Harry n'eût pas de difficulté, puisque même s'il y avait beaucoup de monde sur la plateforme personne ne lui prêtait attention. Quelques un cherchaient 'Harry Potter', mais ils n'avaient aucunes idées de ce à quoi il ressemblait et cela lui allait très bien. Il ne tenait pas à s'occuper d'un public en adoration.
Ne voulant pas être entouré d'enfants, il alla dans le dernier compartiment du train, ferma la porte et espéra que personne ne viendrait le déranger. Il sortit sa malle de sa poche, lui rendit sa taille initiale et se changea en son uniforme immédiatement. Comprenant que le train prendrait un certain temps à arriver à destination il prit également un livre. Ayant tout ce dont il avait besoin, il mit sa malle dans le filet au dessus de sa banquette, s'assit dans une position confortable et commença à lire son livre.
C'était un livre sur les runes pour débutants qu'il n'avait pas eu le temps de finir.
Il le trouva plutôt intéressant et il aurait du mal à attendre d'étudier le sujet. Il ne comprenait pas pourquoi ils ne commençaient qu'en 3e année. C'était bien sûr un peu compliqué, mais c'était comme apprendre un langue, plus jeune vous commenciez et plus facile ce sera pour votre cerveau d'assimiler les connaissances nécessaires pour parler.
Presque 20 minutes après qu'il soit arrivé, il entendit le sifflement indiquant le départ du train et il sentit son engouement grandir. Il allait finalement à Poudlard.
Harry passa beaucoup de son temps à penser à comment il allait agir. Il finit par conclure que la meilleure chose à faire serait d'attendre et de voir. Les livres qu'il avait lu lui avaient indiqué qu'il était vu comme une sorte de héros et qu'il était assez connu. Cela voulait dire que les gens allaient garder un œil sur lui et que la moindre de ses actions sera jugée et créera des potins. Quelque chose qu'il détestait mais qui ne pouvait pas être changé, il n'avait donc qu'a être méticuleux, ce qu'il était sûr de pouvoir faire.
Il apprit également que la plus-part de la population sorcière était assez préjudicié au sujet des sorciers venants de familles moldues ainsi qu'envers les sang-mêlé. C'était selon lui plutôt stupide, pour lui le sang magique était du sang magique ; il ne prêtait pas vraiment attention d'ou il venait du moment qu'il était utile.
Mais pour prendre de réelles décisions. Il devrait attendre, en apprendre plus sur la société, voir comment elle allai réagir à lui et ensuite choisir sa voie. Il était toujours jeune, il avait du temps.
Harry appréciait le trajet de train, un garçon blond avait jeté un coup d'œil à son compartiment, regardé son livre et était parti. Ainsi, à part la vendeuse de sucreries, personne n'était venu déranger sa sérénité, ce qui le satisfaisait parfaitement.
Malheureusement, sa chance ne pouvait pas durer éternellement et sa tranquillité fut rudement interrompu. La porte de son compartiment fut violemment ouverte, frappant le mur alors qu'une fille aux volumineux cheveux bruns, suivie par un garçon au visage rond paraissant être au bord des larmes, entraient.
Harry les regarda sans aucunes expression, il était quelques peu irrité de cette interruption et également du fait qu'ils soient entrés dans son compartiment.
" As-tu vu un crapaud ? " lui demanda la fille, Harry remarqua alors qu'elle avait de grandes dents, " Neville a perdu le sien, nous essayons de le trouver. "
Harry devina que Neville, devait être le garçon au visage rond. Qui, par l'enfer, avait un crapaud comme animal de compagnie ? Mais puisque cela ne le concernait pas il répondit simplement : " Non " et retourna à sa lecture. S'ils l'un d'eux était un petit peu intelligent, ils comprendraient qu'ils les renvoyait et qu'il voulait rester seul.
Cependant, ils ne semblèrent pas comprendre ce qu'il voulait. Merlin, il espérait que tout les élèves n'auraient pas ce niveau d"intelligence.
