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Le Dernier Rêve

Le monde n'est plus ce qu'il était. Maintenant que les Dieux ont décidé de s'impliquer dans les affaires des mortels, l'Ancien Monde tombe en ruine. Rien ne pourra empêcher la naissance du nouveau destructeur. Si ce n'est celle qui doit le créée, la première femme.

BloodPrincess4 · Ficção Científica
Classificações insuficientes
42 Chs

Scène 2, Partie 4

Rome, Italie, ██/██/2███

J+445

Pendant un instant, après l'explosion, le monde devint sombre et silencieux.

Puis, d'un coup, il tomba.

Ou plutôt, la cage d'ascenseur tomba dans les étages inférieurs, sans rien pour le retenir.

Les deux hommes présents à l'intérieur s'élevèrent dans les airs, rejetés par la gravité terrestre, comme flottant dans le vide spatial.

L'une des seules choses les différenciant désormais dans l'obscurité était les cris du plus jeune, et le rire du plus âgé.

Cette chute continua pendant environ une dizaine de secondes, avant que le sol ne commence à ralentir, projetant les deux camarades face contre terre.

L'homme en costume se releva le plus rapidement, puis se pencha pour aider le 'nouveau', qui grognait et gémissait au sol.

- Désolé, mais tu vas devoir t'habituer à cette douleur si tu veux rester ici, dit son aîné sur un ton de plaisanterie alors qu'il se relevait.

- C'était obligé les explosions ? demanda le blond. J'entends plus rien.

- C'est pour ça que je t'ai dit de mettre des bouchons d'oriels, lui répondit l'homme en retirant les siens.

Après avoir soigneusement épousseté son costume, il se dirigea vers le panneau de contrôle et tenta d'appuyer sur tous les boutons, en vain.

Il se tourna vers la nouvelle recrue et plaça un sourire qualifiable de très suspect sur son visage.

- Quoi ? demanda Luck. Tu veux que j'ouvre la porte ?

Sans réponse de la part de son supérieur, Luck se dirigea vers les portes en fer de l'appareil métallique en soupirant.

Il glissa ses doigts dans la fine ouverture entre les deux battants, et tira de toutes ses forces, sans que cela ait le moindre effet notable, mis à part l'essouffler.

- Tu vois ? Je peux pas.

L'homme au costume se dirigea alors vers les même portes, sortit une feuille dorée d'une de ses poches intérieures et la glissa dans l'ouverture maintenant un peu plus large.

Une fois qu'elle eut parcouru la totalité de la hauteur des portes, un cliquetis sonore retentit, redressant les portes, qui se refermèrent entièrement.

- Tu viens de faire disparaître notre seule chance de sortir, fis remarquer le jeune homme.

- Silence, répondit doucement son collègue. Laisse ceux qui ont de l'expérience travailler.

Ils attendirent tous les deux pendant près d'une minute, et, lorsque le Luck sembla sur le point de dire quelque chose, les deux portes s'ouvrirent miraculeusement, laissant filtrer une lumière artificielle.

Trop abasourdis pour concrétiser la moindre pensée, Luck se contenta de suivre les pas de son employeur, sans vraiment savoir où il était.

Tous les dix pas environ, l'homme en costume s'arrêtait pour fixer un petit boîtier dans un coin sombre.

Ils continuèrent de marcher pendant plus d'une demi-heure, avant qu'une porte fermée ne les empêche d'aller plus loin.

- On fait quoi maintenant ? demanda le jeune homme d'une voix faible.

- On entre, répondit l'homme en noir en plaçant sa main sur le détecteur accroché au mur.

Dans un silence assourdissant, la porte s'ouvrit lentement, révélant aux deux hommes une salle d'hôpital, inondée par la lumière des spots du plafond.

La chose qui attira leur attention était le corps posé sur une table d'opération, soigneusement disséqué.

Il avait des ailes.