webnovel

[FR]Shoto Todoroki - Terroriste des Temps Modernes

« Un meurtrier de masse, l’appelait-on. Le terroriste des temps modernes » Je croyais que j’avais de la chance. Que j’étais différent. Que je pourrais vivre ma vie comme je l’entends. Mais les dés étaient joués depuis longtemps. « C’est amusant, tu ne trouves pas ? Je suis devenu tout ce qu’ils ont dit que je serai » -------- PATREON : patreon.com/Nar_cisseFR English version available on my account

Nar_cisse · Tranh châm biếm
Không đủ số lượng người đọc
125 Chs

Chapitre 56

- Qu'avons-nous l-

La lame d'un de mes couteaux se ficha dans la main qu'il avait tendue vers Bakugo.

Il hurla alors que j'avais attrapés les deux garçons par le col de leur pull et les tirait promptement en arrière.

Les rochers se désintégrèrent.

De la glace jaillit de sous mes pieds et le dévora des pieds jusqu'au cou.

Il activa son Alter et la glace disparut de ses mains. Il semblait pris d'une rage folle, se grattant le cou pour transformer en poussière la couche gelée. Mais il n'allait pas assez vite et le froid gagnait du terrain, rongeant sa mâchoire et recouvrant son nez pour l'empêcher de respirer.

- Nomu !, hurla-t-il.

Merde merde merde merde merde

Je fit un demi-tour sur moi-même, propulsai Bakugo et Monoma le plus loin que je le pus d'un double coup de pied avant de dégainer mon tanto à l'instant même où la bête oiseau jaillissait.

Son avant-bras rencontra ma lame et je forçais dessus, lui tranchant son membre jusqu'au coude.

Le sang gicla, entacha mon arme et le bas de mon masque.

Je m'essuyai d'un revers de main.

- Fais moi sortir de là !, s'égosilla Shigaraki.

Le Nomu recula de plusieurs bonds, se mettant à côté de son maitre.

Son bras avait déjà repoussé.

Même pas en rêve.

Des flammes brûlantes jaillirent de mon côté gauche pour carboniser la bête.

Un portail s'ouvrit entre nous deux, les engloutissant.

J'expirai alors un nuage de vapeur.

- Kurogiri, occupe toi du gamin !

Une nouvelle quantité phénoménale de glace jaillit de sous mes pieds.

En une fraction de seconde j'avais gelés et l'homme portail et le Nomu et Shigaraki, derrière lui.

- On se tire !

J'avais rangée ma lame dans son fourreau et avait sauté au-dessus des autres rochers, me précipitant vers la place principale.

- J'avais pas besoin de ton aide, s'énerva Bakugo à ma gauche.

- Tu rigoles, contra Monoma à ma droite. Le gars aurait réduit ton visage en poussière avant que t'ai pu faire quoi que ce soit. (Un sourire carnassier dévora son visage). En fait ça aurait peut-être été pour le mieux. Dis Bakugo, tu veux pas y retourner ? Tu nous offres du temps pour nous enfuir et tu gagnes ton moment héroïque, à défaut de rester en vie.

Je souris méchamment, poussant légèrement le blond du coude.

Bakugo fulminait de rage, de la mousse coulant de sa bouche.

- On doit aller jusqu'à Aizawa-sensei, dis-je. Je ne pense pas que la glace…

Et, déjà, j'entendais des blocs gelés s'écraser au sol.

- Continuez d'avancer, ordonnai-je. Je vais les ralentir encore un peu.

Je m'arrêtai, expirant à nouveau un nuage de vapeur. Cette fois la température autour de moi chuta de plusieurs degrés. Il y eut le bruit familier des clochettes.

Le sol gela sous mes pieds. Je levai ma main vers le bloc crée précédemment et qui tombait déjà en ruines.

Une quantité ahurissante de glace jaillit, recouvrant tout en ligne droite jusqu'au lac. Les plus hauts pics de glace devaient mesurer jusqu'à une cinquantaine de mètres et les plus larges vingt. Il y en avait tellement que ça frôlait le toit de l'USJ.

