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Armada, La Libération Du Camp Rosibbo

Maalick Gamble est le meilleur soldat sortant du processus de sélection du SAS, l'unité de force spéciale britannique. Son physique travaillée au fil des années liées à son génie tactique, lui auraient valut sûrement valu bon nombres de médailles et les remerciements de l'armée, s'il n'était pas obsédé par Happy Face. Tueur de masse considéré comme terroriste par les autorités du monde, il sévit depuis 20ans maintenant en commettant des explosions, prises d'otages, meurtres et d'autres crimes horrible qu'ils considèrent comme "art". Dont celui de sa figure maternelle, Margaret Gamble. Depuis le jour de sa mort, il n'a cessé de s'entraîner physiquement et mentalement pour atteindre son objectif. Lui mettre une balle dans la tête. Malheureusement le destin en à décidé autrement. Alors qu'il était dans son appartement, Maalick fut transportée en un clin d'œil dans une pièce entourée de personne qu'il n'avait jamais vu. Mais la chose la plus étrange à ce moment précis était la présence de cet homme qui se faisait appeler, le Designer. Il leur expliqua que les personnes ici présente, qu'il appelle candidat, seront transportés dans un monde fantaisiste appelé Lockarte avec des pouvoirs conférés par leur Entité ainsi que par le "système", car ils s'ennuient. Voyagez dans ce monde sombre avec Maalick, dans Armada. [ Information de l'Othaur : ] [ Uptate de 1 chapitre tous les jours à 18h00 sauf les week-end ]

TheOthaur · Fantasia
Classificações insuficientes
29 Chs

Chapitre 2 : Il Pleut (partie 2)

Si Maalick détestait une chose universelle, s'était être en retard.

Il avait l'impression que le monde entier, lui disait qu'il ne pouvait pas allez là où il le voulait.

La preuve, il lui fallut 30min pour qu'il trouve un taxi. Puis lorsqu'il monta dedans et prit l'autoroute, il était dans les embouteillages. Rajoutant 1h30 de plus à son itinéraire pour arriver enfin chez le fleuriste.

Après avoir payé le chauffeur bien sûr.

Le nom de l'établissement 'Chez Fleure' était calligraphié en blanc.

Sa façade était un bois vernis, lui donnant un léger aspect brillant et classieux.

Les vitrines montraient les différentes fleurs parfaitement entretenues. Allant de la Camélia à la Rose rouge, en passant par la Bleuet.

Elles étaient dans des bouquets avec divers motifs vintage, moderne ou bien personnalisé, remarqua Maalick avec le bouquet de jasmin avec des motifs de dragons asiatiques.

Il ouvrit la porte et une sonnerie retentit pour signifier aux employés qu'un client était entré.

Mais apparemment, il n'y avait personne. À part Maalick et une femme coupant un banzai.

Le jeune soldat attendit quelques secondes pour savoir si elle allait lui parler. Mais la fleuriste était trop absorbé dans son travail personnel pour s'occuper de son job.

Pour couper ce silence qui avait déjà duré trop longtemps, Maalick racla sa gorge "Excusez-moi, je suis venu prendre une commande"

La dame laissa échapper un petit crie et tomba de son tabouret.

Maalick alla la voir. Il se pencha au-dessus du comptoir, pour voir si elle était blessée. Après quelques coup d'œil rapides, il ne vit rien qu'elle n'avait rien de très sérieux.

La vendeuse se releva en mettant ses mains sur le comptoir et s'excusa pour son comportement avec un sourire sincère "Je suis désolé. On n'a pas vraiment l'habitude que des clients viennent chercher des fleurs de nos jours"

Maalick évita son regard. Les gens souriants, ça ne faisait que lui rappeler de mauvais souvenirs.

Mais il nota dans un coin de son esprit le nom de la vendeuse, écrit sur son badge 'Anastasia'

"Donc est-ce-que vous avez ma commande ? J'étais censé la prendre il y a 30min mais j'ai été pris dans les bouchons. J'espère que vous ne l'avez pas jeté ou un truc du genre" expliqua-t-il en regardant l'heure sur son téléphone.

'Et merde, il est déjà 15h passé'

"Ho, ne vous inquiétez pas. Vous étiez la seule commande de la journée. Je vais la chercher de ce pas. Attendez juste quelques minutes" répondit-elle.

Elle alla dans l'arrière-boutique, laissant dans son sillage une odeur de citronnelle.

En attendant, Maalick prit le temps d'analyser l'établissement, comme à son habitude.

C'était un petit jeu que Margaret avait créé pour le garder canalisé sur quelque chose, quand il commençait à s'ennuyer.

