Chapitre 105

PDV de Jacques

La lumière du matin filtrait à travers les arbres, projetant une douce lueur sur la forêt. Le calme des premières heures était presque réconfortant, en net contraste avec le tumulte dans mon esprit. Je n'avais pas dormi, incapable de me défaire du poids de la décision qui pesait sur moi. Les mots d'Aimée de la veille tournaient en boucle dans ma tête, offrant du réconfort mais pas de réponses claires.

Le choix était mien, mais j'avais l'impression que, quoi que je choisisse, quelque chose de précieux serait perdu.

Je pris une profonde inspiration, l'air frais remplissant mes poumons, me ramenant à la réalité. J'avais toujours été quelqu'un d'action, une personne qui fait ce qui doit être fait sans hésitation. Mais cela—choisir entre rester avec la meute et m'attacher à Demi—semblait être une décision trop grande pour être prise seul.