#1 : Entre la vérité et le mensonge

Il se fut un temps où jadis , des hommes et des femmes usaient leurs jours éperdus dans leurs pensées ; tentant de forger des contes et des histoires, qui font le sujet des muses enfantines , et où à un moment donné , peut-être il y a longtemps de là, je fus moi-même épris par la splendeur de ces douces et claires idées ; des muses et des nymphes qui dansent sous les lueurs argentées de la boule blafarde où Nyx ; puissante entité nocturne s'empresse lors de son passage étourdissant , d'embraser petits et grands . Et me suis-je demandé pendant d'innombrables nuits passés à mon chevet à réflechir : pourquoi les contes se terminaient toujours en fin heureuse ? Et pourquoi la mienne, désormais en autaumne, n'a-t-elle pas encore trouvé le repis ? Je vous raconte mes enfants une histoire des plus méconnues, et étant jadis celui qui s'asseyait à genoux pour entendre les douces histoires que les aïeux nous racontaient, j'en suis devenu un, alors écoutez mes enfants et pretter oreille .

Chapitre 1 : Entre la vérité et le mensonge

Dans un petit pays d'Orient, vivaient des hommes et des femmes heureux, dans l'abondance ,dans une cité dont la splendeur n'avait point d'égal sur cette terre, celle-ci; jumelle de l'Atlantide , dressait ses rigides murailles jusqu'aux cieux : qui se reflétaient à leur tour dans les fils de Tétys longeants, de part et d'autre les buttes vertes, où se chauffait au soleil le lézare et le pâtre dans son accoutrement modeste faisait paître son troupeau sous les rayons dorés, où chatoyaient les majestieuses tourelles qui entouraient la ville et qui étaient ornées de merveilleuses gargouilles prétendues autrefois d'origine divine. Sept temples forgés dans la roche par d'anciennes civilisations s'y imposaient également et leurs marches alterées, à moitié englouties par la nature, qui reprit ce qui lui revient de droit ,ébauchaient de longs sentiers qui s'achevaient par une immense chute d'eau : centrale de la cité et qui alimentait la totalité de ses fleuves.

À la base de cette chute se trouvaient des saules et des centaines d'arbres à fleurs qui croissaient généreusement à leur base des champigions , on ne

voyaient également pas la terre à cet endroit car les fleurs à perte de vue couvertes de rosée s'y étaient installées .

Et des animaux de toute sorte y vivaient. Sans parler de la splendide musique des blanches colombes qui étendaient leurs ailes librement dans le ciel auguste de la cité de rêves , -qui de l'exterieur paraissait d'ailleurs plus petite, mais tout aussi splendide- , se faisait entendre .les habitants tand à eux vivaient dans la joie et la générosité :

les voisins étaient frères et les frères étaient voisins . La sérénité règnait de partout et la miséricorde et la compassion étaient ses alliés .

Dès l'aube les hommes partaient dans la forêt pour couper du bois d'oliviers et de chênes, car l'hivers se faisait froid et en rentrant chez eux quand le soleil se fatiguait, les rondains dans une main et le gibier dans l'autre ,s'accoudaient autour d'un banquet des plus nobles , quoique des fois n'ayant rien chasser du tout , tous se couchaient le ventre vide. Les femmes tand à elles se levaient de bon matin et après avoir pris leur café et ayant repasser tous les raggots de la région, se pressipitaient au ménage et à la préparation du diner . Et puis à la tombée de la nuit ,tous se rassemblaient de nouveau et les cris de joie et de festivité se faisient entendre d'une montagne à l'autre , le son des rababs des neys, des trompettes et d'un ton burelesque ; des casseroles pour les plus petits, jahissaient comme un son d'offrande au près des dieux: je présume. Et d'un vague souvenir les bûchets ardents servants à faire rôtir le gibier et qui étaient de la responsabilité, des barbus aux cheveux blancs , par signe de respet de la part des plus jeunes ; qui à leur tour avaient pour devoir de nétoyer les fusils et les armes pour le lendemain . Et tous étaient enhardis à l'idée qu'un jour , à leur maturité, ils iraient à leurs tours chasser en bandes pour nourir leurs familles . Le pays était prospère et des marchants venus de tout endroit venaient y vendre leur marchandises, la pauvreté était vulnérable, embrasée par l'amour et la fraternité ,nul ne demandait charité ou compassion , nul n'en avait besoin !

