Nous avons passé trois ans chez mes parents, et ce temps a été rempli de bonheur et de croissance pour notre famille. Mais tout a une fin, et nous avons reçu un message de notre camp. Il est temps de rentrer pour nous occuper de choses plus sérieuses. Dans une semaine, Aelynn et moi serons de retour, prêts à affronter les défis qui nous attendent.
Le message de la mère d'Aelynn m'a particulièrement troublé. Il était adressé à moi, et ce qu'il contenait me semblait étrange et inquiétant.
"Adrien, ne dites pas ce que je vais vous dire à ma fille. Les anciens ont eu une vision : six enfants vont améliorer ce monde, et je suis désolée de vous dire que le dernier ne sera pas de Aelynn. Ils vous ont donné le choix la dernière fois, mais cette fois-ci, cela devient une obligation. À votre retour, Estelle sera en chaleur et nous préparerons un accouplement. Estelle a demandé un mariage officiel qui a été validé par le conseil. À vous de faire comprendre ceci à Aelynn."
Mon cœur se serre après cette lecture. Je ne sais pas comment prévenir mon amour. La trahison implicite et l'obligation imposée par les anciens sont accablantes. Je me tiens près de l'étang, mon regard vide, essayant de trouver une manière de lui annoncer cette terrible nouvelle.
Je sens Aelynn arriver avant même de la voir. Elle m'enlace doucement, sentant ma détresse. "Adrien, qu'est-ce qu'il y a ?" demande-t-elle, sa voix douce et inquiète.
Je prends une profonde inspiration, essayant de rassembler mon courage. "Aelynn, il y a quelque chose que je dois te dire."
Elle se recule légèrement, cherchant mon regard. "Qu'est-ce qu'il se passe ?"
Je lui tends le message, la laissant lire les mots qui m'ont tant troublé. Son visage se décompose à mesure qu'elle avance dans sa lecture. Contrairement à ce que je pensais, elle ne s'énerve pas. Son regard est triste, mais compréhensif.
"Je savais que c'était pour bientôt," dit-elle doucement. "Adrien, serre-moi fort, s'il te plaît."
J'acquiesce et l'enlace, sentant sa chaleur et sa force. "Je suis tellement désolé, Aelynn. Je ne veux pas de cela."
"Je sais," murmure-t-elle contre mon épaule. "Mais parfois, nous devons faire des sacrifices pour le bien de tous."
Nous restons ainsi, enlacés, partageant notre douleur et notre détermination. La semaine qui suit est emplie de préparatifs pour notre départ. Chaque moment passé avec Aelynn est précieux, et nous essayons de ne pas penser à ce qui nous attend à notre retour.
Le jour du départ arrive, et nous disons au revoir à ma famille. Le voyage de retour est empreint de silence, chacun de nous plongé dans ses pensées. Nous savons ce qui nous attend, et la tension est palpable.
En arrivant au camp, nous sommes accueillis par les membres de la meute. Leurs visages sont souriants, mais je sens une tension sous-jacente. Les anciens nous attendent, et nous savons que nous devons les affronter.
Nous nous dirigeons vers la hutte des anciens, nos cœurs lourds. En entrant, nous les voyons assis en cercle, leurs regards sérieux se tournant vers nous.
"Adrien, Aelynn, nous sommes heureux de vous revoir," dit l'un d'eux. "Nous avons beaucoup à discuter."
Adrien prend la parole, sa voix ferme et déterminée. "Nous avons reçu votre message. Nous comprenons l'importance de la vision, mais cela ne change rien à notre position."
Les anciens se regardent, puis l'un d'eux prend la parole. "Nous comprenons votre point de vue, mais cette fois-ci, c'est une obligation. Le bien de la meute en dépend."
Aelynn serre ma main, puis prend la parole à son tour. "Nous ferons ce qui est nécessaire, mais nous demandons votre soutien et votre compréhension."
Les anciens acquiescent, et nous sentons un léger soulagement.
Les jours qui précèdent l'accouplement avec Estelle sont chargés de tension et d'appréhension. Bien que cela ait été décidé pour le bien de la meute, la perspective de passer trois jours avec elle, dans la même chambre, me pèse lourdement. Les anciens m'ont répété de ne pas me sentir coupable, que je ne suis pas le seul alpha à avoir plusieurs femmes. Mais ces paroles ne parviennent pas à alléger le poids de la situation.
Le moment arrive enfin. Je me tiens devant la chambre, respirant profondément pour calmer mes nerfs. En ouvrant la porte, je vois Estelle, toujours aussi sublime. Elle porte une robe légère qui met en valeur ses courbes, ses cheveux tombant en vagues soyeuses sur ses épaules.
"Adrien," dit-elle doucement en s'approchant de moi. "Je ne veux pas que ça se passe comme l'autre fois."
