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Chapitre 31 Sauvages retrouvailles.*

(*Rating M entre deux lignes. L'histoire peut se comprendre sans avoir besoin de lire ces passages.)

 

A côté de moi, je regarde Jacob et Embry, mes deux gardes-du-corps sans qui Charlie n'aurait pas accepté que je me rende auprès d'Edward. Il faut dire qu'Alice m'avait prévenue que l'endroit n'était pas le mieux famé de la ville. Embry et Jacob arrivent peut-être à se fondre dans le décor avec leur peau bronzée, pour peu que deux ados de presque deux mètres puissent le faire, mais moi, l'abinos, je détonne, d'autant plus que mes amis m'encadrent. On dirait plus une personnalité de la mafia locale qu'une touriste, mais au moins je ne suis pas importunée.

Nous avons déposé nos valises à l'hôtel qu'Alice avait réservé pour nous. Evidemment, un quatre étoiles. Je vous laisse imaginer la tête du conducteur de taxi quand nous avons indiqué la direction d'un des quartiers les plus dangereux de la ville. Actuellement, mes lunettes de soleil me sauvent la vie, parce que je n'en mène pas large, même au côté de mes impressionnants amis et en sachant que sept vampires nous suivaient de loin.

Sur mes conseils, Alice avait conduit son mari et ses amis à la rencontre de Zenna, Zafrina et Kachiri. Les amazones les avaient guidées dans la forêt pour trouver les meilleures proies. Tous les sept avaient sympathisés et grâce au talent de Zafrina, ils se promenaient sans crainte à travers la ville. La raison pour laquelle les trois amies étaient venues nous aider était leur volonté de rencontrer les métamorphes. Elles étaient curieuses de voir la transformation de près et voulaient poser des questions sur les légendes Quileutes. Jacob et Embry étaient un peu anxieux, mais très fiers de pouvoir raconter leurs légendes.

Il y avait une raison pour laquelle Alice et les autres ne nous accompagnaient pas de plus près. Edward avait un don très développé, pouvant repérer les membres de sa famille à plus d'un kilomètre sans problème. Aussi Jasper et ma meilleure amie étaient les plus éloignés de nous, Garrett, Kate et les amazones assuraient nos arrières à une moindre distance. Je portais sur moi mon étui de guitare. J'avais l'intuition que j'aurais besoin de la musique pour lui faire comprendre ce que je ressentais et communiquer avec lui.

Cependant, j'avais pour l'instant un autre problème. Plusieurs personnes, apparemment mal intentionnées nous avaient, elles aussi suivies. Je préférais ne pas savoir comment mes amis immortels s'en été débarrassés, mais au vue des grincements de dents de Jacob et Embry, ça ne devait pas être joli joli… Enfin, j'arrive devant une auberge miteuse de deux étages. Visiblement, Edward louait là une petite chambre. Les Quileutes m'escortent jusqu'à l'escalier et je me dirigeais seule vers la porte.

Je toque à la porte et la voix de velours d'Edward me répond en portugais, du moins j'imagine, puisque cette langue m'est inconnue. Je tourne la poignée et ouvre la porte. Edward commence à crier quelque chose d'incompréhensible, mais il s'arrête dès qu'il me voit. Je ferme la porte derrière moi et le salue :

« Bonjour mon cœur, ça fait un moment. »

Edward se contente de me regarder pendant de longues minutes comme s'il n'en croyait pas ses yeux, puis il passe ses mains sur son visage et sanglote :

« Je deviens fou, maintenant je l'imagine devant moi. »

Il me faut peu de temps pour comprendre qu'il croit vivre ce que Bella avait ressenti à la fin de New Moon. Il va falloir le convaincre que je suis vraiment là. Je pose alors mon étui à guitare sur le lit et pose ma main sur sa joue.

« Edward, c'est moi, je suis vraiment là. Je ne suis pas le produit de ton imagination.

C'est tout à fait ce qu'une hallucination dirait. »

Okay ! ça va être plus compliqué que prévu !

« Que pourrais-je faire pour te convaincre que je suis bien là avec toi ?

Ce que j'aimerai, c'est que tu ne disparaisses pas. Reste avec moi pour l'éternité. »

Je reste interdite. Attends ! Il vient de me demander l'autorisation de me transformer, là ?! Non ! Il me prend pour le fruit de son imagination donc il demande à halluciner pour toujours au lieu d'aller retrouver la vraie moi… Mon amoureux est vraiment le plus entêté des vampires que je connaisse.