Je crois que le Shoto original a fait quelque chose de similaire durant le championnat.

Je me remis à courir sans me retourner : devant moi les deux garçons se battaient contre quelques vilains de bas étage qui leur barrait la route. Bakugo n'hésita pas un instant à leur exploser le visage alors que Neito n'avait eu qu'à les esquiver puis à caresser leur peau pour les geler sur place.

- On continue !

J'entendais déjà les poings du Nomu fracasser la glace pour les en faire sortir.

J'avais dû geler l'appareil de Kurogiri autrement ils auraient déjà été à nos trousses.

Je passais entre les deux blonds alors qu'ils finissaient d'expédier leurs combats promptement, me rejoignant à nouveau :

- C'était vraiment badasse ta dernière attaque Todoroki, me complimenta Monoma. Je pense que personne à moins de cinq kilomètres à la ronde n'a dû la manquer.

Il me toucha brièvement le poignet.

A ma gauche Bakugo me fusillait du regard mais ne disait rien.

Tellement prévisible.

- C'était pas quoi que ce soit de vraiment impressionnant, dis-je en haussant les épaules.

Ce que j'avais fait à l'examen d'entrée pouvait être qualifié d'impressionnant.

La façon dont j'avais chidorié mes assaillants lors de la tentative d'assassinat qui m'avait poussé à me retrancher dans un hangar était impressionnant.

Ce que j'avais fais là était juste déraisonnablement tape à l'oeil, quoique mon égo était flatté que ce soit à la vue de tous.

Aizawa sensei était enfin à notre portée : je le voyais tournoyer dans les airs, capturant vilain sur vilain. Ses mouvements étaient cependant moins gracieux et plus lents, presque pâteux. Ce n'est que lorsque je vis son visage à trois quarts que je réalisai l'ampleur des dégâts : du sang coulait à flots d'une blessure de son front, tâchant son 'écharpe' de capture.

- Aizawa-sensei !, l'interpella Monoma comme nous n'étions plus très loin.

Notre prof atterrit souplement à terre, se débarrassant d'un coup de pied d'un énième assaillant.

Je fronçai les sourcils en voyant qu'il chancelait.

Derrière lui un homme se précipita, couteau en main.

En un éclair Bakugo avait jaillit pour l'intercepter, lui explosant le visage.

Je réceptionnai notre prof en me glissant sous son bras, le faisant passer sur mon épaule.

- Plutôt lourd

- Qu'est-ce que vous faites là ?

- On était à couvert au départ mais le type aux cheveux bleus a voulu désintégrer Bakugo donc il a fallu qu'on s'en aille. (Le blond s'indigna entre deux bottages de fesses de vilains et je l'ignorai) Ensuite il a appelé son gros oiseau et j'ai dû sortir l'artillerie lourde.

- Je vois ça, murmura Aizawa.

Il cracha du sang et je fronçai les sourcils.

Est-ce que le Nomu avait autant blessé Aizawa dans le canon et il avait fait mine de rien juste pour garder les apparences face à ses élèves ? Etait-ce une 'nouvelle branche' de l'histoire qui s'ouvrait à cause de mon existence ?

Je ne pouvais pas me permettre de perdre Aizawa – du moins pas pour l'instant ; il était une carte trop importante pour que je veuille le sacrifier dès le départ.

Et si je le soignai discrètement avec mon chakra ?

Mes pensées retournèrent à cette fois là dans le bureau des professeurs avec mon clone, Itachi. Malgré mon vœu pour que son Alter ne puisse en rien influer sur moi ou mon chakra, j'ai bien cru qu'il m'avait vu ; c'était comme s'il y avait, en lui, quelque chose de presque instinctuel qui lui soufflait la vérité à l'oreille.

J'hésitai, mes doigts flottant au-dessus de sa tête. Puis je les retirai lentement, préférant rester précautionneux.

J'étais quasi-certain que si je faisais quoi que ce soit, il le sentirait et le saurait.

Je ne pouvais que spéculer sur la suite des évènements et les répercussions que cela engendrerait.