" Oh, ce livre n'était pas sur la liste de manuels scolaires, non ? Quand tu l'aura finit pourras-tu me le prêter ? Mes parents sont des moldus, tu sais ? Je ne connaissait rien de la magie. Mais j'ai lu tous nos livres et tous les sorts que j'ai essayé ont parfaitement fonctionné, bien sûr. "
Harry dû se contrôler pour ne pas lancer un sort à cette fille. Il ne pouvait supporter ce type de personne. Il y en avait quelques-unes dans son ancienne école. Elles pouvaient être assez intelligentes mais elles vénéraient trop les livre et les figures d'autorités, elles n'avaient pensées leur appartenant dans leurs esprits. Et elles avaient toujours une attitude, comme si elles étaient des cadeaux de Dieu aux mortels. Et si quelqu'un avait de meilleurs notes qu'elles, il devait avoir triché car c'était tout simplement impossible qu'un autre soit meilleur qu'elles. Et cette fille semblait assez être ce type de personne pour qu'Harry n'ai aucune envie d'avoir quelque chose à faire avec elle.
" Non. "
Il ne la regarda même. Harry déduit que le message devait être compris et que le fille allait partir, voyant qu'il avait clairement fait comprendre qu'il ne voulait pas comprendre.
Apparemment la fille était particulièrement lente. Elle soupira et dit d'un ton extrêmement arrogant et prétentieux.
" Tu est assez impoli, tu le sais ça ? "
Cette fois Harry releva le tête de son livre, levant un sourcil mais ne montrant aucune émotion, il répondit d'un ton plat.
" Oh, je suis impoli ? C'est étrange tu vois, je considère impoli de débarquer dans le compartiment d'un inconnu sans frapper à la porte ou demander s'il on peu entrer. Je considère également cela impoli de rester dans le compartiment de l'inconnu alors qu'il vous a fait comprendre qu'il n'avait aucun souhait d'être en votre compagnie. "
La fille rougit et elle était clairement en train de se préparer à ennuyer Harry d'un long discours quand le garçon au visage rond la prit par le bras pour la sortir du compartiment.
" Viens, Hermione. Ce serait mieux si ... "
Harry n'entendit pas la suite car le garçon ferma la porte. Harry soupira presque de soulagement. Par Morgane, il espérait que les autres élèves seraient plus tolérables, s'ils ne l'étaient pas, Harry aurait à les rendre plus tolérables, n'est-ce pas ? Un sourire cruel apparu sur son visage et un ricanement sombre s'échappa de ses lèvres. Toutefois, il quitta ses rêvasseries et se rappela qu'il devait voir avant de décider. Éduquer des gamin et observer leurs actions envers lui ne faisait pas vraiment parti de son plan 'attendre et voir' . Mais pouvait-on réellement le blâmer de se préparer au pire vu la lenteur que semblaient avoir les autres élèves ? Était-ce sa faute si ces gosses semblaient tout faire pour le déranger et l'irriter ? Bien sûr ce ne l'était pas. Quoi qu'il en soit, il avait choisit de voir et d'attendre et il avait contrôle de lui-même suffisant. Il allait se concentrer sur son plan et empêcher une confrontation plus drastique d'arriver.
Approximativement une heure plus tard le train ralentit et il entendit une voix raisonner dans le train.
" Nous allons arriver à Poudlard dans cinq minutes. S'il-vous-plait laissez vos baguages dans. Ils seront amenés dans vos dortoirs plus séparément. "
Harry prit sa malle et remit ses livres dans la bibliothèque, quand il eût finit il sentit le train s'arrêter et il entendit des centaines d'élèves sortir de leurs compartiments. Ne voulant pas se faire marcher dessus par des enfants surexcités. Il resta dans son compartiment un peu plus longtemps attendant que la plupart des élèves soient sortis du train avait de sortir lui-même.
Dés qu'il fut dehors il entendit une vois tonner.
" Premièr' années ! Premièr' années par ici ! "
Se tournant Harry vit le plus grand homme qu'il ai jamais vu, vous pouviez difficilement voir son visage tant sa barbe et ses cheveux le cachait. Harry pensait qu'il ressemblait relativement à un sauvage.
" Allez, suiv' moi - aucun autre premièr' années ? R'gardez où vous marchez ! Suiv' moi !
Harry fit extrêmement à où ses pieds ses posaient, le chemin qu'ils empruntaient ne semblait pas sûr du tout. L'homme géant dit quelque chose qu'Harry n'entendit pas et la seconde d'après il entendit une vague de 'oooh' échapper les lèvres des autres premières années. Harry regarda alors devant lui et il dut faire appel à tout son contrôle pour ne pas s'exclamer de la même manière que ce collègues.
