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Chapitre 22 : Une conscience se réveille

Le lendemain matin

Edward ouvre progressivement les yeux.

En se réveillant, il essaie de se relever, sans succès.

Il montrait des signes qu'il ne s'est pas encore habitué à être dans sa condition, en forçant son corps à se lever comme s'il n'était pas blessé.

Edward :

Nggh.

(J'ai toujours aussi mal, on dirait que la douleur n'a pas disparu.)

Allongé sur le lit, Edward regarde plus attentivement le plafond, réalisant que ça ne servait plus à rien d'essayer de se lever.

Edward :

(On dirait que j'ai finalement été sauvé.

Je vais pouvoir respirer un peu maintenant que je sais que tous mes problèmes vont être derrière moi, si je réussis à guérir.

Reste à savoir où je suis et qui m'a sauvé.)

Rébecca fait rapidement son apparition dans la chambre, venant de derrière la porte demi ouverte de la chambre.

Elle vérifiait avant qu'Edward se réveille, s'il s'était réveillé ou non de son sommeil, repassant souvent le voir.

De loin, Rébecca pouvait voir qu'Edward s'était réveillé, excité, elle s'avance jusqu'à lui en souriant.

Rébecca :

(On dirait qu'il s'est réveillé.)

En s'avançant jusqu'à lui, elle lui demande, près du lit.

Rébecca :

Hé, ça va tu te sens bien ?

Edward :

(Hein ?)

Rébecca s'approche pour toucher la tête d'Edward, mettant sa main dessus pour voir s'il a de la fièvre.

Rébecca :

Super, on dirait que tu n'as pas de fièvre.

Au moins tu pourras te sentir bien pendant ta guérison.

Edward rougis sans le savoir, incapable de bouger ne serait-ce qu'un muscle.

Edward :

(Qu'est-ce qu'elle fait bon sang ?

Arrête ça.)

Rébecca regarde de plus près son visage, elle voit qu'Edward est visiblement mal à l'aise pour une raison qu'elle ne connaît pas.

Rébecca :

Est ce que ça va ?

Tu n'as pas dit un mot depuis que tu t'est réveillé.

J'ai l'impression que tu as du mal à parler, me dis pas que tu serais quelqu'un qui est muet ?

Edward :

(Trop proche!

Elle veut vraiment faire grimper mon stress en faisant ça, s'il te plaît arrête, il me faut du temps pour me calmer.)

Rébecca s'éloigne du lit en reculant, en pensant d'abord à ce qu'elle devait ramener pour lui, pour qu'il reprenne des forces.

Rébecca :

On dirait que tu es encore sous le choc.

Je vais te ramener à manger et à boire pour que tu reprennes des forces rapidement, d'accord ?

En se retournant, elle s'en va prendre de la nourriture et de l'eau, sûrement présent dans le rez de chaussée de l'auberge.

Dès que Rébecca était enfin partit, Edward arrêta de rougir de timidité, soufflant un peu.

Edward :

Houh, elle est partie.

(Elle voulait pas me laisser respirer ne serait ce que deux minutes, c'est terrible de me choquer autant d'un coup.

Je ne pense pas ça pour la critiquer, ma situation est juste particulière en elle même.

Voir une femme pour la première fois est quelque chose que je n'ai jamais prévu de base, donc je réagis comme ça.

Enfin bon, au final j'ai touché le gros lot.

Non seulement je vais pouvoir guérir, mais en plus je n'aurais en théorie pas de problème pour me nourrir et boire à ma soif.

J'en demande pas plus, mon objectif est accompli.)

Edward laisse entrevoir sur son visage un grand sourire, le plus grand qu'il n'a jamais fait de toute sa vie.

Edward :

(Je suis libre !

Je peux enfin avoir d'autres perspectives dans ma vie que de moisir dans ce foutu village, je peux enfin espérer autre chose que rester là bas à me demander chaque jour quel est le sens de ma vie.)

En ayant cette pensée, il se rendit compte de quelque chose, son expression joyeuse se transforme en un visage empli d'incertitude sur l'avenir très vite.

Edward :

(Je me demande ce que je pourrais faire à partir de maintenant, à vrai dire je n'ai jamais pensé une seule seconde à toutes les possibilités à ma disposition et celles que ce monde pourrait m'offrir.

Bizarrement quand j'y pense, absolument rien ne me vient en tête si ce n'est une chose, trouver comment survivre et pouvoir vivre tranquille.

Je crois que je devrais pas me prendre la tête avec ce genre de questionnement pour l'instant, je devrais seulement me concentrer sur le moment présent et réagir en fonction de ce qui est le mieux pour moi ou pas.

Après tout, le danger n'est toujours pas dissipé tant que je n'aurais pas stabilisé ma situation actuelle.

Reste que pour l'instant, on peux pas dire que je suis si mal lotis.

Ça promet en tout cas, les perspectives qui m'attendent les bras ouverts dans ce nouveau monde que je connais à peine.)

Quelques minutes plus tard, en entendant le bruit des escaliers annonçant son arrivée, Edward devine que Rébecca était revenu avec de la nourriture et de l'eau.

Elle alla vers Edward, posant la nourriture et la gourde qu'elle a amené sur une table de chevet à côté du lit, avant de s'appuyer sur le rebord du lit pour le nourrir.

Rébecca :

Je vais te nourrir d'accord, pas besoin d'être terrifié.

Elle lui fait manger à la cuillère différents fruits broyés pour être facilement mangeable par Edward, telles que de la pomme, de la myrtille, de la fraise et de l'orange.

Puis elle lui fait boire de l'eau avec sa gourde de forme ronde.

Après avoir fini elle lui dit.

Rébecca :

J'espère que tu vas mieux maintenant.

Dis, est ce que tu es capable de parler ou t'en est pas capable ?

Impassible, Edward n'arrive pas à parler, comme bloqué par une timidité qu'il n'a jamais connu.

Edward :

(Maintenant que je l'a revois une deuxième fois et qu'elle moins proche de moi, j'ai l'impression que mes émotions vont pas s'emballer comme tout à l'heure.

Je me sens déjà mieux comparé à tout à l'heure.)

Encore un peu timide face à elle, il parle finalement, à voix basse.

Edward :

Je, je sais parler.

Rébecca en entendant Edward parler, devient un peu surexcité par la situation, ne cachant pas sa joie.

Rébecca :

Oh, t'as parlé !

Elle s'approche d'un coup vers son visage.

Rébecca :

C'est génial tu peux parler, tu pourras nous dire ce qui t'est arrivé pour être dans cet état !

Gêné, Edward n'arrive même pas à dire un mot de plus, son visage qui rougit trahissant son état.

Edward :

(Par pitié, arrête de t'approcher comme ça, on croirait que tu veux m'embrasser !!)

Rébecca :

Hé, tu peux me dire comment tu t'appelles ?