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[FR]Shoto Todoroki - Terroriste des Temps Modernes

« Un meurtrier de masse, l’appelait-on. Le terroriste des temps modernes » Je croyais que j’avais de la chance. Que j’étais différent. Que je pourrais vivre ma vie comme je l’entends. Mais les dés étaient joués depuis longtemps. « C’est amusant, tu ne trouves pas ? Je suis devenu tout ce qu’ils ont dit que je serai » -------- PATREON : patreon.com/Nar_cisseFR English version available on my account

Nar_cisse · アニメ·コミックス
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125 Chs

Chapitre 54

J'engloutis la boisson d'une traite sans que qui que ce soit n'ait pu voir quoi que ce soit.

- Alerte, intrusion de niveau 3. Veuillez évacuer les lieux dans le calme jusqu'au point de rassemblement désigné. Alerte, intrusion de niv...

De façon surprenante Bakugo se leva, faisant racler sa chaise sur le sol.

Il hurla, sa voix couvrant pendant un instant le bruit de l'alarme :

- La 1-A venez ici !

Certains se jetèrent des coups d'oeil mais tout le monde convergea vers lui, se rappelant sans doute qu'il était leur représentant et qu'il fallait lui obéir dans une certaine mesure.

Il compta tout le monde et nous mit en rang par deux pour nous faire sortir dans les couloirs.

L'ensemble de la manœuvre n'avait durait qu'une demi minute ; pour tout ce qu'on pouvait lui reprocher, ne pas prendre son rôle à coeur n'était pas l'une d'entre elles.

J'étais vers les derniers à passer la porte lorsque Bakugo m'arrêta.

J'arcquai un sourcil.

- Tu es le moins incompétent du lot, cracha-t-il en détournant le regard. Je veux que tu restes dans le fond pour vérifier qu'aucun de ces idiots ne se perde bêtement.

Oh ?

Est-ce que Bakugo venait de me faire un semi-compliment ?

- Tu ne demandes pas à Uraraka ?, l'interrogeai-je.

Parce que c'était elle la sous déléguée, pas moi.

Il haussa les épaules.

- Elle est aussi flippée que le reste.

Je tournai mon regard vers elle et vit qu'en effet, elle avait l'air aussi stressée que le reste du lot, jetant des regards à droite et à gauche.

- Très bien, dis-je. Mais tu me revaudras ça.

- Tch.

Il grinça des dents, me dévisagea et s'en alla prendre la tête du convoi.

- Allez bande d'idiots on avance !

Tout le monde se mit en marche, nombre d'élèves s'écartant devant notre petit groupe très organisé. D'autres élèves commencèrent à se regrouper de la même façon et je ne manquai pas le petit sourire satisfait de Bakugo à cela.

Nous traversâmes des couloirs, descendîmes des escaliers et ce n'est qu'en arrivant dans le dernier couloir menant aux terrains de sport du bâtiment principal que nous nous retrouvâmes compressés.

Au départ nous sommes entrés de façon aisés, attendant de façon patiente pour pouvoir sortir. Ensuite un groupe d'idiots était arrivés en courant et avait commencé à semer le chaos en bousculant tout le monde pour passer.

J'en attrapai un par le col de son uniforme lorsqu'il passa à ma portée, le foudroyant du regard et le renvoyant d'un geste vers là où il était entré.

- Attends ton tour, le sommai-je en le toisant.

Mon irritation grimpa d'un cran lorsqu'on commença à me bousculer et que la confusion se répandit dans les rangs à peu près structurée de la masse d'élèves.

Bakugo tenait deux élèves par le col de leur vestes et les secouait en leur hurlant dessus.

Au centre le groupe de la 1-A commença à se diviser et Bakugo leur hurla de se remettre en rangs mais ce n'était pas possible vu que tout le monde se faisait disperser.

Je roulai des yeux et soupirai.

Katchan me redevra ça.

D'un geste élégant je sautai, me projetant sur une paroi de verre qui permettait de voir l'extérieur du bâtiment.

Accroupi, j'y adhérai avec du chakra et fit apparaître une fine couche de glace sous mes pieds pour donner l'illusion que c'était grâce à ça que je tenais.

Je pris une grande inspiration, gonflant mes poumons d'air :

- Je jure que si vous ne vous calmez pas tout de suite je vous gèle tous et vous laisse croupir ici !

J'avais légèrement amplifiée ma voix avec du chakra et celle-ci raisonna clairement dans la pièce.

Toutes les têtes se tournèrent vers moi. Pour appuyer mes propos je créai un mini blizzard dans ma main droite et expirai un léger nuage de vapeur, défiant du regard quiconque de ne serait-ce que bouger trop vite.

La température tomba de plusieurs degrés et bon nombre frissonnèrent.