Mais comme le disais-je : après chaque printemps un hivers accoure et après chaque sourir des larrmes succèdent, si bien qu'un jour le vieux serpent insufla à l'oreille de ces hommes la malice et la cruauté, une sombre nuée s'abati alors sur les habitants, et leurs pensées se trouvèrent soudain contreverties , leur coeur qui autrefois ruisselait d'amour se remplit peut à peu de haine et de terreur . Et de même que le pécheur est coupable devant la justice par simple consentement , chacun usait ses jours pour ériger sa propre gloire , péché ultime !

La rancune se propageait comme la peste et le désir vindicatif trouva son royaume parmi ceux qui jadis étaient les fruits de la meme grappe . La cause était simple . pourquoi pas ?! mensonges et illusions ! Ils furent tous dupper.

malediction !

les instincts malicieux qui commencèrent à prendre le dessus, eurent raison de la miséricorde qui règnait autrefois ,la guerre éclata !

Homme et femmes commencèrent à se battre et les jeunes hommes qui autrefois rêvaient de chasser ensemble devinrent des proies les uns pour les autres , les hâches qui servaient à couper du bois se trouvèrent devenus des outils de meûrtre , et les cris de joie qui montaient jusqu'au ciel jadis , furent recouverts par les lamantations des mères pleurant leurs enfants , les pères violaient leurs enfants et les mères tuaient leurs maris, le frère étrangla son voisin sous peine de trahison , le fiancé creva les yeux de sa promise par defaut de dignité et les choses continuaient de s'agraver jour après jour pour s'étendre jusqu'aux villes voisines qui autrefois ; étaient jalouses de la prospérité de ces habitants et qui joinrent la bataille et y mêlèrent armes à feu et canons .

les batailles sanguinaires s'enchaînaient et chacune plus robuste et dévastatrice que la précédente, amassaient nombre grandissant d'âmes pour le royaume souterrain . La guerre gagnait en terrain et en ravage et atteignit les buttes du thym à plusieurs kilomètres de distance

où un jeune homme s'appretait à se battre d'un aplomb féroce pour defendre le principe et la cause

qu'il fut élevé pour .ce dernier avec ses deux compagnons d'enfance s'étaient rendus à ces buttes bien avant la guerre, et la voyant s'approcher au sommet de sa gloire , eux debouts sur la falaise sentaient leur coeur s'emplir de courage et de ténacité pour prendre le dessus. Les bruits des mytrailles retentirent et les trois téméraires accoururent pour tenter de survivre à cet appocalipse , mais en vin . Les deux compagnons sont morts et leur ami :tentant de sauver leur dépouille se trouva fusillé de la tête au pieds . On appela ce sinistre jour ( le lac de sang ) .

l'artillerie que cette guerre apporta sur les hommes était sans précédent , on ne voyait plus que cendres et fumées qui camouflèrent la lumière du soleil pendant des semaines .jamais dans l'histoire de ce pays , hommes et femmes ne s'étaient battus d'une telle férocité .ce fut la cause principale qui engendra un chaos encore

plus enorme ; où les pays voisins, ne faisaient qu'empirer la situation par leurs discours de gloire et réussirent encore plus à séparer le peuple en régions religieuses ... Et si l'un d'entre eux franchissait par mégarde une limite voisine on le voyait mort pour servir d'exemple aux autres aventuriers . voilà la guerre civile !

la citée des rêves tand à elle était à moitié démolie , les marches de ses merveilleux sentiers furent détruites et la nature qui s'y était installée n'était plus que cendres. les arbres furent brulés et les fleurs dont l'arôme autrefois emplissait l'alentour furent mutillées et foulées par les guerries infâmes, les saules pleureurs dénudés ne portent même plus leur nom et l'herbe qui fut abreuvée à la coupe

sanguinaire des amoureux, leur servant autrefois de lit nocturne pour admirer les constellations , est également morte affligée...

