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Chapitre 8- Dream or nightmare

On évitait les ruelles, le plus possible, une fois arrivée à la maison, on s'installe dans le salon, tous les trois assis sur le canapé, nous allumons la télévision, on regardait des manga en replay pendant des heures et des heures. Je commençais a fatiguée, makoto et jiyu étaient endormis, je sors du canapé puis avance légèrement le dossier, je le déplie, c'était devenu un lit, je part chercher des coussins et une couette, je les installe confortablement puis à mon tour je m'installe, en leur souhaitant de beau rêve, je prends un peu de temps avant de m'endormir et je plonge dans un profond sommeil. J'étais en train de rêver, j'avais une tenue différente de celle que j'avais, mon t-shirt était imprimé de rayures blanches et noir, je portais un pantalon complètement déchiré surtout la jambe droite qui ressemblait plus à un short, il était de couleur violet, par contre j'avais toujours mon gilet jaune avec ma capuche, mais la chose qui me surprit le plus c'est que j'avais mes oreilles et ma queue de chat. Je me lève surpris, ce qui me fait tomber d'une branche d'arbre, je me relève légèrement, mal à la fesse.

- tu vas bien ? Une voix inconnue

Je tourne ma tête en regardant de droite à gauche et j'entends de nouveau cette voix.

- je suis derrière toi.

Je me retourne, une fille inconnue était devant moi, elle devait avoir 10 ans, des cheveux blond attachée en tresse et d'un rubans blanc, des yeux bleus comme le ciel, une robe bleue claire munie d'un tablier blanc, elle avait des ballerines noir, je m' accroupi mais étrangement j'étais à la hauteur de son visage et il mettait impossible de me rappeler à quoi elle ressemblait, comme si une ombre le lui cachait, je lui demande son nom, elle me dit qu'elle s'appelait Alice, suite à cette révélation mes yeux écarquillés, visiblement je devais être en train de rêver du film Alice au pays des merveilles ça expliquerait d'autant plus ma tenue étrange.

- tu t'appelles Alice, c'est bien ça ?

- oui. Me souris t'elle

- hmmm... Qu'est-ce que tu fais, dans cette forêt toute seule ?

- Je cherche un grand lapin blanc dit elle en levant les bras, mais je suis perdu et en le cherchant, je me suis fait mal à mon bras car j'ai trébuché.

Elle lève son bras, une blessure était fortement apparente sur son avant-bras, je lui prend son bras, tâtonne la plaie, elle bouge son bras du à la douleur, des larmes coulent le long de ses joues, je m'excuse t'en bien que mal de lui avoir fait mal sans le vouloir mais comme nous étions dans une forêt, j'aurais voulu avoir de l'eau pour pouvoir désinfecter légèrement sa blessure, soudainement l'endroit où nous étions ce mis à être flou et brouillé avec un bruit strident comme si une vielle radio avait rendue l'âme, cela dura quelques secondes,nous étions devant un petit ruisseau, alice était à genoux, les yeux fermés et les mains bouchant ses oreilles, elle était effrayée, je lui tapote l'épaule pour lui faire signe que tout était finie, elle ouvre les yeux et exprime son soulagement. C'était tellement étrange ce changement si brusque, il suffisais qu'une forte idée traverse mon esprit pour que tout change, j'essaie à nouveau en imaginant une cabane en bois qu'on aurait fabriqué étant enfant avec un grand drap rouge avec des carreaux blanc pour s'asseoir à l'intérieur, le même effet et bruits de vielle radio revient à nouveau, la petite fille blonde, ce précipite dans la cabane et s'allonge sur le grand drap, ce qui m'étonne le plus ce n'était pas la réaction de l'enfant mais le fait que cette cabane était parfaitement identique à ce que j'avais imaginé.J'appelle Alice en direction du ruisseau , elle ce dirige vers moi en courant, puis s'assoit au bord de l'eau, je lui demande de tendre son bras blessé, ensuite je le plonge dans l'eau en désinfectant la plaie, je le lache , elle me disait qu'elle avait froid maintenant et qu'elle voudrait un petit manteau bien chaud, je rigole à ça réaction et je me mis à déchirer un morceau de mon t-shirt et je lui fait un pansement, la fille blonde regarde son bras puis sourit et sautille dans tout les sens. Elle me tient ensuite la main, ce qui me surprend puis je lui rends un sourire, nous voilà à nouveau en marche. Pendant le chemin, Alice courait partout cueillait des fleurs, comme un véritable enfant, ce rêve était si agréable que l'on aurait cru à une réalité.

- Alice, tu ne te méfies pas de moi ? Lui dis-je soudainement

- hein?, elle s'arrête de courir comment ça ? Me demande-t-elle perplexe.

- Je suis un parfait inconnu, tu sais, je pourrais très bien te faire du mal. Lui dis-je d'un ton sérieux

- Je te fais parfaitement confiance, car tu m'as soigné et rassuré quand j'avais peur et puis si tu étais quelqu'un de mauvais, je l'aurais tout de suite sentie. Me répond avec un sourire

- tu l'aurais sentie, comment ça ? Le visage interrogatif

- Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je ressens quand des personnes sont mauvaises, un peu comme la méchante reine de cœur, elle n'est pas gentille, son peuple ne l'aime pas et moi non plus.

