(* oups, il va encore y avoir un contenu explicite dans ce chapitre. C'est nécessaire à la mise en place du scénario. Oui… Je sais… Piètre excuse. En vérité j'adore écrire sur un Edward obsédé comme l'adolescent de dix-sept ans qu'il est.)
Lorsque j'ouvre les yeux, je suis accueillie par une myriade de baisers.
« Bien dormi, mon amour ?
Oui, dis-je en soupirant. J'ai rêvé de toi toute la nuit. Je n'en doute pas… répond-il avec son sourire tordu. »
Je plisse les yeux.
« Qu'est-ce que tu ne me dis pas ? »
Il rit légèrement.
« Rien de grave… Tu as juste gémi mon prénom toute la nuit. »
Je rougis pivoine.
**********
Il poursuit, savourant son effet.
« A un moment, tu as utilisé un ton tellement sexy que j'ai cru que j'allais me libérer une autre fois contre toi. »
Son ton moqueur m'agace, mais ce qu'il vient de me dire m'excite et me donne une idée. On peut être deux à jouer salement, mon pote ! Je me redresse sur mes coudes et lui réponds en me collant à lui.
« Si jamais ça t'arrive, n'hésite pas à me réveiller. Tu as un goût merveilleux, on dirait du miel. Je te dévorerais bien toutes les nuits. »
Je suis ravie de voir sa réaction, tant sur son visage, qui porte un air choqué, qu'au niveau de son bas-ventre. Je sens son membre durcir instantanément contre mon bassin et il grogne quand je me serre plus près de lui encore. Je continue de la taquiner :
« Mmmm… On dirait que le petit déjeuner est servi.
Bella, me prévient-t-il entre ses dents. »
Je fais semblant de ne pas l'entendre et je parsème son torse de baiser tout en descendant doucement vers mon objectif qui réagit en pulsant contre mon corps au fur et à mesure de ma descente. Au début, Edward tente de m'arrêter, mais quand je lui mordille le téton gauche, il balance sa tête en arrière et attrape les barreaux de son lit.
Enfin, j'arrive à son membre dressé. Je passe ma langue sur sa longueur, tout en récoltant le liquide qui perle à son sommet, gémissant au goût sucré, provoquant un grognement d'Edward. Il me regarde, ses yeux noirs de désir et gémit quand il me voit placer ma petite main autour de son sexe, prenant dans ma bouche ce que je ne peux pas saisir et commence des mouvements de va-et-vient.
Les sons, qu'il émet, m'excitent à mon tour et je sens l'humidité envahir l'intérieur de mes cuisses, entrainant une autre série de grognements, plus sauvages. Je sens ses testicules se contracter juste avant sa libération dans la bouche. Je me lèche les lèvres et remonte mon visage jusqu'au sien. Il a un sourire de bienheureux que je ne peux m'empêcher d'embrasser.
« Mmmm, mon goût sur tes lèvres est la chose la plus érotique qui soit, chuchote-t-il contre mes lèvres. »
Je me mets à rire, m'arrêtant brusquement quand il me retourne, me mettant sur le dos.
« Et si je te goutais à mon tour, me dit-il sensuellement, embrassant chacun de mes seins, faisant glisser son nez contre ma peau, le long de mon ventre, jusqu'à mon entrejambe. Il glisse ses mains le long de mes cuisses, relevant la tête pour me demander silencieusement mon autorisation. Je lui souris en hochant la tête, avant qu'il pose son nez contre ma fente. Il inspire plusieurs fois, semblant se délecter de l'odeur qu'il perçoit, puis sa langue passe le long de mes plis humidifiés par le désir.
Son grognement appréciateur fait vibrer tout mon corps et je sens mon bas-ventre se resserrer de plaisir. Je le sens sourire contre mes lèvres, tandis que son pouce masse délicatement mon clitoris. Je cambre mon dos, sentant une violente décharge de plaisir, collant involontairement davantage son visage contre mon intimité. Il souffle sur mon ma chair brulante et c'est tout ce dont j'ai besoin pour jouir. Je sens les vagues me traverser les unes après les autres. Je n'ai jamais eu un orgasme de cette intensité. Lorsqu'il remonte sa tête pour m'embrasser, il arbore un sourire de fierté. Ok ! J'avoue qu'il a raison d'être fier. Dire que c'est son premier cunni…
**********
Nous finissons par sortir du lit quand mon ventre crie de le nourrir. Edward part me chercher de quoi manger pendant que je me nettoie dans la salle d'eau attenante à sa chambre, non sans m'avoir fait promettre trois fois que je ne quitterai pas la maison et que je ne ferai plus rentrer un vampire mangeur d'humain dans le salon. J'éclate de rire quand je vois les barreaux du lit tout déformés, comme si quelqu'un avait essayé de sortir de prison.