Il balaya du regard les divers objets 'Je suppose qu'Anastasia s'occupe toute seul de cet endroit'

Les étagères remplies de pots de fleurs, de sacs de graines et les divers arbres ainsi que les fleurs étaient toutes parfaitement rangées et entretenues.

Juste avant qu'il ne puisse pousser son analyse, elle était revenu avec son dû.

Un bouquet violet contrastant le verset biblique calligraphié en blanc qu'elle affectionnait particulièrement "Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ"

Les fleurs qu'il avait choisis étaient celles du deuil éternel et les fleurs de la mort. L'œillet blanc et la chrysanthème.

Elle lui tendit le bouquet et Maalick le prit en tremblant des mains. Anastasia les lui attrapa avec ses mains douces et chaudes pour lui remettre le bouquet.

Un peu gêné il lui dit "Merci" en se grattant la nuque.

"Ho, ne vous inquiétez pas. J'espère juste que vous irez mieux après avoir remis ces fleurs à votre proche" dit Anastasia, légèrement attristé en regardant les fleurs.

La prochaine destination de Maalick était claire à présent. Il sortit son portefeuille et paya pour les fleurs, avec 2 généreux billets de 20£.

Il marcha vers la porte de sortie mais Anastasia l'interpella "Excusez-moi, mais vous avez payé avec 2 billets de 20£. C'est beaucoup trop"

Avec un mouvement de main, Maalick lui fit signe de garder la monnaie "Je n'en aurais plus besoin de toute façon" et franchit le seuil de la porte.

***

Dans les rues vides d'une petite ville au Sud de Londres, sous la pluie, le vent et le tonnerre. Maalick continuait de marcher en protégeant le bouquet avec ses mains, pour ne perdre aucune des pétales.

"Maintenant allons au cimetière d'High Anima"

Il se dirigea pendant une quinzaine de minutes vers sa destination, pendant lesquelles, les éléments météorologiques ne cessèrent de l'agresser. Jusqu'à ce qu'il arrive devant les portes ouvertes du cimetière.

Sans perdre plus de temps, il commença à le traverser en empruntant le chemin du milieu. Puis à environ 20mètres, il tourna vers la droite et continua de marcher.

Dans sa tête, le nom de Margaret fit toujours ce petit effet. Celui de le replonger dans le passé.

Il se remémora les funérailles de celle-ci. Étant une nonne, elle avait le droit à une sépulture chrétienne gratuite de la part de l'église. Des discours larmoyant sur la foie, l'ascension ainsi que sur le deuil venant de ses confrères et un nombre incalculable de prières pour elle et Maalick.

'Que des ramassis de conneries'

Puis il fut arrivée devant sa tombe de granite. Sa photo était dans un verre, incrusté dans la pierre en haut à droite. Son nom était écrit avec les dates de sa naissance et de sa mort.

Il y avait plein de bouquet qui datait d'au moins depuis 13h01, donnant un aspect floral à son lieu de repos.

'Margaret Theresa Gamble. 1961 - 2015. Une magnifique âme partit bien trop tôt'

C'était une femme caucasienne, avec des yeux d'un marron comme les siens. Un sourire accroché à ses lèvres, tellement pur, tellement innocent et remplie d'une gentillesse sans limite.

La pluie s'adoucit depuis qu'il avait regardé la photo.

Il déposa le bouquet parmi tant d'autres et se mit à discuter avec elle, comme s'il elle était toujours vivante "Allons directement au but. Ça va faire 6ans maintenant que tu es morte. Je sais que je ne suis pas revenu depuis l'enterrement, mais je ne pouvais pas revenir. Pas après ce que j'ai vu à New York"

Seul le vent et le bruit des feuilles tombantes lui répondaient dans le froid et le vide du cimetière.

"Je voulais venir une dernière fois avant de partir. Je t'ai amené un bouquet de fleurs en guise d'adieu, même je sais que tu déteste les aurevoirs dépressif digne de mauvais film" dit-il en essayant d'être drôle.

Le jeune soldat redevenu le petit garçon qui fut adopté l'espace d'un instant, face à cette grande dame, vêtu d'habits religieux.

Son seul espoir, sa lumière, son étoile s'était éteinte dans le ciel.

Les souvenirs qu'il avait refoulés revenaient à la surface. Il était au bord des larmes. Margaret lui aurait sûrement dit "Pleure un bon coup et va de l'avant" tout en lui faisant son sourire si spécial.

L'agent du SAS laissa ses larmes couler et toutes ses émotions avec "Tu as consacré une partie de ta vie à Dieu et comment il te récompense, hein?! En te tuant par la main de Happy Face ! Il le laisse en vie alors qu'il a tué d'innombrables innocents !"

Le vent souffla de nouveau.