Elle ce mis à bouder et suite à cette réponse, je ne pouvais m'empêcher de lui faire un gros câlin en lui disant que j'aimerais avoir un enfant comme elle, bien sûr la pauvre petite n'avait pas compris, on marchaient toujours dans la forêt, elle me racontait sa vie, contrairement à l'histoire de base, cette dernière vivait dans un petit village et que un jour un lapin serait apparue et elle décida de le suivre mais qu'après quelques minutes, elle s'était perdue dans cette forêt et que l'effet de la vielle radio apparaît quand Alice souhaite trouver le lapin.Nous voilà sortis de cette maudite forêt, on était arrivés dans une petite ville, avec des maisons faisant penser au moyen-âge, nous étions dans les rues, des stands regorgent de partout, ils y a tellement de bonnes choses à manger, Alice me tire le bras vers l'un des nombreux stands, nous étions devant pleins de pâtisseries et viennoiserie en tout genre, un monsieur, nous demande si quelque chose nous intéresse, elle se tourne vers moi puis je me mis à parler mes poches, je senti un porte-monnaie, il y avait de quoi payer largement, elle demande a l'homme de tartelette au miel, je prend de l'argent mais ce dernier fût remplacé aussi tôt, je recule vraiment surpris car on ne voit pas ça tout les jours, je me reprend quelques que seconde après et prend les tartelettes, on ce dirige vers un parc cette fois si, il était vraiment grand au moin 2 hectares à vu d'oeil, des rivières y coulés, des arbres un peu partout et plusieurs bancs à disposition, on s'assoit et je sors notre repas toujours chaud d'un sac, nous commencions à manger.

- Alice, le lapin que tu cherches, il ressemble à quoi ?

- C'est un grand garçon aux cheveux bruns et des yeux verts par contre ses vêtements, je m'en souviens plus.

- Un garçon !? J'étais choqué attend ce n'était pas censé un simple lapin ?

- Si s'en ai un, il avait des oreilles toute blanches comme ceux d'un lapin.

- Ah... Euh... Je vois. Je ferme les yeux plus, je souffle.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu te sens mal ?

- Je vais bien, j'étais juste un peu surpris.

Je m'apprêtais un manger ma petite tarte au miel, quand le parc où j'étais assis se transforme en grand sol blanc muni de piliers de la Grèce antique, mes yeux écarquillés, car je connaissais bien cet endroit. Je me redresse et lâche mon repas, mon visage exprimé de la colère, cette fois le garçon qui était en face de moi n'était plus sur un trône mais lévitait avec des cartes dans les mains, qu'il fessait tourner entre ses doigts, toujours le visage non reconnaissable, il tourne sa tête vers moi et fait un rire narquois. Je m'avance vers lui d'un pas déterminé, mais à quelques mètres de lui mon corps refusait de bouger, j'avais beau forcer, impossible de faire le moindre mouvement, ce qui m'énerve encore plus.

- Sale lapin, qu'est-ce que tu lui as fait !? Tu n'as pas intérêt à lui faire du mal !

Il ne dit rien, il me pointe du doigt et se met à écrire, une fois qu'il termine les mots viennent dans ma direction et s'arrêtent.

Tu t'es bien amusé ?

Je ne comprenais pas, et puis les lettres chance à nouveau.

J'espère que mon petit rêve, t'a plus ?

Et pour la petite Alice ne t'en fais pas.

Car ce n'est qu'une vulgaire invention de ma part.

Suite à ces derniers mots, je m'énerve et commence à l'insulter de tous les mots que je pouvais exprimer et les lettres changent encore une fois.

Je m'amuse bien, j'ai joué le lapin que cette pauvre Alice suit pour l'éternité.

Il me sourit et en un battement de cils, je me réveille dans le salon sur le canapé, ma respiration ce faisait lourd mais j'arrive à me calmer quelques minutes puis je tourne ma tête vers l'horloge au dessus de la télé, il n'était que une heure du matin alors que dans mon rêve, j'avais passer des heures à n'en plus compter, je me lève du canapé pour aller boire un bon verre d'eau bien frais.Une fois à la cuisine, j'ouvre l'eau puis je prend un verre propre sur le lavabo, je le rempli et bois cul sec, je m'écroule sur le canapé en posant ma main sur mon front, j'étais exténuée, j'entends des bruits de pas puis je lève légèrement ma main, c'était jiyu qui était avachie sur le mur, elle m'observait sans un mot. Le clébard s'avance puis s'accroupit, elle me fixe toujours sans dire le moindre mot et me tire le bras.

- Tu vas bien ? Me dit-elle avec son regard blasé

- J'ai fait un rêve, qui a tourné au cauchemar,à cause du lapin.

- Je vois, elle me frotte légèrement la tête, le lapin, il a fait quoi comme merde encore ?

Je me redresse et lui explique tout ce qu'y, c'était passé avec Alice et le lapin qui m'a écrit pour me parler, elle passe la paume de sa main sur sa joue puis penche la tête, jiyu avait un air réfléchi.

- Qu'est-ce qu'il y a, le clébard ?

- Je pensais juste à quelque chose, mais je verrai plus tard, elle se lève repose toi, demain, on fera le point, enfin, on essayera.

Jiyu sort de la pièce, quand t'as moi, j'essayais de me rendormir, mais j'avais peur de recroiser le lapin dans mes rêves, je me suis endormie deux heures après en repensant à Alice, je me demande si on peut la ramener à la maison.