Au final, nous avons passé le reste de notre séjour à visiter le matin et nous câliner le reste de la journée. Je sens Edward plus décontracté. Il m'avoue être soulagé de connaître une partie de mon secret. Je lui demande si le fait que l'on soit devenu plus intimes est lié à cette découverte et il acquiesce en souriant.
« J'ai envie de te montrer que ma confiance en toi est à la hauteur de la tienne envers moi. »
J'ai l'impression de planer en permanence au septième ciel durant les quelques jours qu'il nous reste. J'ai envie de rester dans notre bulle d'avantage, mais les cours reprennent lundi et c'est avec regret que nous laissons derrière nous notre nid d'amour. Au fait, Edward a décidé de garder son lit comme cela. Il m'a dit que cela un beau souvenir de notre temps ici.
Je suis déçue de devoir laisser Edward à la porte de la maison de Charlie, mais je suis consciente qu'il doit impérativement chasser. Au final, il n'a jamais réitéré son voyage de chasse après la rencontre avec Garrett. Je ne sais pas si c'était à cause de sa peur pour ma sécurité ou parce qu'il voulait passer le plus de temps possible avec moi. J'ignore si ce sont nos regards ou nos baisers qui ont mis la puce à l'oreille à Charlie, mais à peine Edward a-t-il passé le pas de la porte, qu'il me fait remarquer :
« Vous vous êtes bien rapprochés tous les deux…
Avec ton sens de l'observation, tu devrais devenir flic, je plaisante. J'espère qu'il ne te met pas la pression. Papa… Vous avez dix-sept ans… et c'est normal de penser… à toutes ces choses… Papa… je répète en secouant la tête. Ce que je veux dire, eh bien… Je suis toujours vierge… et lui aussi, je balance d'un coup. »
Charlie s'étouffe à mes mots, mais je vois un petit sourire sur ses lèvres lorsque je monte les escaliers. Je prends une douche, puis enfile une des chemises qu'Edward m'a laissées dans la valise. J'en prends une autre et la presse contre mon nez, respirant l'odeur enivrante qu'elle dégage. Je me glisse sous les draps et ouvre ma fenêtre de statut. J'éclate de rire quand je m'aperçois que j'ai gagné un nouveau titre et que mes compétences ont évolué:
« Tentatrice opportuniste : ce titre vous octroie 5 points d'intelligence et 20 point de dextérité »
« Empathie : niveau 4. »
Ma complicité avec Edward n'a jamais été aussi élevée, j'ai pris 200 points en quelques jours. Je souris, me rappelant les bons moments que nous avons passé ensemble et je m'endors rapidement. Mon sommeil est agité et… pour la première fois, Aro m'apparaît en rêve. Je sais que c'est une vision, parce que les traits de son visage, biens que similaires à ceux de l'acteur du film, sont néanmoins différents. Il paraît en quelque sorte plus effrayant.
Un grand loup brun, que je devine être Jacob, occupe aussi une grande place dans mes rêves. Il court dans la forêt jusqu'à une ville. Je vois un lac à l'horizon. Il est à Chicago. Je me réveille en sursaut au son de mon réveil. C'est une Alice surexcitée qui m'accueille, assise au pied de mon lit. J'espère qu'elle ne s'est pas montrée trop indiscrète lors de nos vacances avec Edward. Malheureusement, d'après le regard entendu qu'elle arbore, je crois qu'elle en a vu plus qu'une sœur et une meilleure amie ne devrait voir.
« Vas-y… je soupire. Pose-moi ta question.
Comment c'était ces premières petites vacances en amoureux ? Comme si tu ne l'avais pas déjà vu ! C'est le rôle de la meilleure amie de poser ce genre de questions. »
Je ris à son visage en attente.
« C'était formidable ! On a appris à se connaitre.
Je connais enfin ton vrai prénom ! Il est magnifique ! Alice, il faut que tu fasses attention à m'appeler Bella en public. Je sais, je sais… »
Elle prend un visage de conspiratrice.
« Alors tu connaissais le compagnon de Kate, hein…
Et est-ce que par hasard… Non, dis-je, comprenant où elle veut en venir. Je ne connais pas les compagnons de Tanya et Irina. Dommage ! soupire-t-elle. Bon ! Passons à ta tenue de combat ! Comment ça, ma tenue de combat ! je m'exclame en gloussant. Je suis censée partir en guerre ? Non ! Tu es censée garder sous contrôle le terrain nouvellement conquis. »
Je hausse un sourcil, elle se pense pour attraper un sac et me le tend en disant :
« Et voici ton arme de service! »
J'attrape le tissu kaki sur le dessus du sac et en sort une jolie robe qui se boutonne entièrement sur le devant, comme une chemise.
« Elle est étonnamment sobre venant de toi, je remarque.
Mais non, ça, ce n'est pas l'arme, c'est l'étui. Ton arme est en dessous. »
Je passe ma main dans le sac et en ressort des sous-vêtements et des bas en dentelle noire. Je secoue la tête en disant à Alice :
«Ça n'est pas une arme de service, ça… C'est une arme de destruction massive. S'il apprend que je porte ce genre d'habits, il n'arrivera pas à se concentrer sur les cours.