- Hé, souffla l'un d'eux. Qu'est-ce qui te permet de-

Je levai la main et un jet de glace jaillit de mes doigts, gelant le garçon jusqu'à la taille.

- Quelqu'un d'autre ?, lançai-je à la ronde.

Une fille s'agita dans le fond et joua des coudes, tentant de sortir la première.

Un nouveau geste du poignée et elle se retrouva totalement figée.

- Allez-y, dis-je en fusillant tout le monde du regard. Je pourrai faire ça toute la journée.

Bakugo cligna des yeux puis un sourire carnassier orna ses lèvres.

- La 1-A on avance, ordonna-t-il à la ronde.

Les élèves regagnèrent leur place originelle et dépassèrent tous les autres qui étaient encore figés par ce que je venais de faire. Je m'assurai qu'aucun ne se soit perdu entre temps, les regardant quitter le couloir pour finalement sortir.

- Qu'est-ce que vous attendez ?

Les autres élèves se remirent en marche sous mon regard scrutateur, certains me lançant des regards inquiets dès qu'ils effectuaient un geste trop brusque. J'en gelai encore un ou deux plus par amusement que par réelle conviction, supervisant les masses jusqu'à ce que tout le monde soit sortit.

Dans un salto parfaitement exécuté je quittai mon perchoir, atterrissant au sol souplement.

J'étais le dernier à quitter le bâtiment principal.

Normalement mon clone ne devrait plus tarder à-

Les souvenirs vinrent brusquement.

*

Itachi le clone était accroupi sur le toit du bâtiment en 'H' faisant face à l'entrée principale de l'école. Le mur de métal avait été réduit en miettes et les reporters avaient envahi le bâtiment, repoussés difficilement par quelques professeurs et membres de la sécurité.

Activant son Sharingan, ses yeux rouges détaillèrent la scène avec intérêt, imprimant dans sa mémoire chacun des visages présents. Il n'y avait personne avec une capuche ou ayant l'air suspicieux.

Il devrait donc être… 

Il ferma un instant les yeux pour se remémorer le plan de l'école que l'original avait mémorisé dès son premier jour ici. Ses yeux se rouvrirent brusquement et, en un shunshin, il disparut à nouveau.

Itachi était maintenant sur le mur donnant sur la fenêtre de la salle des professeurs, du chakra lui permettant d'y adhérer. Il avait appliqué un genjutsu lui permettant de se fondre dans le décor, un deuxième pour brouiller l'odeur qu'il dégageait et encore un troisième pour détourner l'attention de là où il se trouvait.

Il scruta la salle, vit qu'il n'y avait personne et étendit son genjutsu le temps qu'il ouvre la fenêtre et s'y introduise, donnant ainsi l'illusion aux caméras que rien n'avait changé.

Il atterrit silencieusement, scannant la pièce du regard.

Des tasses de café encore fumantes trônaient sur la table et des piles de documents étaient éparpillées un peu partout. Dans le fond il y avait une pile de casiers fermée, contenant très certainement des dossiers. A gauche un grand tableau sur lequel on pouvait lire en gros : 'Championnat de Yuei première année'. En dessous, et dans trois colonnes différentes, il y avait des propositions de différentes épreuves.

Les prunelles rouges se tournèrent ensuite vers la porte blindée qui donnait dans le couloir. Il y avait un scan interne qui nécessitait de faire passer quelque chose prouvant son accréditation – une carte, très certainement – pour pouvoir sortir. Itachi estimait qu'il devait en être de même pour entrer.

Ses yeux se tournèrent ensuite vers le plafond, embrassant son ensemble d'un regard.

Pas de conduit d'aération pour y entrer.

Il se mit ensuite à tâter les murs en espérant trouver un coin creux, en vain. Le sol non plus ne présentait pas d'irrégularités.

Les deux seules possibilités pour accéder à cette pièce sont donc la porte et la fenêtre.

L'hypothèse que quelqu'un ait un Alter lui permettant de s'introduire sans souci était intéressante mais ne correspondait pas à ce qu'il savait du manga : c'était Shigaraki qui était venu, et même si Kurogiri avait pu finir le travail, ça semblait peu probable.

Surtout que si je commence à penser comme ça, je peux faire une demi-douzaine d'hypothèses différentes sur qui a pu entrer et comment.

Le plus logique revenait donc à dire que la personne s'étant introduite était venue de la porte, la fenêtre ne présentant aucun signe d'infraction.

Quelqu'un avait donc donné à l'intrus le moyen d'accéder à la salle.

Ce qu'ils étaient venus chercher n'était pas la question : c'avait été dit, dans l'anime, qu'ils avaient récupéré un emploi du temps afin de connaître les horaires de travail d'All Might.

La vraie question était de savoir qui avait permit à Shigaraki d'entrer dans la salle, et surtout comment.

