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Un slime chez les shinobis

Alors qu'il meurt presque sans regrets, notre protagoniste se voit proposer un choix par Dieu en personne. Il va se réincarner dans le monde de son choix avec le pouvoir et l'apparence d'un personnage de fiction de son choix. Sans hésiter, il décide de choisir le monde de Naruto et comme personne il choisit Rimuru Tempest. Maintenant avec l'apparence et les pouvoirs de notre petite boule visqueuse préférée, suivez notre ami essayer de survivre dans ce nouveau monde plein de danger, faire des rencontres et surtout s'en foutre totalement de l'intrigue. La couverture ne m'appartiens pas, si vous connaissez son auteur, pouvez vous me dire son nom s'il vous plait. Bien sur, naruto ne m'appartient pas, il appartient à Masashi Kishimoto.

Zenox007 · ย้อนยุค
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84 Chs

~ Remise des diplômes ~

"Bonjour à tout le monde." nous salue Anako tout en se mettant devant le tableau et en s'adressant aux deux classes rassemblées pour notre dernière journée ensemble, tandis qu'Unaze reste négligemment assis sur son bureau avec dans les mains un plateau rempli d'une vingtaine de bandeaux aux symboles de Taki.

"Comme vous le savez sûrement... aujourd'hui c'est la remise de vos diplômes." commence l'homme tout en se mettant à se déplacer lentement de gauche à droite. Marchant en ronds en faisant son petit monologue.

"Bon, normalement il y aurait des examens et différents tests pour voir si, oui ou non vous êtes éligibles à la fonction de ninja."

"Mais." il continue en pointant son doigt en l'air. "Vu qu'on est comme qui dirait en guerre. Vous le recevez de base car nous avons besoin de vous et de votre détermination." il finit en désignant cette fois notre groupe.

"Et de toute manière, nous avons déjà évalués vos compétences suite à ces longs mois de dur labeur."

"Et parce qu'on est un peu en manque de réserves donc on va pas refuser deux ou trois "soldats" de plus, même si certains ne savent même pas encore contrôler leurs vessie quand ils sont au lit." rajoute sarcastiquement Unaze en trifouillant dans son plateau.

"Au moins c'est honnête." je pense en regardant Unaze avec lequel Anako commence une sorte de mini duel de regards suite à la petite interruption de ce dernier.

"Mais pas très professionnelle, ni très sympa. Au fait... comment il est au courant ? Je suis pourtant sûr d'avoir été discret."

Et oh... ça va, j'ai que presque quatre ans alors c'est bon.

"Donc, je disais..." continue Anako après avoir détourné le regard d'Unaze.

"Je vais donner vos noms et vous assigner à une unité que vous rejoindrez plus tard quand nous serons au front, choisi en fonction de vos performances et ainsi que..." il s'arrête lentement en commençant à me fixer.

"D'autres choses." il termine en commençant à détourner ses yeux sur sa feuille après quelques secondes à me regarder.

Suite à cela, il commence alors à citer un par un différents noms d'élèves qui viennent donc prendre et mettre leur bandeau, puis sortent hors de la classe pour rejoindre leur domicile et y préparer leurs affaires avant de rejoindre un lieu situé au bord du lac, à quelques kilomètres qui sert de point de rendez-vous à tous.

Peu à peu, la classe se vide de tous ses élèves, me laissant parmi les derniers et finalement seul avec Anako-sensei, ce dernier ayant dit à Unaze qu'il pouvait s'en aller vu le nombre de plus en plus faible de personnes dans la pièce.

Unaze partant dans une autre classe pour aller accueillir le nouveau chargement de recrue de ces trois prochains mois. Générations d'élèves qui semblent de plus en plus peu et de plus en plus jeunes si j'en crois le commentaire de celui-ci.

Me voilà donc seul dans cette classe, à l'exception d'Anako qui s'est levé pour raccompagner le dernier élève à sortir, puis qui referme la porte pour après se tourner vers moi en commençant à lire son dossier.

"Kyoshi Takikara, mais j'imagine que tu as dû le deviner vu le nombre de gens dans cette pièce." il me dit en balayant la pièce d'un geste de la main.

"Tiens voici ta petite promotion, ton bandeau." il déclare en prenant à nouveau ma main comme la dernière fois que nous étions seuls, pour y déposer mon bandeau. Un simple bandeau noir que serre de manière lâche autour de mon coup.

