Les élus de Fiore

Au réveil, tous les mages avaient retrouvé leur énergie et leur magie.

- Que ça fait du bien, dit Erza tout en changeant de tenue, ça m'avait manqué.

En se réveillant, Saria avait tourné la tête en direction de l'autre mage, qui n'avait pas beaucoup parlé depuis le début.

- Comment tu t'appelles ? demanda t-elle.

Ce dernier tourna sa tête en direction de la mage.

- Ivik, répondit-il simplement.

- De quelle guilde es-tu ?

Il ne répondit pas et tendit son poignet vers elle. Sur le coup, celle-ci ne comprit pas, mais quelques secondes plus tard, elle était penché sur la marque de l'autre.

- Oooh, tu es de Lamia Scale. Donc tu connais Leon et Cherrya.

- Oui, ce sont les mages principaux de la guilde, je les insulterais si je ne les connaissais pas. Mais vous, comment les connaissez vous, vous êtes de Fairy Tail ?

- Personnellement, je les ai croisés au Tournoi des Jeux magiques, et je crois qu'Erza les avait déjà vu avant.

- Erza ? s'interrogea Ivik en s'adressant à Erza. Vous êtes Titania de Fairy Tail ?

- Oui, lui répondit-elle calmement.

Il baissa la tête, à la fois gêné et anéanti.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Saria.

- Pas grand chose, j'espérais juste que des mages comme elle viennent nous sauver. Mais à ce que je vois, cela ne suffit pas.

- Comme tu le dis, on s'est fait piéger, mais cela ne veut pas dire qu'on a perdu la guerre comme le diraient certains. On a encore des ressources.

Saria était contente d'entendre ces mots là sortir de la bouche de son amie. Elle ne s'était décidément pas trompée en allant à la recherche des mages de Fairy Tail, ils auraient fait pareil pour elle.

- Sinon, commença Erza, juste pour que ce soit clair et qu'on puisse faire un plan en comptant tous les facteurs, es-ce que tu vas nous aider à libérer les autres et à détruire ces gens ?

- Bien sûr ! clama t-il. Il faut libérer les autres. Mais sinon, comme comptes-tu les trouver, parce que je te rappelle que nous n'avons même pas un nom de ville ou de personne ?

- Pour ça, je n'ai pas encore d'idées, mais ça viendra. Et sinon, c'est un plaisir de t'avoir avec nous. Au fait, Saria, faudrait pas te refaire des réserves prêtes à l'utilisation ?

- Si, ce serait bien. Je pense qu'on pourrait se fournir facilement dans un village à côté d'ici. Du fer, ce serait bien.

- D'accord, ce que je propose, c'est que toi et Ivik alliez chercher du fer pendant que moi je réfléchis à un plan ici.

- Ok, on y va maintenant, je pense qu'on en aura pour deux heures, peut-être un peu plus.

Ils partirent donc pendant plusieurs heures, et quand ils revinrent, ils trouvèrent Erza se cognant la tête contre le mur. Saria s'interposa et se prit un coup de tête de Titania en pleine poitrine (ça doit faire mal). Elle n'alla pas trop loin, mais elle dut se tenir la cage thoracique pendant plusieurs minutes.

- Pourquoi tu fais ça Erza ?

- Je n'y arrive pas, je ne vois pas comment les trouver.

- Okay, mais ce n'est pas la peine de se cogner la tête, c'est pas comme ça que ça va venir. Pose-toi, on va réfléchir ensemble.

- Mais ça fait plus de deux heures que je cherche.

- Je t'ai dit de te calmer, on va remonter les événements. Tout d'abord, Ivik, es-ce que tu peux nous dire comment tu as été capturé et aussi, dis nous si c'était ailleurs ?

- Oui, c'était près de la guilde, on était plusieurs et ils nous ont tendu une embuscade. Sauf qu'à la différence de vous, j'ai été directement transporté dans un autre "camp".

- Je pense qu'ils t'ont bougé, parce qu'il n'y avait plus de place. Il doit aussi y avoir un lien entre la force et le fait qu'ils nous emmènent. Ce ne serait pas logique qu'ils nous transportent dans un autre "camp" comme celui où nous étions, ce qui veut dire qu'il y a un ou plusieurs "camps principaux" où ils utilisent les mages, je ne sais pas pourquoi. Mais attends... Je crois que j'ai trouvé.

- Quoi ? Tu sais où ils sont ?

Tous ��taient pendus à ses lèvres.