Non, je n'étais pas encore près pour ce genre de chose ; je préférai prendre le risque qu'il meurt plutôt que de moi-même chuter trop tôt.

Je serrai inconsciemment les dents, sentant l'acide remonter le long de ma gorge.

Je ne m'étais pas sentit aussi impuissant malgré tout ce que je pouvais faire depuis – depuis – depuis Kenzei.

Un immense pic de glace chuta du plafond.

- Nomu attrape-le !, s'égosilla Shigaraki.

Je poussai un Aizawa presque évanoui dans les bras de Neito et sortit mon tanto juste à temps pour parier au poing gauche de la monstrueuse bête. Il nous avait éloignés des garçons et du prof de plusieurs mètres.

Il leva sa main droite pour m'attraper la tête et je me baissai promptement pour esquiver.

Mes cheveux volèrent à cause de la vitesse de son geste.

Un sourire incertain fleurit sur mes lèvres.

Est-ce qu'il ne m'aurait pas décapité s'il m'avait attrapé ?

Je m'embrasai comme une torche vivante.

Il recula d'un pas, se rapprocha à nouveau.

Mes flammes devinrent bleues. J'attrapai son poignet pour le faire brûler avec moi.

Il se débattit.

Des petits cris de volatile en peine quittaient sa gorge.

Comme s'il s'en rappelait enfin, il se décida à frapper sur mon poignet de son autre main monstrueuse. Je l'avais renforcé avec du chakra, évidemment.

Pendant plusieurs secondes se joua un bras de fer violent entre lui et moi : il essayait de me briser la main avec sa force monstrueuse et j'essayai de le carboniser plus vite qu'il ne pouvait se régénérer.

Comme il était trop stupide pour penser à quoi que ce soit d'autre que la tache présente, je me fis une joie d'abattre mon tanto plus violemment à chaque instant sur sa cuisse pour espérer le démembrer.

L'odeur de la chaire carbonisée me monta au nez, m'écoeurant et m'excitant tout à la fois.

Shigaraki avait dû être inquiet puisqu'il rappela son monstre à lui :

- Nomu, retraite !

La bête s'arracha à ma prise et retourna promptement à son maître.

Je fus surpris de voir que malgré mon chakra, mon poignet arborait déjà des bleus.

Ce n'est qu'un Nomu bas de gamme et il est déjà capable de m'infliger ça ?

J'allais devoir y remédier extrêmement vite une fois tout ça finit.

Bakugo et un Monoma soutenant Aizawa vinrent à mes côtés.

J'éteignis mes flammes, mes prunelles rivées sur Shigaraki, une dizaine de mètres plus loin.

Il se grattait la gorge frénétiquement et semblait parler à voix basse.

- Ca va ?, s'enquit Monoma.

- Ouais, dis-je en faisant craquer ma nuque. L'oiseau géant est quand même bien costaud.

Bakugo repoussa d'une explosion un vilain qui essaya de nous attaquer par derrière.

- Tu parles, grommela-t-il. J'en fais qu'une bouchée.

Et pour ponctuer ses propos il cracha par terre.

- T'es vraiment déguelasse, s'insurgea Monoma, le visage crispé de dégoût.

- C'était du sang, fit remarquer l'autre, yeux plissés. Est-ce qu'en plus d'être stupide t'es aveugle, l'idiot ?

Monoma sourit et son sourire n'augurait rien de bon, aussi je décidai de m'interposer.

- Je vous rappelle juste qu'il y a toujours la menace de l'oiseau de 2mètres 30 sur notre tête donc reconcentrez-vous.

Et s'ils meurent tous les deux, comment les choses changeront ?

- Ils ne nous laisseront pas fuir, fis-je remarquer.

Un groupe de vilains avait envahi les escaliers menant à l'entrée de l'USJ, nous barrant la route. D'autres avaient formé un cercle grossier autour de nous, gardant leurs distances.

- On ne fuira pas

- Fuite, retraite stratégique, c'est la même chose

Bakugo commençait vraiment à me taper sur les nerfs.