Très certainement avec une carte d'accréditation, mais celle de qui ?

Peut-être qu'un des professeurs est justement le traître ?

Itachi raya automatiquement Aizawa de sa liste : si l'homme avait été un ennemi, rien ni personne n'aurait pu se tenir sur le chemin de All for One.

Des bruits de pas raisonnèrent dans le couloir, le bruit d'une discussion se rapprochant :

-… comment ça perdu ta carte d'identification ?

Il y eut un 'bip' et la porte métallique s'ouvrit.

D'un bond silencieux Itachi se retrouva accroupi au plafond, ses yeux rouges scrutant les deux nouveaux arrivants.

- Je sais pas, soupira Aizawa en passant une main dans ses cheveux. Je l'avais pourtant ce matin…

Present Mic eut un sourire désobligeant.

- Tu devrais ralentir sur ton travail de héros nocturne. A ce rythme là tu perdras plus que de simples papiers d'identification.

Hmm ? Aizawa sensei a donc perdu sa carte ? Une bien étrange coïncidence…

Present Mic passa juste en dessous de lui, se servant une tasse de café de la machine.

Itachi le regarda faire du coin de l'oeil, son attention la plus concentrée sur Aizawa.

C'était certainement le plus dangereux des deux, et celui dont il fallait se méfier.

Le brun soupira, passant une main sur son visage fatiguée.

- T'as peut-être raison…

Le blond porta la tasse à ses lèvres avant d'ajouter, compatissant :

- Après je peux te comprendre, avec des élèves aussi turbulents que les tiens…

Aizawa s'écroula sur une chaise juste en dessous d'Itachi. Il accepta de bonne grâce la tasse de café offerte.

- M'en parle pas, marmonna-t-il. Je dois être constamment à l'affût pour éviter que Bakugo ou Todoroki n'assassinent un élève pendant que j'ai le dos tourné.

Present Mic étouffa un petit rire.

- Le blond qui hurle tout le temps et celui avec le masque, c'est ça ? (Aizawa hocha la tête) Ah, ce n'étaient pas eux qui s'en étaient prit aux élèves de dernière année ?

- Ils ne s'en sont pas prit à eux, ils les ont tout bonnement harcelés en plein jour. J'ai même cru qu'un allait faire dans son pantalon.

- Ca se comprend, avoua Mic.

- Et il y avait aussi Monoma, continua-t-il. En surface c'est le plus civilisé des trois, mais il y a quelque chose qui me frotte dans le mauvais sens avec lui.

- Il y a toujours quelque chose qui te frotte dans le mauvais sens, rétorqua Mic alors que le brun lui décocha un regard noir.

La discussion dériva et Itachi écouta patiemment, ne perdant pas une miette de ce qui se disait en espérant glaner quelques informations intéressantes. Ce ne furent cependant que des ragots de basse qualité et dont il ne connaissait pas la moitié des protagonistes.

Aizawa finit par se relever, jetant un coup d'oeil à sa montre.

- Les élèves doivent avoir fini leur évacuation, allons-y.

Present Mic lui passa devant en sifflotant.

Aizawa finit son café d'une traite et releva la tête.

C'est alors que, au plus grand damn du clone, une mèche de ses longs cheveux se détacha. La pointe frôla le front d'Aizawa qui se figea.

Itachi sentit son coeur rater un battement.

En un éclair Itachi avait shunshin à l'autre bout de la salle, accroupi au plafond juste devant la fenêtre. Aizawa avait activé son Alter, ses cheveux flottant et ses prunelles rouges fixées là où se trouvait le clone une fraction de seconde plus tôt.

- Aizawa ?

L'homme tourna si vite sa tête vers là où se trouvait Itachi que sa nuque fit un grand 'crac'.

Le clone se força à rester immobile, son Sharingan ne quittant pas les yeux du professeur.

Aizawa ne peut pas me voir, se rassura-t-il. Son Alter n'a pas d'effet sur moi ou l'original, comme stipulé dans mon vœu.

Le brun marcha lentement, ses prunelles ne quittant pas celles d'Itachi qui, durant un instant, sentit l'inquiétude le gagner.

Et puis il détourna le regard et scruta la fenêtre derrière lui d'un air suspicieux. Ses prunelles rouges embrassèrent toute la salle du regard avant de désactiver son Alter dans un soupir.

Il massa ses yeux irrités et ses épaules s'affaissèrent comme s'il portait une tonne de briques.

- J'avais cru voir quelque chose, confia-t-il à Mic. Allons-y.

Aizawa se glissa dans l'embrasure de la porte ouverte.

- Tu dois vraiment être fatigué, Zawa, souffla Mic en se lançant à sa poursuite Je pense que des vacances...

La porte claqua et avec elle disparut le bruit de leur conversation.