Je décide alors je lui jouer une des musiques que j'ai travaillées pendant son absence. Comme c'est aussi une chanson qui n'est pas encore sortie, ça devrait aider à le convaincre. Les premières notes de « Love me like you do » d'Ellie Goulding résonnent dans la pièce. Edward me fixe, fasciné, quand j'accompagne la mélodie par les couplets que je trouve les plus appropriés pour notre situation. A la fin de la chanson, il est toujours bloqué dans la même position, fixant ma bague de fiançailles.

Je décide de tenter autre chose : Demons d'Imagine dragons interprété par Eddie van der Meer. Au milieu de la chanson, Edward s'installe à mes pieds, assit à même le sol et semble boire mes paroles. Lorsque la chanson prend, elle aussi, fin, il me supplie :

« Continue mon amour… Ta voix m'a tellement manqué. »

Au ton tremblant de sa voix, s'il le pouvait, il pleurerait. Je décide d'opter pour une chanson plus positive : It's my life de Bon jovi. Edward ferme les yeux et sourit, aussitôt, je commence à me détendre. Lorsque j'ai fini de jouer, je pose ma guitare et m'agenouille face à lui. Il ferme toujours les yeux, mais ses lèvres se tordent de douleur. J'espère que mon odeur ne le torture pas trop après tout ce temps loin de moi.

Je dépose délicatement mes lèvres sur les siennes et il soupire de bonheur. Je l'appelle à nouveau et il ouvre enfin les yeux :

« Bella… il souffle. »

Je vois enfin dans ses yeux la réalisation.

« Pardonne-moi, me demande-t-il dans un murmure. J'ai été un idiot.

Oui ! je lui réponds franchement. »

Je soupire. Et lui déverse ce que j'ai ruminé ces derniers mois :

« Tu es un crétin immature, un menteur et en plus un mauvais traqueur.

Là, c'est sûr, c'est vraiment toi Eowyn ! Oui je suis bien là… A l'endroit même où je savais que je te retrouverai près de trois mois après ta réaction d'homme des cavernes, qui décide de tout sans en discuter avec sa femme… J'imagine que c'est à moi d'être puni cette fois… Oui, on va étrenner les chaines de notre chalet et Emmett nous prêtera son martinet ! je le taquine. »

Je dois cependant avoir l'air suffisamment sérieux pour qu'Edward hésite à la réaction à adopter.

« Je plaisante Edward !

Oh ! »

Je roule des yeux et tire sur ses mains pour qu'il se relève. Je commence à avoir mal aux genoux. Je repousse ma guitare et attire Edward à mes côtés sur le lit.

« C'était beau, chuchote-t-il. J'ai l'impression que les paroles m'étaient un peu adressées.

Nan, tu crois ?! Cela semble plus facile pour toi de t'exprimer à travers les chansons. Crois-moi, là je n'ai pas besoin de chanter pour exprimer ce dont j'ai envie. Je t'écoute. Je préfère te montrer, je réplique, le repoussant sur le dos sur le lit. »

Je m'assois à califourchon sur ses cuisses, puis me penche vers son visage et réclame ses lèvres de façon possessive.

« Tu m'as fait vivre un enfer pour rien, je siffle entre mes dents contre ses lèvres.

Je suis désolé, me répond-il, peiné. Est-ce que tu te rends seulement compte de ce qu'a impliqué ta décision unilatérale ? … Pendant que tu croyais chasser Victoria, elle revenait tranquillement en arrière et créait sa petite armée de nouveau-nés à Seattle. »

Edward était clairement choqué. Mais je n'avais pas fini :

J'ai dû trainer mon père en Alaska pour avoir un moyen de te retrouver avant qu'elle ne m'envoie sa petite bande. Du coup, grâce à toi, j'ai une nouvelle belle-mère qui a plus de mille ans, mais en parait à peine vingt. Je … Je ne comprends pas… Bégaie Edward. ll va falloir faire mieux que ça Monsieur Cullen, parce que maintenant tu vas avoir du mal à te glisser dans ma chambre tous les soirs avec Tanya dans la chambre de mon père. Et s'il t'était difficile de penser à la sexualité d'Esmée, imagine entendre mon père gémir le prénom de Tanya dans la chambre d'à côté ! Tanya ? s'exclame-t-il, effaré. Avec ton père ? Oui… Je crache. Tu commences à voir les soucis que tu m'as causé ? Comment puis-je me faire pardonner ? »

Je vois à son sourire en coin que la situation l'amuse. Attends de vivre un peu la situation avant de t'en réjouir Edward… On verra si tu rigoleras autant dans quelques jours.