Si il meurt, qui le pleurera ?

- On ne pourra pas déposer Aizawa-sensei en sécurité

- Personne ne me… (Aizawa grogna de douleur puis inspira lourdement)… déposera nulle part.

Je le regardai d'un air dubitatif.

Rien que respirer semblait le faire souffrir.

- Il nous faut un plan, dis-je. Si on doit rester ici, il va falloir qu'on neutralise l'oiseau et le téléporteur ; ce sont les plus grandes menaces.

- Comment est-ce qu'on peut réussir à neutraliser l'oiseau ?, s'interrogea Monoma. Je n'arrivais même pas à suivre ses mouvements, tout à l'heure.

- Laissez-le moi bande de minables, s'exclama Bakugo, dévoilant ses dents pointues dans un sourire suintant la confiance. Je vais le laminer.

- On a dit neutraliser, pas se sacrifier de façon inutile, fit remarquer placidement Monoma.

Bakugo s'avança et s'apprêta à empoigner Monoma par le col de son t-shirt ; je m'interposais d'un air absent, mes prunelles n'ayant pas quitté une seconde un Shigaraki fulminant de rage et dont on bandait la main.

- J'ai un moyen, dis-je. Mais pour ça, il va falloir que vous vous occupiez de l'homme portail assez longtemps pour que j'ai une ouverture.

Monoma qui narguait Bakugo dans mon dos tilta à mes mots :

- Tu comptes refaire la même chose que tout à l'heure ? C'est vrai que faire jaillir un vrai glacier du sol est plutôt stylé, mais il s'en est débarrassé vite et -

- Non, j'ai autre chose, le coupai-je. Théoriquement, ça devrait fonctionner.

C'était une des rares techniques que je n'avais jamais pu tester en grandeur nature à cause des risques qu'elle impliquait.

- Comment ça, 'théoriquement' ?

- Et bien je sais comment la mettre en place et la façon dont elle devra fonctionner, mais il y a un risque que j'aille… disons un peu dans l'excès.

Monoma hocha la tête et Bakugo fronça les sourcils, pas satisfait.

- Et t'entends quoi par 'un peu dans l'excès' ?.

Je haussai nonchalamment les épaules.

- Dans le pire scénario je gèlerai l'intégralité de l'USJ et tous ceux à l'intérieur mourront dans d'atroces souffrances dans la minute qui suit.

Aizawa, malgré toute sa douleur, trouva le moyen de me regarder de travers depuis sa position assise.

- Oh, si ce n'est que ça, cracha sarcastiquement Bakugo.

- Ouais, renchérit Monoma, pas de quoi s'inquiéter, donc.

Je n'arrivai pas à déterminer s'il était totalement sérieux ou s'il suintait le mépris. Le connaissant c'était le premier, et ça ne faisait que me pousser à me poser d'avantage de questions quant à sa santé mentale.

Est-ce que ce type est un genre de sociopathe ?

- Voilà ce que je propose, dis-je.

*

- C'est partit !

Je me mis dos à Shigaraki, faisant face aux vilains sur les escaliers.

Surpris, certains reculèrent ; une vague gelée jaillit de sous mes pieds et les immobilisa.

Je regardai par-dessus mon épaule : Bakugo et Monoma arrivaient à vive allure vers un Shigaraki qui sembla surpris.

Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, je lançais plusieurs pics de glace dans la direction du Nomu qui bondit en arrière pour esquiver. Comme il n'avait pas reçu d'ordres, il ne pouvait faire que ça : éviter encore et encore et encore.

Shigaraki s'en rendit compte et jura.

- Nomu att-

Bakugo, propulsé dans les airs grâce à ses explosions, s'abattit comme une tornade sur Shigaraki.

Il l'envoya à terre et atterrit derrière lui, enchaînant explosions sur explosions pour le distraire. L'homme aux mains jura à nouveau puis tenta de s'approcher de Bakugo mais le blond était trop malin et avait un paquet de dextérité à revendre.

Kurogiri voulut s'interposer mais un mur de flammes les sépara brusquement.