- Pas directement, mais oui. Si on prend en compte nos situations, on peut dire qu'il y a un point commun entre elles. On a tous suivi une enquête qui nous a mené à une embuscade. En gros, ça veut dire qu'ils savaient que toute personne qui cherchais quelques choses tomberait sur eux.

- Ce qui veut dire ?

- Ce qui veut dire que nous n'avons qu'à enquêter du point de vu de chaque guilde pour trouver chaque "camp". On pourra aussi en profiter pour en interroger quelques-uns pour savoir où sont les camps principaux. Connaissant les autres ils doivent sûrement y être.

En finissant ses explications, Saria guetta les réactions des autres. D'un côté, Ivik arborait un grand sourire, tandis qu'Erza avait un éclair d'espoir dans les yeux. Avant que Saria ne puisse s'y attendre, Erza lui sauta dessus et la prit dans ses bras.

- Vraiment, tu m'as manqué toi ! T'es vraiment géniale !

Elles rirent toutes les deux pendant plusieurs minutes. Saria en profitait, cela faisait littéralement deux ans qu'elle n'avait pas passé un moment aussi joyeux avec elle.

- On commence par où ? demanda Ivik.

- Lamia Scale bien sûr ! répondit Saria tout en lui faisant un clin d'oeil.

L'équipe commença donc son enquête dans le sud de Fiore, à la guilde de Lamia Scale. Comme Saria l'avait expérimenté, les mages qu'ils avaient rencontré dans les locaux de la guilde les avaient empêché d'y retourner, de peur qu'ils ne reviennent pas. Bien sûr, ils ne les écoutèrent pas et reprirent leur enquête. Ils trouvèrent le village où les mages de Lamia Scale étaient retenus et se préparèrent à l'attaque.

- Il faut qu'on soit discret, commença Erza, trouver l'endroit où ils sont retenus et les libérer sont nos priorités. Cela serait bien si nous pouvions ne pas combattre avant d'être sortie de là, essayons d'économiser notre énergie.

- Sachant qu'à Prin, la prison était à côté de la place, cela doit être le cas pour ici. Il ne reste plus qu'à savoir où.

- On a qu'à les observer, proposa Ivik.

- Oui, c'est sûrement la meilleure solution, acquiesça Saria.

Ils suivirent donc ce plan et se positionnèrent tout autour de la place, sans se faire repérer. Ils durent attendre une heure, avant qu'un groupe de garde ne passe et ne rentre dans une sorte de banque avant d'en ressortir 1 minute plus tard, avec un mage ligoté. Une fois qu'ils furent partis, les mages passèrent à l'action. Furtivement, ils passèrent par la porte arrière du bâtiment qui n'était étonnamment pas surveillé. Leur but était de descendre jusqu'aux prisons, tout en contournant les gardes. Ce qui ne fut pas une chose aisé, car ils étaient obligés de passer dans la grande salle, où comme à Prin, tous les gardes étaient rassemblés, empêchant les prisonniers de s'échapper.

Heureusement, un garde sorti et passa devant eux. Ils en profitèrent pour lui piquer ses habits et pour prendre sa place (classique). Ce fut Erza qui fut choisi pour le remplacer et pour aller dans la prison, Saria et Ivik tendraient donc une embuscade au cas où cela se passerait mal.

Après avoir passé le barrage des gardes (malgré quelques sueurs froides), Erza entra dans la prison et se dirigea vers l'un des hommes.

- Rassemblement ! Vous êtes tous appelé à rejoindre le groupe, on a des infos du patron.

Personne ne douta de ce qu'elle disait et chacun monta à son rythme pour rejoindre les autres. En passant près d'elle, un garde ne remarqua même pas que la jeune femme lui avait volé les clefs.

Le claquement sourd de la porte annonça le départ des gardes, Erza en profita pour fermer la porte à clef et pour enlever son déguisement qui la gênait.

- Qui veut sortir en premier ?

Bien sûr, tous les prisonniers se réveillèrent et Erza les libéra un à un. Elle croisa des visages qu'elle connaissait, des visages de joie, d'espoir et de libération.

- Merci infiniment, fit une voix derrière elle.

C'était Cherrya de Lamia Scale, l'amie de Wendy.

- De rien, mais il ne faut pas se réjouir encore, parce que vous n'avez pas encore récupéré vos pouvoirs, et sans eux, on ne pourra pas s'échapper par cette porte.

- Alors comment faire ?

A ce moment là, tout s'arrêta. Tous les mages étaient pendus aux lèvres d'Erza, plus fiévreux les uns que les autres, voulant savoir le plan d'Erza.

