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Chap 7

Pendant que nous, nous jouions aux tourteaux, là-bas dans notre cour d'amour, ma grande sœur de l'autre côté s'est chargée de prendre congé de Godmay sans rien lui expliquer. C'est à mon retour qu'elle me l'a fait savoir, au moment où je lui avais posé la question. Au bout de notre pic-Nic, le crépuscule rentrait dans le bercail de la ville de shinecit. Nous n'avions plus le temps de continuer la discussion. Il fallait se mettre en route tôt pour éviter le rhume de la circulation qui une fois embouteillée ne se désengorgeait que tard dans la nuit, après dix heures du soir. Nous nous sommes levés, arrangés, puis nous sommes partis. Nous n'avions plus eu besoin de rien, puisque le repas était une commande. J'ai donc visiblement compris que Marcel avait préréglé la facture. Nous nous sommes ensuite dirigés vers sa moto, qu'il a activé, en s'assurant que j'y ai siègé correctement, avant de démarrer royalement. Bientôt nous arrivions sur mon portail puis je suis descendu, et j'ai vite pris congé de lui car il m'avait promis de rentrer garer sa moto chez lui, lieu qui n'était apparemment pas loin de chez nous, de se changer et revenir. C'est pourquoi nous nous sommes quittés sans trop bavarder à notre arrivée. Néanmoins il n'a pas manqué de me lancer de m'apprêter à lui raconter la suite de mon histoire tout à l'heure. Ok ! Lui ai-je répondu avec un sourire complice, avant de rentrer dans la maison. Aussitôt rentrée j'ai pris des nouvelles de mon vilain prétendant que vous connaissez déjà. Je me suis ensuite dirigée vers ma chambre dont j'ai récupérée la clé chez ma sœur, en lui disant que je ne pouvais rien avaler de plus ce soir-là. Mais avant, j'ai pris soin de lui raconter comme sur une roulette, tout ce dont a été faites ma sublime soirée, sans oublier de lui offrir les trois canettes restantes que j'ai ramené à la maison, faute de n'avoir plus d'espace suffisant dans mon ventre pour tous ces contenus, mais aussi parce que la première fois que je me suis efforcée à boire sur place me faisait tourner la tête jusqu'en ce moment précis. Pouffant d'un grand rire, ma grande sœur ne pouvait pas mieux se moquer de moi. Elle a rigolé longuement à grande gorge, avant de me conseiller de boire de l'eau glacée en grande quantité, de me rafraichir le corps et de m'allonger, que ça allait passer. Une dernière chose que je ne devais pas oublier de lui dire, était que Marcel allait probablement venir, et que j'étais trop mal en point pour aller m'asseoir au portail ce soir-là. Je vais le lui dire si je le voyais m'a-t-elle répondue. C'est au bout de cette discussion que je me suis éloignée en direction de mon dortoir, munie du bidon d'eau frappée que m'avait Offerte ma sœur. Une fois à l'intérieure je n'ai ouvert aucune des persiennes, j'ai laissé la porte fermée sans la bloquer, j'ai pris tant bien que mal mon bain, puis je me suis allongée dans mon moelleux lit. Encore dérangée par une bouffée de chaleur que dégageait tout mon être trempé selon moi dans le bain de l'alcool, j'ai étirée ma main pour activer le brasseur que je n'utilisais pratiquement jamais, parce que ne supportant pas trop de fraicheur. Après ce moment, je me suis surprise en train d'être réveillée par quelqu'un. Oups ! Je m'étais endormie alors qu'il ne sonnait que huit heure du soir. L'alcool ne fait certainement aucun bien à l'organisme me dis-je à mon réveil. J'en prenais pour la première fois de ma vie. A toutes réceptions avant ce jour, j'optais toujours pour les boissons sucrées. Je me suis étirée puis me suis élucidées les idées avant de me rendre compte que c'était Marcel qui me réveillait. D'un seul bond je me suis assise en vérifiant la tenue dans laquelle il était venu me trouver Ouf ! J'étais bien en pyjama. J'ai souri avant de lui présenter mes excuses pour le faux rendez-vous. Je ne pouvais plus tenir debout ai-je tenté de lui faire comprendre. Il s'est également moqué de moi, comme ma sœur ne l'avait pas manqué tout à l'heure, d'un rire taquin, avant de me dire qu'il me comprenait parfaitement. Sans tarder il a cherché à savoir si avec mon état j'allais pouvoir lui raconter la suite de mon histoire. Et d'un signe de tête, je lui ai répondu oui. Ce soir-là, si il y avait un observateur, il aurait cru que nous deux, nous connaissions depuis des lustres. Le voilà maintenant dans ma chambre à coucher, assis sur le bord de mon lit, juste à côté de moi. J'étais dans tous mes états mais je me suis retenu quand même par pure dignité. Mais lui plutôt, d'une main, m'a poussé légèrement avec douceur me signifiant de me rallonger, puis s'est allongé maintenant à mes côtés en silence.Ca y est. Racontes-moi maintenant la suite de ton histoire me dit-il doucement. Mais ironie ou taquinerie, je lui ai demandé en souriant de me rappeler ou je m'en étais arrêtée. M'ayant prise par contre très au sérieux, il m'a répondu : « …et vous aviez chacun repris les cours… »

Voilà dis-je.

Lorsque j'ai repris la terminale, ma mère m'a remis un téléphone portable, à cause de Godmay. Maman estimait que cela serait normal que nous deux puissions rester en contact. Lui aussi sa mère lui en avait offert un. Tous deux très excités par nos joyaux, nous n'avions cessé de nous écrire. Après les cours, à l'heure du dodo, je ne faisais que déranger à longueur de soirée mon clavier. Et surtout cela ne m'empêchait pas de travailler à l'école. Nous nous étions promis de fêter ensemble, les réjouissances de fin d'année. Alors il était prévus que lui, rentrerait pour les congés, car moi pour raison d'examen en vue, pour rien au monde ma mère ne me permettrait d'aller quelque part que ce soit. Nous nous l'étions donc promis et juré. Il m'avait renouvelé sa flamme, me rassurant que la distance, n'avait rien changé dans ses sentiments, et que cela n'arriverait jamais. Mon cœur était carrément à terre pour ce garçon. Plus on s'écrivait, plus je le désirais. Nos sous de poche nous servaient quasiment à acheter uniquement du carburant mobile pour nos téléphones .Parfois, faute de photocopies et autres imprévus scolaires, moi je tombais en panne d'unités, et il s'en apercevait automatiquement, et m'en offrait selon ses moyens. Nous étions vraiment amoureux l'un de l'autre. Du moins, c'est ce en quoi moi je croyais depuis le début de notre histoire. J'étais si excitée que je m'étais promise de lui faire la surprise dès qu'on se reverrait pendant les congés, en le laissant m'entrainer jusqu'au bout du plaisir qu'offrait le charnel. Mais à ma grande surprise, lorsque les congés sont arrivés, Godmay n'était pas venu au rendez-vous.