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ALINEA (Français)

Elle était la princesse qui se devait de mourir… Alinea, princesse bien aimée de Ritz, et érigée en héroïne de la guerre immortelle récemment terminée fut trahie et tuée pour des raisons politiques. Toutefois, la mort ne vint pas. Elle se retrouva à se réveiller dans le Tokyo moderne, dans le corps d’une fille, nommée Suzuki Ara, antagoniste la plus détestée de tous. Il était le prince qui se devait de vivre… Homura Ryuu, héritier de la famille la plus influente du japon forcé à épouser Ara depuis sa naissance, en raison d’une malédiction familiale. Il ne pouvait se marier et avoir des enfants uniquement avec celle mentionnée dans la prophétie, sans quoi sa lignée disparaîtrait. Destiné… Le prince et la princesse de deux mondes différents, où règnent la vengeance, la haine, la conspiration et la lutte pour le pouvoir, se retrouvent dans une tournure des moins attendue. Était-ce une coïncidence ? Peut-être pas. Pour deux âmes destinées l’une à l’autre se rencontrer indépendamment du temps et des circonstances. C’est ce qu’on appelle la destinée… ======= Ara donne un coup de coude dans les côtes de Ryuu. « Chéri, tu fais fuir les gens, apprend donc à sourire. »  « Chérie, si je souris, ils oublieront totalement pourquoi ils existent, » Ryuu réplique avec suffisance, Ara n’a alors d’autre choix que de soupirer de défaite. Il n'y a aucun sens à raisonner ce têtu de husky de toute façon. Bien, il a en quelque sort raison de toute façon… Ara regarde vers le poste d'infirmière où les infirmières continuent à se rentrer les unes dans les autres ou à se cogner contre les tables tout en faisant tomber des objets parce qu'elles sont occupées à jeter un coup d’œil discret sur Ryuu. « Tu vois ? elles sont distraites comme ça sans même que je souris. Qu’arrivera-t-il de plus si je le fais ? » Ryuu lui dit d’une voix amusée. Puis encore, la malice se met à danser dans son regard bleu et finalement il envoie un sourire éclatant en direction des infermières. BING! BANG! Ara regarde le chaos éclater dans la station puis elle tire rapidement le coquin de husky sur le côté et lui lance un regard noir. « Quoi, Qui m’a dit de sourire ? » demande-t-il innocemment. « Je l’ai fait OK ? C’est de ma faute, » Ara lui dit-elle alors qu’elle l'entraîne au loin.

schreient · แฟนตาซี
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46 Chs

C'est Notre Faute

"Ah, il est est encore dans les vapes," commenta Kazehaya Gin alors que les deux regardaient le visage cendré d'Aki.

"Que s'est-il passé? Ai-je fait quelque chose?"

Koutaishidenka, tu en a trop fait. Tu as appelé ce pauvre gars "frère" sans même prévenir - qui n'en serait pas choqué?

Mais bien sûre, Kazehaya Gin, ne dit rien de tout cela au prince, alors il consacra simplement ses efforts à ramener le pauvre gars aux sujet concerné. Plus vite ils auraient clarifié les choses, plus vite Suzuki Aki pourrait rentrer chez lui et se reposer.

Quand Aki revint finalement à lui, il regarda une fois de plus les documents.

«tout cela… est-il vrai? »

"Véridique, légal et contraignant",répondit Kazehaya.

Il ne savait pas pourquoi. La plupart des gens aurait été au septième ciel en apprenant qu'ils seraient liés par mariage à la maison Homura. En fait, beaucoup de gens avaient déjà comploté et essayé de se frayer un chemin afin d'établir une telle connexion en amenant leur fille à des fonctions commerciales dans l'espoir d'attirer l'attention du Koutaishidenka. Suzuki Aki, quant à lui, non seulement n'avait pas l'air heureux, mais semblait même vouloir rejeter l'idée.

Cependant ils ne pouvait se permettent de laisser cela se produite, et Kazehaya fit alors signe à Ryuu de le laisser régler ça. Après tout, le prince qui était si brillant en avait en fait une intelligence émotive dysfonctionnelle - parfois cela fonctionnait, et parfois non. C'était du "quitte ou double" à chaque fois avec lui. Mais la question son mariage avec Ara était quelque chose sur lequel ils ne pouvaient se permettre la moindre part de hasard, et donc Kazehaya se devait intervenir.

"Il semblerait que vous n'en ayez jamais entendu parler auparavant", commenta Kazehaya.

"En fait," commença Aki en se creusant la tête. Cela faisait presque trois ans que leurs parents étaient morts dans l'accident de voiture, trois ans pendants lesquels il s'était concentré à travailler comme un forcené afin de prouver sa légitimité à hériter de l'entreprise familiale, au point qu'il en avait totalement oublié pas mal de choses.

"Mes parents sont morts accidentellement et donc je n'étais pas au courant tout", expliqua Aki. "Mais en ce qui concerne les fiançailles d'Ara, j'en avait légèrement entendu parler, mais je n'avait jamais pensé que cela pouvait être avec M. Homura."

"Ryuu," le corrigea sérieusement le Koutaishidenka, Aki en déglutit alors comme s'il se faisait gronder et Gin donna alors un petit coups sur le bras du prince afin de faire taire ce dernier.

"Le Koutaishidenka souhaitait juste que le président Suzuki l'appelle par son prénom puisque vous êtes presque une famille", expliqua Kazehaya avec un sourire, mais une expression plus perplexe traversa le visage d'Aki.