Je fronce les sourcils, me demandant ce qu'elle veut dire. "Qu'est-ce que tu veux, Estelle ?"
"Je veux du vrai sexe," répond-elle, ses yeux brillants de désir. Elle s'assoit sur le lit et m'embrasse avec une passion dévorante. Je sens immédiatement mon loup réagir à ses avances. "Sale salaud," murmurai-je intérieurement, sentant la dualité en moi se déchirer.
Je décide de me laisser emporter par le désir de mon loup. Si c'est le destin, alors je dois l'accepter. Je prends son sein droit en pleine bouche, le suçant avec avidité. Estelle gémit, et ses gémissements m'excitent encore plus.
"Je veux du hard, Adrien. Mords-moi, malmène-moi," demande-t-elle, son souffle rapide.
Je la tourne brusquement, la plaquant contre le lit. Je laisse ma langue parcourir son dos, descendant lentement jusqu'à ses fesses. Elle frissonne de plaisir à chaque contact. "Adrien..." gémit-elle, sa voix pleine de désir.
Je la lèche par derrière, savourant chaque instant. Ses gémissements deviennent plus forts, plus désespérés. Je sais que cela lui plaît, et cela me pousse à continuer. Je la retourne à nouveau, la plaquant sous moi.
"Tu aimes ça, Estelle ?" murmurai-je en mordillant sa nuque.
"Oui, Adrien," répond-elle, ses yeux mi-clos de plaisir. "Je veux que tu me prennes fort."
Je ne perds pas de temps. Je l'enfourche, la pénétrant avec force. Elle pousse un cri de plaisir, ses ongles s'enfonçant dans mon dos. Chaque mouvement est intense, chaque poussée est un mélange de plaisir et de besoin primal.
"Adrien, encore..." murmure-t-elle, ses hanches se mouvant en rythme avec les miennes.
Je m'exécute, accélérant le rythme. Mes mains parcourent son corps, caressant, malmenant, explorant chaque centimètre de peau. Je mords sa nuque, laissant mes marques sur elle. Estelle gémit de plaisir, se cambre sous moi.
"Tu es incroyable, Estelle," murmurai-je, sentant l'orgasme monter en moi.
"Toi aussi, Adrien," répond-elle, ses yeux brûlant de désir.
Nous atteignons l'orgasme ensemble, nos corps tremblant de plaisir. Je reste en elle, savourant chaque moment, chaque sensation. Le poids de la situation semble s'alléger, remplacé par une étrange sensation de satisfaction.
Les trois jours passent dans une intensité sensuelle, chaque moment rempli de passion et de désir. Estelle et moi nous perdons dans l'extase, nos corps et nos esprits unis dans un acte qui dépasse le simple accouplement. Chaque caresse, chaque baiser, chaque mouvement est un rappel de notre rôle et de notre devoir envers la meute.
Je mords ses seins, ses cuisses, savourant chaque gémissement qu'elle pousse. Estelle se donne entièrement, me laissant la malmener, la posséder. Elle gémit, crie mon nom, et je sens chaque fibre de mon être réagir à son plaisir.
"Je veux que tu jouisses en moi, Adrien," murmure-t-elle, ses yeux brûlant de désir. "Je veux sentir ton plaisir."
Je ne peux résister à ses paroles. Je m'abandonne totalement, la prenant avec une intensité sauvage. Nos corps se rejoignent, se séparent, se rejoignent à nouveau, dans une danse sensuelle qui nous mène à l'extase.
Le troisième jour, nous sommes épuisés mais satisfaits. Estelle est allongée à côté de moi, ses yeux fermés, un sourire de contentement sur les lèvres. Je me lève doucement, laissant le poids de la situation m'envahir à nouveau. Je sais que ce que nous avons fait était nécessaire, mais cela ne rend pas la réalité plus facile à accepter.
Je retourne à ma hutte, mes pensées tournées vers Aelynn. En entrant, je la vois assise, son regard triste mais compréhensif. Elle se lève et s'approche de moi, me prenant dans ses bras.
"Adrien," murmure-t-elle, "nous avons fait ce que nous devions faire."
"Je sais," répondis-je, sentant les larmes monter. "Mais cela ne rend pas les choses plus faciles."
"Non," dit-elle doucement. "Mais nous sommes plus forts ensemble."
Nous restons là, enlacés, partageant notre douleur et notre détermination. Les anciens nous ont imposé un fardeau lourd, mais nous sommes résolus à le porter ensemble. Notre amour et notre dévouement nous guideront à travers cette épreuve, et nous en sortirons plus forts.
La nuit tombe, et nous nous couchons ensemble, nos corps et nos cœurs unis dans une promesse silencieuse. Nous affronterons ce que l'avenir nous réserve, main dans la main, et nous surmonterons chaque obstacle. Car ensemble, nous sommes invincibles.