Nous sommes retournés au campement, et à peine arrivés, ma mère me prit à part. Elle m'entraîna doucement à l'écart, loin des regards curieux des autres membres de la meute.
"Aelynn," commença-t-elle, sa voix douce mais empreinte de gravité, "ce soir, tu dois faire ce qui doit être fait. Le futur de plusieurs meutes repose sur tes épaules. J'ai préparé un endroit pour vous, où vous ne serez pas dérangés jusqu'à ce que le processus se termine."
Je la regardai, mes joues brûlant de gêne et d'anticipation. "Que veux-tu dire, maman ?"
Elle sourit, une lueur tendre dans les yeux. "Aelynn, je viendrai de temps en temps vous apporter de quoi vous nourrir, et je serai la seule que tu pourras voir. Tu seras trop instable, et les autres ne pourront pas supporter tes phéromones. Ces paroles me font rougir davantage. Je pense avoir fait le nécessaire en t'ayant appris ce qui se passe entre une femme et un homme, en tant que mère. Vous ne pourrez pas sortir avant que tu portes un petit. Ça peut prendre jusqu'à dix jours pour certains, mais je pense que ce ne sera pas ton cas."
Je hochai la tête, sentant une vague de nervosité mêlée d'excitation m'envahir. "Merci, maman."
"Allez, Aelynn," dit-elle en me serrant la main. "Je te laisse le rejoindre."
Je pris une profonde inspiration et m'avançai par un chemin fleuri que je n'avais jamais remarqué auparavant dans le camp. L'odeur des fleurs et des fruits mûrs embaumait l'air, me guidant comme une invitation irrésistible. Le dernier tournant dévoila une chambre que je n'avais jamais vue, une oasis de tranquillité et de beauté naturelle. Là, Adrien était assis, torse nu, ses yeux brillants de désir. Le même désir que je ressentais pour lui.
Je m'avançai vers lui, mon cœur battant la chamade. Il prit ma main et la couvrit de baisers doux et ardents. Ses lèvres, chaudes et suaves, faisaient naître des frissons sur ma peau.
"Tu es magnifique, ma femme," murmura-t-il, sa voix grave et caressante.
Adrien commença à me déshabiller avec une lenteur délibérée, savourant chaque moment. Il s'attarda sur mes seins, les caressant doucement avant de les embrasser. Ses mains fermes les massaient avec tendresse, ses pouces jouant avec mes tétons jusqu'à ce qu'ils soient durs et sensibles. Sa bouche se fit plus pressante, ses lèvres capturant un téton, le suçant délicatement avant de le mordiller doucement. Je sentis une vague de plaisir me submerger, mon corps répondant à chaque contact de ses mains et de sa bouche.
Je m'assis sur lui, sentant sa chaleur contre ma peau, et commençai à me frotter à lui. Il rugit de plaisir, ses mains se posant sur mes hanches pour guider mes mouvements. Le désir dans ses yeux était palpable, un reflet de ce que je ressentais. Adrien me renversa doucement sur le lit, se plaçant au-dessus de moi. Ses lèvres tracèrent une ligne de baisers brûlants le long de mon cou, descendant lentement vers mon entrejambe.
Chaque baiser qu'il déposa sur ma peau était une promesse de plaisir à venir. Lorsqu'il atteignit mon intimité, il passa sa langue partout, explorant chaque recoin. Ses lèvres capturèrent mon clitoris, le suçant doucement, envoyant des ondes de plaisir à travers tout mon corps. Un cri de jouissance s'échappa de mes lèvres, mon corps se tordant de plaisir sous ses caresses expertes. Adrien continua, chaque mouvement de sa langue m'envoyant plus loin dans l'extase.
Je sentais que chaque caresse, chaque baiser était une déclaration d'amour et de désir. Ses mains maintenaient fermement mes hanches alors que sa langue travaillait habilement, me faisant crier son nom de plus en plus fort. Mon corps se cambrait sous lui, incapable de contenir le torrent de sensations qui m'envahissait.
Adrien se redressa, son regard encore plus intense qu'auparavant. Il me regarda dans les yeux, une promesse silencieuse dans son regard avant de me pénétrer lentement. La sensation de lui en moi était à la fois intense et merveilleuse, chaque mouvement envoyant des vagues de plaisir à travers tout mon être.
Il commença à bouger, des va-et-vient profonds et rythmés, chaque poussée me faisant crier de plaisir. Je sentais son sexe grossir en moi, remplissant chaque creux, chaque recoin, comme s'il avait été fait pour moi. Nous gémissions ensemble, nos corps s'accordant parfaitement.
"Adrien," haletai-je, incapable de contenir les émotions qui tourbillonnaient en moi.
"Aelynn," murmura-t-il en retour, sa voix rauque de désir. "Je t'aime."
Nous continuâmes à faire l'amour, nos corps se mouvant en parfaite harmonie, chaque mouvement une déclaration de notre lien indéfectible. Les sensations se faisaient plus intenses, chaque poussée nous rapprochant un peu plus de l'extase. Adrien accéléra le rythme, ses mouvements devenant plus rapides, plus urgents.
Je me sentais sur le point d'exploser, chaque fibre de mon être tendue vers ce moment ultime. Avec un dernier cri de plaisir, je sentis une explosion de sensations, une vague de chaleur et de satisfaction m'envahissant. Adrien me suivit de près, son propre cri se mêlant au mien alors qu'il atteignait l'orgasme.
Nous restâmes allongés là, nos corps entrelacés, nos respirations lourdes et irrégulières. Adrien me serra contre lui, ses doigts caressant doucement ma peau.
"Je savais que tu étais la seule pour moi," murmura-t-il contre mon oreille. "Tu es mon âme sœur, Aelynn."
Je me blottis contre lui, savourant la chaleur de son corps et la sécurité de ses bras. "Et tu es le mien, Adrien. Pour toujours."
Nous restâmes ainsi, savourant ce moment de paix et de bonheur, conscients que nous venions de franchir une étape importante dans notre destinée commune. Le monde extérieur n'avait plus d'importance pour l'instant. Tout ce qui comptait, c'était nous et l'amour que nous partagions.
Nous savions que les jours à venir seraient difficiles, mais ensemble, nous étions prêts à affronter tous les défis. Car désormais, nous étions unis par un lien indéfectible, un amour qui transcenderait le temps et les épreuves.