C'est l'idée ! réplique Alice avec un sourire sadique. Qu'est-ce qu'il a fait pour mériter ton courroux ? je lui demande, amusée. Il a parié que vous n'iriez pas plus loin que les baisers durant toute la durée de votre relation… »
Je sens ma colère monter. J'attrape l'ourlet de la chemise qui me sert de pyjama et la passe par-dessus ma tête me moquant de la présence d'Alice.
« Je vais lui faire passer ce genre d'idée ! je déclare en enfilant le soutien-gorge. »
Alice éclate de rire et nous finissons par nous rendre au lycée ensemble. Edward m'accueille sur le parking avec un sourire jusqu'aux oreilles et m'embrasse à pleine bouche sans se cacher sous les sifflements d'Emmett. J'ignore d'où vient son assurance, mais je prends goût ce nouvel Edward. Finalement, mes armes ne seront peut-être pas utiles. Comme prévu, avec cette démonstration publique d'affection, Jessica me saute dessus à la première occasion et me demande de lui raconter d'où vient ce changement d'attitude.
Il est vrai que pour un garçon aussi réservé et pudique, ses actions ont de quoi surprendre. Il me prend la main dès qu'il le peut, me caresse la joue et met son visage dans mon cou plusieurs fois dans la journée. Quant à ses regards… Ils débordent de tendresse. Jessica ne manque pas de me le faire remarquer.
« Et toi ? je lui demande, pour changer de sujet. Où ça en est avec Jared ?
Au moins aussi loin que toi je dirais. On a passé les vacances ensemble à se balader sur la plage. Il m'a montré les endroits où il aimait passer du temps… Bella… Je crois que je suis amoureuse ! »
BAMM ! La culpabilité vient de m'écraser sur mon visage tel un uppercut et la connaissance de l'imprégnation de Jared laisse une amertume dans ma bouche. J'espère que je ne vais pas provoquer une autre situation similaire à celle de Leah. Je me sens mal après avoir quitté Jessica à la fin du déjeuner et Edward me demande ce que j'ai. J'hésite, alors il m'emmène dehors à l'écart, s'assoit sur un banc et m'attire sur ses genoux.
Je le vois bloquer quand ses mains sentent le relief de mes bas à travers ma robe. Il grogne, regarde autour de lui et repousse délicatement le tissu pour admirer la dentelle quelques secondes avant de tirer dessus afin de recouvrir au maximum mes cuisses.
« Tu veux que je devienne fous devant tous ses adolescents dopés aux hormones ?
Ben, je me suis dit que ça te plairait. Oh, mais ça me plait, ce n'est pas le problème… J'imagine que sur le devant de la robe, ce sont de vrais boutons aussi… Oui… je souffle à son oreille. Et ce soir, tu pourras tous les détacher pour voir le reste de l'ensemble. »
Je vois ses yeux s'écarquiller et il grogne d'agacement. D'abord interloquée, je comprends son attitude en suivant son regard. Sa famille est en train de nous regarder et Emmett me fait un signe avec un grand sourire.
« Désolée, je m'excuse auprès d'Edward.
Il était plus ou moins au courant, étant donné que ton odeur était partout sur moi quand je suis rentré hier. Au moins maintenant, il arrêtera de me poser des questions. J'ai comme dans l'idée que c'est un vœu pieu… »
Lorsqu'Edward me ramène chez moi, nos plans tombent à l'eau, Charlie se trouvant dans le salon à m'attendre, nettoyant son fusil. Je m'inquiète et il m'avoue qu'il a passé la journée à rechercher Jacob. Il s'est disputé avec Billy avant-hier et n'est toujours pas rentré. Comme il a l'habitude de passer du temps dehors à camper, Billy ne s'est pas tout de suite inquiété. Mais comme il n'est pas revenu le lendemain, il a commencé à s'inquiéter. La tribu l'a cherché partout hier et en désespoir de cause a contacté Charlie ce matin.
« J'ai pris en main la direction des recherches et je crois que je dois préparer Billy à de mauvaises nouvelles.
Comment ça ? je demande, inquiète. Il y a des loups, des loups gigantesques dans la forêt… J'en ai vu deux, mais qui sait la taille de la meute. »
Je me fige comprenant ce que Charlie avait vu et ayant peur de comprendre pourquoi il nettoie son fusil.
« Tu vas les chasser ? je demande tout de même.
Ils ont certainement blessé Jacob, voire pire… C'est impossible ! je m'écrie. »
Je vois du coin de l'œil Edward qui me fait non de la tête, mais je dois l'arrêter, parce qu'à ce moment-là un nouvelle quête apparait :
« Quête principale : Empêcher Charlie de tirer sur la meute de guerrier-loups… Récompense : Complicité Charlie +20… Pénalité : Mort de Paul. »