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Chapitre 23- Vieilles habitudes

Deux jours sont passés depuis que nous avons emmené le groupe de chat, chez un vétérinaire. Un appel était apparu sur mon téléphone, c'était le vétérinaire, je réponds puis après quelques minutes de discussion, je raccroche, des mains me tire vers l'arrière et je me retourne brusquement. La personne qui m'avait tirée était Makoto, elle avait à nouveau retrouvé son sourire jovial. Depuis l'accident, nous avons demandé à une psychologue que nous connaissons pour qu'elle puisse parler de tous ses problèmes, qu'elle ne pourrait pas aborder avec moi ou quelqu'un d'autre.

- C'était un appel des vétérinaires ? Dit-elle en regardant l'écran de mon téléphone.

- Oui, mais le problème, c'est que j'hésite encore où je pourrais les loger...

- Ici, ce n'est pas possible ?

- Si, mais pour les nourrir, je ne sais pas trop comment on va se débrouiller, d'autant plus que nous sommes des étudiants et on n'est toujours pas dans la vie active.

- Pas faux... Humm, ton frère en pense quoi ?

- Il veut voir les chats avant, il ne m'a rien dit de plus.

- Je vois, bon bah moi, je vais aller me promener en ville. Makoto me fait une tape sur l'épaule. Je vais me recentrer avec mes chakras.

Elle part en rigolant, je prends mon téléphone et appelle Cipher pour savoir ce qu'il faisait puis raccrocher.

Bon bah... Je vais devoir aller chercher les chats moi-même...

J'étais sortie de chez moi depuis dix bonnes minutes, le téléphone allumé avec un GPS affiché qui m'aidait à trouver mon chemin vers le vétérinaire.

Dans cette grande ville, les premières personnes qui ont dirigé, il y a des siècles avaient décidé de fabriquer plusieurs grands bâtiments, qu'il avait fallu un peu plus de cinq ans pour finir les constructions, certains ouvriers avaient même perdu espoir de les voir, un jour, finies. Permis ces bâtiments, trois étaient à destination des animaux, une chenille et deux vétérinaires.

Le GPS m'indique cinq minutes de marche pour arriver à destination, mais je ne suis jamais allée dans ce genre d'endroit donc, je faisais que regarder aux alentours, on aurait dit que la rue où je le situais était entourée exclusivement de bâtiments en rapport avec les domaines de la médecine, je ne vais pas vous mentir que c'est vraiment pratique.

Je m'arrête et regarde en face de moi. Une structure d'une douzaine d'étages qui avait une allure semblable à un immeuble, je regardais mon téléphone pour vérifier que c'était bien ma destination et effectivement, c'était la bonne. Je regarde le nom de l'enseigne, il y a marqué le vétérinaire en néon vert, j'ouvre la porte et me dirige vers l'accueil, je fais les démarches et me rends au troisième étage par l'ascenseur.

J'y arrive en quelques secondes et sors, une fois que les portes s'ouvrent.

J'avance dans un couloir et m'assois sur une chaise en attendant mon tour. Mon tour est arrivé, je suis rentré dans la pièce et je me suis rendu à une cage, remplis des papiers et pars enfin avec les chats.

J'étais partie rendre visite à mon frère, au Holliday, je m'installais à ma place habituelle et je posais la boîte avec les animaux. Mon frère arrive avec un torchon et un verre, il pose le verre sur le comptoir et la serviette sur son épaule.

- Voici, les fameux chats. Je n'arrive pas à croire que tu as eu plein de galères pour ces boules de poils.

- Je n'ai pas vraiment d'excuse... Sinon voici les quatre monstres, alors pourquoi tu voulais les voir ?

- Je vais les prendre avec moi.

- Quoi ? Je m'appuie sur le comptoir.

- Je les garde avec moi et puis j'avais envie d'un animal de compagnie, en plus, ça me fera des mascottes pour le bar.

- C'était pour ça ? Pourquoi, je suis encore surprise...

- Le clébard, tu viens d'arriver.

Je tourne ma tête et aperçois le chat qui s'assoit rapidement à côté de moi.

- Ils vont bien, tous les quatre ?

- Oui et toi, tu vas bien ?

- Oui, ne t'inquiète pas, d'ailleurs après-demain, tu as un rendez-vous avec Himiko à 10 h 00.

- Après-demain, à 10 h 00 ? Humm... Ok.

- Jiyu tu aurais les papiers des chats ? Me demande mon grand frère.

- Oui, tiens. Je lui donne des papiers.

-Bon, je vous laisse tous les deux, j'ai des choses à régler en dehors du bar. Il nous tape la tête. Si jamais vous avez des problèmes, prévenez-moi d'accord.

Mon frère sort de son bar et nous laisse tous les deux, le chat se secouer, je me tourne vers lui avec un léger agacement.

- Je viens de penser à quelque chose ressent.

- ...

-Tu vois Makoto, je me suis rendu compte, qu'elle était dans le déni.

-Le déni ?

-Disonsns, que d'après ce que j'ai vu. Elle est vraiment enthousiaste de t'aider, mais j'avais l'impression qu'elle niait complètement les événements vécus.

- Umm... C'est vrai que présenté comme ça... Tu as sans doute raison.

En pensant à ce qu'il venait de me dire, quelques flashes revenaient en tête, comme la première fois où nous nous sommes "réellement rencontrées", elle semblait plus ou moins heureuse de ma venue. Enfin plutôt de son sauvetage, puis le fait qu'elle a côtoient différents démons, ils ne voulaient pas tous la tuer, mais seulement... La façon dont elle réagit, j'aurais pensé à une façon d'oubli ou une sorte de rêve, on va dire bizarre pour elle. 

Je dois peut-être exagérer, ses pensées me donnent un aspect pessimiste ou de personnes qui ne supportent pas de voir des personnes heureuses. En chassant ses idées de ma tête, j'ouvre la boîte et laisse les chats, son coutumier à leur nouvelle demeure. 

-Le clébard ?

- Mmm...?

 -Tu ne te demandes pas, ce que fait ton frère en ce moment ?

-Mon frère ?

Mes yeux s'écarquillèrent, aucun bruit n'avait redonné depuis un moment dans ce bar. Me retournant brutalement, aucun client n'était visible, du moins, ils avaient l'air d'être tous partis ou fuis... Un bruit de porte qui claque brusquement s'entendit dans le silence brut de ce lieu, un bras me saisit mon poignet droit.

- Jiyu !

Le chat avait prononcé mon prénom. Quand cela arrive, c'est que quelque chose de mal ou dangereux approche. Mon regard se dirige lentement vers la porte du bar, la lumière cachée sa silhouette, mais sa voix, était d'une clarté que je reconnaissais parfaitement.

-Bonsoir, puis-je m'asseoir, au bar ?

La voix d'un homme japonais, calme, froide, autoritaire et imposante était parvenue jusqu'à nos oreilles. À cet instant, une sensation d'observation parcourt le corps, quelque chose épié la moindre seconde qu'il allait ce déroulé puis le sentiment qu'un sourire vous était adressé. Le lapin, était le spectateur de toute la mise en scène qui allait ce déroulé.