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Chapitre 2 : L’alerte ignorée par le Lycée

Les adolescents étaient en récréation, profitant de leur pause bien méritée après une matinée de cours. Mais quelque chose intriguait Valentin. La sonnerie habituelle, qui retentissait toujours à 12h40 pour indiquer la fin de la récréation, ne s'était pas encore faite entendre. Il était presque 13h et l'absence de sonnerie commençait à susciter des interrogations parmi les élèves.

Finalement, sans plus attendre, ils se rendirent en classe pour poursuivre leurs études. Valentin était en cours de mathématiques lorsque son téléphone vibra, indiquant la réception d'un message. C'était Maxime, un ami proche, qui l'avait contacté.

"Valentin, j'ai reçu ce message étrange", dit Maxime d'une voix préoccupée. Il lui montra le message sur son téléphone. Le texte était très alarmant : il les enjoignait à quitter la ville et à trouver un endroit élevé pour se protéger d'une montée des eaux qui pourrait atteindre 25 mètres de hauteur. De plus, le message précisait que l'eau montait à raison de 0,1 mètre par heure.

Maxime demanda à Valentin de transmettre ce message à toutes les personnes du lycée, soit environ 800 à 1000 personnes, afin de les prévenir avant que le drame ne se produise.

Alors que Valentin diffusait frénétiquement le message aux autres élèves, l'angoisse commença à se répandre dans l'air. Les premiers signes de montée des eaux étaient visibles. Il était désormais 14 heures et l'eau frôlait déjà le sol, laissant présager un danger imminent.

Valentin, inquiet, fit part de ses doutes à Maxime : "Ils en ont parlé aux informations, une montée des eaux allant jusqu'à 20 ou 25 mètres, mais ils ont affirmé que ça ne dépasserait pas cette hauteur. J'espère qu'ils ont raison. Selon Maxime, cela ne devrait pas atteindre ma maison, ce qui signifierait que ma maison serait notre plan de secours dans cette 'Apocalypse'. J'ai encore besoin de réfléchir à tout ça..."

Pendant ce temps, certains professeurs et élèves, sceptiques, considéraient le message comme un spam, une fausse alerte visant à semer la panique. Ils ne croyaient pas en l'urgence de la situation et pensaient qu'il s'agissait d'une astuce pour échapper aux cours. Certains professeurs décidèrent de garder leurs élèves à l'intérieur du lycée, tandis que d'autres les libéraient.

Ignorant les avertissements persistants, une partie de la communauté éducative préférait prendre le risque de rester sur place, persuadée que cette alerte n'était qu'un stratagème pour détourner l'attention. Malheureusement, ils ne se doutaient pas encore des conséquences dramatiques qui allaient suivre.