était de l'autre côté de la table et regardait l'échange avec désapprobation.

- Vous ne devriez pas…

Bakugo tendit la main dans sa direction et utilisa son Alter.

C'était juste une toute petite explosion, pas de quoi tuer un chat mais assez pour lui faire roussir les sourcils. N'empêche qu'il y eut tout de même des murmures choqués de la part des autres élèves : Inaza, bien loin de se laisser faire, agrippa le poignet de Bakugo, le forçant à tendre sa paume vers le plafond. Une bourrasque de vent se leva et dispersa la fumée de son visage intact.

Dorénavant Inaza et Bakugo se jaugeaient du regard, le premier avec un air d'avertissement dans le regard et le second sourcils haussés, pas le moins du monde impressionné.

- Si ce n'est pas un retournement de situation comme j'en vois rarement, sifflai-je, appréciatif de la tournure des choses.

50 contre 1 qu'Inaza lui botte les fesses.

- Tu ne devrais pas essayer de les arrêter ? C'est un peu de à cause de toi qu'ils en sont arrivés là, me réprimanda Kirishima à voix basse.

Je lui offris une moue dubitative, peu enclin à accéder à sa requête.

Comme il ne me regardait pas, ses yeux rivés sur les deux adolescents, il continua :

- Iida a dit qu'il voulait aller voir les profs. Ca risque de mal finir, cette histoire.

Je détournai mon attention vers le-dit garçon qui, en effet, marchait d'un pas pressé vers la porte.

Vraiment tout pour tuer mon amusement, hein ?

Je soupirai bruyamment, me levant en faisant grincer ma chaise contre le sol. Elle tomba en arrière, le bruit se répercutant plus fortement qu'il n'aurait dû dans la salle silencieuse. Iida s'arrêta au seuil de la porte. Inaza me jeta un regard en coin mais Bakugo n'avait même pas bronché.

Je fis le tour de la table, m'arrêtai entre les deux garçons avant d'enrouler mes bras autour de leurs épaules, utilisant volontairement mon chakra pour exercer une pression sur eux et les forcer à se baisser.

Je croisai brièvement le regard de chaque élève, m'arrêtant un instant sur le mutant en voyant que son oreille frémissait dans ma direction.

Je crois que j'aime autant inspirer la crainte que le respect.

- Est-ce que vous savez ce qu'encourent deux élèves qui se battent dans l'enceinte de l'établissement et en-dehors des heures de pratique allouées ?

Bakugo, qui grognait comme un animal, se figea.

- Ils sont expulsés, purement et simplement.

Totalement inventé, bien sûr, mais est-ce qu'ils iraient vraiment lire le règlement pour voir si c'était vrai ?

Je relâchai les garçons.

- Alors je propose que tout le monde se calme (cette fois je lançai un regard appuyé à Iida) et qu'on commence le cours, vu que le professeur vient d'arriver.

Et en effet Cementos se tenait dans l'embrasure de la porte, une pile de cahiers sous le bras et ses yeux impassibles me scrutant avec intensité. Enfin j'imaginais que c'était de l'intensité – difficile de décrire les expressions faciales de quelqu'un qui ressemble à une brique.

Les yeux de Bakugo firent des va-et-vient entre Cementos, Inaza et moi avant qu'il ne se décide à renfoncer ses mains dans ses poches et se traîner vers son bureau – tout juste à côté du mien.

Inaza le regarda faire avant de s'emparer de ma main des siennes et de la secouer de haut en bas, reconnaissant.

- Merci d'avoir arrangé la situation, Todoroki-san !

- C'est ça, dis-je en ramenant brusquement ma main à moi. Le cours va commencer, vas à ta place.

- Oh !

Il fila (après m'avoir lancé un dernier sourire) alors que je m'essuyai la main contre le bas de mon uniforme. Déjà que les pauvres me dégoûtaient, si en plus ils se mettaient à me toucher sans mon consentement, on était pas sortis de l'auberge.

Le professeur ouvrit son manuel et reprit la leçon débutée.

Je me tournai vers Bakugo qui, un crayon à la main, était concentré sur l'écran. Sentant mon regard insistant, il finit par se tourner à contre coeur vers moi.

- Tu veux quoi ?

Bakugo était amusant mais nous n'étions pas amis : pour peu que je continue dans cette voie (celle de son harcèlement quotidien) il finirait par me haïr (à mon plus grand damne, puisque je le trouvai excessivement drôle). Il fallait que je fasse amende honorable en lui montrant que je ne me moquais pas vraiment de lui.

- Sans rancune ?

Il me lança un regard de travers.

- Va te faire foutre, murmura-t-il à voix basse alors que le professeur avait le dos tourné.