- Euh... je crois qu'on a oublié de penser à ça, répondit-elle en se passant le bras derrière la tête. Mais ne vous inquiétez pas, je suis sûr que Saria et Ivik on déjà compris qu'on était bloqué. Ils vont faire quelque chose.

- Ivik ? s'interrogea Cherrya. Il est avec vous ?

- Oui, il était prisonnier avec nous à Prin.

- Prin ? Je...

- Cherrya, on n'a pas le temps, on vous expliquera tout après qu'on soit sorti, d'accord ?

- Ok !

Dans la grande salle, les gardes venaient tout juste de comprendre qu'il n'y avait pas vraiment de rassemblement et que quelqu'un les avait piégé. Ils tentèrent à plusieurs reprises de défoncer la porte de la prison, mais sans succès.

- Ne vous inquiétez pas les gars, de toute façon, ils sont obligés de passer par ici, et sans pouvoirs on gagnera à coup sûr. Allez, continuez d'essayer d'ouvrir cette fichue porte.

Du côté de Saria et d'Ivik, ceux-ci cherchaient désespérément un plan pour sortir les mages de cette impasse.

- Comment on va faire ? chuchota Saria.

- Je crois que j'ai un plan, commença Ivik, mais il va falloir que tu les distrais.

- Tous ?!

- Tous. Parce que sans ça, ils vont continuer de frapper cette porte et vu comment elle est, il y a de grandes chances, pour qu'elle ne tienne pas le coup.

- D'accord, mais comment comptes-tu t'y prendre ? Je veux bien attirer leur attention, mais je ne pourrais pas non plus tenir très longtemps.

- Je vais creuser depuis le haut et je défoncerais le mur de la prison.

- Quoi ?! Mais ça va prendre des heures.

- Non, t'inquiètes, je n'ai besoin que de cinq minutes, pas plus. Seulement cinq minutes de distraction.

Saria douta quelques secondes, mais en voyant le regard, sûr de lui, d'Ivik, elle accepta sa mission.

- Il faudra que tu commences quand l'aiguille sera sur le 6. Ivik pointait l'horloge de la grande salle. Prête ?

- Prête !

Il partit rapidement, mais furtivement, laissant Saria seule face à cette centaine d'hommes. Elle souffla un bon coup et ferma les yeux pour se préparer. Tout son stock de métal était prêt à être utilisé, ses poumons étaient remplis, elle n'attendait plus qu'une chose, que l'aiguille soit sur le 6 et que les choses commencent enfin.

L'aiguille se positionna sur le bon chiffre et Saria sortie directement de sa cachette.

- Je crois que je dois passer ! cria t-elle pour attirer l'attention de tous les gardes présents dans la pièce.

Momentanément, ceux qui tentaient d'ouvrir la porte, se stoppèrent mais reprirent de plus belle, quand ils se rendirent compte que Saria était toute seule. Ceci eut pour effet d'énerver Saria qui espérait au fond d'elle ne pas avoir à traverser toute la pièce pour stopper les gardes.

- Qui es-tu ? demanda l'un garde en s'avançant vers elle une arme à la main.

- Un mage de Fairy Tail qui va vous réduire en bouillie.

- J'aimerais bien voir ça !

- Amène-toi !

Saria tenta par tous les moyens possible d'avoir l'air confiante, pour qu'ils lui portent de l'intérêt. Ce premier contact avec cet homme serait décisif, il fallait qu'elle les impressionne. Et c'est ce qu'elle fit. En même pas quelques secondes, l'homme était à terre plié en deux. Plus personne ne tapait à la porte, tous les regards étaient rivés sur elle. Maintenant, il ne restait plus qu'à les garder dans cette pièce pendant 5 minutes, cela n'allait pas être de la tarte. Mais qui ne tente rien à rien.

Un lancé de pics d'un côté, des coups de coude et des coups de pied de l'autre, ainsi que la projection de mobilier en avant. Petit à petit, le nombre de gardes diminuait mais les forces de Saria aussi. Cela faisait maintenant plus de cinq minutes que Saria se battait et il était maintenant temps pour elle de s'en aller. Mais comment aller t-elle faire pour s'échapper sans qu'ils ne la suivent.

Soudain elle eut un éclair de génie qui lui requerrait une assez grosse quantité de magie mais qui enfermerait les gardes le temps qu'elle aille chercher les autres. Elle devait juste barricader la porte avec un objet lourd et volumineux. Quoi de mieux qu'une statue en métal transformé en rocher pour la bloquer. Au fond de la grande salle celle-ci donnait une impression de volume à la pièce. Il fallait seulement qu'elle écarte une dernière fois tous les gardes et qu'elle transforme rapidement le reste du métal pour en faire une boule malléable.