« Edward je suis sérieuse.

Mais moi aussi. Je veux vraiment me faire pardonner. Fais-moi gémir plus fort que mon père alors, pour couvrir les bruits. Tu veux que l'on fasse… Enfin… que l'on…quand ton père est à côté ? »

Ça y est, j'ai réussi à l'effrayer. J'avais raison ! Mon père est plus effrayant qu'un vampire pour mon petit-ami…

« Je croyais que tu voulais vraiment te faire pardonner ?

Dois-je te rappeler le pieu qu'il a taillé spécialement pour l'enfoncer dans mon cœur si je te fais du mal ? De toute façon, il faudra bien lui avouer que tu as passé de très nombreuses nuits dans la chambre de sa fille et que tu comptes bien continuer… Parce que maintenant que je t'ai retrouvé, tu as intérêt à me servir de doudou chaque p*tain de nuit pour compenser tous les cauchemars, que m'ont procuré toutes les images dégueulasses que j'ai dû voir en suivant ta trace et celle de la psychopathe rousse ! Tu as vu… Des tonnes de cadavres vidés de leur sang… Oui ! »

Mes derniers mots témoignent de mon émotion à travers le trémolo de ma voix. Edward me sert alors contre lui, effaré par ce que j'ai vu, commençant peut-être à comprendre les difficultés auxquelles j'ai dû faire face. Je commence à embrasser son cou. Maintenant que j'ai vidé mon sac, mon envie de lui grandit de façon exponentielle chaque fois que ma peau se retrouve à sn contact. Je finis même par lui lécher la peau et il grogne de plaisir. Je le vois essayer de se redresser, mais je le stoppe d'un geste. Oh non, très cher ! C'est moi qui mène la danse. 

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Je passe mon haut par-dessus ma tête et décroche mon soutien-gorge sous son regard appréciateur. Je lui prends les mains et les pose sur ma poitrine. La température de ses mains fait se redresser mes tétons instantanément et je gémis. Je m'assois délibérément sur le renflement de son pantalon provoquant un autre grognement de sa part. J'ouvre sa chemise lentement, léchant sa peau au fur et à mesure et j'entends un ronronnement de contentement.

 

 

 

 

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« Hummm, j'adore quand tu ronronnes, ça me rappelle ma moto… 

Plait-il ? demande soudain Edward, arrêtant immédiatement de ronronner. Je me suis lancée dans les sports extrêmes pour compenser la perte de nos voyages en forêt. Comment ça ? dit-il en se redressant sur ses coudes. Eh bien je me suis mis au moto-cross et puis il y a eu le saut d'une falaise. Bella ! Mais tu es folle !? De toi ! Oui ! Ne change pas de sujet ! râle-t-il en me repoussant, me tenant les poignets. Tu aurais pu te tuer ! J'étais avec Paul tout le temps ! Le loup ? Oui, je réponds en roulant des yeux. Je n'en connais pas d'autres qui s'appellent comme ça à la Push… Tu as passé beaucoup de temps avec lui ? Ouais, un paquet. Il m'a aidé à augmenter mon endurance.»

Il grogne. Oh oh ! je viens de réveiller sa jalousie… Voyons voir ce que je peux en tirer. Il me demande entre ses dents.

« Et ça veut dire quoi ?

Qu'on a fini trempés tous les deux plusieurs fois après s'être bien amusés. »

Je vois son visage se durcir. J'ai peut-être été trop loin. Je n'ai pas le temps de lui dire que je plaisante, qu'il me retourne dos au matelas. Il m'embrasse alors sauvagement. Jamais il n'avait autant laissé tomber les barrières. Ses mains encadraient mon visage m'empêchant de m'éloigner. Il attrape ma main gauche et me montre la bague qu'il m'a offerte.