Du coin de l'oeil je vis le type avec l'Alter de mutation tilter.

Un léger sourire fleurit sur mes lèvres alors que Bakugo se concentrait à nouveau sur son exercice d'anglais.

Il faudra peut-être plus que de fausses excuses pour se le mettre dans la poche, celui-là.

*

Aizawa revint deux jours après notre rentrée post USJ.

Il n'était pas momifié, mais c'était pas loin.

J'en étais même venu à me demander s'il n'exagérait pas ses blessures juste pour avoir plus de jours de congés. La révélation fatidique eut alors lieu :

- Dans deux semaines aura lieu le championnat de Yuei, préparez-vous car les yeux du monde entier seront rivés sur vous.

La deuxième partie de sa phrase fut noyée dans le brouhaha ambiant de la classe.

Se sentant d'humeur agréable – ou n'ayant tout simplement pas envie de faire son travail – Aizawa ne rajouta pas un mot de plus et continua à siroter sa compote, emmitouflé sous une demi-douzaine de couvertures dans son fauteuil roulant.

Ce type est une vraie drama queen.

Le reste de la journée se passa sans accroc, les élèves de la 1-A étant plus animés (ce que je n'aurais cru possible) que d'habitude. L'ensemble des discussions ne tournaient qu'autour du championnat, des éventuelles épreuves et de la façon dont tous s'entraîneraient. Ils étaient si excités que plus personne n'arrivait à être attentif en cours : les professeurs, dans un rare geste de bonté, laissèrent couler.

Les jours qui suivirent furent d'un ennui si mortel – championnat, championnat, championnat : tout le monde n'avait que ce mot dans la bouche – que j'eus presque envie de me tirer une balle dans la tête.

Pitié, tuez moi. C'était devenu aussi ennuyeux qu'une fanfiction lambda et j'avais envie de me tirer une balle rien qu'à imaginer l'arc du championnat comme la quasi copie conforme de l'original.

C'était au-dessus de mes forces de me coltiner une rediffusion d'évènements que je connaissais déjà et qui ne m'apporteraient rien d'autre si ce n'est l'envie de mourir sur le champ tant mon ennui serait grand.

Pour préserver ma santé mentale, je me devais de rendre – encore une fois, et ce n'était pas de refus - caduque le canon.

La question était de savoir comment je me débrouillerai pour parvenir à mes fins.

Et si je cassais une jambe à Bakugo ? Non, sans lui la qualité de mes opposants diminuerait de 70%. Humilier midorya publiquement, peut-être ?

Je ne pouvais pas continuer à me jeter sur izuku dès que je ne trouvai pas de solution à mes problèmes. Son temps viendrait, mais ce n'était pas maintenant.

Changer les épreuves rendrait certainement le tout plus intriguant.

Une bonne idée mais est-ce que les élèves ne se comporteraient pas globalement de la même façon ? Même si je détestais le dire, je savais qu'izuku était doté du plot armor – sinon comment expliquer son Alter 'd'immortalité' qui apparaît au moment le plus propice de sa vie ? - donc, forcément, il irait jusqu'à la dernière phase du championnat, et de façon plus rocambolesque que dans le canon. Bakugo étant cet adolescent nerveux et déterminé qu'il était, il trouverait forcément un moyen de se hisser sur le podium. Les autres n'étaient pas dignes de mon intérêt, si ce n'est Inaza ou Monoma – et même si les deux seront en mesure de faire des vagues, ce ne sera jamais assez à mon goût.

Ce qu'il me fallait était un moyen de pousser tous les élèves à agir de façon plus violente et imprévisible que d'habitude. Il me fallait leur donner envie – tant aux élèves des filières techniques qu'héroïques – de se surpasser pour m'arracher la victoire des mains.

Il fallait que la victoire vaille plus que la gloire éphémère d'un tournoi de lycéens gagnés contre d'autres adolescents : autrement qu'être reconnu, ce qui poussait le plus à se surpasser dans la vie de tous les jours était -

J'eus un éclair de génie.

C'était une idée si surprenante et pourtant si évidente que, durant un court moment, je restai figé de stupéfaction.

Est-ce que je peux rendre cette idée concrète ?

Je me levai mécaniquement pour me rendre juste devant le bureau de Iida.

Je tendis ma main alors qu'il tournait la tête vers moi, étonné.

- Todoroki-san ? Tu as besoin de quelque chose ?

Derrière lui se trouvaient Uraraka et izuku, la première m'oeillant avec perplexité et le second se ratatinant en me voyant.

- Ta copie du règlement intérieur, j'en ai besoin.

Le visage d'Iida s'illumina de joie alors qu'il farfouillait dans son sac pour me le dénicher.