"C'est bizarre cette façon de mettre son bandeau." me dit Anako le regardant

"D'habitude les gens le serrent autour de leurs têtes ou l'accrochent à leur ceinture. Comment tu le mets on dirait... une laisse." il continue en soulevant d'un doigt le dit bandeau.

"Après tout c'est normal, selon certains, ce bandeau représente non seulement notre camp mais encore plus notre loyauté." je lui réponds doucement

"Pour ma part, je considère que ce bandeau n'est que ce qu'il est, c'est-à-dire une chaîne, qui nous lie à un destin ou bien tragique et teinté de malheurs, ou bien fade et rempli de désillusions. Un fardeau qui nous attache et nous pend au nez toute notre vie sans moyen de passer outre. Une obligation à faire ce qu'on te dit sans penser par toi-même et que certain appellent par idiotie ou bien hypocrisie le 'devoir'."

"Et pour représenter cette condition qui nous lie à tout jamais, qui nous force à aller où on ne veux pas toujours aller et à faire ce que l'on ne veut pas toujours faire, ce nœud qui nous attache et qui nous est impossible à casser ou à démêler et ce tant que notre maître considère nos vies comme utiles ou que tel coup du sort ne nous frappe pas d'une manière ou d'une autre... rien de mieux qu'une laisse. Comme ce que nous sommes réellement, de petits chiens." je finis en replaçant le métal du bandeau dans la bonne direction.

"Mhmm. Intéressant, tu es encore plus mature que je le croyais." Commente Anako après quelques secondes de silence.

"Au fait, tu as été envoyé dans la quatrième division de la deuxième armée, qui est affectée à Kusa et affiliée aux forces alliées. Ou pour résumé, un peu sous les ordres de Konoha quoi." il m'annonce en checkant rapidement le dossier dans ses mains.

"Évidement." je grommelle en entendant cela.

C'est vrai que j'aime pas des masses les gens de Taki, pour rester poli. Mais c'est quand même l'endroit où je suis, que je le veuille ou non j'y suis quand même un peu attaché. Et franchement, si c'est pour juste se retrouver à jouer les seconds couteaux pour ces idiots de la feuille et ne prendre aucune décisions comme si c'était eux nos patrons, autant tout de suite admettre qu'on est leurs vassaux à ce rythme. Un peu d'indépendance que diable. On va pas se laisser marcher dessus par ces crétins de pacifistes. Non ?

"Et tu es bien sûr envoyé en première ligne." il rajoute en ne semblant pas le moins du monde attristé, prenant un dossier dans son cartable et commençant à le lire.

"Il fallait s'y attendre." je pense n'étant pas du tout étonné.

Après tout, tout le monde ici me déteste, on ne va pas gâcher une si belle opportunité de se débarrasser du problème. Il ne faut pas oublier où je suis. Et qui je suis.

"D'accord... eh bien, au revoir." je dis à Anako tout en sortant de la pièce.

"Hmmm." fais ce dernier en ayant le nez plongé dans son livre et ignorant totalement mon existence.

Et merci connard

Après être sorti de la pièce, je me dirige vers la sortie où attend bizarrement Unaze le dos appuyé contre le mur.

"Sensei, n'êtes-vous pas sensé accueillir les nouveaux élèves ?" je lui demande sans le saluer

"Ils sont en plein test." me répond machinalement Unaze en baillant.

"Et puis..." continue ce dernier en se relevant pour s'approcher de moi.

"Même si je dois normalement les surveiller, cela m'aurait beaucoup ennuyé de te voir partir sans une petite discussion." il confesse en esquissant un léger sourire.

"Ah bon ?" je fais en penchant ma tête vers la droit de confusion.

"Après tout, le meilleur élève que j'ai jamais eu, si je compte l'âge et le temps d'études, qui part à la guerre vers un avenir incertain, ce n'est pas tout les jours que ça arrive."

"Euh merci." je parviens à articuler en étant un peu choqué par sa déclaration.

"Oh mais de rien... et tiens." il me répond en mettant dans la main un wakizashi de plutôt bonne qualité.

"Prends le comme un cadeau pour m'avoir plutôt impressionné lors du tournoi."

"Merci beaucoup, j'en prendrai soin et en ferai bon usage." je le remercie en m'inclinant rapidement tout en ressentant une sensation bizarre dans l'estomac.

"Je n'en doute pas." Unaze me dis avec toujours son demi-sourire.