« Finalement, c'est moi qui ai été ton joujou. »

Sa voix est emprunte de désespoir et je me sens minable d'avoir essayé de le taquiner alors que lui aussi avait souffert de notre éloignement. Je pose ma main droite sur sa joue et lui avoue tout.

« C'est juste un ami. Je suis désolée, je n'aurais dû te laisser croire qu'il s'était passé quelque chose avec lui.

Tu… Tu ne m'as pas remplacé ? demande-t-il avec espoir et soulagement. Pour m'amuser au point de transpirer au lit, je ne vois personne d'autre que toi. Tu seras le seul et unique homme à partager mon lit. Le seul à qui je laisserai la chance de me faire sienne et de me chérir jusqu'à la fin de ma vie. »

Mes paroles semblent lui faire réaliser quelque chose et il m'embrasse avec passion, puis me demande.

« Est-ce que je peux ? M'autorises-tu à te faire mienne ?

J'ai accepté ta demande en mariage. Je veux dire, maintenant. Je croyais que… Je croyais aussi que c'était le plus important de respecter la tradition, mais ce que tu viens de me dire, c'est en substance des vœux de mariage. Je ne veux pas attendre la cérémonie. Je veux te faire mienne maintenant. Alors qu'est-ce que tu attends ? je lui souffle.»

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Il enlève une à une toutes les barrières qui le sépare de ma peau, retire ses vêtements et nous nous retrouvons, nus comme des vers et essoufflés d'impatience et de désir. Ses lèvres me parsèment de baisers, traçant des lignes humides dans mon cou, sur ma poitrine, mon ventre et enfin mon centre frissonnant de plaisir. Je me cambre en réaction à son souffle directement sur mon clitoris. Il commence alors à lécher avec délicatesse le petit bout de chair, le suçotant de temps en temps, ce qui m'envoie des décharges électrique dans tout le corps.

Il glisse ensuite un doigt en moi provoquant un resserrement de mon bas-ventre. Il passe son nez contre ma fente humide et ronronne de plaisir. Il rajoute un second doigt et les remue tous les deux. Je m'accroche à ses cheveux et il grogne en réponse. Ses mouvements deviennent plus rapides et je reçois de plein fouet mon shoot d'hormones du plaisir. Je suis encore en train de planer quand Edward enlève délicatement ses doigts de mon vagin et les porte à la bouche, les léchant en ronronnant. Cette vision est p* d'érotique et je l'attire dans un baiser sauvage et passionné.

Je le sens se déplacer légèrement. Son membre palpite contre mon bassin et il effectue quelques mouvements de va-et-vient contre moi, laissant au passage une trainée humide, qui témoigne de son excitation. Il attrape son sexe dressé, le rapproche de mon intimité et me demande si je le veux toujours.

« Je le veux, je te veux. Je suis ta femme, Edward, je lui réponds en le regardant avec tout l'amour que je ressens pour lui. »

 Et je le sens me pénétrer. OH WAOUH ! Attends ! Il était si large ? Je me force à me détendre. Il patiente à mon entrée, le temps que je m'habitue à la sensation. Quand ma panique passagère s'estompe, je lui attrape les fesses et le tire vers moi. Il bloque bientôt contre mon hymen et il me regarde, hésitant. Je lui souris, essayant de lui transmettre toute la confiance en lui. Il passe en un coup rapide la barrière, se stoppant dès qu'il me sent me tendre.

Une fois la brève douleur passée, je remue mon bassin contre le sien et il recommence à bouger, alternant entre les gémissements et les grognements. J'entends la tête de lit se briser, les draps se déchirer, tandis que nos corps bougent à l'unissons, mon corps brûlant réchauffant le sien et ne faisant plus qu'un avec lui. Soudain, il se fige, émet un grognement plus fort que les précédents et je sens un jet de liquide froid envahir mon bas-ventre. Il touche un point sensible de mon vagin et me précipite à mon tour par-dessus bord.

Edward tremble en me serrant contre lui. J'embrasse son épaule et son cou et il me regarde avec dévotion. Il se retire ensuite de moi et me prend dans ses bras, me berçant contre lui.

 

 

 

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« Quête réussie… Vous allez bientôt vous marier. Félicitations ! Et vous n'avez même pas eu à le gifler ! Un bonus vous sera donc accordé : + 10 en charisme… N'oubliez pas de penser à commander des dragées… »

Je glousse. Je commence enfin à apprécier les remarques un peu tordue des développeurs.