Lui demander avait été une moitié de pari, puisque je n'étais pas sûr qu'il soit un assez gros fayot pour vraiment avoir une copie du règlement partout et tout le temps avec lui : n'empêche que j'étais satisfait de voir qu'on pouvait toujours compter sur lui et sa personnalité unidimensionnelle de personnage d'anime.

Je pris l'épais volume, l'ouvrit au sommaire et commençai à feuilleter les pages jusqu'à celle qui m'intéressait.

- Tu cherches quelque chose en particulier, Todoroki-san ?, m'interrogea Ochaco.

- Hmm, grommelai-je distraitement tout en dévorant le contenu des écrits.

- C'est un ouvrage excellemment bien rédigé, et par le principal Nezu lui-même (Cette remarque me fit lever brièvement les yeux vers le garçon : vraiment ? Ca ne rendrait les choses que plus amusantes) Certaines sections sont -

- J'ai fini merci, dis-je en refermant brusquement le livre.

J'avais trouvé ce qu'il me fallait : personne ne pourrait me sanctionner ou mettre un terme à mes manigances une fois qu'elles seraient lancées puisque, comme on le dit si bien, 'tout ce qui n'est pas interdit est autorisé'.

Il ne me manque plus qu'à appeler la vieille.

- Oh, très bien. J'espère que tu as pu trouver ce que tu cherchais, souffla Iida, presque euphorique de voir un de ses camarades 'sur le droit chemin'.

- Mieux encore, répondis-je en retournant à mon bureau, ayant du mal à contenir l'excitation qui parcourait tout mon être.

C'est faisable : même Nezu le génie n'a pas pensé à une telle éventualité !

Je croisai brièvement le regard d'Aizawa qui, malgré ses airs de grand blessé sur le point de mourir, m'envoya un regard d'avertissement. Il ne faisait que ça, de toute façon : m'oeiller de façon à me rendre inquiet pour des choses que je n'avais pas (encore) commises en me faisant croire qu'il savait ce que je faisais. J'avais été relativement tranquille depuis le début de l'année et je trouvai ça presque offensant qu'il soit aussi suspicieux à mon égard parce que moi et son neveu avions fait quelques vagues blagues de mauvais goût au collège.

En réalité il ne savait rien et il ne saurait rien avant que j'exécute mon plan : ensuite, toute tentative de m'arrêter serait nulle et non avenue puisqu'il y aurait des chaînes de télévision et du public partout.

Je me rassis donc sans quitter Aizawa des yeux et lui offrit mon sourire le plus arrogant, mes yeux le toisant avec moquerie.

Tu ne sais tellement pas ce qui va te tomber sur la tête.

Dorénavant j'étais moi aussi excité mais pour une toute autre raison : je devais contacter grand-mère Todoroki et réussir à la convaincre au sujet de mon plan. Au vu du décalage horaire entre le japon et l'italie, l'heure la plus décente à laquelle je pouvais la contacter était 18heures – soit la fin des cours.

Le reste de l'après-midi passa comme un rêve embrumé : il m'aurait été impossible de me rappeler quoi que ce soit de cet après-midi là tant j'étais dissipé. A chaque minute qui s'écoulait mes yeux se dirigeaient automatiquement vers l'horloge, espérant que le temps passe plus vite.

C'était nouveau, pour moi, d'être agité au point de ne pas réussir à calmer les tremblements qui parcouraient ma main gauche et me faisaient tendre et plier mes doigts de façon frénétique. De mes deux vies, je n'avais jamais eu à attendre pour quoi que ce soit – cette expérience inédite me forçait donc à être patient alors que j'avais toujours préféré l'action.

Je ne savais pas trop si ça me plaisait.

Et – enfin – la sonnerie du dernier cours retentit.

Il ne me fallut qu'une dizaine de secondes pour ramasser mes affaires, les fourrer dans mon sac, balancer ma sacoche sur mon dos et prendre mon casque.

Je vis Inaza s'approcher de moi du coin de l'oeil et décidai de le contourner en faisant le tour de mon bureau, décidant exceptionnellement de sortir par la porte principale plutôt que la secondaire.

- Hé, Todor…

Sa voix mourut dans sa gorge.

Je cru stupidement qu'il avait comprit – enfin – que je n'en avais rien à faire de lui, et qu'il avait décidé de me laisser tranquille. Je réalisai pourtant que ce n'était pas le cas en arrivant à la porte d'entrée de la classe. Je pilai net, juste devant la masse d'élèves nous empêchant de sortir.

Il n'y avait plus aucun bruit dans la 1-A.

Tout le monde était silencieux et – je n'eus aucun mal à le sentir – nerveux.

Mes yeux rencontrèrent ceux de Shinso Hitoshi.