Le chemin s'était ouvert sur les rives du Lac Noir. Perché sur une haute montagne de l'autre coté, ses fenêtres brillants dans le ciel, un vaste châteaux comprenant de nombreuses tours et tourelles. C'était à vous couper le souffle et Harry se sentit immédiatement chez lui.
Suivant les instructions de l'homme, Harry s'assit dans l'un des bateaux, il fut suivit par deux filles et un garçon. Il semblait que les deux filles étaient assises le plus loin possible du garçon. Il se demandait si cela avait un rapport envers ses idioties de pureté du sang mais puisque ça ne le concernait pas il ne se concentra pas sur le sujet.
Les moments suivant ne furent rien que de vagues images pour Harry, il ne rappelait traverser le lac et la professeur McGonagall ouvrant les portes et leur récitant un petit discours sur les maisons comptant comme des familles. Il se souvenait par ailleurs que les fantômes avaient fait une apparition dans le couloir où ils attendaient. Cependant la seule chose dont il se souvenait clairement était que la professeur McGonagall les avait mené au Grand Hall.
Harry n'avait jamais rien vu de plus fascinant. Tout était éclairé par des centaines et des centaines de bougies flottant dans le milieux de l'air au dessus de longues tables ou les élèves des années suivantes étaient assis.
La professeure McGonagall dirigea les premières années de sorte qu'elles s'arrêtent en ligne face aux autres étudiants, puis elle plaça silencieusement un tabouret à quatre pattes devant les premières années. Sur le tabouret, elle posa un chapeau de sorcier.
Harry le regarda curieusement, ne voyant pas ce qu'ils devaient en faire. Toutefois avant qu'il ne puisse penser plus, le chapeau tressaillit et une déchirure près du bord s'ouvrit en grand comme une bouche et le chapeau se mit à chanter.
"Je n'suis pas d'une beauté suprême
Mais faut pas s'fier à ce qu'on voit
Je veux bien me manger moi-même
Si vous trouvez plus malin qu'moi.
Les hauts-d'forme, les chapeaux splendides,
Font pâl'figure auprès de moi
Car à Poudlard, quand je décide,
Chacun se soumet à mon choix.
Rien ne m'échapp' rien ne m'arrête
Le Choixpeau a toujours raison
Mettez-moi donc sur votre tête
Pour connaitre votre maison.
Si vous allez à Gryffondor
Vous rejoindrez les courageux,
Les plus hardis et les plus forts
Sont rassemblés en ce haut lieu.
Si à Poufsouffle vous allez,
Comme eux vous s'rez juste et loyal
Ceux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale.
Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être
Là-bas, ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître.
Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin,
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.
Sur ta tête pose-moi un instant
Et n'aie pas peur, reste serein
Tu seras en de bonnes mains
Car je suis un chapeau pensant ! " *
Dés que le chapeau stoppa, le hall tout entier se mit à applaudir. Harry admit que c'était une manière ingénieuse de répartir les élèves, mais cela ne l'empêcha pas d'être nerveux. Ce chapeau allai voir ce qui était dans son esprit ? Il n'aimait pas ça, pas du tout. Et si il révélait ses secrets ? Il y avait des choses qui s'étaient passées dans l'orphelinat qu'il ne voulait pas rendre publiques, des choses qu'il avait fait et qui n'étaient pas considérées légales.
Bien sûr, ce n'étaient que de moldus, mais cela attirerait davantage l'attention sur lui. Si le pire se produisait, il pourrait toujours dire que c'était de la magie accidentelle, personne ne pourrait le confirmer ou le nier, pratiquement tout le monde le croirait, après tout, il n'était qu'un enfant, il n'aurait pas pu torturer un autre orphelin à la folie alors qu'il était prisonnier de sa pire crainte. Non, bien sûr qu'il ne pouvait pas, il n'était rien d'autre qu'un enfant après tout, leur parfait petit sauveur. Les gens étaient vraiment pathétiques, tant qu'il entretenait leur illusion de normalité et de paix, ils préféraient croire un mensonge plutôt que la vérité, même si la vérité leur sautait aux yeux.
Pendant qu'Harry était plongé dans ses propres pensées il ne remarqua même pas que la répartition avait commencé avant que la professeur McGonagall n'appelle.
" Potter, Harry. "
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* extrait de Harry Potter à l'école de Sorciers