Il apparaissait vraiment que Suzuki Aki n'approuvait toujours pas cet engagement.

"Y a-t-il un problème à propos des fiançailles président?"

"Je ..." commença Aki, puis il soupira. "Je n'ai rien contre le mariage de ma sœur avec ... Ryuu." Il s'étouffa presque en prononçant le prénom, mais cela était déjà un pas en avant.

Kazehaya Gin se détendit alors. Même le prince avec son air sérieux afficha une lueur d'approbation dans ses orbes bleus.

"Mais?" Incita Kazehaya. Si il restait le moindre problème, ils devaient tout mettre sur la table maintenant. Ils feraient alors en sorte de satisfaire le frère, peu importe ce qu'il pouvait vouloir de plus.

"Mais Ara a quelques ... problèmes", déclara finalement Suzuki Aki. Ce serait injuste envers Mr Homura s'il n'avait aucune idée de ce qui était arrivé à sa sœur, et il leur dit alors tout, en omettant bien sûr, l'horrible caractère de sa sœur quand ils se disputaient auparavant.

Cependant, Kazehaya Gin et Homura Ryuu n'en battirent même pas un cil. Ils étaient déjà au courant de tout cela et même plus semblait-il.

«S'il vous plaît, comprenez. Ma sœur était juste complètement perdue quand nos parents sont si soudainement décédés et je n'ai pas su trouver de temps pour elle. C'est également de ma faute si elle a eu des moments difficiles…»

Aki s'arrêta et Kazehaya décida de clarifier ce malentendu de Suzuki à propos de sa sœur.

"Elle a quoi? Elle a essayé de se suicider?" le PDG de Homura termina sa phrase, et Aki en fut plus que surpris. Il ne s'attendait pas à ce qu'ils soient au courant de ça.

Mais là encore, il s'agissait de la maison Homura. Il n'était donc pas impossible pour eux d'avoir gardé un œil sur Ara si ils l'avaient vraiment voulue pour un mariage depuis sa naissance.

Puis, Aki s'inclina dans la défaite. "Oui," répond-il.

"Tu as tort,"le reprit le Koutaishidenka, et Aki le regarda alors avec confusion.

"Comment ça?"

"Elle n'a pas essayé de se suicider. Quelqu'un a essayé de la tuer", l'informa le prince d'un ton neutre et le visage d'Aki perdit alors toute nuance de couleur.

"Non…. Cela ne peut pas être vrai. Après l'accident, je lui ai demandé," il chercha alors dans ses souvenirs, quelques mois auparavant quand tout cela était arrivé. "La police m'a dit que ce n'était qu'un accident."

"Ce n'était pas le cas", déclara Kazehaya Gin en plaçant une autre pile de documents sur la table.

C'était un rapport d'enquête sur l'accident. Il y était indiqué comment les freins de la voiture avaient été trafiqué, Aki en fut alors stupéfié.

"Comment est-ce possible?"

"Eh bien, ces preuves, bien sûr, n'existent plus", poursuivit Kazehaya. "Le coupable a un lien avec le chef de la police, alors elles ont été détruites."

"Q-qui?" Aki aurait tellement voulu le savoir, son corps en tremblait, ses mains avaient les poings fermés et il serrait les dents pour contenir sa colère.

Kazehaya posa alors un autre document sur la table, et le souffle d'Aki s'emballa. Il s'agissait d'une photo d'une fille qu'il connaissait si bien. "Cette fille…"

"Okada Koharu, du même âge qu'Ara - et je crois, sa meilleure amie", déclara Kazehaya, et il expliqua ensuite à Suzuki comment cette fille avait manipulé toute l'école pour ternir la réputation d'Ara dans son propre intérêt afin de l'aider dans sa quête pour obtenir le petit ami de quelqu'un d'autre.

Le plus Aki en entendait, le plus il avait l'air malade.

"Je ... cette fille. Elle est toujours fourrée chez nous; elle a toujours traîné avec Ara. Elle ..." s'étouffa Aki. "C'est elle qui m'a dit toutes les mauvaises choses qu'Ara faisait à l'école. Je-je pensais qu'elle était inquiète. Je ne savais pas ... je ne savais pas."

Le frère affligé baissa la tête. Il avait déjà totalement oublié qu'il se tenait devant Gin et Ryuu. Ses yeux étaient remplis de douleur et Kazehaya le laissa simplement évacuer.

«Ara a essayé de me dire qu'elle était innocente à l'hôpital. Elle a dit qu'elle ne l'avait pas fait. Je ne la croyais pas…»

À ce moment-là, le jeune président du groupe Suzuki Raiden en était réduit à fondre en larme sur la table, les remords étaient lisibles sur son visage couvert de larmes. "C'est ma faute. J'ai juré sur la tombe de nos parents que je prendrais soin d'elle. Mais j'ai échoué. J'ai échoué …"

Le Koutaishidenka resta sans expression, mais Kazehaya savait qu'il ressentait la même chose. Après tout, il n'y avait pas si longtemps de ça, le prince lui-même était en colère contre sa fiancée sans avoir pris la peine de vérifier les choses.

"Président Suzuki, ce n'est pas votre propre erreur", lui dit Kazehaya Gin.

"C'est la nôtre. Nous sommes tous à blâmer," ajouta doucement le Koutaishidenka, ses yeux se resserrèrent sur la photo de la jeune fille souriante sur la table. "Et nous la corrigerons bientôt ..."