Surpris, il tourna sa tête vers moi.

Ah, visiblement ils ont tout de même collecté quelques infos avant de se pointer.

Je souris et lui pointait du doigt derrière lui.

Il n'eut même pas le temps de se tourner que Monoma abattit sa main sur son torse métallique, l'envoyant à terre. Sa main devint rougeoyante et je savais qu'il menaçait à cet instant même la créature de le faire tout bonnement fondre. J'étais sûr qu'il en était capable et qu'il le ferait sans scrupule.

Je scannai une dernière fois les environs, essayant de trouver un vilain qui aurait échappé à ma dernière attaque.

- Vas-y, me coupa Aizawa. Je saurais m'occuper d'un ou deux fauteur de troubles.

A nouveau je scannai son front en sang, ses yeux injectés de rouge et son bras gauche qui avait l'air cassé.

Si il meurt, Léo va me tuer.

- Entendu.

Shigaraki écarquilla les yeux en voyant Kurogiri à terre.

Cette fois, au lieu d'en venir au corps à corps avec Bakugo, il préféra reculer pour mettre de la distance.

Il allait appeler le Nomu, j'en étais sûr.

Je partis dans un flash vers l'oiseau, des flammes sur mes pieds pour me booster dans un Hellflame.

- Bakugo !, le prévenai-je en passant juste à côté d'eux.

- Je sais !

Il arriva depuis les airs sur Shigaraki et lui envoyer une explosion en plein visage qui l'obligea à fermer la bouche et se défendre.

J'arrivais face au Nomi et le forçais à reculer, envoyant bourrasques de flammes sur bourrasques de flammes.

Je jetais un coup d'oeil par-dessus mon épaule – non, ils étaient encore trop près.

J'évitais un crochet du droit du géant et lui renvoyait un coup de pied propulsé de feu dans la poitrine.

C'était long et fastidieux, mais j'arrivais à le faire reculer pas après pas.

Et puis, alors que je le poussais en arrière pour la énième fois, je créeai derrière lui un murret ; il trébucha.

- Merde !

Je me retournai d'un bond en entendant Bakugo jurer.

Shigaraki, par une manoeuvre quelconque, avait réussi à se libérer et avait détruit le sol sous les pieds du blond, le faisant trébucher.

Il ne prit même pas le temps de s'en occuper et se précipita vers le Nomu et moi, tendant la main et ouvrant la bouche :

- Nom-

- Monoma !, hurlai-je, couvrant sa voix par la mienne. Lâche le téléporteur et occupe toi de Bakugo !

Je ne pris pas la peine de m'expliquer plus longuement : le temps pressait, et maintenant que Shigaraki savait que ce n'était pas lui notre cible…

Un vent glacial se leva, faisant voler mes cheveux tout autour de mon visage.

Des engelures apparurent sur ma peau telle une broderie bleue et blanche qui gelait ma chaire.

Je serrais les dents, encaissant la douleur sans broncher : un nuage de vapeur quitta ma bouche.

- Absolute Zero

Je clignai des cils : il y eut un bruit de clochettes.

Et puis mon corps devint l'épicentre d'une véritable tornade de glace.

Sur une cinquantaine de mètres autour de moi le sol gela.

Il se mit à neiger, des flocons épais et visibles à l'oeil nus tombant du toit en verre.

La température avait chuté bien en dessous du 0 ; le Nomu avait été instantanément figé dans la glace, incapable de bouger. Derrière moi, je savais que Shigaraki non plus n'était plus en mesure d'avancer.

Si ça dure trop longtemps, son corps ne le supportera pas ; il va mourir.

Je ne pouvais qu'espérer que Monoma avait atteint Bakugo à temps et qu'à eux deux ils avaient plus d'une cinquantaine de mètres de distance avec moi : c'était à partir de là que j'estimai qu'il y avait la 'zone sûre'.

C'était comme si j'avais laissé libre court à une bête enchaînée depuis trop longtemps et qui ne rêvait que de consumer encore et encore et encore jusqu'à avoir tout dévoré.