C'est ce qu'elle fit en un temps presque record et quand l'embrasure de la porte fut enfin bouchée, Saria put aller retrouver les autres derrière le bâtiment. Ils étaient tous là, sans menottes, libres.

- Salut les gars, fit-elle en arrivant.

Tous se retournèrent vers elle et quelques-uns qu'elle connaissait étaient venus la saluer, tous ayant en tête les événements du Tournoi de Jeux magiques.

- Cela faisait vraiment longtemps qu'on ne s'était pas vu, commença Saria. Mais je crois qu'on va devoir se raconter nos vies un peu plus tard. Les deux portes ne tiendront pas des heures. Il faut aussi qu'on les interroge. Non ?

Tous acquiescèrent et en peu de temps, les interrogatoires commencèrent. Erza les dirigeaient et posait des questions simples pour commencer. Dès qu'une personne ne voulait pas répondre, elle passait à une autre. Mais ce ne fut que le début, car bien sûr personne ne lui répondit, voyant qu'elle ne faisait pas de mal aux autres.

- Tu crois vraiment qu'on va tout te dire comme ça ? singla l'un des gardes.

- Non, mais j'espérais seulement que l'un de vous serait assez intelligent pour me dire ce que je veux savoir avant que les choses ne commencent vraiment, lui répondit-elle.

L'homme tressaillit, s'imaginant ce que lui ferait Erza. Comme elle l'avait annoncé Erza commença par les menaces de ses épées, puis passa aux petits coups, puis petit à petit, elle dut augmenter la fréquence et la puissance des coups. En voyant Erza faire, Saria compris comme bon nombre d'autres mages, que la femme n'aimait pas faire ça. Cela devait se finir rapidement, car sinon, cela en arriverait facilement à un constat atroce.

Cherrya qui était resté dans un coin depuis le début s'avança jusque devant un homme assez jeune faisant se stopper Erza, étonné.. Elle le dévisagea un moment, s'approchant par moments de son visage. Sur son visage, elle arborait son air enfantin habituel. Plus le temps passait, plus l'homme devenait nerveux, son débit respiratoire s'accélérait comme s'il manquait d'air.

- Quels âges ont t-ils ? demanda Cherrya au garde.

Ses yeux sortir presque de leur orbite. Un élan de surprise et de peur poussa l'homme à s'agiter sur sa chaise, confortant Cherrya sur sa stratégie. Dans la salle, tous les mages présents regardaient Cherrya, à la fois étonnés et admiratifs.

- Jeunes ?

- O...oui. répondit t-il tout en regardant aberré Cherrya.

- Comment s'appellent-ils ?

- Geo...

- Tais-toi ! intervint, l'homme assit à côté de lui. Ne lui donne pas ce qu'elle veut !

Cherrya se releva et regarda Erza droit dans les yeux. Cette dernière compris directement ce que Cherrya voulait. Elle s'approcha donc de cet homme et prit sa chaise, le transportant hors de la pièce, loin de ses collègues.

Une fois dans une autre salle Cherrya se retourna vers l'homme.

- Reprenons, dit Cherrya, vous disiez ?

- Ils... ils s'appellent Geoffroy et Ezequiel.

- Quels beaux prénoms. Ce sont eux qui vous ont fait ce pendentif.

Dans la salle, personne ne comprit de quoi voulait parler Cherrya. Mais quand elle dénoua les liens de l'homme et que celui-ci attrapa un collier derrière son tee-shirt, tous comprirent.

- Ils me l'ont offert pour mon anniversaire.

- Je ne me trompe pas si je dis que vous ne les avez pas vus depuis longtemps ?

- Non, vous avez raison.

- Maintenant, j'aimerais savoir pourquoi ? Ça se voit que vous préféreriez être avec eux plutôt qu'ici.

Il douta quelques secondes, mais répondit finalement à la question de la jeune fille.

- Je n'ai pas le choix, c'est pour eux que je suis là.

- Pourquoi ? Expliquez-nous, on pourra peut-être vous aider.

Les mots que venez de dire la jeune mage étaient sincères, elle voulait vraiment aider l'homme.

- Je n'ai jamais voulu faire parti des élus de Fiore, c'est pour faire vivre ma famille que je suis ici.

- Les "élus de Fiore" ? s'interrogea Erza derrière Cherrya.

- C'est le nom qu'ils se donnent, vous ne le saviez pas ?

- Non, mais peux-tu nous dire quel est leur but, pourquoi kidnappent t-ils les mages de toutes les guildes de Fiore.