Puis avant qu'il ne puisse laisser sortir toute son chagrin et sa colère. Un groupe de jeunes en survêtements avec une enceinte allumée tapaient avec leurs pieds une des pierres tombales.

'Ils sont complètement torchés' remarqua-t-il, en voyant un des jeunes marché sans équilibre et un autre tenant une bouteille d'alcool.

Maalick s'approcha du groupe pour leur demander de partir. Mais ils étaient totalement sous l'emprise de la boisson. L'un d'entre eux s'avança vers lui, un gros mec baraqué parlant avec difficulté "Tu v-veux... quoi bouffon?"

Son haleine empestait l'alcool. Maalick essaya de se retenir pour ne pas causer une scène, en ce lieu de paix.

Le jeune le regarda comme un insecte qu'il pouvait écraser à n'importe quel moment. Il le provoqua en disant "Nous fait pas chiez mec. Tu devrais aller voir ta maman. Oh mais je suis con, elle doit être sûrement être dans ce cimetière... à deux balles" dit-il en rotant.

Ses 2 amis rigolèrent en fond et le plus gros de la bande continua avec un "Ben alors..."

Mais avant qu'il ne termine sa phrase, Maalick posa son sac et lui mit son poing dans la figure.

Il tituba et recula de quelques pas "Qu'est-ce-que..."

Le soldat des forces spécial ne lui laissa pas le temps de répliquer. Il le balaya avec sa jambe et se mit sur son agresseur désarmé. Maalick lui mit une série de coups de poings, encore, encore et encore.

Pendant qu'il se faisait défoncer, ses amis reculèrent comme des lâches et s'enfuirent en courant, en le voyant dans une telle rage.

Le soldat le releva par le col et lui dit d'un ton sinistre "Ne t'avise plus jamais de revenir ici. C'est compris?"

Sa victime avait le visage en sang, le nez complètement pété et il avait perdu plusieurs dents sous ses coups.

Le gros baraqué ne lui répondit pas. Donc Maalick le gifla pour obtenir une réponse "J'ai dit est-ce-que c'est compris ?"

Avec une voix étouffée par le sang, il lui répondit "Ou-Oui... Monsieur"

L'endeuillé le lâcha et le laissa gisez dans une flaque pourpre mélangée à la pluie.

Maalick reprit son sac et retourna vers la tombe de Margaret afin de lui dire un dernier au revoir. Il cacha ses mains ensanglantées comme si elle pouvait le voir de là-haut.

"J'espère qu'on se croisera de nouveau" dit-il avec amertume.

Le soldat marcha vers les portes de sortie. Appela un autre taxi et il prit la direction de son ancien appartement à Londres.

Le jeune homme paya le chauffeur, ouvrit la porte de son bâtiment et monta les marches. Le jeune homme entendit les mêmes disputes conjugales de ses voisins au 4ème étage, pour se retrouver devant la porte de son appartement.

Il se souvint du jour où il avait vu pour la dernière fois ce vieux bout de bois 'Sa fait depuis quoi? Mes 18ans que je ne suis pas rentré dedans'

Il prit son sa clé dans la poche de son jean et la mit dans la serrure.

L'appartement de Maalick était plutôt modeste.

En entrant, il remarqua que rien n'avait changé. Sa table à manger en métal, son unique chaise et sa petite cuisine n'avait pas pris la poussière.

Il posa son sac de sport trempé par le sang et la pluie sur la table. Puis il sortit la chaîne en or de Margaret, pour la poser sur la table à manger.

L'orphelin se dirigea ensuite vers sa chambre et y vit son travail.

Un tableau de liège comportant des photos, documents écrits et noms de toutes les personnes reliées de près ou de loin à Happy Face. Allant des transporteurs aux fournisseurs en passant par ceux qui le finance.

Tout ceci était lié à des fils de différentes couleurs, comme dans un film policier avec en haut sa cible.

Maalick prit un couteau militaire à coté d'une photo de lui et de Margaret. Datant de l'époque où elle était en vie, juste avant son voyage à New-York.

Son sourire lui rappelait, sa douceur et son extrême gentillesse que HP lui avait enlevée.

Incapable de garder son calme, il lança son couteau de pleine force dans la photo de son masque fait des peaux de ses victimes. En plein milieu de ce putain de smiley morbide.

Puis il s'approcha de la photo "Je te jure que je quand je te trouverai et, peu importe si ça me coûte ma vie. Je te mettrais une balle dans la tête, comme le chien malade que tu es"

Aussitôt après avoir dit ses mots, il se retrouva transporté dans une pièce remplie de gens qu'il ne connaissait pas, devant un être qui n'était en rien humain.

"Bien le bonjour tout le monde. Je suis le Designer"