les temples de la ville furent pillés et les murailles qui étaient si polis qu'elles paraissaient dorées à la lumiere du jour

furent assombries par l'effroyable passage des balles de canons . Les sentinelles qui avaient jadis au temps de paix pour devoir d'observer les marchants trouver leurs vivres, se retrouvèrent soudain à épier l'ennemi ou le frère confondus et ne sont désormais même plus d'ailleurs .

les tourelles de la ville sont désèrtes et les colombes qui étendaient leur ailes dans l'azur autrefois ; indignés par ce spectacle , laisserent aux survivants un ciel des plus triste et quittèrent le lieu qui fut leur demeure pendant des ciecles ne laissant aucun espoir de retour .

un silence inébranlable frappa le pays et ses habitants qui furent choqués des dégats engendrés par leur cruauté .triste sors ! tous avaient perdus au moins un être cher mais d'un souvenir plus clair : nul auparavant n'avait vu une si sombre lueur dans les yeux des frères et soeurs, une folie brillait dans leur pupille rapellant la folie de Caïn vis à vis de son frère Habel . La haine qui les possedait était immense, on ne reconnaissait plus personne ....

la guerre ne gagnait plus de terrain n'ayant plus suffisament d'âmes à prendre sous son aile , même si elle était encore active de temps en temps . L'ébauche de cette dernière (la citée des rêves) désormais déserte ne trouva plus pied humain sur ses terres et l'eden d'autrefois, devenu enfer fut laissé à l'oubli qui l'embrasa avec le temps . les frontières tand à elles où des batailles occasionelles faisaient toujours surface étaient en état de deuil du fait de la présence de quelques aieux innocents , qui ne souhaittaient qu'achever leurs jours dans un monde de paix et de sérénité.

Trois jours après ( le lac de sang ) ,un temps de répis s'abati enfin sur les collines du thym ,le soleil se leva de nouveau et l'herbe commenca à repousser . Un pâtre fit sortir alors son troupeau ,et s'étant assoupi dans l'herbe humidifié par la rosée matinale se reveilla assourdi par les bêglements d'une chêvre qu'il croyait attaquée par un renard - frequents dans la region- ... Mais ce dernier fut surprit par tout autre chose , émus et figé , sa brebie

trouva une carcase d'homme

méconnaissable sous les décombres de roches et d'arbres calcinés .Son coeur battait toujours même après trois jours de perte de sang seul dans la nature .

Ce fut en 1975 que ce vaillant homme pris l'agonisant pour soulager ses blessures , Berthe : la soeur de ce dernier le croyant mort accouri à l'écoute de cette nouvelle mais fut choquée de voir son frère qu'elle prit du temps à reconnaître souffrir autant . En ces temps où la medecine faisait encore ses preuves ,les diagnostiques étaient légerement incertains mais malgrés cela ,la mort cérébrale ou (coma) de cet homme frappait au seuil de sa porte ... Trois mois passèrent et la guerre se calma d'une certaine facon mais toujours aucun signe de récupération

du téméraire .Assez ! Les médecins confirmerent alors . ce fut la fin .

la mort etait innévitable, le coeur s'estompa alors et la nuit tomba sur tous comme un rideau qui croule . Des larmes abondèrent aux joues de ceux qui ; fideles attendaient avec grande foie une ressuréction miraculeuse ayants passés leurs jours au temple à servir des offrendes ....

Les préparations des funérailles étaient en marche : oelleits, chrysantèmes et

multiples lettres d'Adieu furent rédigées cette nuit là. Le lendemain lorsque le coq attristé fit retentir son chant , tous se rendirent à la fosse commune :