"Je te souhaite bon voyage. Je te souhaite de survivre là-bas, de même que tous ceux de notre côté"

"Mais méfie-toi, dans ces prochaines semaines et années, tu rencontreras de nombreux et différents ennemis. Et tous ne viendront pas du camp d'en face, garde à l'esprit que les gens de Konoha sont nos alliés tant que c'est le mieux pour nous. Et qu'il en va de même pour tous les autres." il rajoute avec sérieux

"D'accord... je ferai attention, merci à vous pour ces 3 mois en commun et je vous souhaite tout le meilleur pour l'avenir." je le remercie et le salue avec une autre courbette avant de me relever et de passer la porte.

"Moi de même Kyoshi, moi de même. Mais je sais que tu as toutes les qualités pour survivre à ce qui t'attends." il me salue avant de refermer la porte après un rapide regard accompagné d'un salut de la main.

"Merci beaucoup, sensei..." je murmure en regardant la porte maintenant fermée avant de me diriger chez moi, avec toujours la boule dans le ventre quand je regarde le wakizashi qui m'a été offert.

C'est extrêmement bizarre, je me sens terriblement, tout chose.

C'est là première fois depuis des années que je reçois des cadeaux, depuis toujours en fait. La première fois que l'on me complimente, que l'on me donne de l'attention sans que ce sois nécessaire ou que l'on y sois obligé.

C'est... bizarre, mais... ça me fait du bien.

Je sors de mes pensées quand j'atteins ma maison, j'y rentre rapidement et commence à y ramasser toutes la affaires qui me semblent nécessaires à ces prochains mois loin d'ici.

Je prends naturellement mes kunai et shuriken, mes ryō, tout mes rouleaux de techniques à l'exception de celui de marche dans l'eau que j'ai déjà totalement assimilé, quelques vêtements, une gourde et à manger, bien sûr ma nouvelle arme et une carte que j'ai récupérée dans la bibliothèque, le tout dans ma sacoche. Et me voilà prêt à partir.

Juste le temps de discuter cinq minutes avec ma précieuse amie avant de partir.

"Deimeja, c'est le grand jour." je lui annonce en mettant ma sacoche en bandoulière

"Déjà ?" crie presque celle-ci à la nouvelle.

"Oui." je lui réponds machinalement

"Très bien, je vais prévenir la colonie et je reviens juste à tant pour partir avec vous et vous accompagner dans votre périple." elle me répond en s'approchant de la fenêtre.

"N'oublie pas ces prochaines semaines, reste loin de moi et reste discrète." je lui rappelle en ouvrant la fenêtre pour la laisser filer.

Après cela, je me retourne pour contempler une dernière fois ma demeure que je suis sur le point de quitter avant de me retourner et d'ouvrir la porte pour partir en direction du point de rendez-vous.

Après quelques minutes à courir, je finis par l'atteindre alors qu'il est encore vide à l'exception de quelques-uns et du jônin chargé de nous escorter jusqu'au front, je commence donc à patienter en attendant que le reste du groupe arrive.

"Comment ils peuvent prendre autant de temps ?" Je maugrée en m'asseyant.

C'est vrai, eux ils ont une famille, des amis, des proches, dans gens qu'ils aiment et à qui ils doivent dire adieu. Pas comme moi.

Finalement, les derniers finissent par arriver au bout d'une bonne heure et le jônin se relève alors et nous annonce que l'on va donc partir.

"Prêt ?" Demande ce dernier en se tournant vers le groupe tout entier avec une air renfrogné.

"Oui." répond calmement Ajio au même titre que quelques uns.

Pour ma part je ne fais que hocher la tête pour acquiescer.

"O...oui." répond faiblement une fille avec un air peu sûr d'elle.

"Oui !" répondent fortement pas mal de monde dans le groupe en faisant une légère cacophonie qui me fait légèrement mal à la tête, bientôt supplantée par un cri plus fort que tous les autres réunis et particulièrement reconnaissable.

"OUUUUUUUUUUUUUUUUI !"

Et merde

Face à tout ce brouhaha, le jônin ne fait que soupirer puis se retourne et part à toute allure sans un mot. Suivi rapidement par la classe qui essaye, malgré la vitesse de l'homme qui est volontairement assez faible pour un jônin, de le rattraper avec de grosses difficultés.

"Adieu Taki, pour combien de temps ? Je ne sais pas." je murmure en jetant un dernier coup d'œil en direction du grand arbre avant de me retourner et de commencer à courir à une vitesse moyenne pour me calquer à celle du groupe de gamin.