- Je... je ne sais pas trop, on ne nous dit pas à quoi ils servent. La seule chose qu'on sait, c'est qu'ils veulent que toutes les guildes disparaissent. Pourquoi ? Je ne sais pas. Comment ? Non plus. Ils m'ont demandé de les rejoindre quand j'étais au bord de la faillite, ils m'ont promis de quoi nourrir ma famille, j'ai dû accepter.

- Je suis désolé, dit Cherrya au bord des larmes.

- Ce n'est pas grave.

- Mais dis-moi, sais tu où sont envoyés les mages qui partent d'ici ?

- Oui, ils sont envoyés dans la banlieue de Crocus, la capitale.

- Sais-tu aussi, où sont tous les autres camps ?

- La plupart. Les hauts gradés nous font bouger tous les deux mois.

- Pourrais-tu nous les indiquer sur une carte ?

- Bien sûr, mais...

- Je pense qu'il va falloir que tu retournes voir ta famille et que vous déménagez, pour ne pas qu'ils vous retrouvent. Je pense que vous pourrez vous rendre à Lamia Scale en attendant que les choses se calment et que cette organisation soit arrêté.

- Vous feriez ça ?

- Bien sûr, ria Cherrya de bon coeur. Nous ne voulons vous faire aucun mal, bien au contraire. Ce que nous voulons, c'est retrouver nos proches, pas vous séparer des vôtres.

- Dans ce cas, passez-moi cette carte, je vais vous montrer où sont ceux que je connais. Mais, qu'allez-vous faire des autres ?

- Pour l'instant, nous devons les garder ici, pour que l'organisation ne soit au courant de rien et pense que tout va bien. Puis, quand tout sera terminé, on laissera le Conseil les juger en prenant en compte que des personnes comme toi on put faire parti de ce groupe.

- D'accord, merci.

Ils passèrent une demi-heure à noter tous les lieux où les mages devaient se rendre. Après cela, tous sortirent de la salle et se retrouvèrent avec tous les autres mages.

- Je crois qu'il serait bien que nous formions plusieurs groupes pour être plus efficaces, proposa Erza. Certains iront chercher les autres dans les camps, et d'autres iront à Crocus pour arrêter le mouvement. Sachant, que le "QG" risque d'être plus gardé et plus sécurisé qu'ici, ce seront les mages les plus fort et ceux qui travaillent le mieux en équipe qui iront. Ça vous vas ?

Tout le monde acquiesça.

- Je pense que Leon pourrait choisir les membres de sa guilde qu'il juge les plus capable de remplir cette mission, intervint Saria.

A ce moment là, plus personne ne parla. Saria sentit comme si elle avait fait une bêtise, et c'est ce qu'elle avait vraiment fait. Cherrya s'avança vers elle.

- Il a été emporté il y a plus de deux mois, il n'est pas ici.

Saria s'en voulut immédiatement, pour n'avoir pas remarqué qu'il n'était pas présent.

- T'inquiètes, tu ne pouvais pas savoir.

Les groupes se formèrent donc à une vitesse plus qu'impressionnante. Ivik, le mage qui avait accompagné Erza et Saria depuis ces derniers jours avait prit le contrôle du groupe chargé de la libération des mages et Erza celui de la destruction des "élus de Fiore". Aussi, un petit groupe resta sur place pour surveiller les gardes.

Le lendemain fut le jour du départ, tous se dire au revoir et partir dans des directions opposées. Une semaine plus tard, deux autres camps avaient déjà été libérés.

Du côté d'Erza et de son groupe, ceux-ci n'étaient qu'à mis parcours, prenant leur temps pour établir un plan qui leur assurerait de bonnes chances de réussite. Avec elle, Erza avait une vingtaine de mages, dont Saria et Cherrya.

En arrivant devant les portes de Crocus, Saria se stoppa. Tellement de souvenirs revenaient à elle, surtout les souvenirs de Minerva et ceux de ses parents. Heureusement, Erza était là et l'avait poussé à avancer en passant à travers ses souvenirs. En pensant au fait qu'elle n'avait pas encore parlé à Erza de ce qu'il s'était passé après le combat, celle-ci fut réconforté par l'idée qu'Erza était vraiment une bonne amie.

Pour ce qui est du QG, les mages réussirent assez facilement à s'y infiltrer et à accéder à ce qu'appelaient les "élus de Fiore", la "zone de détention". En entrant dans cette salle, avec beaucoup de précaution, les mages furent horrifié par ce qu'ils virent.

- Je... je n'y crois pas, dit Saria, d'une voix presque inaudible.