-reservée pour les victimes et les martyrs de cette guerre les plus démunis et dont les cris d'rffroi semblaient s'en échapper comme d'un profond gouffre vers la lumière du jour - L'aumaunier qui fut autrefois le maître du jeune homme se devoua

d'accomplir les dogmes religuieux appropriés . Deux hommes inconnus d'un ton mysterieux vétus entièrement de noir prirent les fleurs et les placèrent sur le cerceuil dans lequel

linceuils et draps entouraient le défunt . Les cantiques étoufèrent soudain le silence inquettant qui se propageait dans l'air , et l'agréable nuée d'encens masqua d'une part l'odeur des cadavres non momifiés. À cet instant précis, un sombre nuage vint obscurcir cette journée d'avantage et soudain, un coup de poing ferme frappa le cerceuil de l'interieur . "JUSTE CIEL!!!". Certaines des tristes convives prirent immediatement la fuite pensant la fin des temps arrivée . Quoique ce fut tout autre chose, la grace divine s'était abatu sur ce jeune homme et se fut sa soeur qui s'arma de courage et ouvri le cerceuil pour en avoir le coeur net , l'homme était bel et bien vivant ! ils le firent sortir des draps blancs qui l'entouraient ,et le ramenèrent immediatement au centre hospitalier le plus proche.

Mais comme le bien ne peut exister sans le mal et la lumière ne peut s'exprimer que dans l'obscurité, il ne sorti pas indemne de ses mésavantures ; Dressé sur ses jambes, plusieurs mois plutard, il comprit que le mensonge en qui il vu la liberté eut finalement raison de son bras, son poumon, son rein et de l'alteration de ses sens : Désormais assourdi à moitié par le bruit des explosions et y laissant un oeil ...- le bras qu'il avait perdu était d'ailleurs resté là où il fut retrouvé mais un vaillant ami lui-même victime de la guerre s'y rendi pour rammener l'ossement manquant . Le bras fut restitué à sa place mais uniquement pour l'ésthetique. il etait inutile ! -

Ainsi les facultés intellectuelles furent également altérés : l'épilepsie survint après le choc des explosifs qui se heurtèrent à son crâne lors de la bataille et dont pour en limiter les blessures ,une partie importante du cerveau fut soustraite . Et jusqu'à présent une balle de fusils persiste dans son cerveau n'ayant pas pu la lui retirer . le nom de ce jeune homme est Jamil qui à 21 ans

devait embraser une nouvelle vie totallement différente de la précédente .

Va-t-il y arriver ?

......À suivre.........

Chapitre 2 : la lourde prophétie .

Morale :

l'histoire de Jamil est une histoire vraie et les diagnostiques sont toujours présents ainsi que les analyses de son crâne, exposés ci dessous .

Ce dernier fut la victime de l'ignorance domiante à son époque, de même que des milliers d'hommes. La guerre civile engendra plus de 150 milles morts . Et pour quelle raison ?!

Des hommes dont je çite vaux-rien savaient au plus profond d'eux-mêmes que les citoyens ne vivaient pas dans l'harmonie totale mais plutôt chacun dans une cage close et la haine que je çitais également absente avant la guerre au debut de cette histoire était relativement présente mais la candeur dans laquelle vivaient les hommes la camoufflait. Personne ne se damandait rien , ils ne vivaient pas dans le respet des principes d'autrui mais plutôt dans l'ésquive . Ce fut la cause principale de la guerre qui donna l'idée aux politiciens avares et criminels toujours présents aujourd'hui de flamber une mêche parmi le peuple et de la voir bruler toute ce qui la défirait . Les citoyens commençerent alors à réfléchir d'une certaine façon et vu la simplicité d'esprit dans laquelle ils vivaient, chaque nouvelle idée les faisaient penchée légerment plus vers l'extrême ,le libre arbitre dont l'homme dispose se trouva alors perverti chez eux à l'approche des prêtres et des hommes de religion qui mêlerent politique à l'eglise et aux dôgmes spirituels, faisant croître l'ignorance de plus en plus . Le peuple s'entretua alors pour justifier la légitimité de sa religion et de ses croyances ,en dépis qu'aucune religion ne légitimise le meutre ou la guerre . Les pauvres habitants furent dupper car alors qu'ils songeaient tous à se glorifier eux-mêmes ( par le vol , la malice et la dominance religieuse) au dépand des autres ils furent la principale diversion qui les asservi et les garde dans son poing étouffant jusqu'à aujourd'hui . ( les politiciens en profitèrent pour amasser d'innombrables richesesses ) .

conclusion : le respet sincère d'autrui fait toute la différence ! Respectez-vous les uns les autres , la guerre est sans mercie !🖤