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Chap 8

Ce n'est pas vrai ! S'est écrié Marcel. Mais c'est horrible ! A-t-il continué en s'indignant. Et que s'est-il passé ensuite ?

Rien. Ai-je répondu. Absolument rien ; car non seulement il n'était pas venu, mais également il avait subitement perdu l'habitude de répondre à mes messages et ne décrochait plus mes appels. Je jure que j'ai très mal fêté. La nuit sur mon oreiller, je pleurais toutes les larmes de mon corps, et surtout en silence, afin que personne ne s'en aperçoive. Malgré tout, ma mère avait constaté un changement d'humeur à mon niveau et malgré tout ce qu'elle pouvait me poser comme question, j'insistais sur le fait que tout allait bien, et que c'était juste la pression des cours. J'ai eu mal et très mal, mais j'espérais quand même tout au moins son signe de vie, mais rien. Jusqu'à la fin des congés, donc l'après fêtes, toujours pas un seul message de Godmay. Pourtant j'avais continué à chercher à le dédouaner en me rendant chez sa mère pour prendre de ses nouvelles .Alors cette dernière me répondait tout joyeusement qu'il se portait à merveille ; Et je serais venue un peu plus tôt, que j'aurais eu la chance de la voir converser avec son fils à l'autre bout de la ligne. Je souriais de chagrin et pour cacher ma douleur, je disais à la dame qu'en fait c'était parce que mon téléphone était en panne que je n'avais plus eu de ses messages depuis des semaines, mais de lui dire la prochaine fois qu'elle l'aurait au téléphone que je l'ai déjà réparé. Pas de soucis ma chérie, je le lui dirai sans faute répondait la maman. Je prenais congé d'elle, pour retourner larmoyer sur mon oreiller. Néanmoins, je continuais à lui écrire et à tenter de l'appeler jusqu'au mois d'avril de la nouvelle année et surtout sans aucune réponse. Et comme si cela ne suffisait pas, un soir, d'avril, alors que nous étions à nouveau en congé, celui des pâques, je revenais des cours de travaux dirigés organisés par mon collège, lorsque j'ai vu Godmay célébré par les siens, très joyeux de le revoir, ce qui n'était pas le cas pour moi. Bonsoir maman lançais-je respectueusement à sa mère comme j'en avais l'habitude. Bonne arrivé ma chérie ! Vois-tu qui je vois ? «… Godmay était à Citra… »Puis je lui ai répondu d'un léger sourire, sans m'adresser à Godmay avant d'entrer dans ma chambre. J'avais saluée également ma mère et tous les miens, avant d'aller vaquer à mes occupations quotidiennes. C'est ce soir-là que mon cœur avait réussi à jeter Godmay dans la poubelle. Car contrairement à nos autres moments, je n'avais rien ressenti de bon dès que nos regards s'étaient croisés. Je n'ai ressenti que de la rage et de la haine. Et évidemment il mourrait de gêne, sans pouvoir s'adresser à moi. Et c'était ce soir-là que Godmay m'avait écri à nouveau, depuis bientôt quatre mois, que son téléphone a comptabilisé mes centaines de messages ignorés, ainsi que mes appels. Alors je lui ai fait pareil jusqu'à son retour à shinecit. Il était maintenant devenu moi, et moi lui. Je me sentais légère, et libéré d'un lourd fardeau après ce moment. J'étais délivré de l'esprit de désir qui me poussait vers ce méchant garçon et c'est la preuve que Dieu existe et sauve. Je l'avais complètement effacé de mon cœur ainsi que de mes souvenirs, et je m'étais concentré depuis ce jour, sur mes études. Mais aussi je bénissais l'éternel Dieu tous les jours, de m'avoir empêché d'aller au sexe avec ce jeune homme au cœur vilain.

Les jours étaient passés et les examens s'étaient rapprochés. Je n'avais eu aucun mal déjà à reprendre la classe, car j'étais maintenant toujours la première de la classe. Je me faisais confiance, mais très vite je me rappelais aussi que je n'avais pas échoué parce que j'étais nulle alors je me mettais à stresser, déprimer, et pleurer. Ma mère avait gérés ces moments répétés de crise avec beaucoup de douceur et consolation, jusqu'à ce que j'aie fini de composer les épreuves passées du baccalauréat. Après ma composition donc, maman m'avait faite la surprise de m'envoyer changer d'air pendant les quelques semaines avant les résultats, auprès de ma sœur aînée Ayana, qui elle, travaillait déjà. Voilà comment je me suis retrouvée ici en vacance.

A mon arrivée, ma sœur croyait que tout se passait toujours bien pour nous deux. Mais à force de me voir, errer toute seule de ma chambre au portail et vice versa, elle avait fini par me poser la question de savoir ce qu'il se passait. Et c'était pour moi le lieu de lui raconter toute l'histoire que je viens de narrer. Indignée, elle m'avait promis de l'appeler et de lui dire tout son mécontentement, chose que je lui avais déconseillée, mais hélas ! Elle l'avait fait quand même. C'est ainsi que Godmay avait su que j'étais à shinecit. Honteux, il supplia ma sœur de lui permettre de s'expliquer et de l'aider à me récupérer. Cette dernière l'aurait invité à son bureau pour une discussion sérieuse, au cours de laquelle il n'avait pas pu la convaincre de son forfait. Néanmoins, ma sœur lui avait promis de voir ce qu'elle pouvait faire. A son retour du boulot ce jour-là, elle avait tenté en vain de me convaincre. Elle avait insisté quand même. Elle est Allée jusqu'à me dire que si cette fois-ci il me décevait, qu'elle n'allait plus jamais lever le petit doigt pour l'aider. Aya était prête à assurer mes frais de déplacement, pour me rendre à l'adresse, à elle donnée, par le salaud. Malgré mon cœur en marbre, je m'étais rendue à l'endroit prévu sans rien maîtriser vraiment de la ville. Craignant que quiconque ne se rende compte que j'étais étrangère au milieu, je me suis tenue hautaine le plus possible, mais dans le respect. Arrivé à l'endroit indiqué, j'avais payé le taximan, sorti mon téléphone et appelé Godmay en vain. Son téléphone était éteint. Heureusement donc que ma sœur avait assuré mon déplacement, et que je connaissais par cœur l'adresse de mon retour à la maison. Mais avant de me retourner, j'avais appelé la mère de Godmay exprès, pour lui demander ou se trouvait, ce dernier, que c'est parce que je l'appelais en vain pour lui parler d'un livre. Oh là là ! Je suis désolée ma chérie ton frère est en voyage depuis hier m'avait-il fait savoir dans la soirée d'hier m'informant de vouloir se rendre à Bagaville pour un spectacle inédit, auquel tous ses camarades se rendait, donc que lui aussi voulait ma permission ainsi que mon soutien financier. Je lui ai fait signe positif, donc je parie que cela doit être la raison pour laquelle son téléphone serait hors zone avait terminé sa mère, que j'avais remerciée chaleureusement avant de me trouver un taxi. De retour à la maison, j'avais rendu compte sans me réjouir à ma sœur, comme un, employé à son patron. Mais au fond de moi, j'étais fort heureuse du fiasco que Godmay venait de lui infliger. Il avait une fois encore oublié le rendez-vous.