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Baptiste arriva au galop près d'eux. Ils rompirent instantanément leur contact. Personne au palais ne connaissait encore leur attirance l'un envers l'autre.

« -Votre Altesse, Il y a une réunion urgente au château, tous vos conseillers vous attendent. S'écria le Valet essoufflé

-Raccompagner mademoiselle Adélie dans sa chambre, ordonna le Roi avant de repartir au galop »

Laissant la pauvre jeune femme seule sur sa monture. Mais Baptiste était par chance très compréhensif, il la ramena doucement au palais.

Gustave craignait qu'une guerre civile se soit déclenchée. Il galopant à toute allure jusqu'au palais et ne prit même pas le temps d'en changer ses bottes pour rentrer dans la salle de réunion.

Tous ses conseillers étaient debout à l'attendre.

Le Roi était contrarier d'avoir du écourter sa balade, il ne risquait pas de mâcher ses mots.

« -Que ce passe-t-il enfin ?!

-Votre Altesse, les révoltes ont repris dans tout le royaume, depuis le décès de votre père, tous les Vésanais sont contre vous. Vous devez vous faire apprécier ou bientôt la guerre civile sera à nos portes, déclara un homme »

Gustave sembla réfléchir un instant, comment pourrait-il se faire apprécier du peuple ? Il s'assit au bout de la grande table. Les mains jointes sous son menton.

« -Vous avez des idées peut être ? Questionna-t-il devant tous ces hommes qui trépignaient d'impatience

-Et bien votre Altesse, s'avança un vieil homme, Je ne vois qu'une seule et unique solution à votre problème. »

Gustave haussa les sourcils intrigué.

« Marier vous et donner un héritier à la couronne »

L'annonce de l'homme fut accueillit par un brouhaha dans la salle. Entre le chef des armées qui souhaitait faire une démonstration de force afin de décourager les plus téméraires, l'allié ... la discussion n'avait ni queue ni tête.

Mais le Souverain vit en cette solution une raison de plus pour épouser sa belle Adélie. Il voyait déjà les gros titres des journaux : Le Roi épouse une simple paysanne !

Le peuple se sentirait encore plus proche de lui en ayant l'impression d'avoir un « infiltré » au palais

« Très bien j'épouserais Adélie Bauduin, l'ancienne domestiques charger de faire la soupe ! »

Un silence passa dans la pièce quand un autre homme prit la parole

« -Votre altesse, je doute qu'elle soit la Reine dont le pays à besoin, de plus le peuple ne comprendra pas pourquoi elle et pas leur fille où leur cousine.

-J'ai lu un conte il y a quelques années d'un Roi qui rencontra sa femme lors d'un bal, organiser donc un bal et invité toutes les jeunes femmes du royaume, ainsi chaque famille aura eut l'impression d'avoir eut sa chance, qu'en penser vous ? »

Le brouhaha reprit certain criaient « C'est de la folie » d'autre hurlait « Quel idée fantastique »

Gustave fit taire son assemblé.

« Organiser ce bal pour dans une semaine » il annonça cela en quittant la pièce, presser de revoir sa bien aimée.

L'après midi même des centaines de chevaux partirent aux quatre coins du royaume annoncer la nouvelle.

Gustave toqua à la porte, mais personne ne répondit, il savait que cela n'étais pas le bien vu mais il entra tout de même dans la pièce.

Il ne vit d'abords personne mais il entendu chantonner dans la salle de bain. Il s'y dirigea sans réfléchir un instant.

Quand la douce odeur de rose lui vint au nez, c'était trop tard, il avait ouvert la porte.

Adélie émit un petit cri strident en tentant comme elle le pouvait de cacher son corps dans l'eau du bain.

Gustave sursauta et détourna les yeux, mais il en avait vu assez pour alimenter ses rêves les plus fou.

En plus d'avoir un visage d'ange voici que la jeune femme qui peuplait ses songes avait un corps de déesse.

Le Roi balbutia des excuse avant de s'en aller aussi vite qu'il était venu. En passant dans le couloir il tomba sur sa mère.

« Gustave, Votre Altesse ! Où étiez vous, elle marqua un arrêt puis reprit en fronçant les yeux, vous n'étiez pas dans la chambre de la domestique j'espère ?! »

Le Souverain tourna la tête, il lui était impossible de mentir à sa propre mère.

« Si la jeune femme que vous souhaiter tant épouser à perdue sa vertu avant le mariage, il sera hors de question qu'elle devienne Reine et je ferais moi-même faire faire un examen par le médecin, m'entendez vous ? Siffla-t-elle entre ses dents »

Gustave fit une grimace et repartit en laissant la Reine-Mère penaude.

Il fallait que ce mariage ait lieu rapidement pour éloigner sa mère de la couronne au plus vite.